Il est également connu pour sa longue collaboration avec le compositeur John Williams qui a travaillé sur presque tous ses longs métrages. Un grand nombre d'entre eux ont été des succès critiques et sept ont été sélectionnés par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis pour y être conservés, en raison de leur « importance culturelle, historique ou esthétique ».
Il a trois sœurs : Anne, Sue et Nancy. Son prénom hébraïque est Samuel, en hommage à son grand-père paternel Samuel (Shmuel) Spielberg, immigrant ukrainien de Kamenets-Podolski mort une année avant sa naissance. Sa grand-mère paternelle Rebecca (Chechick) Spielberg, également native d'Ukraine, était originaire de Sudilkov, tandis que son grand-père maternel, Philip (Fievel) Posner, était originaire de la ville portuaire d'Odessa. Sa grand-mère maternelle, Jennie (Fridman) Posner, est née à Cincinnati de parents juifs polonais. C’est dans cette même ville que ses parents sont nés et où il a vécu ses premières années.
Il vit ensuite à Haddon Township(en) dans le New Jersey, puis à Scottsdale en Arizona[9]. Il affirme avoir été durant son enfance et sa jeunesse l'objet, dans son quartier[10] ou à l'école — particulièrement à la Saratoga High School en Californie[11] — d'un antisémitisme qui le pousse à renier ses origines juives durant plusieurs années[12].
Ses parents divorcent en 1964, ce qui le marquera profondément. Il part vivre à Los Angeles avec son père[24], alors que ses trois sœurs restent avec leur mère à Saratoga. Pas intéressé par les études universitaires, il n'aspire qu'à devenir cinéaste[25]. Il a postulé à l'école de cinéma de l'université de Californie du Sud mais est refusé en raison de ses notes médiocres[26]. Il s'inscrit finalement à l'université d'État de Californie à Long Beach[27]. Il avait également suivi les cours d'art dramatique de l'école d'Arcadia, à Phoenix en 1961[28],
Steven Spielberg tourne Amblin', qui sera brièvement diffusé en 1968[29]. Le titre deviendra celui de sa société de production fondée en 1981. Ce court métrage raconte l'histoire de deux jeunes gens qui vont en auto-stop du désert jusqu'au Pacifique, sans échanger une parole. Amblin’, réalisé avec Allen Daviau, futur chef opérateur de E.T. et de plusieurs autres films du cinéaste, remporte plusieurs prix[30]. Il permet aussi au jeune homme d'être repéré par Sidney Sheinberg, alors vice-président d'Universal Pictures, qui lui propose un contrat de sept ans[31]. Un an plus tard, il abandonne ses études pour commencer à réaliser des productions télévisuelles pour le studio[32]. Cela a fait de lui le plus jeune réalisateur à signer un plan à long terme avec un grand studio hollywoodien[33]. Il retournera à l'université d'État de Californie de Long Beach en 2002 et obtiendra un baccalauréat universitaire[34], mention Film Production and Electronic Arts[35].
Débuts audacieux
Chez Universal, Steven Spielberg se fait remarquer pour ses compétences techniques et se forge une certaine réputation. Il dirige Joan Crawford dans The Eyes, l'un des trois épisodes pilotes de la série fantastique Night Gallery, créée par Rod Serling. Il enchaîne avec notamment le troisième épisode de la première saison de Columbo, Le Livre témoin (Murder by the book)[36],[37].
Âgé de 25 ans, il réalise ce qui deviendra son premier succès notable, le téléfilm Duel. Adapté d'une nouvelle de Richard Matheson, le téléfilm raconte l'histoire d'un camion dont le chauffeur — qui demeure invisible aux spectateurs — poursuit un voyageur de commerce sans relâche et sans motif apparent. En dépit de son budget minimal et de son tournage très court (douze jours seulement), l'œuvre fait immédiatement sensation pour l'efficacité de sa mise en scène qui rend au mieux la sensation de peur primaire propre aux situations extrêmes, lorsque la vie est subitement menacée. Le film remporte notamment le Grand Prix du premier festival international du film fantastique d'Avoriaz. Son succès à la télévision est tel que le film sort, en version longue, dans les salles de cinéma en 1973[38],[39].
En 1974, Steven Spielberg se voit confier la réalisation de son premier long métrage pour le cinéma, Sugarland Express. Inspiré d'une histoire vraie, il raconte l'aventure de deux marginaux (interprétés par Goldie Hawn[40] et William Atherton) et de leur otage, poursuivis par un déploiement carnavalesque de policiers et de journalistes. Malgré un prix du scénario au festival de Cannes 1974, c'est un cuisant échec au box-office avec seulement 12 millions de dollars récoltés dans le monde[41]. Universal avait refusé d'en assurer la promotion, jugeant le sujet trop difficile. Selon d'autres informations[réf. nécessaire], le studio aurait saboté sa sortie pour privilégier celle de L'Arnaque, avec Paul Newman, Robert Redford et Robert Shaw[42]. Ce film marque le début d'une collaboration unique dans les annales du cinéma : John Williams signe la première de ses vingt-neuf compositions pour un film de Steven Spielberg[43].
Premiers succès mondiaux
Certains[Qui ?] considéraient alors la carrière du réalisateur terminée, mais le hasard en décide autrement. Sur le bureau de ses producteurs de Sugarland Express, il est intrigué par un manuscrit portant le titre Jaws, adapté du roman du même titre de Peter Benchley dans lequel un requin géant terrorise une petite ville côtière des États-Unis. Une fois chez lui, le jeune réalisateur « dévore » le livre et décide d'en réaliser l'adaptation cinématographique. L'échec de son film précédent lui porte préjudice mais il parvient à réunir un budget de quatre millions de dollars[44] pour faire son œuvre.
Ayant réuni des acteurs moins connus (Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Roy Scheider), la production peut enfin commencer. Un tournage laborieux de cent-cinquante-cinq jours qui conduira à un fort dépassement de budget (estimé finalement à 9 millions de dollars[44]). Un des trois requins mécaniques ne fonctionne pas toujours très bien (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on ne l'aperçoit pas au début du film) et les caprices de la météo et de l'océan n'arrangent pas les choses. De plus, une partie des acteurs et des techniciens est découragée[45]. Intitulé Les Dents de la mer en français, le film sort en 1975 et, contre toute attente, est un succès dépassant de loin les prévisions les plus optimistes des studios. En fait, pour la première fois, les recettes d'un film dépassent les cent millions de dollars pour atteindre finalement les 470 000 000 de dollars dans le monde. Reconnu comme l'un des premiers blockbusters, il sera détrôné sur ces records par La Guerre des étoiles (1977) de son ami George Lucas.
Grand admirateur d'Alfred Hitchcock — il s'incrusta sur le plateau de Complot de famille, en 1976, pour observer Hitchcock au travail mais fut remarqué et éconduit[46] — il a utilisé dans Les Dents de la mer une méthode de prise de vue utilisée par le réalisateur pour Sueurs froides : le travelling contrarié (aussi appelé Dolly Zoom), ayant pour principe de reculer la caméra sur un rail (le modèle du rail est une Dolly, d'où le deuxième prénom Dolly Zoom) pendant un rapide zoom avant.
Fort de ce succès, Steven Spielberg se lance dans un autre grand projet, qu'il rêve de réaliser depuis longtemps : une histoire d'extra-terrestres pacifiques débarquant sur Terre pour y rencontrer l'espèce humaine. Scientifiquement, un tel contact est dénommé « rencontre du troisième type », expression qui donnera son nom au film sorti en 1977, dans lequel joue François Truffaut dont Steven Spielberg est un fervent admirateur. Surfant sur la vague de Star Wars, l'œuvre est une réussite commerciale, le public se presse pour voir ce nouveau film de science-fiction.
En 1979, Steven Spielberg connaît son second revers après Sugarland Express : la comédie loufoque 1941[47], dans laquelle jouent entre autres les deux Blues Brothers : Dan Aykroyd et John Belushi, est considérée comme un échec tant sur le plan artistique que commercial. Se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, le film traite de la paranoïa qu'a connue la Californie après l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais ; la côte Ouest pensait être elle aussi la cible d'une nouvelle attaque de leur part. Malgré ses 90 millions de dollars récoltés dans le monde, pour un budget d'environ 35 millions, le film reste considéré comme un échec commercial en comparaison avec les deux précédents opus du réalisateur[48].
Années 1980 : l'« ère Spielberg »
Au début des années 1980, Steven Spielberg désire ardemment réaliser un épisode de la saga James Bond[49]. George Lucas, fort du succès de Star Wars, revoit de son côté les films d'aventures et serials des années 1930, dont ceux de Fritz Lang. C'est ainsi que les deux amis ont l'idée de créer leur propre personnage, héros d'une grande saga, mélangeant aventures rocambolesques et personnages hauts en couleur : Indiana Jones était né. La première mission de ce héros (interprété par Harrison Ford) est de retrouver l'Arche d'alliance convoitée par les nazis. Les Aventuriers de l'arche perdue (1981) est un énorme succès. Le film contient de nombreuses références au cinéma en général mais surtout aux serials et n'hésite pas à reprendre des cascades fameuses d'Yakima Canutt dans des films à épisodes comme Le Retour de Zorro (gros clin d'œil dans la scène du camion)[réf. nécessaire].
Le film suivant de Steven Spielberg, qui bénéficie désormais d'une renommée mondiale, est présenté en clôture du festival de Cannes 1982 : E.T., l'extra-terrestre, avec Dee Wallace, Drew Barrymore (dont il est le parrain) et Henry Thomas. L'histoire de ce petit extra-terrestre, biologiste, venu d'une planète bienveillante, émeut des millions de spectateurs. Avec ce film, le cinéaste bat le record des meilleures recettes américaines (qu'il battra à nouveau en 1993 avec Jurassic Park). Ce succès lui permet également de créer, avec Kathleen Kennedy et Frank Marshall, son propre studio : Amblin Entertainment, dont le nom rappelle le titre de son court métrage de 1966. Il produit en parallèle Poltergeist, film d'horreur fantastique réalisé par Tobe Hooper qui connait une renommée internationale et qui est encore considéré comme l'un des classiques des films d'horreur et un film culte[50]. Il est souvent évoqué que pour ce film, Steven Spielberg aurait été bien plus qu'un producteur et aurait réalisé de nombreuses scènes du film[51].
En 1983, Steven Spielberg participe au film collectif La Quatrième Dimension, avec les réalisateurs John Landis, Joe Dante et George Miller. Il en réalise le deuxième segment, Kick the Can. Cette production est fortement marquée par l'accident d'hélicoptère lors du tournage du segment de John Landis, qui coûte la vie à l'acteur Vic Morrow et à deux enfants mineurs. Le procès qui s'ensuivit et le manque de soutien de Spielberg envers Landis provoquera la fin de l'amitié entre les deux cinéastes[52].
Le deuxième film mettant en scène Indiana Jones, Indiana Jones et le Temple maudit, sort en salles en 1984. Le film est un nouveau triomphe pour le couple Spielberg-Lucas, même si les fans lui reprochent un côté trop violent et trop dur : les enfants fouettés, le cœur arraché du corps vivant d'un des personnages et les soldats dévorés par des crocodiles heurtent la sensibilité d'une partie du monde. Le réalisateur dira lui-même ne pas particulièrement apprécier ce film qu'il juge « trop sombre, trop souterrain et trop effrayant[53] ». Néanmoins, c'est sur ce tournage qu'il rencontre sa future femme, Kate Capshaw.
En 1985, Steven Spielberg, alors encore marié avec l'actrice Amy Irving, devient père pour la première fois et sa filmographie aborde des sujets différents, moins orientés sur le cinéma dit « de divertissement » et plus axés sur l'Histoire : La Couleur pourpre (1985) et Empire du soleil (1987), deux œuvres qui racontent respectivement la vie d'une famille noire aux États-Unis du début au milieu du XXe siècle, et celle d'un jeune Britannique pris dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Si le premier est un succès critique et commercial[54],[55],[56], Empire du soleil ne récolte que 22 millions de dollars sur le sol américain même s'il dépasse 65 millions dans le monde[57].
Années 1990 : entre intimisme, grand spectacle et consécration
Commercialement, les années 1990, contrairement aux années 1980, ne commencent pas fort pour Spielberg. En 1990 sort en salles Always, un remake du film Un nommé Joe de Victor Fleming (1944). Malgré la présence de Richard Dreyfuss et la dernière apparition d'Audrey Hepburn, l'accueil est mitigé. Son film suivant, autre projet de longue date, est une adaptation de Peter Pan, Hook ou la Revanche du capitaine Crochet. Là encore, bénéficiant pourtant d'acteurs renommés (Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts), le film est un succès commercial (300 millions de dollars au box-office[59]). La critique n'y retrouve pas le côté magique du célèbre conte. Quelques années plus tard, Steven Spielberg avouera lui-même qu'il n'apprécie pas trop ce long métrage : « Je n'avais pas confiance dans le script. Seul le premier acte et l'épilogue me satisfaisaient, le corps du film ne m'inspirait pas confiance. Je ne savais pas trop ce que je faisais et j'ai essayé de masquer mon insécurité. Plus je me sentais mal à l'aise, plus les décors étaient oppressants[60]. »
La même année en 1993, il réalise un projet beaucoup plus personnel : La Liste de Schindler. Sur fond de Shoah, le film raconte comment Oskar Schindler, un industriel allemand, membre du parti nazi, sauva un peu plus d'un millier d'êtres humains des camps de la mort. Une œuvre que l’American Film Institute classe comme le huitième plus grand film de l'histoire du cinéma dans son top 100 de 2007. À l'opposé, Jean-Luc Godard dans ses Histoire(s) du cinéma écrit qu'avec ce film le « plus jamais ça radical de l'après-guerre » (avec notamment les films de Roberto Rossellini) s'est transformé en un « c'est toujours ça » très convenu. Jouant sur la sobriété du noir et blanc et des séquences d'émotion, La Liste de Schindler remporte une multitude de prix : sept Oscars entre autres, parmi lesquels ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation dont le cinéaste avait été jusque-là privé par l'Académie des arts et sciences du cinéma.
En 1994, lui et ses deux associés Jeffrey Katzenberg (l'ancien responsable du département animation de Walt Disney Pictures) et David Geffen (le fondateur de Geffen Records) fondent DreamWorks SKG (pour Spielberg-Katzenberg-Geffen), société de production et de distribution spécialisée dans le cinéma, la musique et les programmes télévisés. C'est aussi cette année qu'il crée la Shoah Foundation Institute for Visual History and Education[62], qui recueille les témoignages de tous les survivants de la Shoah, et les diffuse aux plus jeunes, dans le but d'éviter un nouveau génocide. La fondation a déjà recueilli 8 700 témoignages en Israël.
Années 2000 : retour à la science-fiction et à la comédie
En 2001, Steven Spielberg réalise A.I. Intelligence artificielle avec Haley Joel Osment et Jude Law, un projet repris de son ami réalisateur Stanley Kubrick, décédé en 1999. Le film connaît une belle carrière commerciale, mais ce Pinocchio futuriste reçoit un accueil critique mitigé, certains le trouvant magnifique, d'autres trop long et ennuyeux[66],[67]. Plus généralement, ce film constitue un retour à la science-fiction pour le cinéaste, genre qu'il avait délaissé depuis E.T., l'extra-terrestre (1982). La même année, il crée et produit avec Tom Hanks la série télévisée Frères d'armes (Band of Brothers), diffusée fin 2001 sur HBO.
Steven Spielberg poursuit sa période science-fiction en 2002, avec un film futuriste dont certains trouvent l'esthétique proche du Blade Runner de Ridley Scott[réf. nécessaire] : Minority Report, d'après une nouvelle du même auteur Philip K. Dick. Tom Cruise y joue un policier piégé dans la logique d'un système pénal (et politique) autorisant l'arrestation des meurtriers avant qu'ils n'aient commis leur crime. Un scénario complexe, fondé sur le recoupement des « témoignages » d'un trinôme de devins, où les thèmes de la tragédie antique (dont l'idée du fatum) trouvent un écho particulier dans la mise en scène d'un monde ultramoderne, mais pas outrancièrement futuriste. Ce film marque la première collaboration entre le réalisateur et Tom Cruise, avant La Guerre des mondes en 2005.
Il retrouve ensuite Tom Hanks pour Arrête-moi si tu peux, dans lequel il dirige également Leonardo DiCaprio. Ce dernier incarne l'imposteur Frank Abagnale Jr. (qui participa à l'écriture de cette œuvre biographique). Sorti fin 2002, le film est un succès commercial qui reçoit aussi un bon accueil auprès des critiques[68]. Deux années plus tard, Spielberg réalise un autre film dont la jovialité et l'humour ne masquent pourtant pas le côté engagé : Le Terminal, l'histoire d'un immigrant coincé dans un aéroport, avec Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones. Il de l'histoire vraie de l'Iranien Mehran Karimi Nasseri[69].
Le journal Le Monde décrit Spielberg comme « maniaco-dépressif »[70], capable de passer en une année d'un sujet comique à un sujet difficile. Après Le Terminal en 2004, il tourne en 2005 une adaptation attendue du roman d'Herbert George Wells, La Guerre des mondes dans lequel des « êtres venus d'ailleurs » tentent purement et simplement d'exterminer la race humaine. Le film est un immense succès commercial. Spielberg y traite par extraterrestres interposés du 11 septembre, tandis qu'une mini-polémique nait à propos de la ressemblance troublante de l'affiche du film avec la couverture du livre The Invaders Plan de L. Ron Hubbard, gourou fondateur de l'Église de scientologie dont est adepte Tom Cruise, le principal acteur[réf. nécessaire].
Steven Spielberg se lance ensuite dans la réalisation de Munich, dont le sujet éminemment polémique donne une vue subjective des opérations d'un membre des services secrets israéliens agissant de manière autonome pour assassiner les commanditaires de la tragique prise d'otages des JO de 1972. Ce film est un échec commercial avec 47 millions de dollars au box office américain pour un budget de 70 millions[71].
Steven Spielberg déclare vouloir prendre un peu de repos après avoir tourné coup sur coup La Guerre des mondes et Munich[72]. Il profite cependant de ce répit pour développer un projet de biographie filmée d'Abraham Lincoln, projet qui lui tient à cœur depuis quelques années. Steven Spielberg développe le projet d'une grande aventure spatiale scénarisée par Jonathan Nolan, Interstellar. Il abandonnera finalement le projet ensuite repris en main par Christopher Nolan et sorti fin 2014[73].
En 2007, il est producteur de Transformers de Michael Bay. Il produira également les autres films de la série à succès. En 2008, il réalise Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, quatrième volet de la saga Indiana Jones en sommeil depuis 1989. L'histoire se déroule pendant la guerre froide et l'aventurier est cette-fois confronté à un mystère extraterrestre. Le film est présenté au festival de Cannes 2008 où le cinéaste n'était pas revenu depuis La Couleur pourpre, présenté hors-compétition en 1986. La critique n'est pas tendre avec ce quatrième opus : pour beaucoup, cet épisode est considéré comme celui de trop, beaucoup d'éléments ayant été jugés inadaptés à l'esprit de la série comme le recours aux effets spéciaux numériques et à des gags peu subtils[réf. nécessaire].
En 2011, Steven Spielberg signe son premier film en 3D : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne, d'après le célèbre personnage de bande dessinée créé par Hergé. Il avait découvert l'univers de Tintin en 1981, après le succès des Aventuriers de l'arche perdue, par l'intermédiaire de la scénariste Melissa Mathison, compagne de l'acteur Harrison Ford, qui lui avait offert un exemplaire du Crabe aux pinces d'or[75],[76]. Dès 1982, il avait pris contact avec la société Casterman pour un projet de film[75]. Hergé accueille favorablement cette demande, séduit par le visionnage de Duel[76]. Une rencontre entre Hergé et Spielberg était prévue à Bruxelles à la fin du mois de mars suivant, mais le dessinateur est mort le . Le réalisateur américain rencontre néanmoins sa veuve, Fanny, et Alain Baran, pour entamer les discussions qui aboutissement à la signature d'un contrat d'option[75],[76]. À l'époque, Steven Spielberg envisage alors de réaliser une trilogie sur Tintin. Il envisageait Henry Thomas dans le rôle-titre et Jack Nicholson en capitaine Haddock[76]. Il prévoyait par ailleurs de réaliser le premier film et de confier les deux suivants à Roman Polanski et François Truffaut[76]. Le décès d'Hergé ralentit cependant le processus d'adaptation, même si un premier script avait été écrit par Melissa Mathison[76],[75].
Ce projet mettra donc plus de vingt ans à se concrétiser. Initialement présenté le premier volet d'une trilogie qui serait coproduite et coréalisée avec Peter Jackson, il utilise les dernières technologies de la capture de mouvement et des images de synthèse de Weta Digital. Le Secret de La Licorne sort fin 2011 et reçoit des critiques très positives, tant de la part de la presse que des spectateurs et des tintinophiles[réf. nécessaire]. Alors que le film récolte 260 millions dans le monde[77], il déçoit aux États-Unis et cela remet donc en cause les deux autres films initialement prévus[78].
Très rapidement après Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne sort Cheval de guerre (War Horse), adaptation du roman du même nom de Michael Morpurgo rendant hommage aux chevaux sacrifiés durant la Première Guerre mondiale. Même s'il n'est pas l'un des plus gros succès commerciaux du réalisateur, le film récolte plus de 177 millions de dollars dans le monde pour un budget de 66 millions[79]. Il coproduit ensuite Super 8 avec son ami J. J. Abrams, film rappelant l'ambiance des années 1980 et son E.T., l'extra-terrestre. Le film est accueilli par des critiques positives de la presse[80] et réalise de bons résultats au box-office[81].
Steven Spielberg se consacre ensuite à son projet de longue date sur Abraham Lincoln, Lincoln, avec Daniel Day-Lewis dans le rôle-titre, Sally Field et Tommy Lee Jones. Adapté de l'ouvrage Team of Rivals: The Political Genius of Abraham Lincoln de Doris Kearns Goodwin, le film évoque la dernière partie de la vie du 16e président américain, lors de son combat pour l'adoption, par le Congrès, du 13e amendement permettant d'abolir l'esclavage. L'œuvre sort aux États-Unis fin 2012 et fait l'objet d'une projection spéciale, en novembre, à la Maison-Blanche en présence du couple présidentiel Barack et Michelle Obama. Succès critique et public[82],[83],[84], Lincoln reçoit douze nominations aux Oscars et en remporte deux statuettes dont celle du meilleur acteur pour Daniel Day-Lewis. Ce dernier devient alors le premier interprète masculin à gagner trois fois ce prix. Steven Spielberg ne remporte pas l'Oscar du meilleur film mais détient alors le record du plus grand nombre de nominations en tant que producteur[85](8 nominations, à égalité avec sa productrice Kathleen Kennedy).
Le film suivant de Steven Spielberg devait être l'adaptation du roman de science-fiction Robopocalypse de Daniel H. Wilson. Initialement prévue pour une sortie américaine le , sa production est retardée car le scénario n'est pas prêt et les coûts de production sont jugés trop élevés par le studio[86]. Le réalisateur décide alors d'adapter un autre livre, American Sniper: The Autobiography of the Most Lethal Sniper in U.S. Military History de Chris Kyle, ancien tireur d'élite membre des SEAL. Bradley Cooper devait tenir le rôle principal de ce film, intitulé American Sniper[87]. Finalement, en , Steven Spielberg se retire du projet[88] dont la réalisation sera reprise par Clint Eastwood.
Dans la conférence consacrée à la Xbox One le , il a été annoncé que Steven Spielberg préparait une série basée sur la licence Halo[92]. Annoncé sur Showtime en 2015, Halo ne sera finalement diffusée qu'en 2022[93].
Il enchaîne avec le blockbusterReady Player One, adaptation du roman Player One d'Ernest Cline. Ce film de science-fiction, rempli de clins d’œil à la pop culture, rassemble plus de 2 millions de spectateurs dans les salles françaises[104]. C'est aussi un gros succès à l'international, avec 583 millions de dollars récoltés dans le monde[105]
Années 2020 : West Side Story et autres projets
Steven Spielberg réalise un rêve d'enfant en mettant en scène une nouvelle adaptation de la comédie musicale West Side Story de Leonard Bernstein, Stephen Sondheim et Arthur Laurents. Cette nouvelle version met en scène une distribution constituée d'actrices et acteurs quasi-inconnus, dont notamment Rachel Zegler et Ariana DeBose. Le rôle masculin est tenu par Ansel Elgort. Initialement prévue en 2020, la sortie est repoussée à la fin de 2021 en raison de la pandémie de Covid-19[106]. Le film est un échec cuisant au box-office avec seulement 76 millions de dollars récoltés dans le monde[107] pour un budget estimé à 100 000 000 $[108]. Il avait malgré tout reçu des critiques très positives dans la presse[109],[110].
Le , Steven Spielberg annonce qu'il renonce finalement à réaliser le 5e film Indiana Jones, bien qu'il reste son producteur. James Mangold est alors évoqué en remplacement[111]. La production du film est cependant retardée et il sortira finalement à l'été 2023.
Il travaille également sur une adaptation du roman Micro de Michael Crichton pour DreamWorks, après avoir acquis les droits en 2015[116]. En 2017, il est annoncé que Joachim Rønning pourrait le mettre en scène, avec Steven Spielberg à la production[117].
La réalisation de la saga Harry Potter avait été tout d'abord proposée à Spielberg qui avait déclaré être intéressé. Il s'est finalement retiré du projet, parce que son point de vue sur certains points différait de celui de la Warner Bros et de la romancière J. K. Rowling[119].
Vie privée
Arbre généalogique
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En 2001, il se fait remarquer pour sa violente critique de l'homophobie. Il s'oppose également à la guerre en Irak. Cependant, en 2006, Spielberg apporte son soutien à la réélection du gouverneurrépublicain de CalifornieArnold Schwarzenegger, se déclarant l'ami de Schwarzenegger mais surtout sensible à sa politique non-partisane. À la veille des primairesdémocrates de 2008, Spielberg organise avec d'autres démocrates, dont l'acteur Tom Hanks, une fête célébrant la candidature de Barack Obama, premier candidat noir aux primaires démocrates. Spielberg préfère toutefois soutenir Hillary Clinton à qui il donne 400 000 dollars mais apporte son soutien à Obama, une fois Clinton défaite. Il a donné 300 000 dollars pour la campagne d'Obama et était présent le jour de son investiture. Steven Spielberg a décidé de refuser de « participer comme consultant à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2008 » au motif que « La Chine devrait faire davantage pour mettre fin aux souffrances du Darfour. »[120]
À l'instar notamment de l'acteur Arnold Schwarzenegger, il s'est inquiété des complotistes et de la haine de tous, y compris des juifs dans nos sociétés contemporaines[121],[122],[123].
Affaire Madoff
La crise économique de 2008 a fait éclater le scandale planétaire du détournement de capitaux par l'homme d'affaires Bernard Madoff. Cette affaire a révélé le rôle des feeder funds : des fonds accumulant de l'argent avant que celui-ci ne soit confié à un gestionnaire[124]. Comme bon nombre de personnalités à Hollywood, Spielberg a été la victime de ces déboires financiers et ce par le biais de sa fondation Wunderkinder, active dans l'art, l'éducation et la médecine[124],[125]. Celle-ci avait investi une part importante de ses avoirs chez Madoff, à savoir 70 %[125]. Spielberg a donc perdu de l'argent à titre privé. En plus de cette escroquerie, le cinéaste doit essuyer les revers de la chute du crédit. Afin de relancer la pleine activité des studios Dreamworks, il s'est allié aux investisseurs indiens du groupe Reliance qui lui ont apporté 500 millions de dollars[124].
La plupart des films réalisés par Spielberg comportent un certain nombre de caractéristiques récurrentes. Ceux ayant un rapport avec les extra-terrestres, autrement dit de science-fiction, ne se déroulent pas dans une autre galaxie comme chez George Lucas, mais sur notre planète. Dans sa première œuvre de ce genre, Rencontres du troisième type (1977), les extra-terrestres s'invitent dans notre monde. En 1982, E.T. se retrouve perdu sur Terre et, plus récemment, dans La Guerre des mondes, les extra-terrestres se cachent sous terre en attendant l'évolution de l'homme pour finalement s'en nourrir.
Chez Spielberg, la relation entre le fils et le père, ou plus généralement entre l'enfant et l'adulte, est souvent un sujet important qui rime parfois avec confrontation. Dans E.T., les enfants recueillent l'extra-terrestre et le cachent à leurs parents qu'ils jugent incapables d'aimer le célèbre petit être. Dans Jurassic Park, Alan Grant, le paléontologue joué par Sam Neill, déteste les enfants au début du film. Ou encore, dans La Guerre des mondes, Ray, personnage principal, est mal à l'aise dans son rôle de père et entre souvent en conflit avec son fils aîné. Autrement, la relation père-fils est au contraire moins conflictuelle (certains[Qui ?] voient à l'origine de ces rapports le divorce des parents de Spielberg, ayant eu comme conséquence l'absence de père pour le futur réalisateur).
Les mises en scène de Spielberg se déroulent principalement dans des familles américaines représentatives de la classe moyenne, habitant en banlieue et n'ayant pas de véritable histoire, sinon la banalité de la vie quotidienne. Puis, elles sont prises dans la tourmente des histoires et, comme souvent, l'enfance y tient une place importante.
Analyse critique
La critique n'a pas toujours été tendre avec Spielberg, taxé d'utiliser la grosse machine hollywoodienne à des fins mercantiles, voire de ne pas être un bon cinéaste[127]. Sont parfois déplorés son manque de profondeur et son simplisme, mais aussi ses excès d'« entertainer » et de « money maker » (en d'autres termes, Spielberg serait un « homme de spectacle » et un « homme d'affaires » avant d'être un artiste). Des critiques similaires sont adressées en France à Luc Besson, le « Spielberg français »[128]. Spielberg est aussi considéré par certains critiques comme étant un réalisateur trop commercial, s'apparentant plus à un technicien virtuose qu'à un véritable créateur. L'opinion publique le blâme généralement de n'avoir guère changé que le côté rentable du cinéma, continuant à le considérer comme une industrie et non comme un art. Il a en effet réalisé pléthore de blockbusters et quelques-uns des plus gros succès de l’histoire du cinéma tels que Les Dents de la mer qui a donné lieu à de nombreuses suites (Les Dents de la mer 2e partie, etc.). Ses films sont parfois considérés comme violents et le cinéma commercial est justement friand de violence pour attirer un très large public. Pour finir, il arrive que Spielberg réalise des suites de ses propres films (ce que certains[Qui ?] ne considèrent pas comme une démarche très artistique), comme avec Jurassic Park, ce qu'il avait pourtant refusé de faire après le succès mondial de E.T., l'extra-terrestre, estimant que ce film n'appelait pas de suite.
Des sujets sérieux se cachent entre les lignes de ses scénarios, tels que le terrorisme, le clonage, les dérives sécuritaires américaines, l’esclavage, le racisme, ou la guerre et le rôle de l'armée en général, avec une perception du monde souvent plus fine, et moins manichéenne, que l'on[Qui ?] n'en attend généralement de la part des réalisateurs commerciaux ; ceci à tel point que certaines de ses décisions artistiques en demi-teintes relèvent de la prise de risque, et sont parfois mal comprises par la critique[129]. Ainsi, le personnage de Schindler tient davantage de Chuck Tatum, archétype hollywoodien du personnage beau parleur qui s'adapte et profite d'un système (Le Gouffre aux chimères, Billy Wilder), que du nazi par conviction auquel nombre de critiques s'attendaient ; ce décalage a soulevé une polémique virulente, en France notamment, au moment de la sortie de La Liste de Schindler. D'une façon différente, le film A.I. Intelligence artificielle a également pu troubler le public par les questions éthiques qu'il soulève frontalement (scénario de Steven Spielberg, son deuxième scénario depuis Rencontres du troisième type. En effet, Spielberg a repris le scénario commencé par Stanley Kubrick et l'a entièrement réécrit pour le faire correspondre à sa vision du monde)[réf. nécessaire].
Dans son Dictionnaire du cinéma, Jacques Lourcelles juge que si Spielberg a été autrefois maître de la cruauté et du malaise dans Duel, E.T., l'extra-terrestre marque un passage vers un cinéma « de la mièvrerie, de l'angélisme et de la bonne conscience ». Il note, comme d'autres critiques, la richesse et perfection des effets spéciaux dans lesquels réside souvent l'intérêt principal de ses films, effet qu'il faut parfois attribuer à certains de ses collaborateurs tels Douglas Trumbull dans Rencontres du troisième type. Lourcelles regrette que les films de Spielberg aient accompagné la puérilisation du cinéma américain et critique la complaisance du réalisateur vis-à-vis des goûts du public. L'une des plus grandes faiblesses du cinéma de Spielberg consisterait en l'absence de consistance des personnages, son « impuissance peu commune à faire vivre des personnages », leur seule raison d'être étant d'échapper à mille morts (Indiana Jones et le Temple maudit) en dépit de sa « perfection artisanale »[130].
Spielberg en chiffres
Au total, ses films ont rapporté plus de 4 milliards de dollars de recettes aux États-Unis et plus de 12 milliards dans le monde entier. Ce qui fait de lui le cinéaste le plus rentable de l'histoire.
La société de production fondée par Steven Spielberg, David Geffen et Jeffrey Katzenberg (DreamWorks SKG), aurait assuré le célèbre réalisateur, producteur et scénariste pour la somme record d'1,2 milliard de dollars (environ 850 millions d'euros) en . Cette somme devrait couvrir les pertes estimées par la société en cas de mort du cinéaste. Le plus grand succès commercial de la carrière de Spielberg est Jurassic Park (1993). Bénéficiant à l'époque de la plus grande campagne de publicité de l'histoire du cinéma (la moitié du budget), l'œuvre rapporta 1,029 milliard de dollars dans le monde entier, alors que le film n'en a coûté « que » 63 millions. Le film les Dents de la mer fut le premier film dont les recettes dépassèrent 100 millions de dollars, avant d'atteindre 260 millions de dollars aux États-Unis et 470 dans le monde. C'est donc le premier « blockbuster » de l'histoire du septième art. Le film réalisé par Steven Spielberg ayant eu le meilleur démarrage est Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Cette œuvre dépassa la barre des 145 millions de dollars de recettes en cinq jours.
Dans le Top 100 de l'American Film Institute, qui classe les cent meilleurs films américains de l'histoire, cinq films de Spielberg sont répertoriés, ce qui fait du réalisateur Spielberg le cinéaste américain le plus cité dans ce classement. En 2008, le magazine Forbes place Steven Spielberg au 368e rang des personnes les plus riches du monde, avec une fortune estimée à 3 milliards de dollars[131]. En 2018, le même magazine le classe 2e plus grande fortune des célébrités américaines, derrière George Lucas et devant Oprah Winfrey, avec 3,7 milliards de dollars[132].
Box-office
Avec plus de 12,055 milliards de dollars de recettes dans le monde entier, 4,6 milliards aux États-Unis et plus de 99 millions entrées en France, Steven Spielberg est le cinéaste le plus rentable de l'histoire du cinéma[133],[134].
Note : le chiffre le plus élevé de chaque catégorie est indiqué en gras. Les recettes sont évaluées en dollars dans le monde et aux États-Unis, en nombre de spectateurs en France.
L'Oscar du meilleur film concerne seulement les producteurs, en sachant que Spielberg produit la plupart de ses réalisations. Avec ses 8 nominations pour l'Oscar le plus prestigieux, il est le recordman de la catégorie avec sa productrice Kathleen Kennedy
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↑(fr) [Steven Spielberg : rêves de gosses, cinéphilie et histoire… les obsessions du roi d’Hollywood - AlloCiné (allocine.fr) Steven Spielberg : rêves de gosses, cinéphilie et histoire...]
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