Steven Spielberg

Steven Spielberg
Fonction
Président du jury du festival de Cannes
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Steven Allan SpielbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Saratoga High School (en) (jusqu'en )
Université d'État de Californie à Long Beach (jusqu'en )
Arcadia High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Leah Adler
Fratrie
Conjoint
Kate Capshaw (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jessica Capshaw
Max Spielberg (d)
Theo Spielberg (d)
Sasha Spielberg
Sawyer Spielberg (en)
Destry Allyn Spielberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Writers Guild of America, West (en)
Directors Guild of AmericaVoir et modifier les données sur Wikidata
Taille
1,7 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Thriller, drame, film de science-fiction, film d'horreur, film d'action, film d'aventure, psychological horror film (d), film de guerre, film criminel, thriller psychologique (d), film de fantasy, comédie, natural horror film (d), science fiction horror film (d), film à énigmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Saturn Award de la meilleure réalisation (, , et )
National Society of Film Critics Award du meilleur réalisateur (en) ( et )
Prix Hugo de la meilleure présentation dramatique ()
Prix Inkpot ()
Médaille de la paix des Nations unies ()
Boston Society of Film Critics Award for Best Director (en) ()
Irving G. Thalberg Memorial Award ()
British Academy Film Award du meilleur film ()
New York Film Critics Circle Award du meilleur film (en) ( et )
Oscar du meilleur film ()
Oscar du meilleur réalisateur ( et )
Dallas-Fort Worth Film Critics Association Award du meilleur réalisateur (en) ( et )
London Film Critics Circle Award for Director of the Year (en) ()
Golden Globes ()
London Film Critics Circle Award du film de l'année ( et )
AFI Life Achievement Award ()
César du cinéma ()
Daytime Emmy Award du meilleur programme animé ()
Golden Globe du meilleur réalisateur ( et )
Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ()
National Humanities Medal ()
Légende vivante de la Bibliothèque du Congrès ()
Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique ()
Critics' Choice Movie Award du meilleur réalisateur ()
Science Fiction and Fantasy Hall of Fame (en) ()
Prix Kennedy ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()
Docteur honoris causa de l'université Harvard‎ ()
National Board of Review Award du meilleur film
Commandeur de l'ordre de la Couronne
Docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie
British Academy Film Award du meilleur réalisateur
Distinguished Eagle Scout Award
Eagle Scout
Étoile du Hollywood Walk of Fame
Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne
Daytime Emmy Award
New York Film Critics Circle Award for Best Animated Film (en)
Médaille présidentielle de la Liberté
Ordre du Sourire
Médaille de la liberté de Philadelphie
Directors Guild of America Award
Prix du scénario du Festival de Cannes
César d'honneur
Jupiter AwardsVoir et modifier les données sur Wikidata
Films notables
signature de Steven Spielberg
Signature

Steven Spielberg /ˈstiːvən ˈspiːlbɝɡ/[1], né le à Cincinnati en Ohio (États-Unis), est un réalisateur, producteur et scénariste américain.

Réalisateur le plus rentable de l'histoire du cinéma, Spielberg est considéré comme l’un des plus importants et influents cinéastes de tous les temps.

Issu de la génération du Nouvel Hollywood des années 1970, il a commencé sa carrière en réalisant des épisodes de séries télévisées et des longs métrages mineurs pour Universal Pictures. Il se révèle au grand public américain et étranger en réalisant le téléfilm Duel qui est un immense succès critique et lui permet de réaliser ensuite la super-production d'horreur et à suspense Les Dents de la mer (1975), dont le succès critique et commercial lance sa carrière. Il enchaîne alors les réussites, tant nationales qu'internationales, avec les œuvres de science-fiction Rencontres du troisième type (1977) et E.T., l'extra-terrestre (1982). Dans les années 1980, il a également réalisé en collaboration avec son ami George Lucas les trois premiers volets de la saga d'aventure fantastique Indiana Jones (1981, 1984, 1989) et il s'est aussi essayé au drame historique avec La Couleur pourpre (1985) et Empire du soleil (1987).

Après un bref passage à vide, il a connu la consécration en réalisant le film de science-fiction et d'aventure Jurassic Park (le plus grand succès de sa carrière) mais aussi le drame historique La Liste de Schindler (1993). Ensuite, il a réalisé Le Monde perdu : Jurassic Park (1997), suite du premier opus puis le film de guerre Il faut sauver le soldat Ryan (1998). Dans les années 2000, il a poursuivi dans la science-fiction en réalisant A.I. Intelligence artificielle (2001), Minority Report (2002) et La Guerre des mondes (2005). Depuis, il est revenu aux films d'aventures avec le quatrième opus de la saga Indiana Jones (2008), Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne (2011) et Ready Player One (2018). En parallèle, il a réalisé plusieurs fresques historiques tels que Munich (2005), Lincoln (2012) et Le Pont des espions (2015).

Il possède ses propres sociétés de production qu'il a cofondées respectivement en 1981 et 1994 : Amblin Entertainment et DreamWorks Pictures. À travers ces deux studios, il a produit de nombreux films à succès comme Poltergeist (1982), Gremlins (1984), les sagas Retour vers le futur (1985-1990) et Men in Black (1997-2019) ou encore Mémoire de nos pères (2006).

Il est également connu pour sa longue collaboration avec le compositeur John Williams qui a travaillé sur presque tous ses longs métrages. Un grand nombre d'entre eux ont été des succès critiques et sept ont été sélectionnés par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis pour y être conservés, en raison de leur « importance culturelle, historique ou esthétique ».

Il est récipiendaire de nombreuses distinctions, dont trois Oscars, deux BAFTA Awards et quatre Golden Globe Awards. Barack Obama lui remet également en 2015 la Presidential Medal of Freedom, plus haute décoration civile des États-Unis.

Biographie

Enfance

Steven Allan Spielberg est né à Cincinnati (Ohio) le [2],[3],[4] dans une famille américaine de confession juive et d'origine juive ukrainienne. Son père est Arnold Spielberg[5] (1917-2020), ingénieur électrique[6] et créateur en 1959 de l'ordinateur GE-225, destiné au groupe General Electric, sur lequel les étudiants et chercheurs de l’université de Dartmouth créeront la première version de Basic, langage de programmation ayant accompagné toute une génération de programmeurs (de Bill Gates avec Microsoft à Steve Jobs avec Apple) dans la révolution de l'informatique personnelle. Sa mère, Leah[7] Frances Adler (1920-2017, née Posner), était pianiste de concert avant d'ouvrir le restaurant casher The Milky Way[6],[8] à Los Angeles.

Il a trois sœurs : Anne, Sue et Nancy. Son prénom hébraïque est Samuel, en hommage à son grand-père paternel Samuel (Shmuel) Spielberg, immigrant ukrainien de Kamenets-Podolski mort une année avant sa naissance. Sa grand-mère paternelle Rebecca (Chechick) Spielberg, également native d'Ukraine, était originaire de Sudilkov, tandis que son grand-père maternel, Philip (Fievel) Posner, était originaire de la ville portuaire d'Odessa. Sa grand-mère maternelle, Jennie (Fridman) Posner, est née à Cincinnati de parents juifs polonais. C’est dans cette même ville que ses parents sont nés et où il a vécu ses premières années.

Il vit ensuite à Haddon Township (en) dans le New Jersey, puis à Scottsdale en Arizona[9]. Il affirme avoir été durant son enfance et sa jeunesse l'objet, dans son quartier[10] ou à l'école — particulièrement à la Saratoga High School en Californie[11] — d'un antisémitisme qui le pousse à renier ses origines juives durant plusieurs années[12].

Lecteur de bandes dessinées, il admire celles publiées par EC Comics[13]. Côté cinéma, il découvre à Phoenix un nouveau film chaque samedi[14]. Certains l'influenceront et l'inspireront fortement comme Godzilla, King of the Monsters! (1956)[15],[16], les films d'Akira Kurosawa[17],[18], Capitaines courageux (1937), Pinocchio (1940) et surtout Lawrence d'Arabie (1962) de David Lean, qu'il décrit comme « le film qui m'a lancé dans mon voyage[19]. »

En 1959, à l'âge de douze ans, il tourne en autodidacte son premier film, The Last Gunfight[20], à la demande d'un de ses chefs scouts. Il s'agit d'un western de quatre minutes, filmé avec la caméra mm de son père. Il enchaîne en 1961 avec Escape to Nowhere[21] et Battle Squad, deux films de guerre, puis en 1964 Firelight[22], un film de science-fiction de 140 minutes[23], fortement influencé par Le Monstre (The Quatermass Xperiment) de Val Guest.

Ses parents divorcent en 1964, ce qui le marquera profondément. Il part vivre à Los Angeles avec son père[24], alors que ses trois sœurs restent avec leur mère à Saratoga. Pas intéressé par les études universitaires, il n'aspire qu'à devenir cinéaste[25]. Il a postulé à l'école de cinéma de l'université de Californie du Sud mais est refusé en raison de ses notes médiocres[26]. Il s'inscrit finalement à l'université d'État de Californie à Long Beach[27]. Il avait également suivi les cours d'art dramatique de l'école d'Arcadia, à Phoenix en 1961[28],

Steven Spielberg tourne Amblin', qui sera brièvement diffusé en 1968[29]. Le titre deviendra celui de sa société de production fondée en 1981. Ce court métrage raconte l'histoire de deux jeunes gens qui vont en auto-stop du désert jusqu'au Pacifique, sans échanger une parole. Amblin’, réalisé avec Allen Daviau, futur chef opérateur de E.T. et de plusieurs autres films du cinéaste, remporte plusieurs prix[30]. Il permet aussi au jeune homme d'être repéré par Sidney Sheinberg, alors vice-président d'Universal Pictures, qui lui propose un contrat de sept ans[31]. Un an plus tard, il abandonne ses études pour commencer à réaliser des productions télévisuelles pour le studio[32]. Cela a fait de lui le plus jeune réalisateur à signer un plan à long terme avec un grand studio hollywoodien[33]. Il retournera à l'université d'État de Californie de Long Beach en 2002 et obtiendra un baccalauréat universitaire[34], mention Film Production and Electronic Arts[35].

Débuts audacieux

Chez Universal, Steven Spielberg se fait remarquer pour ses compétences techniques et se forge une certaine réputation. Il dirige Joan Crawford dans The Eyes, l'un des trois épisodes pilotes de la série fantastique Night Gallery, créée par Rod Serling. Il enchaîne avec notamment le troisième épisode de la première saison de Columbo, Le Livre témoin (Murder by the book)[36],[37].

Âgé de 25 ans, il réalise ce qui deviendra son premier succès notable, le téléfilm Duel. Adapté d'une nouvelle de Richard Matheson, le téléfilm raconte l'histoire d'un camion dont le chauffeur — qui demeure invisible aux spectateurs — poursuit un voyageur de commerce sans relâche et sans motif apparent. En dépit de son budget minimal et de son tournage très court (douze jours seulement), l'œuvre fait immédiatement sensation pour l'efficacité de sa mise en scène qui rend au mieux la sensation de peur primaire propre aux situations extrêmes, lorsque la vie est subitement menacée. Le film remporte notamment le Grand Prix du premier festival international du film fantastique d'Avoriaz. Son succès à la télévision est tel que le film sort, en version longue, dans les salles de cinéma en 1973[38],[39].

En 1974, Steven Spielberg se voit confier la réalisation de son premier long métrage pour le cinéma, Sugarland Express. Inspiré d'une histoire vraie, il raconte l'aventure de deux marginaux (interprétés par Goldie Hawn[40] et William Atherton) et de leur otage, poursuivis par un déploiement carnavalesque de policiers et de journalistes. Malgré un prix du scénario au festival de Cannes 1974, c'est un cuisant échec au box-office avec seulement 12 millions de dollars récoltés dans le monde[41]. Universal avait refusé d'en assurer la promotion, jugeant le sujet trop difficile. Selon d'autres informations[réf. nécessaire], le studio aurait saboté sa sortie pour privilégier celle de L'Arnaque, avec Paul Newman, Robert Redford et Robert Shaw[42]. Ce film marque le début d'une collaboration unique dans les annales du cinéma : John Williams signe la première de ses vingt-neuf compositions pour un film de Steven Spielberg[43].

Premiers succès mondiaux

Étoile de Steven Spielberg au
Hollywood Walk of Fame (Los Angeles).
Empreintes de Steven Spielberg au Grauman's Chinese Theatre à Los Angeles.

Certains[Qui ?] considéraient alors la carrière du réalisateur terminée, mais le hasard en décide autrement. Sur le bureau de ses producteurs de Sugarland Express, il est intrigué par un manuscrit portant le titre Jaws, adapté du roman du même titre de Peter Benchley dans lequel un requin géant terrorise une petite ville côtière des États-Unis. Une fois chez lui, le jeune réalisateur « dévore » le livre et décide d'en réaliser l'adaptation cinématographique. L'échec de son film précédent lui porte préjudice mais il parvient à réunir un budget de quatre millions de dollars[44] pour faire son œuvre.

Ayant réuni des acteurs moins connus (Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Roy Scheider), la production peut enfin commencer. Un tournage laborieux de cent-cinquante-cinq jours qui conduira à un fort dépassement de budget (estimé finalement à 9 millions de dollars[44]). Un des trois requins mécaniques ne fonctionne pas toujours très bien (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on ne l'aperçoit pas au début du film) et les caprices de la météo et de l'océan n'arrangent pas les choses. De plus, une partie des acteurs et des techniciens est découragée[45]. Intitulé Les Dents de la mer en français, le film sort en 1975 et, contre toute attente, est un succès dépassant de loin les prévisions les plus optimistes des studios. En fait, pour la première fois, les recettes d'un film dépassent les cent millions de dollars pour atteindre finalement les 470 000 000 de dollars dans le monde. Reconnu comme l'un des premiers blockbusters, il sera détrôné sur ces records par La Guerre des étoiles (1977) de son ami George Lucas.

Grand admirateur d'Alfred Hitchcock — il s'incrusta sur le plateau de Complot de famille, en 1976, pour observer Hitchcock au travail mais fut remarqué et éconduit[46] — il a utilisé dans Les Dents de la mer une méthode de prise de vue utilisée par le réalisateur pour Sueurs froides : le travelling contrarié (aussi appelé Dolly Zoom), ayant pour principe de reculer la caméra sur un rail (le modèle du rail est une Dolly, d'où le deuxième prénom Dolly Zoom) pendant un rapide zoom avant.

Fort de ce succès, Steven Spielberg se lance dans un autre grand projet, qu'il rêve de réaliser depuis longtemps : une histoire d'extra-terrestres pacifiques débarquant sur Terre pour y rencontrer l'espèce humaine. Scientifiquement, un tel contact est dénommé « rencontre du troisième type », expression qui donnera son nom au film sorti en 1977, dans lequel joue François Truffaut dont Steven Spielberg est un fervent admirateur. Surfant sur la vague de Star Wars, l'œuvre est une réussite commerciale, le public se presse pour voir ce nouveau film de science-fiction.

En 1977, il est président du jury du 5e festival international du film fantastique d'Avoriaz. Son jury est notamment composé du scénariste et dialoguiste français Michel Audiard, de l'actrice américaine Sydne Rome et du réalisateur français Claude Sautet. Il y consacre Carrie au bal du diable de Brian De Palma.

En 1979, Steven Spielberg connaît son second revers après Sugarland Express : la comédie loufoque 1941[47], dans laquelle jouent entre autres les deux Blues Brothers : Dan Aykroyd et John Belushi, est considérée comme un échec tant sur le plan artistique que commercial. Se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, le film traite de la paranoïa qu'a connue la Californie après l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais ; la côte Ouest pensait être elle aussi la cible d'une nouvelle attaque de leur part. Malgré ses 90 millions de dollars récoltés dans le monde, pour un budget d'environ 35 millions, le film reste considéré comme un échec commercial en comparaison avec les deux précédents opus du réalisateur[48].

Années 1980 : l'« ère Spielberg »

Le célèbre chapeau d'Indiana Jones

Au début des années 1980, Steven Spielberg désire ardemment réaliser un épisode de la saga James Bond[49]. George Lucas, fort du succès de Star Wars, revoit de son côté les films d'aventures et serials des années 1930, dont ceux de Fritz Lang. C'est ainsi que les deux amis ont l'idée de créer leur propre personnage, héros d'une grande saga, mélangeant aventures rocambolesques et personnages hauts en couleur : Indiana Jones était né. La première mission de ce héros (interprété par Harrison Ford) est de retrouver l'Arche d'alliance convoitée par les nazis. Les Aventuriers de l'arche perdue (1981) est un énorme succès. Le film contient de nombreuses références au cinéma en général mais surtout aux serials et n'hésite pas à reprendre des cascades fameuses d'Yakima Canutt dans des films à épisodes comme Le Retour de Zorro (gros clin d'œil dans la scène du camion)[réf. nécessaire].

Le film suivant de Steven Spielberg, qui bénéficie désormais d'une renommée mondiale, est présenté en clôture du festival de Cannes 1982 : E.T., l'extra-terrestre, avec Dee Wallace, Drew Barrymore (dont il est le parrain) et Henry Thomas. L'histoire de ce petit extra-terrestre, biologiste, venu d'une planète bienveillante, émeut des millions de spectateurs. Avec ce film, le cinéaste bat le record des meilleures recettes américaines (qu'il battra à nouveau en 1993 avec Jurassic Park). Ce succès lui permet également de créer, avec Kathleen Kennedy et Frank Marshall, son propre studio : Amblin Entertainment, dont le nom rappelle le titre de son court métrage de 1966. Il produit en parallèle Poltergeist, film d'horreur fantastique réalisé par Tobe Hooper qui connait une renommée internationale et qui est encore considéré comme l'un des classiques des films d'horreur et un film culte[50]. Il est souvent évoqué que pour ce film, Steven Spielberg aurait été bien plus qu'un producteur et aurait réalisé de nombreuses scènes du film[51].

En 1983, Steven Spielberg participe au film collectif La Quatrième Dimension, avec les réalisateurs John Landis, Joe Dante et George Miller. Il en réalise le deuxième segment, Kick the Can. Cette production est fortement marquée par l'accident d'hélicoptère lors du tournage du segment de John Landis, qui coûte la vie à l'acteur Vic Morrow et à deux enfants mineurs. Le procès qui s'ensuivit et le manque de soutien de Spielberg envers Landis provoquera la fin de l'amitié entre les deux cinéastes[52].

Le deuxième film mettant en scène Indiana Jones, Indiana Jones et le Temple maudit, sort en salles en 1984. Le film est un nouveau triomphe pour le couple Spielberg-Lucas, même si les fans lui reprochent un côté trop violent et trop dur : les enfants fouettés, le cœur arraché du corps vivant d'un des personnages et les soldats dévorés par des crocodiles heurtent la sensibilité d'une partie du monde. Le réalisateur dira lui-même ne pas particulièrement apprécier ce film qu'il juge « trop sombre, trop souterrain et trop effrayant[53] ». Néanmoins, c'est sur ce tournage qu'il rencontre sa future femme, Kate Capshaw.

En 1985, Steven Spielberg, alors encore marié avec l'actrice Amy Irving, devient père pour la première fois et sa filmographie aborde des sujets différents, moins orientés sur le cinéma dit « de divertissement » et plus axés sur l'Histoire : La Couleur pourpre (1985) et Empire du soleil (1987), deux œuvres qui racontent respectivement la vie d'une famille noire aux États-Unis du début au milieu du XXe siècle, et celle d'un jeune Britannique pris dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Si le premier est un succès critique et commercial[54],[55],[56], Empire du soleil ne récolte que 22 millions de dollars sur le sol américain même s'il dépasse 65 millions dans le monde[57].

En 1989 sort le troisième opus de la série des Indiana Jones : Indiana Jones et la Dernière Croisade. Il raconte la croisade du célèbre archéologue, accompagné cette fois de son père, interprété par Sean Connery, pour récupérer le légendaire Graal. C'est un succès commercial, qui dépasse les scores des deux précédents opus, avec plus de 474 millions au box-office mondial[58].

Années 1990 : entre intimisme, grand spectacle et consécration

Steven Spielberg au San Diego Comic-Con en

Commercialement, les années 1990, contrairement aux années 1980, ne commencent pas fort pour Spielberg. En 1990 sort en salles Always, un remake du film Un nommé Joe de Victor Fleming (1944). Malgré la présence de Richard Dreyfuss et la dernière apparition d'Audrey Hepburn, l'accueil est mitigé. Son film suivant, autre projet de longue date, est une adaptation de Peter Pan, Hook ou la Revanche du capitaine Crochet. Là encore, bénéficiant pourtant d'acteurs renommés (Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts), le film est un succès commercial (300 millions de dollars au box-office[59]). La critique n'y retrouve pas le côté magique du célèbre conte. Quelques années plus tard, Steven Spielberg avouera lui-même qu'il n'apprécie pas trop ce long métrage : « Je n'avais pas confiance dans le script. Seul le premier acte et l'épilogue me satisfaisaient, le corps du film ne m'inspirait pas confiance. Je ne savais pas trop ce que je faisais et j'ai essayé de masquer mon insécurité. Plus je me sentais mal à l'aise, plus les décors étaient oppressants[60]. »

Steven Spielberg renoue finalement avec le succès en 1993 avec Jurassic Park. Adapté du roman homonyme de Michael Crichton publié en 1990, le film marque un tournant dans l'histoire des effets spéciaux numériques, conçus par la société Industrial Light & Magic. Cette histoire de dinosaures avec Sam Neill, Laura Dern et Jeff Goldblum deviendra rapidement le plus gros succès de l'histoire du cinéma, rapportant plus de 900 millions de dollars de recette et battant ainsi le record jusque-là détenu par E.T., l'extra-terrestre[61].

La même année en 1993, il réalise un projet beaucoup plus personnel : La Liste de Schindler. Sur fond de Shoah, le film raconte comment Oskar Schindler, un industriel allemand, membre du parti nazi, sauva un peu plus d'un millier d'êtres humains des camps de la mort. Une œuvre que l’American Film Institute classe comme le huitième plus grand film de l'histoire du cinéma dans son top 100 de 2007. À l'opposé, Jean-Luc Godard dans ses Histoire(s) du cinéma écrit qu'avec ce film le « plus jamais ça radical de l'après-guerre » (avec notamment les films de Roberto Rossellini) s'est transformé en un « c'est toujours ça » très convenu. Jouant sur la sobriété du noir et blanc et des séquences d'émotion, La Liste de Schindler remporte une multitude de prix : sept Oscars entre autres, parmi lesquels ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation dont le cinéaste avait été jusque-là privé par l'Académie des arts et sciences du cinéma.

Steven Spielberg en 1993.

En 1994, lui et ses deux associés Jeffrey Katzenberg (l'ancien responsable du département animation de Walt Disney Pictures) et David Geffen (le fondateur de Geffen Records) fondent DreamWorks SKG (pour Spielberg-Katzenberg-Geffen), société de production et de distribution spécialisée dans le cinéma, la musique et les programmes télévisés. C'est aussi cette année qu'il crée la Shoah Foundation Institute for Visual History and Education[62], qui recueille les témoignages de tous les survivants de la Shoah, et les diffuse aux plus jeunes, dans le but d'éviter un nouveau génocide. La fondation a déjà recueilli 8 700 témoignages en Israël.

En 1997, Steven Spielberg réalise la suite de Jurassic Park, Le Monde perdu : Jurassic Park. C'est encore un succès[63]. La même année sort Amistad avec notamment Morgan Freeman, Anthony Hopkins et Djimon Hounsou. Ce film sur l'esclavage revient sur la mutinerie d'un groupe d'esclaves africains à bord du navire négrier espagnol La Amistad en 1839 et du procès qui deviendra un symbole du mouvement pour l'abolition de l'esclavage aux États-Unis. Amistad ne déplace en revanche pas les foules[64].

En 1998, sort un nouveau film historique : Il faut sauver le soldat Ryan. Tourné pour 70 millions de dollars, le film raconte l'histoire d'une unité américaine chargée de sauver un soldat au péril de sa vie, pendant l'opération Overlord. Tom Hanks, Matt Damon et Barry Pepper contribuent au succès commercial et critique du film, qui remporte plusieurs récompenses parmi lesquelles cinq Oscars dont ceux de la meilleure réalisation et de la meilleure photographie. Le film est notamment connu pour son impressionnante séquence du débarquement[65].

Années 2000 : retour à la science-fiction et à la comédie

Steven Spielberg en 2012.

En 2001, Steven Spielberg réalise A.I. Intelligence artificielle avec Haley Joel Osment et Jude Law, un projet repris de son ami réalisateur Stanley Kubrick, décédé en 1999. Le film connaît une belle carrière commerciale, mais ce Pinocchio futuriste reçoit un accueil critique mitigé, certains le trouvant magnifique, d'autres trop long et ennuyeux[66],[67]. Plus généralement, ce film constitue un retour à la science-fiction pour le cinéaste, genre qu'il avait délaissé depuis E.T., l'extra-terrestre (1982). La même année, il crée et produit avec Tom Hanks la série télévisée Frères d'armes (Band of Brothers), diffusée fin 2001 sur HBO.

Steven Spielberg poursuit sa période science-fiction en 2002, avec un film futuriste dont certains trouvent l'esthétique proche du Blade Runner de Ridley Scott[réf. nécessaire] : Minority Report, d'après une nouvelle du même auteur Philip K. Dick. Tom Cruise y joue un policier piégé dans la logique d'un système pénal (et politique) autorisant l'arrestation des meurtriers avant qu'ils n'aient commis leur crime. Un scénario complexe, fondé sur le recoupement des « témoignages » d'un trinôme de devins, où les thèmes de la tragédie antique (dont l'idée du fatum) trouvent un écho particulier dans la mise en scène d'un monde ultramoderne, mais pas outrancièrement futuriste. Ce film marque la première collaboration entre le réalisateur et Tom Cruise, avant La Guerre des mondes en 2005.

Il retrouve ensuite Tom Hanks pour Arrête-moi si tu peux, dans lequel il dirige également Leonardo DiCaprio. Ce dernier incarne l'imposteur Frank Abagnale Jr. (qui participa à l'écriture de cette œuvre biographique). Sorti fin 2002, le film est un succès commercial qui reçoit aussi un bon accueil auprès des critiques[68]. Deux années plus tard, Spielberg réalise un autre film dont la jovialité et l'humour ne masquent pourtant pas le côté engagé : Le Terminal, l'histoire d'un immigrant coincé dans un aéroport, avec Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones. Il de l'histoire vraie de l'Iranien Mehran Karimi Nasseri[69].

Le journal Le Monde décrit Spielberg comme « maniaco-dépressif »[70], capable de passer en une année d'un sujet comique à un sujet difficile. Après Le Terminal en 2004, il tourne en 2005 une adaptation attendue du roman d'Herbert George Wells, La Guerre des mondes dans lequel des « êtres venus d'ailleurs » tentent purement et simplement d'exterminer la race humaine. Le film est un immense succès commercial. Spielberg y traite par extraterrestres interposés du 11 septembre, tandis qu'une mini-polémique nait à propos de la ressemblance troublante de l'affiche du film avec la couverture du livre The Invaders Plan de L. Ron Hubbard, gourou fondateur de l'Église de scientologie dont est adepte Tom Cruise, le principal acteur[réf. nécessaire].

Steven Spielberg se lance ensuite dans la réalisation de Munich, dont le sujet éminemment polémique donne une vue subjective des opérations d'un membre des services secrets israéliens agissant de manière autonome pour assassiner les commanditaires de la tragique prise d'otages des JO de 1972. Ce film est un échec commercial avec 47 millions de dollars au box office américain pour un budget de 70 millions[71].

Un des décors de son film La Guerre des mondes.

Steven Spielberg déclare vouloir prendre un peu de repos après avoir tourné coup sur coup La Guerre des mondes et Munich[72]. Il profite cependant de ce répit pour développer un projet de biographie filmée d'Abraham Lincoln, projet qui lui tient à cœur depuis quelques années. Steven Spielberg développe le projet d'une grande aventure spatiale scénarisée par Jonathan Nolan, Interstellar. Il abandonnera finalement le projet ensuite repris en main par Christopher Nolan et sorti fin 2014[73].

En 2007, il est producteur de Transformers de Michael Bay. Il produira également les autres films de la série à succès. En 2008, il réalise Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, quatrième volet de la saga Indiana Jones en sommeil depuis 1989. L'histoire se déroule pendant la guerre froide et l'aventurier est cette-fois confronté à un mystère extraterrestre. Le film est présenté au festival de Cannes 2008 où le cinéaste n'était pas revenu depuis La Couleur pourpre, présenté hors-compétition en 1986. La critique n'est pas tendre avec ce quatrième opus : pour beaucoup, cet épisode est considéré comme celui de trop, beaucoup d'éléments ayant été jugés inadaptés à l'esprit de la série comme le recours aux effets spéciaux numériques et à des gags peu subtils[réf. nécessaire].

En , Steven Spielberg et DreamWorks se séparent des studios cinématographiques américains Paramount Pictures pour signer un partenariat avec le groupe indien Reliance Anil Dhirubhai Ambani Group[74].

Années 2010 : Tintin en 3D et les fresques historiques

Steven Spielberg en , à l'avant-première parisienne du film Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne.

En 2010, il crée une aussi série militaire historique avec Tom Hanks, L'Enfer du Pacifique. Diffusée en 2010 sur HBO, la série revient sur les combats menées par les Marines dans l'océan Pacifique.

En 2011, Steven Spielberg signe son premier film en 3D : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne, d'après le célèbre personnage de bande dessinée créé par Hergé. Il avait découvert l'univers de Tintin en 1981, après le succès des Aventuriers de l'arche perdue, par l'intermédiaire de la scénariste Melissa Mathison, compagne de l'acteur Harrison Ford, qui lui avait offert un exemplaire du Crabe aux pinces d'or[75],[76]. Dès 1982, il avait pris contact avec la société Casterman pour un projet de film[75]. Hergé accueille favorablement cette demande, séduit par le visionnage de Duel[76]. Une rencontre entre Hergé et Spielberg était prévue à Bruxelles à la fin du mois de mars suivant, mais le dessinateur est mort le . Le réalisateur américain rencontre néanmoins sa veuve, Fanny, et Alain Baran, pour entamer les discussions qui aboutissement à la signature d'un contrat d'option[75],[76]. À l'époque, Steven Spielberg envisage alors de réaliser une trilogie sur Tintin. Il envisageait Henry Thomas dans le rôle-titre et Jack Nicholson en capitaine Haddock[76]. Il prévoyait par ailleurs de réaliser le premier film et de confier les deux suivants à Roman Polanski et François Truffaut[76]. Le décès d'Hergé ralentit cependant le processus d'adaptation, même si un premier script avait été écrit par Melissa Mathison[76],[75].

Ce projet mettra donc plus de vingt ans à se concrétiser. Initialement présenté le premier volet d'une trilogie qui serait coproduite et coréalisée avec Peter Jackson, il utilise les dernières technologies de la capture de mouvement et des images de synthèse de Weta Digital. Le Secret de La Licorne sort fin 2011 et reçoit des critiques très positives, tant de la part de la presse que des spectateurs et des tintinophiles[réf. nécessaire]. Alors que le film récolte 260 millions dans le monde[77], il déçoit aux États-Unis et cela remet donc en cause les deux autres films initialement prévus[78].

Très rapidement après Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne sort Cheval de guerre (War Horse), adaptation du roman du même nom de Michael Morpurgo rendant hommage aux chevaux sacrifiés durant la Première Guerre mondiale. Même s'il n'est pas l'un des plus gros succès commerciaux du réalisateur, le film récolte plus de 177 millions de dollars dans le monde pour un budget de 66 millions[79]. Il coproduit ensuite Super 8 avec son ami J. J. Abrams, film rappelant l'ambiance des années 1980 et son E.T., l'extra-terrestre. Le film est accueilli par des critiques positives de la presse[80] et réalise de bons résultats au box-office[81].

Steven Spielberg se consacre ensuite à son projet de longue date sur Abraham Lincoln, Lincoln, avec Daniel Day-Lewis dans le rôle-titre, Sally Field et Tommy Lee Jones. Adapté de l'ouvrage Team of Rivals: The Political Genius of Abraham Lincoln de Doris Kearns Goodwin, le film évoque la dernière partie de la vie du 16e président américain, lors de son combat pour l'adoption, par le Congrès, du 13e amendement permettant d'abolir l'esclavage. L'œuvre sort aux États-Unis fin 2012 et fait l'objet d'une projection spéciale, en novembre, à la Maison-Blanche en présence du couple présidentiel Barack et Michelle Obama. Succès critique et public[82],[83],[84], Lincoln reçoit douze nominations aux Oscars et en remporte deux statuettes dont celle du meilleur acteur pour Daniel Day-Lewis. Ce dernier devient alors le premier interprète masculin à gagner trois fois ce prix. Steven Spielberg ne remporte pas l'Oscar du meilleur film mais détient alors le record du plus grand nombre de nominations en tant que producteur[85](8 nominations, à égalité avec sa productrice Kathleen Kennedy).

Le film suivant de Steven Spielberg devait être l'adaptation du roman de science-fiction Robopocalypse de Daniel H. Wilson. Initialement prévue pour une sortie américaine le , sa production est retardée car le scénario n'est pas prêt et les coûts de production sont jugés trop élevés par le studio[86]. Le réalisateur décide alors d'adapter un autre livre, American Sniper: The Autobiography of the Most Lethal Sniper in U.S. Military History de Chris Kyle, ancien tireur d'élite membre des SEAL. Bradley Cooper devait tenir le rôle principal de ce film, intitulé American Sniper[87]. Finalement, en , Steven Spielberg se retire du projet[88] dont la réalisation sera reprise par Clint Eastwood.

En mai 2013, Steven Spielberg préside le jury du 66e festival de Cannes[89]. Très souvent sollicité par la direction cannoise pour assurer cette fonction mais jamais disponible, le cinéaste donne un accord de principe dès 2011 et se libère spécialement pour l'édition 2013[90]. Steven Spielberg avait gagné à Cannes le prix du scénario en 1974 pour Sugarland Express mais n’a pas souvent été sélectionné[91]. Son jury, composé de 8 personnalités du monde du cinéma : l'acteur et réalisateur français Daniel Auteuil, l'actrice indienne Vidya Balan, la réalisatrice japonaise Naomi Kawase, l'actrice australienne Nicole Kidman, le réalisateur et scénariste taiwanais Ang Lee, le réalisateur et scénariste roumain Cristian Mungiu, la réalisatrice et scénariste britannique Lynne Ramsay et l'acteur autrichien Christoph Waltz, attribue à l'unanimité la Palme d'or à La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2 d'Abdellatif Kechiche.

Dans la conférence consacrée à la Xbox One le , il a été annoncé que Steven Spielberg préparait une série basée sur la licence Halo[92]. Annoncé sur Showtime en 2015, Halo ne sera finalement diffusée qu'en 2022[93].

Son film suivant comme réalisateur est Le Pont des espions (Bridge of Spies), un thriller d'espionnage sur la guerre froide, sorti à l'automne 2015, troisième film historique consécutif pour le réalisateur. Écrit par les frères Coen, il met en scène l'avocat James B. Donovan (incarné par Tom Hanks) engagé par la CIA pour libérer Francis Gary Powers après l'incident de l'U-2 en 1960[94]. Le film reçoit des critiques positives[95],[96] et totalise plus de 165 millions de dollars pour un budget de 40 millions[97].

Le réalisateur dirige ensuite Le Bon Gros Géant, adaptation du livre pour enfants du même nom de Roald Dahl, qui sort à l'été 2016[98]. Le film déçoit au box-office avec 195 millions de dollars pour un budget de 140 millions[99].

Début 2018, sort sur les écrans du monde entier son long métrage Pentagon Papers, avec Meryl Streep et Tom Hanks en têtes d'affiche. Considéré comme « un grand film sur la liberté de la presse »[100], et une icône du journalisme d'investigation[100], il revient sur l'affaire éponyme. Le film est nommé pour deux Oscars lors des Oscars 2018. C'est un succès critique et commercial[101],[102],[103].

Le cinéaste à la première mondiale de Ready Player One, au Japon, en avril 2018.

Il enchaîne avec le blockbuster Ready Player One, adaptation du roman Player One d'Ernest Cline. Ce film de science-fiction, rempli de clins d’œil à la pop culture, rassemble plus de 2 millions de spectateurs dans les salles françaises[104]. C'est aussi un gros succès à l'international, avec 583 millions de dollars récoltés dans le monde[105]

Années 2020 : West Side Story et autres projets

Steven Spielberg réalise un rêve d'enfant en mettant en scène une nouvelle adaptation de la comédie musicale West Side Story de Leonard Bernstein, Stephen Sondheim et Arthur Laurents. Cette nouvelle version met en scène une distribution constituée d'actrices et acteurs quasi-inconnus, dont notamment Rachel Zegler et Ariana DeBose. Le rôle masculin est tenu par Ansel Elgort. Initialement prévue en 2020, la sortie est repoussée à la fin de 2021 en raison de la pandémie de Covid-19[106]. Le film est un échec cuisant au box-office avec seulement 76 millions de dollars récoltés dans le monde[107] pour un budget estimé à 100 000 000 $[108]. Il avait malgré tout reçu des critiques très positives dans la presse[109],[110].

Le , Steven Spielberg annonce qu'il renonce finalement à réaliser le 5e film Indiana Jones, bien qu'il reste son producteur. James Mangold est alors évoqué en remplacement[111]. La production du film est cependant retardée et il sortira finalement à l'été 2023.

Steven Spielberg développe ensuite un projet plus personnel et autobiographique, The Fabelmans. Le film met en scène le jeune Samuel « Sammy » Fabelman, alter-ego de Steven Spielberg. Michelle Williams incarne sa mère et Seth Rogen son oncle préféré. Steven Spielberg coécrit le script avec Tony Kushner, qui avait déjà écrit Munich, Lincoln et West Side Story. Le réalisateur n'avait plus participé à l'écriture de l'un de ses films depuis A.I. Intelligence artificielle (2001)[112]. Le film sort fin 2022 aux États-Unis. Si le long métrage reçoit un très bon accueil, c'est un nouvel échec au box-office pour le réalisateur[113]. Il reçoit malgré tout les Golden Globes de la meilleure réalisation et du meilleur film dramatique[114].

Projets

De très nombreux projets sont souvent liés à Steven Spielberg : l'adaptation des mémoires de la photographe Lynsey Addario, un film sur l'enlèvement d'Edgardo Mortara, Montezuma sur la conquête de l'empire Aztèque[115] ou encore une mini-série sur Napoléon (fondé sur le biopic abandonné de Stanley Kubrick dont Spielberg fut un ami), ainsi que de nombreuses adaptations de romans parmi lesquels Robopocalypse, Thank You for your Service (une enquête sur les soldats américains traumatisés par la guerre d'Irak) ou Pirates (le dernier roman de Michael Crichton).

Il travaille également sur une adaptation du roman Micro de Michael Crichton pour DreamWorks, après avoir acquis les droits en 2015[116]. En 2017, il est annoncé que Joachim Rønning pourrait le mettre en scène, avec Steven Spielberg à la production[117].

Il est un temps également pressenti pour réaliser Interstellar[73] (2014) et American Sniper (2015)[118], qui sont finalement réalisés respectivement par Christopher Nolan et Clint Eastwood.

Propositions rejetées

La réalisation de la saga Harry Potter avait été tout d'abord proposée à Spielberg qui avait déclaré être intéressé. Il s'est finalement retiré du projet, parce que son point de vue sur certains points différait de celui de la Warner Bros et de la romancière J. K. Rowling[119].

Vie privée

Arbre généalogique

Il est par ailleurs le parrain de Gwyneth Paltrow[réf. nécessaire].

Prises de position

Ami de Bill Clinton, Steven Spielberg donne 100 000 dollars au Parti démocrate en 1996.

En 2001, il se fait remarquer pour sa violente critique de l'homophobie. Il s'oppose également à la guerre en Irak. Cependant, en 2006, Spielberg apporte son soutien à la réélection du gouverneur républicain de Californie Arnold Schwarzenegger, se déclarant l'ami de Schwarzenegger mais surtout sensible à sa politique non-partisane. À la veille des primaires démocrates de 2008, Spielberg organise avec d'autres démocrates, dont l'acteur Tom Hanks, une fête célébrant la candidature de Barack Obama, premier candidat noir aux primaires démocrates. Spielberg préfère toutefois soutenir Hillary Clinton à qui il donne 400 000 dollars mais apporte son soutien à Obama, une fois Clinton défaite. Il a donné 300 000 dollars pour la campagne d'Obama et était présent le jour de son investiture. Steven Spielberg a décidé de refuser de « participer comme consultant à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2008 » au motif que « La Chine devrait faire davantage pour mettre fin aux souffrances du Darfour. »[120]

À l'instar notamment de l'acteur Arnold Schwarzenegger, il s'est inquiété des complotistes et de la haine de tous, y compris des juifs dans nos sociétés contemporaines[121],[122],[123].

Affaire Madoff

La crise économique de 2008 a fait éclater le scandale planétaire du détournement de capitaux par l'homme d'affaires Bernard Madoff. Cette affaire a révélé le rôle des feeder funds : des fonds accumulant de l'argent avant que celui-ci ne soit confié à un gestionnaire[124]. Comme bon nombre de personnalités à Hollywood, Spielberg a été la victime de ces déboires financiers et ce par le biais de sa fondation Wunderkinder, active dans l'art, l'éducation et la médecine[124],[125]. Celle-ci avait investi une part importante de ses avoirs chez Madoff, à savoir 70 %[125]. Spielberg a donc perdu de l'argent à titre privé. En plus de cette escroquerie, le cinéaste doit essuyer les revers de la chute du crédit. Afin de relancer la pleine activité des studios Dreamworks, il s'est allié aux investisseurs indiens du groupe Reliance qui lui ont apporté 500 millions de dollars[124].

L'art de Spielberg

La filmographie de Spielberg est assez diverse, et il est de coutume de la diviser en deux parties. La première relève du cinéma dit « de divertissement »[126]. Dans cette catégorie peuvent être notamment trouvés Les Dents de la mer, la saga des Indiana Jones, Hook ou la Revanche du capitaine Crochet, 1941, Jurassic Park, Minority Report, Ready Player One ou encore trois films sur les extraterrestres : Rencontres du troisième type, E.T., l'extra-terrestre et La Guerre des mondes.

La seconde catégorie regroupe des films considérés comme plus « sérieux », plus intimistes, se basant sur des faits réels. Spielberg y filme la Première Guerre mondiale (Cheval de guerre), mais aussi la Seconde Guerre mondiale (Empire du soleil, Il faut sauver le soldat Ryan), la Shoah (La Liste de Schindler), l'esclavage (La Couleur pourpre, Amistad, Lincoln), le conflit israélo-palestinien (Munich) et même sa propre jeunesse (The Fabelmans). Par ailleurs, dans la plupart de ses films, Spielberg défend une vision personnelle d'un monde pacifique, et ce même dans ses œuvres les plus « grand public ».

Caractéristiques récurrentes

La plupart des films réalisés par Spielberg comportent un certain nombre de caractéristiques récurrentes. Ceux ayant un rapport avec les extra-terrestres, autrement dit de science-fiction, ne se déroulent pas dans une autre galaxie comme chez George Lucas, mais sur notre planète. Dans sa première œuvre de ce genre, Rencontres du troisième type (1977), les extra-terrestres s'invitent dans notre monde. En 1982, E.T. se retrouve perdu sur Terre et, plus récemment, dans La Guerre des mondes, les extra-terrestres se cachent sous terre en attendant l'évolution de l'homme pour finalement s'en nourrir.

Chez Spielberg, la relation entre le fils et le père, ou plus généralement entre l'enfant et l'adulte, est souvent un sujet important qui rime parfois avec confrontation. Dans E.T., les enfants recueillent l'extra-terrestre et le cachent à leurs parents qu'ils jugent incapables d'aimer le célèbre petit être. Dans Jurassic Park, Alan Grant, le paléontologue joué par Sam Neill, déteste les enfants au début du film. Ou encore, dans La Guerre des mondes, Ray, personnage principal, est mal à l'aise dans son rôle de père et entre souvent en conflit avec son fils aîné. Autrement, la relation père-fils est au contraire moins conflictuelle (certains[Qui ?] voient à l'origine de ces rapports le divorce des parents de Spielberg, ayant eu comme conséquence l'absence de père pour le futur réalisateur).

Les mises en scène de Spielberg se déroulent principalement dans des familles américaines représentatives de la classe moyenne, habitant en banlieue et n'ayant pas de véritable histoire, sinon la banalité de la vie quotidienne. Puis, elles sont prises dans la tourmente des histoires et, comme souvent, l'enfance y tient une place importante.

Analyse critique

La critique n'a pas toujours été tendre avec Spielberg, taxé d'utiliser la grosse machine hollywoodienne à des fins mercantiles, voire de ne pas être un bon cinéaste[127]. Sont parfois déplorés son manque de profondeur et son simplisme, mais aussi ses excès d'« entertainer » et de « money maker » (en d'autres termes, Spielberg serait un « homme de spectacle » et un « homme d'affaires » avant d'être un artiste). Des critiques similaires sont adressées en France à Luc Besson, le « Spielberg français »[128]. Spielberg est aussi considéré par certains critiques comme étant un réalisateur trop commercial, s'apparentant plus à un technicien virtuose qu'à un véritable créateur. L'opinion publique le blâme généralement de n'avoir guère changé que le côté rentable du cinéma, continuant à le considérer comme une industrie et non comme un art. Il a en effet réalisé pléthore de blockbusters et quelques-uns des plus gros succès de l’histoire du cinéma tels que Les Dents de la mer qui a donné lieu à de nombreuses suites (Les Dents de la mer 2e partieetc.). Ses films sont parfois considérés comme violents et le cinéma commercial est justement friand de violence pour attirer un très large public. Pour finir, il arrive que Spielberg réalise des suites de ses propres films (ce que certains[Qui ?] ne considèrent pas comme une démarche très artistique), comme avec Jurassic Park, ce qu'il avait pourtant refusé de faire après le succès mondial de E.T., l'extra-terrestre, estimant que ce film n'appelait pas de suite.

Des sujets sérieux se cachent entre les lignes de ses scénarios, tels que le terrorisme, le clonage, les dérives sécuritaires américaines, l’esclavage, le racisme, ou la guerre et le rôle de l'armée en général, avec une perception du monde souvent plus fine, et moins manichéenne, que l'on[Qui ?] n'en attend généralement de la part des réalisateurs commerciaux ; ceci à tel point que certaines de ses décisions artistiques en demi-teintes relèvent de la prise de risque, et sont parfois mal comprises par la critique[129]. Ainsi, le personnage de Schindler tient davantage de Chuck Tatum, archétype hollywoodien du personnage beau parleur qui s'adapte et profite d'un système (Le Gouffre aux chimères, Billy Wilder), que du nazi par conviction auquel nombre de critiques s'attendaient ; ce décalage a soulevé une polémique virulente, en France notamment, au moment de la sortie de La Liste de Schindler. D'une façon différente, le film A.I. Intelligence artificielle a également pu troubler le public par les questions éthiques qu'il soulève frontalement (scénario de Steven Spielberg, son deuxième scénario depuis Rencontres du troisième type. En effet, Spielberg a repris le scénario commencé par Stanley Kubrick et l'a entièrement réécrit pour le faire correspondre à sa vision du monde)[réf. nécessaire].

Dans son Dictionnaire du cinéma, Jacques Lourcelles juge que si Spielberg a été autrefois maître de la cruauté et du malaise dans Duel, E.T., l'extra-terrestre marque un passage vers un cinéma « de la mièvrerie, de l'angélisme et de la bonne conscience ». Il note, comme d'autres critiques, la richesse et perfection des effets spéciaux dans lesquels réside souvent l'intérêt principal de ses films, effet qu'il faut parfois attribuer à certains de ses collaborateurs tels Douglas Trumbull dans Rencontres du troisième type. Lourcelles regrette que les films de Spielberg aient accompagné la puérilisation du cinéma américain et critique la complaisance du réalisateur vis-à-vis des goûts du public. L'une des plus grandes faiblesses du cinéma de Spielberg consisterait en l'absence de consistance des personnages, son « impuissance peu commune à faire vivre des personnages », leur seule raison d'être étant d'échapper à mille morts (Indiana Jones et le Temple maudit) en dépit de sa « perfection artisanale »[130].

Spielberg en chiffres

John Williams, compositeur de la plupart des bandes originales de film de Spielberg.

Au total, ses films ont rapporté plus de 4 milliards de dollars de recettes aux États-Unis et plus de 12 milliards dans le monde entier. Ce qui fait de lui le cinéaste le plus rentable de l'histoire.

La société de production fondée par Steven Spielberg, David Geffen et Jeffrey Katzenberg (DreamWorks SKG), aurait assuré le célèbre réalisateur, producteur et scénariste pour la somme record d'1,2 milliard de dollars (environ 850 millions d'euros) en . Cette somme devrait couvrir les pertes estimées par la société en cas de mort du cinéaste. Le plus grand succès commercial de la carrière de Spielberg est Jurassic Park (1993). Bénéficiant à l'époque de la plus grande campagne de publicité de l'histoire du cinéma (la moitié du budget), l'œuvre rapporta 1,029 milliard de dollars dans le monde entier, alors que le film n'en a coûté « que » 63 millions. Le film les Dents de la mer fut le premier film dont les recettes dépassèrent 100 millions de dollars, avant d'atteindre 260 millions de dollars aux États-Unis et 470 dans le monde. C'est donc le premier « blockbuster » de l'histoire du septième art. Le film réalisé par Steven Spielberg ayant eu le meilleur démarrage est Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Cette œuvre dépassa la barre des 145 millions de dollars de recettes en cinq jours.

Dans le Top 100 de l'American Film Institute, qui classe les cent meilleurs films américains de l'histoire, cinq films de Spielberg sont répertoriés, ce qui fait du réalisateur Spielberg le cinéaste américain le plus cité dans ce classement. En 2008, le magazine Forbes place Steven Spielberg au 368e rang des personnes les plus riches du monde, avec une fortune estimée à 3 milliards de dollars[131]. En 2018, le même magazine le classe 2e plus grande fortune des célébrités américaines, derrière George Lucas et devant Oprah Winfrey, avec 3,7 milliards de dollars[132].

Box-office

Avec plus de 12,055 milliards de dollars de recettes dans le monde entier, 4,6 milliards aux États-Unis et plus de 99 millions entrées en France, Steven Spielberg est le cinéaste le plus rentable de l'histoire du cinéma[133],[134].

Note : le chiffre le plus élevé de chaque catégorie est indiqué en gras. Les recettes sont évaluées en dollars dans le monde et aux États-Unis, en nombre de spectateurs en France.

Film Budget Monde Monde[135],[136] Drapeau des États-Unis États-Unis[135] Drapeau de la France France[137]
Firelight 500 $ 501 $ ?$
Duel 450 000 $ 6 002 544 $ ?$ 837 000 entrées
Sugarland Express 2 000 000 $ 12 800 000 $ 7 500 000 $ 346 607 entrées
Les Dents de la mer 12 000 000 $ 476 512 065 $ 265 859 065 $ 6 261 327 entrées
Rencontres du troisième type 20 000 000 $ 306 889 114 $ 135 189 114 $ 3 243 166 entrées
1941 27 000 000 $ 92 455 742 $ 31 755 742 $ 681 976 entrées
Les Aventuriers de l'arche perdue 18 000 000 $ 389 925 971 $ 248 159 971 $ 6 397 842 entrées
E.T., l'extra-terrestre 10 500 000 $ 792 910 554 $ 437 141 279 $ 9 415 886 entrées
La Quatrième Dimension 10 000 000 $ 42 000 000 $ 2 450 919 $ 708 228 entrées
Indiana Jones et le Temple maudit 28 000 000 $ 333 114 960 $ 179 870 271 $ 5 684 134 entrées
La Couleur pourpre 15 000 000 $ 146 467 863 $ 98 467 863 $ 1 756 339 entrées
Empire du soleil 38 000 000 $ 65 838 696 $ 22 238 696 $ 1 329 673 entrées
Indiana Jones et la Dernière Croisade 48 000 000 $ 474 181 547 $ 197 171 806 $ 6 249 271 entrées
Always 29 500 000 $ 74 134 790 $ 43 858 790 $ 686 722 entrées
Hook ou la Revanche du capitaine Crochet 70 000 000 $ 300 854 976 $ 119 854 976 $ 3 401 004 entrées
Jurassic Park 63 000 000 $ 1 109 802 321 $ 404 214 720 $ 6 715 810 entrées
La Liste de Schindler 22 000 000 $ 322 161 245 $ 96 898 818 $ 2 669 902 entrées
Le Monde perdu : Jurassic Park 73 000 000 $ 618 638 999 $ 229 086 679 $ 4 862 258 entrées
Amistad 36 000 000 $ 67 575 464 $ 44 229 441 $ 630 020 entrées
Il faut sauver le soldat Ryan 70 000 000 $ 482 349 603 $ 217 049 603 $ 4 143 325 entrées
A.I. Intelligence artificielle 100 000 000 $ 235 926 552 $ 78 616 689 $ 1 575 170 entrées
Minority Report 102 000 000 $ 358 372 926 $ 132 072 926 $ 3 709 488 entrées
Arrête-moi si tu peux 52 000 000 $ 352 114 312 $ 164 615 351 $ 3 639 440 entrées
Le Terminal 60 000 000 $ 219 417 255 $ 77 872 883 $ 1 145 263 entrées
La Guerre des mondes 132 000 000 $ 603 873 119 $ 234 280 354 $ 3 910 795 entrées
Munich 70 000 000 $ 130 982 129 $ 47 403 685 $ 1 039 340 entrées
Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal 185 000 000 $ 790 653 942 $ 317 101 119 $ 4 199 771 entrées
Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne 135 000 000 $ 373 993 951 $ 77 591 831 $ 5 309 485 entrées
Cheval de guerre 66 000 000 $ 177 584 879 $ 79 884 879 $ 715 975 entrées
Lincoln 65 000 000 $ 275 293 450 $ 182 207 973 $ 1 320 425 entrées
Le Pont des espions 40 000 000 $ 165 478 348 $ 72 313 754 $ 971 125 entrées
Le Bon Gros Géant 140 000 000 $ 195 243 411 $ 55 483 770 $ 770 871 entrées
Pentagon Papers 50 000 000 $ 187 795 262 $ 81 903 458 $ 1 304 260 entrées
Ready Player One 175 000 000 $ 582 918 849 $ 137 715 350 $ 2 268 439 entrées
West Side Story 100 000 000$ 76 016 171 $ 38 530 322 $ 647 063 entrées
The Fabelmans 40 000 000 $ 45 116 697 $ 17 348 945 $ 934 626 entrées
Total 2 104 450 500 $ 12 042 295 313 $ 4 599 286 802 $ 99 064 170 entrées

Filmographie

En tant que réalisateur

Cinéma

Courts métrages
Longs métrages

Télévision

Téléfilms
Séries télévisées

En tant que scénariste

En tant que producteur

Producteur délégué

Cinéma
Télévision

En tant qu'acteur

Note : Le plus souvent en caméo

Documentaire

Steven Spielberg en 1999

Distinctions

  • L'Oscar du meilleur film concerne seulement les producteurs, en sachant que Spielberg produit la plupart de ses réalisations. Avec ses 8 nominations pour l'Oscar le plus prestigieux, il est le recordman de la catégorie avec sa productrice Kathleen Kennedy
  • (25930) Spielberg, astéroïde nommé en son honneur.

Ordres et décorations

Récompenses

Récompenses honorifiques

Steven Spielberg avec le Lion d'or pour la carrière en 1993.

Spielberg a été fait chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par Jacques Chirac le [144] et promu officier par Nicolas Sarkozy le [145]. Il a reçu en 2008 le titre de docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie[146]. Il est aussi commandeur de l'ordre de la Couronne du royaume de Belgique depuis le mercredi . Il a été décoré par le vice-Premier ministre et ministre des Finances belge Didier Reynders le à Bruxelles lors d'une réception organisée par le Gouvernement belge à l'occasion de la première mondiale des Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne[147]. Il a aussi été décoré par le président des États-Unis Barack Obama le  ; ce dernier lui a remis la Médaille de la Liberté.

Nominations et sélections

Autres nominations

Notes et références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API. Un patronyme issu de l'allemand [ ʃpiːlbɛrk].
  2. (en) « Steven Spielberg | Biography, Movies, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  3. Encyclopædia Universalis, « STEVEN SPIELBERG », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  4. (it) « SPIELBERG, Steven in "Enciclopedia del Cinema" », sur treccani.it (consulté le ).
  5. (en) « Steven Spielberg Biography - life, family, childhood, children, parents, name, story, history, school, mother », sur notablebiographies.com (consulté le ).
  6. a et b Jessica Steinberg, « Leah Adler, mère de Steven Spielberg, s'est éteinte à l'âge de 97 ans », sur timesofisrael.com, (consulté le ).
  7. (en) Hellomagazine.com, « Steven Spielberg. Biography, news, photos and videos », sur hellomagazine.com (consulté le ).
  8. (en-US) « Who is Steven Spielberg? Everything You Need to Know », sur thefamouspeople.com (consulté le ).
  9. (en-US) « Steven Spielberg », sur Biography (consulté le ).
  10. (en) Yosefa Loshitzky, Spielberg's Holocaust : Critical Perspectives on Schindler's List, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-21098-2), p. 184
  11. McBride 2011, p. 96-97.
  12. (en) Julia Hallam et Margaret Marshment, Realism and Popular Cinema, Manchester University Press, (ISBN 978-0-7190-5251-4), p. 169
  13. (en) Arie Kaplan, From Krakow to Krypton : Jews and Comic Books, Philadelphie, The Jewish Publication Society, , 225 p. (ISBN 978-0-8276-0843-6, lire en ligne), p. 70
  14. McBride 1997, p. 81.
  15. Steve Ryfle, Japan's Favorite Mon-Star: The Unauthorized Biography of the Big G, ECW Press, , 15–17 (ISBN 9781550223484, lire en ligne)
  16. August Ragone, Eiji Tsuburaya: Master of Monsters, Chronicle Books, , paperback éd., 181 p. (ISBN 978-1-4521-3539-7)
  17. Adrian Warren, « 'Seven Samurai' Spawned a Subgenre All of Its Own », PopMatters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Stephen Prince, Rashomon Effects: Kurosawa, Rashomon and their legacies, Routledge, (ISBN 978-1-317-57464-4), « Kurosawa's international legacy », p. 132
  19. Paul O'Callaghan, « 10 great films that inspired Steven Spielberg » [archive du ], sur British Film Institute, (consulté le ).
  20. (en) « Biography | Steven Spielberg | Great Movie Directors », sur greatfilmdirectors.com (consulté le ).
  21. (en) GradeSaver, « Steven Spielberg Biography | List of Works, Study Guides & Essays | GradeSaver », sur gradesaver.com (consulté le ).
  22. (en) « Steven Spielberg Facts », sur biography.yourdictionary.com (consulté le ).
  23. Fiche de Firelight sur IMDb.
  24. Parish 2004, p. 24.
  25. Parish 2004, p. 22.
  26. McBride 1997, p. 131.
  27. McBride 1997, p. 141.
  28. (en) « School of Theater, Film and Television | UCLA »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ucla.edu (consulté le ).
  29. (en) « Steven Spielberg », sur jewishvirtuallibrary.org (consulté le ).
  30. « Awards of Amblin' » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database
  31. Parish 2004, p. 26.
  32. McBride 1997, p. 169.
  33. (en) Dennis Fischer, Science Fiction Film Directors, 1895–1998, North Carolina, McFarland, , 548 p. (ISBN 9780786485055)
  34. (en) C. N. N. Library, « Steven Spielberg Fast Facts », sur CNN (consulté le ).
  35. (en-US) « Steven Spielberg | Biography, Pictures and Facts », sur Famous Entrepreneurs (consulté le ).
  36. Philippe Pillon, « UN ÉPISODE DE « COLUMBO » RÉALISÉ PAR STEVEN SPIELBERG », sur monsieurvintage.com, (consulté le ).
  37. Thomas Thiel, « Lorsque Steven Spielberg réalisa un épisode de « Columbo » », sur lemagducine.fr, (consulté le ).
  38. « Critique Duel », sur Libération, (consulté le ).
  39. « Duel », sur DVD Classik (consulté le ).
  40. (en) History com Editors, « Director Steven Spielberg born »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur HISTORY (consulté le ).
  41. « Sugarland Express », sur JP's Box-office (consulté le ).
  42. Ce dernier fera partie de la distribution de Jaws l'année suivante.
  43. « Le duo John Williams-Steven Spielberg en concert au Grand Rex », sur France Info, (consulté le ).
  44. a et b Priggé, Steven., Movie moguls speak : interviews with top film producers, McFarland, (ISBN 0-7864-1929-6 et 9780786419296, OCLC 55738228, lire en ligne)
  45. Secrets de tournage Les Dents de la mer - Allociné
  46. « Steven Spielberg : Maitre du suspense », Excessif (DVDrama), 8 octobre 2009).
  47. (en) « Steven Spielberg Biography », sur Fandango (consulté le ).
  48. McBride 2011, p. 309.
  49. « Spielberg rêvait de faire un film de cette saga culte mais il s’est fait recaler... 3 fois ! », sur Allociné, (consulté le ).
  50. « Poltergeist : Retour sur un film culte des années 80 », sur Journal du Geek, (consulté le ).
  51. « "Steven Spielberg a réalisé Poltergeist, c’est indiscutable" », sur Première, (consulté le ).
  52. « La Quatrième dimension, le tournage qui a traumatisé Hollywood », sur Vanity Fair, (consulté le ).
  53. « Indiana Jones : quel est le pire film selon Steven Spielberg ? », sur Allociné, (consulté le ).
  54. (en) « The Color Purple », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  55. (en) « The Color Purple Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  56. « La Couleur pourpre », sur JP's Box-office (consulté le ).
  57. « Empire du Soleil », sur JP's Box-office (consulté le ).
  58. (en) « Indiana Jones and the Last Crusade (1989) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  59. (en) « Hook », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  60. « Hook : Steven Spielberg confie qu’il n’aime pas spécialement le film », sur CinéSérie.com, (consulté le ).
  61. (en) « Jurassic Park », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  62. « Site internet en français ».
  63. (en) « The Lost World: Jurassic Park (1997) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  64. (en) « Amistad », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  65. « Il faut sauver le soldat Ryan : comment Spielberg a recréé le Débarquement du 6 juin 1944 », sur Allociné, (consulté le ).
  66. (en) « A.I. Artificial Intelligence », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  67. (en) « A.I. Artificial Intelligence Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  68. (en) « Catch Me If You Can », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  69. « Mehran Karimi Nasseri, le réfugié de Roissy qui a inspiré « Le Terminal » de Steven Spielberg, est mort dans l’aéroport », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  70. « La Guerre des mondes : Le New Jersey attaqué par les Martiens ou l'Apocalypse selon Steven Spielberg », Le Monde, 5 juillet 2005.
  71. (en) « Munich », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  72. « Retour à la S-F pour Spielberg », sur Écran large, (consulté le ).
  73. a et b « Interstellar : la version (très différente) abandonnée de Spielberg », sur Écran Large, (consulté le ).
  74. (en) « DreamWorks could get $825 million film financing », Reuters, 15 juillet 2009.
  75. a b c et d Langlois 2011, p. 123-124.
  76. a b c d e et f Olivier Delcroix, « Spielberg aurait pu réaliser Tintin dès 1983 », sur Le Figaro, (consulté le ).
  77. (en) « The Adventures of Tintin », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  78. « Tintin n'a pas conquis l'Amérique », sur Le Figaro, (consulté le ).
  79. (en) « War Horse », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  80. (en) « Super 8 », sur Rotten Tomatoes.
  81. (en) « Super 8 », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  82. (en) « Lincoln », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  83. (en) « Lincoln Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  84. « Lincoln », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  85. Les récipiendaires de l'Oscar le plus prestigieux sont les producteurs du film lauréat
  86. Kim Masters, « Steven Spielberg's Robopocalypse Postponed Indefinitely (Exclusive) », sur Hollywood Reporter, Hollywood Reporter, (consulté le ).
  87. Le prochain Spielberg : American sniper avec Bradley Cooper - Allociné
  88. Steven Spielberg lâche American Sniper et Bradley Cooper - Allociné
  89. « Steven Spielberg, To Hedad 2013 Cannes Jury », IndieWire.com, consulté le 28 février 2013.
  90. « Steven Spielberg, président du Jury du 66e Festival » sur le site officiel du Festival de Cannes, consulté le 28 février 2013.
  91. Seul Sugarland Express fut sélectionné en compétition, E.T, La couleur pourpre et Indiana Jones 4 furent présentés hors-compétition, sans oublier Les Dents de la mer présenté à Cannes Classics
  92. « Halo : la série télé refait parler d'elle après 5 ans de silence radio », sur JeuxActu (consulté le ).
  93. « Halo » (fiche série), sur Allociné
  94. « Allociné News - Steven Spielberg : c'est officiel ses 2 prochains film sont... ».
  95. (en) « Bridge of Spies », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  96. (en) « Bridge of Spies Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  97. (en) « Bridge of Spies », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  98. « InsideMovie Entertainment Weekly - Steven Spielberg's Cold War thriller and The BFG snag release dates ».
  99. (en) « The BFG », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  100. a et b "7 films de journalisme d'investigation" par Olivier De Bruyn le 26 janv. 2018 dans Les Échos [1].
  101. (en) « The Post (2017) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  102. (en) « The Post reviews », sur Metacritic (consulté le ).
  103. (en) « The Post », sur Box Office Mojo.
  104. « Ready Player One », sur jpboxoffice.com.
  105. (en) « Box-office Ready Player One », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  106. Thomas Mendelssohn, « West Side Story : la date de sortie du nouveau Spielberg retardée d'un an », sur L'Internaute, (consulté le ).
  107. (en) « West Side Story », sur Box Office Mojo.
  108. (en) Matt Donnelly et Brent Lang, « Fox Feels the Pressure From Disney as Film Flops Mount », sur Variety, Penske Media Corporation, .
  109. (en) « West Side Story », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  110. (en) « West Side Story », sur Metacritic (consulté le ).
  111. « Indiana Jones 5 : Steven Spielberg abandonne la réalisation, son successeur identifié », sur Allociné, (consulté le ).
  112. « Seth Rogen rejoint Michelle Williams dans le prochain film de Steven Spielberg », sur Première, (consulté le ).
  113. Lino Cassinat, « The Fabelmans : encore un énorme bide pour Spielberg, et c'est tragique », sur Écran Large, (consulté le ).
  114. Samantha Bergeson and Kate Erbland, « ‘The Fabelmans’ Wins Golden Globe for Best Motion Picture Drama »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  115. Steven Spielberg et les Aztèques - La Dernière Heure, le
  116. (en) Tom Baker, « Steven Spielberg Developing Adaptation Of Michael Crichton’s ‘Micro’ », ScreenRant, (consulté le ).
  117. « Steven Spielberg trouve un réalisateur pour "Micro", adaptation du roman posthume de Michael Crichton », (consulté le ).
  118. « Steven Spielberg ne réalisera pas American Sniper », sur Le Figaro, (consulté le ).
  119. Jean-Benoît Malassingne, « Pourquoi Spielberg n'a-t-il pas réalisé Harry Potter? », sur konkerorsfilm.wixsite.com, .
  120. « Pas de Spielberg aux JO de Pékin », Le Post, 13 février 2008.
  121. Marc Fourny, « Pour Steven Spielberg, l’antisémitisme se tient à nouveau « droit et fier » », sur Le Point, (consulté le ).
  122. « Arnold Schwarzenegger contre le la haine et le complotisme | Reflets.info », sur reflets.info, (consulté le ).
  123. « "Vous devez lutter contre vous-même": Arnold Schwarzenegger dénonce la résurgence de l'antisémitisme », sur BFMTV (consulté le ).
  124. a b et c « Steven Spielberg ruiné à cause du scandale Madoff », RTL.fr, 27 décembre 2008.
  125. a et b « Bettencourt et Spielberg victimes de Madoff », Le Nouvel Observateur, 24 décembre 2008.
  126. « Spielberg : La Construction d'un empire », Les Inrocks, 13 janvier 2012.
  127. Olivier Père, Amistad, lesinrocks.com, 30 novembre 1997
  128. « Luc Besson se lance en bourse », L'Expansion, 26 juin 2007.
  129. (fr) [Steven Spielberg : rêves de gosses, cinéphilie et histoire… les obsessions du roi d’Hollywood - AlloCiné (allocine.fr) Steven Spielberg : rêves de gosses, cinéphilie et histoire...]
  130. Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma. Tome 3, Les films, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1992, p. 499, 741-742
  131. (en) The World's Billionaires, Special Report, Forbes, 5 mars 2008.
  132. « George Lucas, plus grosse fortune des stars américaines en 2018 », sur The Huffington Post, (consulté le ).
  133. Pamela McClintock, « Box-Office Milestone : Steven Spielberg Is First Member of $10B Directors' Club », sur Hollywoodreporter.com, (consulté le ).
  134. « Top Grossing Director at the Worldwide Box Office », sur The Numbers (consulté le ).
  135. a et b (en) « Steven Spielberg », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  136. « Sugarland Express », sur JP's Box-Office (consulté le ).
  137. Bilan France de Steven Spielberg sur JP's Box-office.
  138. Sorti au cinéma dans les pays étrangers entre 1972 et 1974 dans une version longue
  139. « NESA Awards and Recognition Roll » (consulté le ).
  140. Spielberg erhält das Bundesverdienstkreuz für „Schindlers Liste“.
  141. « Spielberg receives Royal honour », BBC News,‎ (lire en ligne)
  142. « Le Président de la République remet les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur à M. Steven Spielberg », palais de l'Élysée,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  143. J. C., « Steven Spielberg reçoit l'insigne de Commandeur de l'Ordre de la Couronne », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le )
  144. « Steven Spielberg chevalier de la Légion d'honneur », Le Nouvel Observateur, 6 septembre 2004.
  145. « Steven Spielberg reçoit la Légion d’honneur des mains de Sarkozy », Libération, 21 mai 2008.
  146. (pl) Doktorzy honoris causa, sur le site de l'université jagellonne de Cracovie
  147. « Steven Spielberg reçoit l'insigne de commandeur de l'Ordre de la Couronne », RTBF, le 19 octobre 2011.

Annexes

Bibliographie

  • Tony Crawley (trad. de l'anglais par inconnu), L'Aventure Spielberg, Paris, Pygmalion, coll. « Cinéma », , 190 p. (ISBN 2-85704-165-9)
  • Jean-Pierre Godard, Steven Spielberg, Paris, Rivages, coll. « Cinéma », (réimpr. 1994, 2002), 247 p. (ISBN 2-86930-803-5)
  • Cyrille Bossy, Steven Spielberg, un univers de jeux, Paris, Montréal, l'Harmattan, coll. « Communication sociale. Série Essais et thèses », , 304 p. (ISBN 2-7384-7375-X, lire en ligne)
  • Julien Dupuy, Laure Gontier et Wielfried Benon, Steven Spielberg, Paris, Dark Star, , 255 p. (ISBN 2-914680-00-7)
  • Jean-Pierre Godard, Steven Spielberg : Mythes et chaos, Paris, Dragoon, coll. « Horizon illimité », , 196 p. (ISBN 2-84787-046-6)
  • Valerio Caprara (trad. Brigitte Pargny), Steven Spielberg, Rome, Gremese, coll. « Grands cinéastes de notre temps », , 128 p. (ISBN 88-7301-547-6, lire en ligne)
  • John Baxter (trad. de l'anglais par Mimi et Isabelle Perrin), Citizen Spielberg : Biographie, Paris, Nouveau monde, , 479 p. (ISBN 2-84736-048-4)
  • Jean-Jacques Moscovitz, Lettre d'un psychanalyste à Steven Spielberg, Paris, Bayard, coll. « Légendes », , 252 p. (ISBN 2-227-47211-1)
  • Clélia Cohen, Steven Spielberg, Paris, Cahiers du cinéma, coll. « Grands cinéastes », , 95 p. (ISBN 978-2-86642-484-8)
  • Clément Safra, Dictionnaire Spielberg, Paris, Vendémiaire, coll. « Dictionnaire », , 360 p. (ISBN 978-2-36358-010-8)
  • (en) Joseph McBride, Steven Spielberg : A Biography, Jackson, University Press of Mississippi, (ISBN 978-1-60473-837-7)
  • [Langlois 2011] Jacques Langlois, « Tintin et le cinéma : Du dessin au grand écran », dans Les personnages de Tintin dans l'histoire : Les évènements de 1930 à 1944 qui ont inspiré l'œuvre d'Hergé, vol. 1, Le Point, Historia, , 130 p. (ISBN 978-2-7466-3509-8, ISSN 0242-6005), p. 118-125
  • Nicolas Livecchi, L'Enfant acteur : de François Truffaut à Steven Spielberg et Jacques Doillon, Bruxelles, Les Impressions nouvelles, coll. « Réflexions faites », , 363 p. (ISBN 978-2-87449-150-4)
  • Richard Schickel (trad. de l'anglais par Ariel Marini), Steven Spielberg : Une rétrospective, Paris, La Martinière, , 278 p. (ISBN 978-2-7324-4986-9)
  • Nicolas Livecchi, L'Étoile jaune et le manteau rouge : Une étude de "La Liste de Schindler", Bruxelles, Les Impressions nouvelles, , 176 p. (ISBN 978-2-87449-320-1)
  • Aurélien Simon, Le cinéma de Steven Spielberg : Une aventure humaine, Montreuil, Omaké Books, , 176 p. (ISBN 978-2-37989-243-1)

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Steven Spielberg.