Au sens strict, la khâgne B/L est la seconde année de CPGE, la première année étant appelée hypokhâgne B/L.
L'appellation B/L rappelle le nom de la série B du baccalauréat général (remplacée par la filière ES en 1995, caractérisée par un tronc commun avec des sciences économiques et sociales) et l’initiale de « littéraire ».
L’emploi du temps en B/L dépend du lycée dans lequel l'enseignement est suivi, puisque chacun choisit l'emploi du temps qui lui semble le plus approprié à une préparation optimale des élèves. Le nombre de khôlles par an varie également d'une CPGE à l'autre. L'emploi du temps est cependant en général partagé presque à parts égales entre les différentes disciplines au programme[1].
Enseignement
Horaire hebdomadaire de l’élève
Nombre de khôlles
Nature des épreuves écrites aux ENS
Mathématiques
6h
10 min par semaine (en général 45 min par quinzaine par groupe de 3 élèves)
Option (langue vivante, langue ancienne, ou géographie)
4 h (LV), 3 h (langues anciennes ou géographie)
30 min par trimestre pour langues anciennes et géographie
Géographie : Dissertation (6 h) [Ulm, Lyon] ; Latin / Grec : Version (4 h) [Ulm, Lyon] ; LV : Dissertation sur documents en langue étrangère (6 h) [Ulm, Lyon]
Débouchés
En raison de sa pluridisciplinarité, la khâgne B/L offre des débouchés variés dans différentes disciplines. Cette pluridisciplinarité se constate aussi bien dans l'équilibre presque parfait entre les volumes horaires de chaque matière que dans celui des coefficients qui leur sont affectés (coefficient 3 pour toutes les matières aux épreuves écrites d'admissibilité de l'ENS Ulm.)
Écoles d'ingénieurs (GEIDIC) : ENSIM Le Mans, UTT (Université de Technologie de Troyes), ENSC Bordeaux[3].
L'université
Pendant longtemps, la majorité des anciens étudiants de classe préparatoire littéraire poursuivaient leurs études à l'université. Ils sont de plus en plus nombreux à intégrer des grandes écoles, comme les écoles de commerce qui apprécient leur parcours, et les écoles d'ingénieurs qui commencent à s'y intéresser longtemps après l'ENSAE et l'ENSAI.
Pendant leurs années de classes préparatoires, les étudiants sont inscrits en parallèle dans une université à laquelle ils peuvent ensuite solliciter des équivalences. Il est généralement possible après l'année d'hypokhâgne d'obtenir une équivalence de première année de licence dans une ou deux disciplines. Dans la grande majorité des cas, après une première khâgne, les étudiants obtiennent une équivalence de deuxième année de licence. Une sous-admissibilité à une École normale supérieure permet d'obtenir d'office cette équivalence. Après une deuxième khâgne, les élèves peuvent souvent obtenir une équivalence partielle ou totale de troisième année de licence.
Les normaliens suivront un double parcours après leur intégration : en plus des enseignements spécifiques à leur école, ils accomplissent le cursus universitaire classique.
Il y a aussi des formations universitaires spécifiques, en sus des IEP :
Magistères (« Humanités modernes » en partenariat avec l'ENS Paris-Saclay, philosophie avec Ulm, etc.)
↑Annexe de l’arrêté MENU9501179A] du 27 juin 1995, paru au Journal officiel du 8 juillet 1995 et sur le BO no 1 du 20 juillet 1995.
↑ ab et cBanque commune d’épreuves Lettres, Sciences Économiques et Sociales, « Bilan session 2021 », Rencontre avec les professeurs de CPGE Banque LSES, (lire en ligne)