6 août : proclamation du gouverneur de la colonie du Cap Sir John Cradock[3]. Il institue une loi foncière limitant les propriétés à 480 ha au lieu de 2 400 auparavant. La colonisation européenne se poursuit. 25 000 colons européens, essentiellement hollandais, s’installent dans la région du Cap, soumettent les 20 000 Hottentots qui y vivent et se lancent dans l’élevage et l’agriculture sédentaire.
Le sultan du OuadaïAbd el-Kérim aurait été tué par des hommes qu’il aurait surpris à voler. Son fils Khafrine s’impose avec cruauté (fin en 1828). Ses frères sont aveuglés et ses ennemis exterminés. La terreur qu’il fait régner ne ramène pas le calme chez les tribus vassales qui se dégagent de sa tutelle[4].
30 août : les CreeksBâtons-Rouges massacrent 250 personnes à bataille de Fort Mims[18]. En représailles, les troupes d’Andrew Jackson incendient un village creek, tuant hommes, femmes et enfants. Jackson promet alors aux Creeks, et aux Cherokees amis, les terres et le butin qu’ils pourraient prendre aux Bâtons-Rouges.
21 juillet : le Charter Act, approuvé le par la chambre des communes, reçoit la sanction royale[31]. Le monopole du commerce avec l’Inde de la Compagnie anglaise des Indes orientales est aboli. Ses fonctions sont essentiellement militaires et politiques. Elle a construit un véritable État et on la désigne par le terme anglo-indien de raj (« règne »). Née au Bengale, elle est avant tout une machine fiscale inspirée du système moghol, mais qui cède progressivement le pas à une bureaucratie composée de hauts fonctionnaires britanniques. Ce processus conduit à l’éviction des Indiens de toute fonction importante. Par contre, la Company raj respecte une stricte neutralité religieuse, ce qui n’est le cas ni des États indiens, ni du Royaume-Uni, ce qui expliquera le loyalisme de certains chefs religieux pendant la révolte des Cipayes et après. L’armée absorbe la moitié du budget. Encadrée par des officiers britanniques, elle est constituée essentiellement par des sepoys (en hindîshipahi, provient du persan sipahi, armée, en français cipaye, voir aussi spahi), recrutés parmi les brahmanes et les Rajputs d’Inde du Nord.
25 novembre[35] : Djalâl al-Dîn Pacha, gouverneur d’Alep, rétablit le pouvoir de l’administration ottomane en faisant exécuter une vingtaine de chefs janissaires[36].
Règlement interdisant l’usage de l’opium aux militaires et aux civils en Chine[37].
4 décembre : déclaration de Francfort. Les coalisés utilisent l’argument selon lequel ils font la guerre contre Napoléon et non pas contre la France[46].
11 décembre : par le traité de Valençay, Napoléon Bonaparte rend le trône d'Espagne à Ferdinand VII. À son retour sur le sol espagnol, le roi dénonce immédiatement ce traité arraché par la force et fait comprendre que, de son côté, il n'a aucune intention ni aucun intérêt à réaliser ce qui a été décidé. Les troupes françaises que Napoléon pensait pouvoir libérer par ce traité resteront occupées de part et d'autre de la frontière. 12 000 familles espagnoles collaboratrices en exil en France ne pourront jamais rentrer.
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