L’école primaire en France regroupe l'école maternelle de trois (parfois deux) à six ans et l'école élémentaire de six à onze ans, l'instruction étant obligatoire dès trois ans que cela soit à l'école ou à domicile[1].
Cet ensemble est chargé de l'enseignement du premier degré, à l'origine, l'école primaire de Jules Ferry n'accueillait que les élèves de 6 à 13 ans et le niveau élémentaire était donc alors appelé « école primaire »[2]. En France, l'instruction est obligatoire depuis pour les enfants de 3 à 16 ans[3]. Elle est, en majeure partie, dispensée dans les écoles, maternelles et élémentaires. Cependant, ce n'est pas l'école qui est obligatoire, mais l'instruction des enfants. Dès lors, certains parents décident d'instruire eux-mêmes leurs enfants à la maison. En France, il existe différents types d'écoles différenciées par leur mode d'administration (secteur public, secteur privé sous contrat ou secteur privé hors contrat). L'enseignement primaire est décomposé en trois cycles[4]:
Le cycle 1 des apprentissages premiers, appartenant à l'école maternelle ;
Sous l'Ancien Régime, il existait environ 10 000 écoles. C'étaient des écoles confessionnelles (catholiques) et il y en avait en moyenne, une pour trois paroisses. À la Révolution française, il fut prévu que des premières écoles soient installées dans toute la République pour y admettre des enfants des deux sexes et leur enseigner en langue française ; par le décret du 27 brumaire an III (17 novembre 1794), il fut alors prévu une première école dès 400 habitants, l'enseignement se faisant par des « patriotes des deux sexes »[5]. Mais la tourmente de la Terreur rendit impossible ce projet et très peu d'écoles fonctionnèrent. Le , la loi Guizot imposa aux communes de plus de 500 habitants de financer une école de garçons. Le , aménagement d'une extension de la loi Guizot aux filles sans obligation communale. Le , promulgation de la loi Falloux sur l'instruction primaire et la liberté des enseignements primaires et secondaires.
Le , obligation pour les communes de plus de 500 habitants d'avoir une école de filles. Le , ouverture possible de classes enfantines pour les élèves de moins de 7 ans. Le , et le les lois Ferry instituent l'enseignement primaire public gratuit, laïc et obligatoire, pour les filles en 1882. Le , la loi Goblet organise l'enseignement primaire (écoles maternelles, classes enfantines, écoles primaires élémentaires, écoles primaires supérieures, cours complémentaires, écoles manuelles d'apprentissages), et la laïcisation du personnel des écoles publiques[6].
Au début du vingtième siècle, la population enseignante se féminise en regard à des considérations telles que la
crise du recrutement masculin, l'acceptation par les femmes titulaires du seul brevet élémentaire des postes les moins recherchés, les besoins consécutifs aux lois de laïcisation, la mobilisation des instituteurs en 1914-1918. Les femmes bénéficient en 1919 de l’égalisation des traitements[7]. En 1936, la loi Zay sur l'enseignement primaire instaure scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans. En 1959, la loi Berthoin, fixe l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans.
Jusqu'à l'instauration de la Cinquième République, l'enseignement était structuré par ordre. D'un côté les élèves de l'enseignement primaire restent dans le primaire du début jusqu'à la fin de leur scolarité. Les meilleurs élèves qui choisissent de ne pas préparer le certificat d'études primaires suivent des cours primaires supérieurs, organisés par les écoles primaires qui leur permettent d'atteindre le brevet. D'un autre côté les élèves de l'enseignement secondaire suivent les cours élémentaires de la onzième à la septième organisés par le collège ou le lycée au sein duquel ils continuent jusqu'au baccalauréat.
Même si des passerelles ont existé, elles étaient plutôt rares et peu empruntées. Avant les années 1950, et en particulier pendant l'entre-deux-guerres, les noms des différents niveaux étaient les suivants :
L'école primaire comprend à la fois l'école maternelle et l'école élémentaire. Parallèlement, elle est partagée en trois cycles[8],[9]. Cette politique de cycles, mise en place par la loi d'orientation sur l'éducation du et inspirée des mouvements de l'école nouvelle, prend en considération les décalages d'apprentissage entre les enfants dus aux différences de maturité. L'enfant dispose de trois ans pour acquérir l'ensemble des compétences du cycle considéré. Pour ceux en difficulté ou pour les plus précoces, il existe la possibilité de prolonger ou de réduire le cycle d'une année, mais seulement une fois durant l'enseignement primaire.
Chaque école doit rédiger et actualiser le projet de cycle : document définissant les modalités locales (au niveau de chaque école) de mise en œuvre de cette pédagogie de cycle. Il permet par exemple d'éviter d'enseigner la même période historique plusieurs fois au cours du même cycle. Ce document est toutefois complexe à réaliser et à actualiser, notamment dans les écoles où les équipes changent (par le biais des mutations, départs et congés divers) ainsi que dans les écoles de grande taille (car il est nécessaire qu'il soit accepté à l'unanimité pour être utile)[10].
Le rythme scolaire désigne la répartition des temps pour l'enfant dans la semaine et dans l'année, à l'école et en dehors de l'école. Cette question est centrale dans le débat sur l'école, entre autres parce que les spécialistes des rythmes de l'enfant ont souligné que souvent on impose à l'enfant des rythmes de vie et d'apprentissage qui sont peu adaptés à un bon développement[11].
Les programmes officiels de d'enseignement ont fait l'objet d'une version consolidée au BO du . La scolarité primaire se déroule à l'école maternelle puis à l'école élémentaire, chaque structure étant placée sous la responsabilité d'un directeur d'école ou bien les deux structures étant regroupées sous l'appellation « école primaire » et placées sous la responsabilité d'un seul directeur. Dans l'enseignement privé, toutes les écoles sont des écoles primaires.
Une école d'application est une école élémentaire ou maternelle comme une autre, qui participe en plus à la formation des futurs professeurs des écoles. Les écoles d'application étaient rattachées jusqu'en 1991 aux écoles normales d'instituteurs et les maîtres d'application qui y enseignaient « appliquaient » (mettaient en pratique) ce que les étudiants apprenaient en théorie à l'école normale. Les écoles normales ont été remplacées en 1991 par les IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) qui leur ressemblaient, mais qui depuis 2010 fonctionnent différemment. En 2011, les écoles d'application existent toujours, de même que les maîtres d'application (maîtres formateurs) qui y enseignent. Ce sont des maîtres qui possèdent une qualification certifiée de formateur, qui ont une classe comme les autres mais qui accueillent régulièrement dans leur classe des futurs professeurs des écoles en stage. Ils sont déchargés de classe une partie de leur temps de service sur lequel ils vont visiter leurs étudiants dans d'autres écoles où ils effectuent des stages en responsabilité. Ils leur donnent des cours alliant théorie et pratique, les conseillent et les évaluent. Ce sont en général des maitres chevronnés, à la pointe de la pédagogie, des maitres « modèles ».
Les écoles primaires publiques sont financées par les communes. En outre, certaines écoles publiques comprennent aussi des classes d'intégration scolaire mises en place pour permettre de scolariser tous les élèves et de permettre aux élèves en situation de handicap de suivre totalement ou partiellement un cursus scolaire ordinaire.
Il existe aussi des écoles privées, parfois « hors contrat ». La plupart de ces écoles sont confessionnelles, en général catholiques. D'autres se distinguent par leur pédagogie initiant des démarches novatrices : écoles dites nouvelles, écoles Montessori, école libertaire Bonaventure à Oléron (1993-2001), école de la Neuville en Seine-et-Marne (fondée en 1973), inspirée par les travaux de Françoise Dolto, etc. Une nouvelle loi d'orientation a été promulguée en 2005 (Loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, no 2005-380 du , dite « Loi Fillon »). À la fin de l'été 2005, tous les décrets d'application n'étaient pas encore parus. Certaines mesures sont entrées en vigueur à la rentrée de . Il existe également des écoles associatives, considérées privées parce que non-publiques, dans des langues autres que la seule langue officielle, le français :
L'école maternelle accueille les enfants de 3 à 5 ans. C'est une période préparatoire à l'enseignement élémentaire : les objectifs essentiels sont la socialisation, la mise en place du langage, du nombre et du geste graphique. On y prépare l'apprentissage de la vie en groupe, celui de la lecture, de l'écriture et des mathématiques. L'enseignement dans les écoles maternelles est composé généralement de trois niveaux :
Une classe supplémentaire peut parfois accueillir les enfants dès l'âge de 2 ans : la toute petite section (TPS), pour les enfants de 2 à 3 ans. Il n'en existe pas dans toutes les écoles maternelles, mais lorsque c'est le cas, cette classe fait partie du cycle 1. Avant les années 1950, et en particulier pendant l'entre-deux-guerres, les noms des différents niveaux étaient les suivants :
PS : 14e
MS : 13e
GS : 12e
École élémentaire : cycle 2 et cycle 3
L'école élémentaire accueille les enfants de 6 à 10 ans. L'enfant entre en CP au mois de septembre de l'année de son sixième anniversaire.
C'est durant cette période que s'acquièrent les bases de l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et des mathématiques. Un enseignement scientifique concernant les centres d'intérêt proches des enfants, est apporté dès le cycle 2 par ce que les programmes officiels intitulent Découverte du Monde. À partir du cycle 3 cet enseignement, devient plus précis et s'élargit à la France et au monde avec des enseignements en histoire, en géographie, en sciences et en technologie. Un enseignement sportif et artistique est également apporté dès le Cours préparatoire aux élèves. Depuis quelques années les élèves de cycle 3 peuvent en plus, bénéficier d'un enseignement dans une langue étrangère, ainsi que d'un brevet en informatique (BII). Les enfants restent durant toute l'année scolaire dans la même salle de classe pour tous les enseignements. En général, il y a un enseignant par classe, qui est chargé de toutes ces matières. L'enseignement élémentaire est divisé en cinq classes :
Depuis 1990, ont été mis en place les RASED, réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté, qui comprennent, lorsqu'ils sont complets, trois catégories de personnel (psychologue(s) scolaire(s), enseignant(s) chargé(s) d'aides spécialisées à dominante rééducative, enseignant(s) chargé(s) d'aides spécialisées à dominante pédagogique. Depuis 1991, ont été mises en place les classes d'intégration scolaire. Ces classes, qui n'existent pas dans toutes les écoles, ont pour objectif de permettre aux élèves en situation de handicap de suivre une scolarité ordinaire. Dans la mesure du possible, les élèves de CLIS sont intégrés dans les autres classes en fonction de leurs possibilités. D'autre part, dans les écoles où il y a des CLIS, le projet d'école doit prendre en compte cette situation et favoriser l'ouverture sur le handicap.
Jusqu'en 1989, l'enseignement primaire pouvait être sanctionné par le certificat d'études primaires. Cet examen se passait après deux années supplémentaires de classe de fin d'études primaires, suivies par des élèves qui n’étaient pas entrés en enseignement secondaire. Ce diplôme tombé en désuétude depuis les années 1960 et la prolongation de l'enseignement obligatoire jusqu'à 16 ans, a été supprimé par un décret d'. Avant les années 1950, et en particulier pendant l'entre-deux-guerres, les noms des différents niveaux étaient les suivants :
CP : 11e
CE1 : 10e
CE2 : 9e
CM1 : 8e
CM2 : 7e
Statistiques
En 2011, il y avait 246 335 classes (en comptant Mayotte) dans l'enseignement public auxquelles il faut ajouter 36 930 classes dans l'enseignement privé[12]. 1 500 fermetures de classes ont été annoncées par le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel pour la rentrée de (0,6 % du total). Les effectifs de l'éducation nationale ont été réduits de 16 000 postes en 2010[13]. Le budget 2011 prévoit que près de 16 000 postes vont également être supprimés à la rentrée 2011[14]. Selon le syndicat SNUipp-FSU, ces fermetures de classes résultent de 8 967 suppressions de postes dans les écoles publiques au budget 2011, dont 5 600 postes d'enseignants « en surnombre », affectés aux remplacements, et 3 367 postes « devant élèves »[15].
En 2011, une campagne de recrutement de 17 000 postes va être lancée, visant à remplacer la moitié des quelques 33 000 agents de l'éducation nationale partis à la retraite la même année : 3 000 dans le premier degré, 8 600 dans le second, ainsi que des agents administratifs et du personnel de santé scolaire[14]. En 2011, dans l'enseignement public, il y a en moyenne 25,8 élèves par classe en maternelle (contre 27,9 dans les années 1990) et 22,7 en élémentaire (contre 22,3). Dans le privé l'effectif moyen est de 26 élèves par classe en maternelle et de 22,8 en élémentaire[12]. En 2013, 82 % des enseignants de l'école primaire (élémentaire + maternelle) sont des femmes[16],[17].
En 2018 le nombre de classes du premier degré, pour la France métropolitaine et les DOM est de 251 052 dans l'enseignement public et de 34 975 pour l'enseignement privé, soit un total de 286 027[18]. Le nombre d'élèves du premier degré est de 2 492 500 en pré-élémentaire, de 4 206 600 en élémentaire et de 51 100 en ASH (adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés), soit un total de 6 750 200, dont 5 807 750 dans le secteur public, soit 86 %. Le nombre moyen d'élèves par classes est de 24,3 en maternelle et de 22,7 en élémentaire[19].
Nombre d'écoles en France
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Source secondaire Insee, source primaire Statistique Générale de la France (SGF) [20].
Nombre d'écoles en France
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Source secondaire Insee, source primaire Statistique Générale de la France (SGF) [20]
Nombre des instituteurs et des institutrices
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Source secondaire Insee, source primaire Statistique Générale de la France (SGF) [20]
Influence de la saison
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Source secondaire Insee, source primaire Statistique Générale de la France (SGF) [20]
Gratuité et scolarisation
Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.
Source secondaire Insee, source primaire Statistique Générale de la France (SGF) [20]
↑France Assemblée nationale législative (1791-1792) Comité d'instruction publique, Révision du décret pour l'organisation des premières écoles ([Reprod.]) / faite par le Comité d'instruction publique…, (lire en ligne)
↑Gabriel (1843-1913) Compayré, Organisation pédagogique et législation des écoles primaires (pédagogie pratique et administration scolaire) / par Gabriel Compayré…, (lire en ligne)
↑Jean-François Chanet, « Des institutrices pour les garçons. La féminisation de l’enseignement primaire en France, des années 1880 aux années 1920 », Histoire de l’éducation, nos 115-116, , p. 171–193 (ISSN0221-6280, DOI10.4000/histoire-education.1425, lire en ligne, consulté le )
Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada November 2022. Frank YaconelliYaconelli dalam Western Mail (1942)Lahir(1898-10-02)2 Oktober 1898San Biagio, ItaliaMeninggal19 November 1965(1965-11-19) (umur 67)Los Angeles, California, Amerika SerikatPekerjaanPemeranTahun aktif1923–1958 Frank Yaconelli ...
United States Navy admiral (1880–1963) Julius Augustus FurerRear Admiral Julius A. Furer, USNNickname(s)DutchieBorn(1880-10-09)October 9, 1880Mosel, Wisconsin, USDiedJune 5, 1963(1963-06-05) (aged 82)Washington, D.C., USBuriedArlington National CemeteryAllegianceUnited States of AmericaService/branch United States NavyYears of service1901–1945Rank Rear admiralCommands heldCoordinator of Research and DevelopmentBattles/warsSpanish–American WarWorld War IWorld War IIAwardsNavy C...
هذه المقالة يتيمة إذ تصل إليها مقالات أخرى قليلة جدًا. فضلًا، ساعد بإضافة وصلة إليها في مقالات متعلقة بها. (أبريل 2015) سفارة أرمينيا في القاهرةسفارة أرمينيا في القاهرة.معلومات عامةنوع المبنى سفارة العنوان 20 Mohamed Mazhar street (بالإنجليزية) المنطقة الإدارية القاهرة البلد مصر ال...
Mycetophila hetschkoi Klasifikasi ilmiah Kerajaan: Animalia Filum: Arthropoda Kelas: Insecta Ordo: Diptera Famili: Mycetophilidae Genus: Mycetophila Spesies: Mycetophila hetschkoi Mycetophila hetschkoi adalah spesies lalat yang berasal dari genus Mycetophila dan famili Mycetophilidae. Lalat ini juga merupakan bagian dari ordo Diptera, kelas Insecta, filum Arthropoda, dan kingdom Animalia. Lalat ini biasanya dapat ditemui di tempat lembap. Referensi Bisby F.A., Roskov Y.R., Orrell T.M., Nicols...
1995 film by Allan Moyle For other uses, see Empire Records (disambiguation). Empire RecordsTheatrical release posterDirected byAllan MoyleWritten byCarol HeikkinenProduced by Arnon Milchan Michael Nathanson Alan Riche Tony Ludwig Starring Anthony LaPaglia Maxwell Caulfield Debi Mazar Rory Cochrane Johnny Whitworth Robin Tunney Renée Zellweger Liv Tyler CinematographyWalt LloydEdited byMichael ChandlerProductioncompanyRegency EnterprisesDistributed byWarner Bros.Release date September 2...
British sci-fi character, created 1977 This article is about the Doctor Who character. For the television series, see K9 (TV series). For other uses, see K9 (disambiguation). Fictional character K9Doctor Who characterThe original K9 prop from 1977First appearanceThe Invisible Enemy (1977)Last appearanceGoodbye, Sarah Jane Smith (2010)Created byBob BakerDave MartinVoiced byJohn Leeson (1977–1979, 1980–2010)David Brierley (1979–1980)Roy Skelton (1979; uncredited)Shared universe appearance...
Bruneian politician and civil engineer In this Malay name, there is no family name. The name Gafar is a patronymic, and the person should be referred to by the given name, Suhaimi. The Arabic-derived word bin or binti/binte, if used, means 'son of' or 'daughter of', respectively. Yang Berhormat Dato Seri SetiaSuhaimi GafarPSNB SPMBDato Suhaimi in 20187th Minister of DevelopmentIn office30 January 2018 – 7 June 2022MonarchHassanal BolkiahPreceded byBahrin AbdullahSucceeded byJuanda ...
Prime Minister of Egypt (1878–1879, 1894–1895) This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article relies largely or entirely on a single source. Relevant discussion may be found on the talk page. Please help improve this article by introducing citations to additional sources.Find sources: Nubar Pasha – news · newspapers · books · scholar...
1967 American filmChappaquaDirected byConrad RooksWritten byConrad RooksProduced byConrad RooksStarringJean-Louis BarraultWilliam S. BurroughsAllen GinsbergSwami SatchidanandaOrnette ColemanCinematographyÉtienne BeckerRobert FrankEugen SchüfftanEdited byKenout PeltierMusic byRavi ShankarDistributed byRegional Film DistributorsRelease date November 5, 1967 (1967-11-05) [1]Running time82 minutesCountryUnited StatesLanguageEnglish Chappaqua is a 1967 American drama film,...
This article relies largely or entirely on a single source. Relevant discussion may be found on the talk page. Please help improve this article by introducing citations to additional sources.Find sources: Promi Big Brother season 3 – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (July 2018) Season of television series Promi Big BrotherSeason 3Presented byJochen SchroppNo. of days17No. of contestants12WinnerDavid OdonkorRunner-upMenowin FröhlichComp...
British conglomerate Trafalgar HouseTypePublic limited companyIndustryProperty, engineering, construction, shipping, hotels, energy and publishingFounded1963Defunct1996FateAcquiredSuccessorKvaernerHeadquartersLondon, EnglandKey peopleSir Nigel Broackes (Chairman) Trafalgar House was a British conglomerate with interests in property investment, property development, engineering, construction, shipping, hotels, energy and publishing. It was listed on the London Stock Exchange and was a constitu...
Rock opera by Andrew Lloyd Webber and Tim Rice This article is about the musical production. For the film, see Jesus Christ Superstar (film). For the album, see Jesus Christ Superstar (album). For other uses, see Jesus Christ Superstar (disambiguation). Jesus Christ SuperstarAlbum cover for the 1970 American release of Jesus Christ SuperstarMusicAndrew Lloyd WebberLyricsTim RicePremiere12 October 1971 (1971-10-12): Mark Hellinger TheatreProductions 1970 Concept album 1971 Broad...
For the DC Comics character, see Menagerie (DC comics). Comics character MenagerieMenagerie, from Dynamo 5 #25 (October 2009). Art by Anthony Castrillo.Publication informationPublisherImage ComicsFirst appearanceDynamo 5 #1 January 2007Created byJay FaerberMahmud A. AsrarIn-story informationAlter egoOlivia LewisSpeciesSuperhumanPlace of originEarthTeam affiliationsDynamo 5Notable aliasesSlingshotAbilitiesAnimal shapeshiftingFormerly:Flight Olivia Livvie Lewis[1] is a fictional charact...
Mental illness featuring beliefs with inadequate grounding Medical conditionDelusional disorderOther namesDelusional insanity [1] Paranoia,[2][citation needed]Painting by Théodore Géricault portraying an old man with a grandiose delusion of power and military command. Grandiose delusions are common in delusional disorder.SpecialtyPsychiatry, clinical psychology SymptomsStrong false belief(s) despite superior evidence to the contraryUsual onset18–90 years old (...
Belgian footballer This biography of a living person needs additional citations for verification. Please help by adding reliable sources. Contentious material about living persons that is unsourced or poorly sourced must be removed immediately from the article and its talk page, especially if potentially libelous.Find sources: Ortwin De Wolf – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (August 2017) (Learn how and when to remove this template message)...
Football clubS.V. Atlétiko Tera CoráFull nameSporting Vereniging Atlétiko Tera CoráNickname(s)TitansFounded1977GroundMunicipal StadiumKralendijk, BonaireCapacity3,000LeagueBonaire League2018–195th Home colours Away colours Sport Vereniging Atlétiko Tera Corá, or ATC is a Bonaire association football club based in Kralendijk. The club competes in the BFF Kampionato, the top tier of football in Bonaire. Squad Note: Flags indicate national team as defined under FIFA eligibility rules. Pl...
English violinist and conductor This biography of a living person needs additional citations for verification. Please help by adding reliable sources. Contentious material about living persons that is unsourced or poorly sourced must be removed immediately from the article and its talk page, especially if potentially libelous.Find sources: Simon Standage – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (October 2010) (Learn how and when to remove this tem...
2021 Indian Hindi-language horror film The WifeRelease posterDirected bySarmad KhanWritten bySarmad KhanManoj Kalwani (dialogues)Starring Gurmeet Choudhary Sayani Datta CinematographyKedar PhadkeMusic byUtkarsh Umesh DhotekarDistributed byZee5Release date 19 March 2021 (2021-03-19) CountryIndiaLanguageHindi The Wife is a 2021 Indian Hindi-language horror film directed by Sarmad Khan and starring Gurmeet Choudhary (in his lead debut) and Sayani Datta.[1][2] The f...