Parmi ses autres grands succès commerciaux, trois séries de films s'exportent bien, Taxi, Taken, et Le Transporteur. En lançant sa société de production EuropaCorp en 2000, il veut rivaliser avec les majors américaines, mais via une écurie de réalisateurs et techniciens français, produisant en France, même si c'est le plus souvent en langue anglaise avec une vedette internationale étrangère en tête d'affiche. Sa société entre en Bourse en 2006, pour financer, avec l'aide de l'État, ses propres studios à la Cité du cinéma.
Le Grand Bleu, son troisième long métrage, est son plus grand succès comme réalisateur, avec au total 9,1 millions de spectateurs en trente ans[5]. Son style proche de l'esthétique publicitaire est cependant sifflé par une partie du public lors de sa présentation au Festival de Cannes 1988, où il est présenté hors-compétition. Le cinéaste répétera ensuite souvent dans la presse avoir beaucoup de mal à lire la critique de ses films, dont une partie, en France comme à l'étranger, n'adhère pas à l'esthétique trop travaillée de ses films, au détriment de l'histoire.
En 1990, il crée sa première maison de production Les Films du dauphin, puis une deuxième le , nommée Leeloo Productions[6],[7]. Ses films suivants Nikita en 1990 et Léon en 1994, lui apportent une notoriété sur le plan international mais le documentaire Atlantis, en 1991, obtient un succès moindre.
En 1998, Besson supervise le film comique d'action Taxi réalisé par Gérard Pirès. Première production sans être réalisateur, ce film rencontre le succès et ouvre l'ère EuropaCorp qui dure de 2000 à 2018. Entretemps, en 1999, sa nouvelle réalisation de sa version Jeanne d'Arc, interprétée par Milla Jovovich, dont il divorce l'année de sortie du film, rassemble trois millions de spectateurs en salles. La présidence du jury lui est confiée au Festival de Cannes 2000.
Adaptations littéraires et production (années 2000)
Dans les années 2000, il délaisse la réalisation et devient producteur à plein temps. Ainsi, il change le nom de sa société Leeloo Productions pour former EuropaCorp avec Pierre-Ange Le Pogam[6],[9], dont l'objectif est de développer un nouveau courant du cinéma grand public en s'appuyant sur des films à succès comme la série des quatre Taxi, Yamakasi, la saga Le Transporteur avec Jason Statham, Wasabi ou encore les films d'actions tels que Banlieue 13 et Danny the Dog, dans lesquels il est également scénariste.
En parallèle, il supervise l'adaptation d'une série de romans pour enfants qu'il co-écrit avec Céline Garcia, sous forme d'une trilogie cinématographique. Il préside le jury international du 15efestival international du film de Tokyo en 2002.
Souvent producteur et désormais à la tête d'un studio très rentable, il n'en continue pas moins de tourner ses propres films : Angel-A en 2005, film expérimental en noir et blanc interprété par Jamel Debbouze et Rie Rasmussen dont l'accueil critique est mitigé et qui n'a pas le succès de ses prédécesseurs auprès du public. En 2006, il préside le jury des longs-métrages du Festival international du film de Shanghai.
Le , il annonce que Arthur et les Minimoys sera son 10e et dernier film[10]. Le film rassemble six millions de spectateurs français, et s'exporte dans le monde entier. Il décide malgré tout, au vu du succès de ce dernier, de tourner lui-même les deux suites en même temps. Mais Arthur et la Vengeance de Maltazard, sorti à la fin de l'année 2009, puis Arthur 3 : La Guerre des deux mondes, en , n'attirent que la moitié de l'audience du premier. En 2009, il signe dans le journal Le Monde une tribune pour soutenir le projet de la loi création et internet[11].
Collaborations hollywoodiennes et nouveaux succès (années 2010)
Lucy, avec Scarlett Johansson[14], alors qu'Angelina Jolie était évoquée depuis le début[15] est tourné en à Paris, la Cité du cinéma, Étretat et à Taipei. Le film est le plus grand succès d'un long métrage français, toutes langues de tournage prises en compte, avec 459 millions de dollars[16], devant le précédent détenteur du record, Intouchables (445 millions de dollars[17] ou 449 millions de dollars corrigé de l'inflation[18]). C'est également le deuxième plus grand succès international (non corrigé de l'inflation) d'un film non américain de toute l'histoire, après l'anglais Skyfall (1 108 millions de dollars[19]) et juste devant Intouchables (445 millions de dollars)[20]. En parallèle, Luc connait le succès en produisant la saga Taken entre 2008 et 2015 mettant en vedette Liam Neeson, dont le dernier volet Taken 3 rencontre le second plus gros succès commercial (après Lucy).
Déclin et échecs (depuis 2017)
Pertes causées par Valerian et Anna
En , il annonce sur Twitter la sortie de Valérian et la Cité des mille planètes, adapté de la série de bandes dessinées Valérian et Laureline de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières. Les acteurs principaux sont Dane DeHaan et Cara Delevingne. Le film, tourné en France[21], sort en juillet 2017[22]. La dette financière nette représentant près de trois fois les fonds propres[23] après une perte nette record de 120 millions d'euros en 2016-2017, Valérian devait refaire une santé financière[23] mais le budget de 190 millions d'euros[23] a été doublé par les dépenses marketing[23], le magazine américain Variety estimant qu'il fallait au film 400 millions de dollars de recettes pour ne pas perdre d'argent[23].Mais les critiques chinois sont sévères avec notamment le Beijing Evening News(en) qui dénonce un décor de piètre et de mauvais goût[23] et un cœur d'histoire superficiel et tiré par les cheveux[23], les recettes se limitant à 51 millions d'euros en Chine après deux semaines sur les écrans[23].
Six semaines après la sortie, l'action d'EuropaCorp a chuté de plus de 40 %, le film décevant[24] et la valeur totale en Bourse du studio français en Bourse passe sous les 100 millions d'euros[25] rendant difficile l'indispensable recapitalisation, dont les petits actionnaires les grands perdants[25]. Le directeur général adjoint d'EuropaCorp, Édouard de Vésinne, cède alors immédiatement la place à l'Américain Marc Shumger, directeur général[26], d'un groupe qui a déjà connu une succession de dirigeants avec Olivier Montfort, Jean-Julien Baronnet, Christophe Lambert et Pierre-Ange Le Pogam[23].
En , Luc Besson annonce le tournage d'Anna, avec la mannequin Sasha Luss, dirigée dans le rôle de la princesse Lihö-Minaa dans Valérian et la Cité des mille planètes, Helen Mirren, Luke Evans et Cillian Murphy[27] qui ne rencontre pas le succès. En parallèle, la dernière production, Taxi 5, reprise par Frank Gastambide, déçoit également. Ces trois échecs provoquent une situation de quasi-faillite d'EuropaCorp.
Pertes des actionnaires et créanciers
Les 7 000 actionnaires individuels[28] ont perdu 95% de leur investissement dans l'action EuropaCorp, introduite en Bourse de Paris en au prix de 15,50 euros[29], soit une capitalisation boursière de 308 millions d'euro, 37 fois les bénéfices 2006 d'EuropaCorp, contre une moyenne plutôt proche de 13 fois les bénéfices pour les autres sociétés en Bourse[28]. L'opération permet à cette société détenue aux trois-quarts par Luc Besson[28] de récolter 70 millions d'euros[28] mais ses pertes nettes se creusent dès 2010 puis représentent 30 millions d’euros en 2011, la série de films Arthur et les Minimoys ne parvenant pas à rentabiliser ses gros investissements publicitaires[29]. L'action d’Europacorp tombe sous 1,50 € dès [29]. Sur l’exercice 2011-2012, le bénéfice net revient tout juste à l'équilibre, à 0,1 million d’euros[30], mais les pertes se transforment en gouffre financier en 2017 après l'échec du film Valerian.
Une procédure de sauvegarde au tribunal de commerce de Bobigny est ouverte en [31] en raison de la situation de quasi-faillite, après le gouffre financier de 110 millions d’euros de pertes en seulement six mois[31]. L'un des principaux créanciers, le fonds d’investissement Vine Alternative Investments est obligé de convertir ses créances, difficilement recouvrables, en actions de la société, à hauteur d’environ 100 millions d’euros[31].
Pertes de l'État via la Caisse des Dépôts
Mediapart révèle en juin 2015, qu'Emmanuel Macron, ministre de l'économie après avoir été banquier conseil de la société de Luc Besson[32], vient d'être entendu par des policiers de l’Office central de lutte contre la corruption de Nanterre[33],[34] sur le financement public à 90 % de la Cité du cinéma dont elle est la principale bénéficiaire[33]. Mediapart révèle ensuite en août 2020 que sa société, en quasi-faillite depuis l'échec de son film Valérian, placée sous la protection du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI)[33] est à nouveau au bord du dépôt de bilan[33], mais vient de bénéficier d'un plan de restructuration très favorable[33] car la Caisse des dépôts et consignations (CDC) doit effacer 45 millions d’euros en faveur de Luc Besson[33], en acceptant de renoncer à une caution apportée par sa holding personnelle, pour la location de la Cité du cinéma à Saint-Denis[33]. Selon Mediapart, Alexis Kohler, conseiller d'Emmanuel Macron, a exercé des pressions[33] en faveur de cet abandon de créance, « assez curieux », car jusqu’alors la CDC, propriétaire des locaux de la Cité du cinéma via sa filiale Nef Lumière, « se refusait à effacer l’ardoise »[33] avant d'y être contrainte lorsque EuropaCorp a interrompu définitivement le paiement de ses loyers, conduisant à engager une procédure contentieuse[33]. Le député (LR) Gilles Carrez, membre du conseil de surveillance de la CDC, demande alors publiquement des explications de l'institution. Une enquête est menée mais ensuite classée sans suite le 11 mai 2018[35].
Selon Capital, Régis Lefebvre, directeur de la communication de Luc Besson et ami d'Édouard Philippe alors premier ministre, a été au même moment le directeur adjoint de la campagne LREM-Modem aux élections européennes de 2019, tandis que Françoise Nyssen fut administratrice d’EuropaCorp de 2012 à 2016, peu avant de devenir ministre de la culture entre 2017 et 2018[36]. Le magazine économique a aussi révélé que la CDC a finalement accepté qu’EuropaCorp loue une surface cinq fois plus petite que prévu lors du financement de la Cité du cinéma[36], tandis que le ministère de la Culture et le CIRI sont bien intervenus dans le dossier en plaidant pour qu'EuropaCorp, qui n’emploie que 42 personnes, échappe à la liquidation, alors que sur son site le Ciri indique s’occuper uniquement des sociétés de plus de 400 salariés[36].
Salaire de 2,2 millions d'euros versé en 2019
Alors que les deux tiers des salariés d'Europacorp ont perdu leur emploi, leur nombre chutant en trois ans de 118 à 41 personnes, Luc Besson révèle à BFM TV en octobre 2019, qu'il n’a plus de travail depuis deux ans mais qu'EuropaCorp lui a versé un salaire annuel de 3,6 millions d’euros bruts, ensuite abaissé à 2,2 millions d’euros, dont une « indemnité d’expatriation » d’un million d’euros par an pour financer son installation à Hollywood[37].
Le 27 septembre 2023, le film DogMan, avec Caleb Landry Jones, qu'il réalise sort dans les salles et reçoit des critiques positives[39]. Les résultats au box-office sont cependant décevants. Cette même année débute à Taipei le tournage d'une nouvelle production EuropaCorp, Week-end à Taipei, dont il a coécrit le scénario. Le film sort en septembre 2024.
En 2024, alors que June and John est toujours en postproduction, il débute le tournage de Dracula: A Love Tale, adaptation du roman Dracula de Bram Stoker. Il retrouve pour l'occasion l'acteur principal de DogMan, Caleb Landry Jones[42]. Avant même la sortie du film sur Dracula, il est annoncé comme réalisateur de The Last Man, un film de science-fiction avec le rappeur Snoop Dogg. Le tournage est prévu pour 2025[43].
En 2010, la Commission de déontologie de la fonction publique a autorisé Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Élysée de 2007 à l'été 2008, puis sa conseillère jusqu'en 2009, à partir travailler comme directrice de la stratégie et du développement du groupe de Luc Besson[45]. Selon le magazine Capital, Régis Lefebvre, directeur de la communication de Luc Besson, a été directeur adjoint de la campagne LREM-Modem aux élections européennes de 2019, tandis que Françoise Nyssen fut administratrice d’EuropaCorp de 2012 à 2016, peu avant de devenir ministre de la culture entre 2017 et 2018[36]. Emmanuel Macron avait pour sa part été le banquier conseil de Luc Besson lors du montage finalisé en 2008[46] pour le financement à 90 % par Caisse des dépôts et consignations de la Cité du cinéma, qui sera à l'origine d'une enquête préliminaire, en , du parquet de Paris[47],[48],[46],[49]. L'absence de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti lors de l'inauguration du site en septembre 2012 a été remarquée[46].
Vie privée
Luc Besson a été successivement en couple avec Sophie Schmit, qui a monté ses premiers films[50], puis en 1986, avec Anne Parillaud, avec qui il a une fille, Juliette Besson née le 21 mai 1987.
En 1992, il épouse Maïwenn, de 16 ans sa cadette et enceinte de lui. Il l'a rencontrée lors d'une cérémonie des César[51] alors qu'elle est âgée de 15 ans. À l'époque, le mariage pour les mineurs de plus de 15 ans était autorisé en France avec l'accord des parents[52],[53]. Le couple se marie l'année suivante. Selon elle, le film Léon (1994) s'inspire de leur relation amoureuse[54]. Le , elle donne naissance à la deuxième fille du cinéaste : Shanna[55].
En 1996, il la quitte sur le tournage du Cinquième Élément pour le premier rôle du film, Milla Jovovich[55], chanteuse et top-modèle américaine d'origine ukrainienne-serbe, reconvertie dans le cinéma. Il épouse celle-ci le puis en divorce le .
Depuis le , il est marié à la productrice Virginie Silla, rencontrée en 1990[56], belle-sœur de l'acteur Vincent Perez, avec qui il a trois enfants : Thalia (), Sateen () et Mao ()[57],[58],[59].
Sa fille Thalia joue en 2021 dans Arthur, malédiction, un film dont il est scénariste et producteur[60].
Affaires judiciaires
Appel contre SFR
En , la cour d'appel de Paris a condamné les sociétés SFR et Publicis Conseil à verser 2 750 000 euros à Luc Besson et à Gaumont pour avoir utilisé l'imagerie du Cinquième élément dans leur campagne publicitaire.
Procès pour Jeanne d'Arc
En 1996, Kathryn Bigelow, réalisatrice des films Strange days et Point break, conclut un accord avec Luc Besson pour développer un projet de film qui s’intitule Company of angels. Il s’agissait de raconter les aventures de Jeanne d’Arc. Besson n'en serait que le producteur exécutif.
Après un gros travail de recherche et d’écriture, Bigelow voulait engager l'actrice Catherine McCormack, et s'est opposée à l'embauche de Milla Jovovich (alors compagne du cinéaste) pour interpréter le rôle principal. Dès lors, Luc Besson abandonne le projet de Bigelow, mais son contrat le liant à la Fox lui assurera le soutien de James Cameron (codétenteur avec Kathryn Bigelow son ex-conjointe). Besson développe et retravaille donc seul le projet dont le titre devient Jeanne d'Arc.
La réalisatrice manifeste son indignation et sa colère lorsqu'elle s'aperçoit que Besson s'apprête à réaliser le long métrage sans elle, et porte plainte. La date du procès entre Kathryn Bigelow et Luc Besson est fixée au en Californie. Pour éviter le procès, Luc Besson finit par négocier un important arrangement financier à l'amiable.
Un inspecteur de police de Montpellier, Pierre Crombecque, et l'un de ses amis, le scénariste Gérard Dardé, coauteurs d'un scénario intitulé Faux Départ, contestaient à Luc Besson l'originalité de Taxi, dont il était le scénariste. Le film connaissait alors un succès considérable (plus de 6,5 millions d'entrées en salle). Luc Besson est assigné pour « contrefaçon » par maître Jean-Pierre Franc, du barreau d'Avignon, qui défend Dardé et Crombecque. Luc Besson comparaît devant le tribunal de grande instance de Paris. C'est la seconde fois que le cinéaste se retrouve devant la justice pour contrefaçon ; un autre scénariste, Franck Gérardi, l'avait assigné pour Léon avant d'être débouté.
Gérard Dardé et Pierre Crombecque affirment que 64 séquences de leur scénario — enregistré en 1994 à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) — qu'ils avaient largement diffusé auprès de plusieurs sociétés de production, ont été « soit reproduites, soit adaptées, soit transformées » pour le script de Taxi. Cependant Luc Besson avait déposé dès 1988 à la SACD un scénario intitulé Taxi. Dix-neuf pages au total, soit 48 séquences, qui comportent la trame du film : un policier sans permis de conduire détourne un taxi conduit par un jeune fou du volant. Ce premier séquencier, non dialogué, a été considérablement étoffé en 1995 pour se transformer en un scénario de 111 pages et de 106 séquences, et déposé à la SACD en 1995.
Le tribunal de grande instance de Paris devait déterminer si Faux Départ avait pu servir de source pour le scénario. Les plaignants et Luc Besson, qui les attaquait pour diffamation, ont été déboutés de leurs demandes respectives.
En 2003, le magazine de cinéma Brazil publie dans son quatrième numéro une diatribe acerbe à l'encontre de Luc Besson[61].
L'article, intitulé « Besson m'a tuer mon cinéma », est rédigé par Hervé Deplasse, journaliste de feu Starfix, ex-journaliste à Rock & Folk, ex-directeur artistique chez Musidisc (jusqu'en 1989), Sony, EMI, Polydor, Double T et officiant en 2008 chez Naïve.
En réaction, Luc Besson assigne le magazine en justice et lui demande 50 000 € de dommages-intérêts, ce qui compromet fortement son avenir. Les réactions indignées des critiques de cinéma se traduisent par une campagne de soutien envers le petit magazine. Certains grands noms du milieu critique (comme Gérard Lenne) participent à l’entreprise, ainsi que l’acteur-réalisateur Albert Dupontel, vieux complice de Deplasse.
Le rédacteur en chef de Brazil, Christophe Goffette, déclare : « Luc Besson est d'abord un producteur, un type qui vend de la pellicule au kilo, adopte des recettes. Il a adapté le système des Spielberg et Lucas qui ont déjà massacré la création à Hollywood. C'est de cela que parlait notre article, l'américanisation du système Besson. Logique avec lui-même, il a poussé l'américanisation jusqu'à son terme, un procès. Je tiens à préciser qu'il n'a jamais demandé de droit de réponse. Par ailleurs, pourquoi demander 50 000 euros de dommages-intérêts, si ce n'est pour tuer notre revue indépendante, sachant qu'on ne pourrait jamais s'en relever ? ».
Luc Besson a finalement été débouté de sa plainte.
Affaire Blue Advertainment et UMP-MGMT
Blue Advertainment est une agence créée par Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert[62].
Responsable de la communication de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), l'agence a été prise dans la controverse concernant l'utilisation frauduleuse, en 2009, de la chanson Kids du groupe MGMT[63] lors de deux meetings de l'UMP, ainsi que dans une vidéo disponible sur Internet. L'avocate du groupe de rock électronique, maître Wekstein, rapporte que « le directeur général de Blue Advertainment, agence responsable de la communication de l'UMP, a adressé le 16 février un courrier à l'avocate dans lequel il reconnaît avoir commis une erreur non intentionnelle, par « manque de vigilance », et lui propose « à titre symbolique » un euro d'indemnisation pour le préjudice subi »[64].
L'UMP trouvera finalement un accord à l'amiable avec le groupe MGMT en payant 30 000 euros de dommages-intérêts, ainsi que les frais d'avocats[65].
Procès pour Arthur et les Minimoys
En , le tribunal de grande instance de Paris reconnaît quatre dessinateurs ayant travaillé sur la série de films Arthur et les Minimoys comme étant « co-auteurs » des films, alors que Luc Besson affirmait que leur contribution était seulement « accessoire et secondaire ». Les contrats passés entre EuropaCorp et les dessinateurs sont déclarés illicites et les plaignants peuvent prétendre à toucher un pourcentage sur les recettes. EuropaCorp a en outre été condamnée pour « contrefaçon », les dessinateurs n'ayant pas touché d'argent sur les ventes de produits dérivés. Le studio a fait appel du jugement[66],[67],[68].
Procès pour Lock Out
En , Luc Besson, ses deux co-scénaristes Stephen St. Leger et James Mather, ainsi que sa société EuropaCorp sont condamnés par la cour d'appel de Paris à verser 465 000 euros aux ayants droit du film New York 1997 pour le film Lock Out, considéré comme une contrefaçon[69]. Le précédent verdict, rendu en 2015, les avait condamnés à 80 000 euros de dommages-intérêts. Luc Besson avait fait appel en invoquant une « entrave à la liberté de création »[70]. La cour d'appel motive sa décision en soulignant que « les articulations des trames respectives des deux récits en cause accumulent les similitudes, ceci dès l'abord et jusqu'à leur épilogue. [Les personnages] se révèlent proches l’un de l’autre, partagent des traits de caractère essentiels du fait de leur passé qui, d'honorable les a rendus susceptibles d’être incarcérés » et que « l'importante accumulation de reprises de scènes marquantes dans le déroulement de l'action ne peut être considérée comme fortuite »[71],[72].
Condamnations pour harcèlement moral et discrimination fondée sur l'état de santé
Le , le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné Luc Besson et sa société EuropaCorp à respectivement 10 000 euros et 20 000 euros d'amende pour « discrimination fondée sur l'état de santé » lors du licenciement d’une assistante de direction de la société EuropaCorp en 2018[73]. La salariée a déclaré lors du procès : « J'étais devenue pour lui comme le Siri d'Apple, son esclave ». Cette condamnation fait suite à une décision du du conseil des prud'hommes de Seine-Saint-Denis qui reconnaissait le harcèlement moral subi par la salariée[74].
Plainte pour viols et accusation de violences sexuelles
Plainte pour viols de Sand Van Roy en 2018 et classement définitif en 2023
En , l'actrice Sand Van Roy, qui apparaît dans plusieurs films de Luc Besson, dépose plainte pour viol contre le réalisateur, le lendemain d'un rendez-vous avec lui à l'hôtel Bristol. Le rapport des unités médico-judiciaires fait état d'une « ecchymose » à l’œil gauche, trois « lésions » dans le dos à l'origine inconnue, des « douleurs rectales » et une « fissure anale récente qui pourraient être compatibles avec les dires de la plaignante »[35].
L'actrice affirme vivre sous l' « emprise » du réalisateur depuis deux ans, dans le cadre d'une relation professionnelle et affective dans laquelle elle dit ne pas oser s'opposer au cinéaste, de peur d'être « blacklistée »[75]. Le 6 juillet, Sand Van Roy complète sa plainte d'une deuxième, où elle dénonce des faits de violences sexuelles qui se seraient déroulés entre mars 2016 et mai 2018[76].
Interrogé en audition libre par la police en , Luc Besson nie l'ensemble des faits, évoque une relation sexuelleconsentie et réfute avoir été violent avec Sand Van Roy pendant leurs deux années de relation. En , lors d'une confrontation organisée par les enquêteurs, les deux parties maintiennent leur version respective[77].
En , la plainte est classée sans suite, le parquet de Paris estimant n'avoir pas pu « caractériser l'infraction dénoncée »[78]. Sand Van Roy, dont l'avocat dénonce une « enquête bâclée », se constitue alors partie civile et obtient en octobre 2019 la reprise des investigations, sous l'égide d'une juge d'instruction[79]. En janvier 2021, Luc Besson est placé sous le statut de témoin assisté[80].
En , la juge d'instruction, en suivant les réquisitions du parquet, prononce un non-lieu en faveur de Luc Besson, lequel est confirmé par la cour d'appel de Paris en mai 2022[81]. En , la Cour de cassation rejette le pourvoi formé par Sand Van Roy, qui contestait le non-lieu, et écarte définitivement les accusations de viols à l'encontre du cinéaste[82].
Sand Van Roy annonce saisir la Cour européenne des droits de l'homme. En parallèle, estimant qu'il n'y a « pas eu de véritable enquête en France », elle porte plainte en Belgique. La Cour constitutionnelle belge doit se prononcer sur la recevabilité de cette plainte avant fin 2023[83].
Accusation de comportements sexuels inappropriés
Mediapart révèle dès juillet 2018 que d'autres femmes accusent Besson[84],[85] d'abus sexuels[86], dont une ex-chargée des castings de Besson qui a écrit au procureur de la République de Paris pour dénoncer des "agressions sexuelles". Mediapart publie le , les témoignages de cinq autres femmes[87],[88], portant à 9 les victimes déclarées de comportements similaires et répétitifs[89] du cinéaste[90], dont plusieurs avec des délais de prescription[89], mais le Parquet ouvre « des enquêtes préliminaires séparées », compliquant les recoupements[91].
Producteur et distributeur
De 2000 à 2018, Luc est à la tête de la société EuropaCorp qu'il a fondé avec Pierre-Ange Le Pogam. Via cette société de production, il a pour objectif de développer un nouveau courant du cinéma grand public en s'appuyant sur des films à succès comme la série des quatre Taxi, Yamakasi, Le Transporteur ou encore Danny the Dog. Il est souvent le scénariste des films qu'il produit, privilégiant la distraction et l'action. Cette orientation lui vaut la désaffection et même le mépris de la critique, qui lui reproche d'avoir fondé un empire où il règnerait sans partage. Le « système Besson », ainsi nommé, consisterait à produire et distribuer à la chaîne des films dont le but premier est la rentabilité financière et non la qualité artistique[61]. On déplore aussi la faiblesse, le simplisme voire la démagogie de ses scénarios qui appliqueraient toujours la même recette — pouvant être résumée de la manière suivante : un homme « costaud » est chargé de protéger une jeune femme, « jolie » de préférence, dont il va tomber amoureux avant d'éradiquer les méchants[92],[93]. Les Guignols de l'info se sont même emparés du phénomène, mettant en scène le cinéaste dans un sketch où il distribuait des scripts à de jeunes réalisateurs comme s'il s'agissait de plats de fast-food.
Cherchant à s'imposer sur le marché international, il veille néanmoins à conserver le contrôle et la nationalité française de ses films d'un point de vue juridique et fiscal. Au début des années 2000, il est l'initiateur et le moteur de la création de la Cité du cinéma à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
Le , il annonce qu'il désire arrêter le cinéma et veut se consacrer à l'action nationale. Il essaie ainsi de monter une fondation pour aider les jeunes des banlieues. En parallèle, il joue en loisir au Paris-Saint-Germain où il côtoie notamment l'ancien joueur professionnel Brésilien Raí.[réf. nécessaire]
En , il a l'autorisation par l'AMF de placer une partie du capital de sa société sur le marché. Désormais coté en bourse, la « Besson Incorporation » a engrangé, en 2006, un profit de 8 millions d'euros pour un chiffre d'affaires estimé à un peu moins de 160 millions d'euros[94]. 41 % de l'activité de la compagnie s'exerce par ailleurs à l'étranger[94].
En , Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert créent l'agence de publicité « Blue », « la première agence française d'advertainment » (mélange entre la publicité — advertising — et le divertissement — entertainment)[95].
L'agence a eu entre autres comme client déclaré en 2009, l'UMP, parti pour lequel elle élabore une nouvelle plateforme de communication autour de Nicolas Sarkozy : le réseau social « les créateurs de possibles »[96],[97].
À titre personnel, il a perçu en 2017 un revenu total de 44 millions d'euros[98].
Les échecs successifs de Valerian, Anna et Taxi 5 mettent en difficulté EuropaCorp. La société est placée sous procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Bobigny en [99]. En , le fonds d’investissement américain Vine Alternative Investments entre au capital d'EuropaCorp en faisant l'acquisition de 60,15 % du groupe français par une conversion de créances. Un autre fonds américain, Falcon Strategic Partners IV, acquiert 6,25 % du capital[100]. En , le conseil d'administration d'EuropaCorp nomme un nouveau directeur général, Axel Duroux, qui remplace Luc Besson. Celui-ci conserve la présidence non exécutive du conseil d'administration, « afin de se concentrer désormais, comme annoncé le 28 février 2020, sur les activités artistiques du groupe en tant que directeur artistique »[101]. EuropaCorp renoue avec les profits sur l’exercice 2020/2021 grâce aux revenus générés par son catalogue de films et séries TV[102].
Thèmes récurrents et gimmicks
Dans un article sur Le Cinquième Élément (1997), les Cahiers du cinéma définissent le cinéma de Besson comme un cinéma du gimmick et de l'image-choc. Pour certains critiques, en effet, l'un des traits des œuvres de Luc Besson, est leur construction, moins fondée sur une vision cohérente d'un thème (à l'exception, peut-être, de Léon), que sur l'articulation d'images-choc, de répliques marquantes, de situations pittoresques, indépendantes les unes des autres, scandant ses films. Des commentateurs voient dans le travail de Besson une sorte de catalogue de trouvailles.
Influences
La critique et plusieurs experts remarquent beaucoup de citations dans ses films venant du cinéma de genre américain[103],[104],[105] même si le réalisateur ne les cite jamais en interview[106]. Les détracteurs font aussi remarquer que le cinéaste utilise des effets présents dans les productions EuropaCorp[106]. Critikat déclare qu'il est impossible de situer Besson dans un courant artistique : « En vérité, Besson avait ce mérite finalement rare d'avoir une vraie singularité, de ne faire des films qui ne correspondaient qu'à son idéal et à rien d'autre »[107].
La bande originale du Grand Bleu se vend à trois millions d'exemplaires dans le monde, dont deux millions en France. L'album contient, pour la première fois, une prestation vocale d'Éric Serra sur le titre My Lady Blue, coécrit avec Luc Besson. Il reçoit une Victoire de la musique pour la bande originale du film et un César pour la meilleure musique de film en 1988 puis une Victoire de la meilleure musique de film (en duo avec Vanessa Paradis) pour Nikita, Atlantis et Léon. En 2000, Serra collabore avec Luc Besson pour une série de publicités du fournisseur d'accès à Internet Club Internet. Leur dernière collaboration est Anna (2019).
En 2007, le réalisateur s'apprêtait à produire L'Ombre des autres, un film de Claude Berri avec Mylène Farmer en rôle principal. Le décès de Claude Berri en 2009 met un terme au projet.
Fin 2004, Luc Besson travaille sur un projet de comédie musicale avec Madonna, dans lequel elle aurait interprété une femme mourante mais le projet est abandonné et les chansons de la section disco du script retravaillées pour son album Confessions on a Dance Floor sorti en 2005[115],[116].
EuropaCorp a aussi acquis les droits d'adaptation cinématographique de La Mécanique du cœur, le troisième roman de Mathias Malzieu, pour un film d'animation en 3D.
En , la société EuropaCorp est placée en procédure de sauvegarde pour une durée initiale de six mois[117],[118].
En 2020, la société est rachetée par le fond américain Vine Alternative Investments.
Intervista
Intervista était sa maison d'édition, aussi créée à la fin des années 1990 et arrêtée à la fin 2011. Elle a publié la collection « Auteur et découverte d'un film », une collection « fiction jeunesse » et une collection consacrée à la littérature générale, « Les Mues ».
Projet de Luc Besson, la Cité du Cinéma est présentée à la presse le : dix plateaux de tournage, des bureaux, des restaurants et une classe préparatoire à l'École Louis-Lumière, sur un vaste terrain de 6,5 hectares, situé à Saint-Denis à quelques kilomètres de Paris, sur une ancienne centrale électrique. Le coût initial est estimé à 140 millions d'euros, financé à hauteur de 130 millions par un organisme public, la Caisse des dépôts et consignations, de 10 millions par Vinci et seulement six millions par Europacorp. Ces studios, censés rivaliser avec les studios Pinewood de Londres pour les tournages de grande ampleur, sont inaugurés quatre ans après, le .
L'École Louis-Lumière, détenue par l'État[33], se voit exiger comme loyer 2,7 millions d’euros par an, alors que tous les gros travaux sont laissés à la charge du locataire[33], y compris la reprise des fondations[33]. La Cour des comptes fait par ailleurs jouer l'article 40 du code de procédure pénale, estimant que des délits pourraient avoir été commis, et transmet dès 2013 un signalement au parquet national financier, qui dénonce un financement public décidé contre l'avis des services de l'État et de la Caisse des dépôts et consignations, principal financeur du projet[33], effectué pour permettre l'aboutissement du projet qu'une société privée portait pour son seul bénéfice[33].
Association Luc-Besson
Luc Besson, sensibilisé par les révoltes de banlieue de 2005, déclare à propos du Festival Cannes et Banlieues qu'il organise en 2007 dans plusieurs banlieues d'Île-de-France : « Un événement comme celui-là, en plein quartier difficile, sans aucune présence policière, si cela se passe bien, c'est la preuve que les quartiers ne sont pas aussi dangereux que la presse et le gouvernement veulent bien le laisser entendre. C'est la preuve qu’on peut leur faire confiance, qu’on peut travailler avec eux. Ce festival s’est extrêmement bien passé, pas une seule bagarre, pas un seul vol, pas un seul incident. Que du bonheur, du partage et des sourires ».
L’association Luc-Besson, créée en 2006, a pour but de promouvoir la culture et de mener des actions philanthropiques et de bienfaisance dans les quartiers défavorisés.
En 2007, à l'occasion du 60e anniversaire du Festival de Cannes, elle organise en partenariat avec Gilles Jacob et Thierry Frémaux, le « Festival Cannes et Banlieues ». Des films de la sélection cannoise sont alors projetés en avant-première et gratuitement, sur écran géant et en plein air, dans plusieurs villes d’Île-de-France. Face à son succès, cette opération est renouvelée en 2008, dans une édition élargie à d’autres formes d’art (peinture, photographie, graff, musique, chant lyrique, sculpture, danse, etc.) avec le même objectif : proposer un cinéma différent pour faire participer les habitants à un événement habituellement inaccessible. Grâce à un travail en collaboration étroite avec les associations locales, et au soutien de nombreuses personnalités comme Quentin Tarantino, Leonardo DiCaprio, le sculpteur Ousmane Sow, le violoniste Didier Lockwood, la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, les rappeurs La Fouine, Sefyu ou Kery James, les festivals sont un succès, réunissant chacun, près de 60 000 spectateurs.
L’association Luc-Besson organise une grande distribution de cadeaux et de livres à Noël (près de 350 000 lots chaque année), mais aussi des projections de films, des sessions d’initiation aux métiers du cinéma, des visites de tournage, ou encore de nombreux parrainages et soutiens de projets.
L'École de la Cité de Luc Besson est installée au cœur de la Cité du Cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Aucune condition de ressources ni de diplômes ne sont nécessaires pour y accéder.
« Quand j'ai voulu faire du cinéma à l'âge de 17 ans, toutes les écoles réclamaient le bac et souvent un minimum de deux ans d'études supérieures", résume le réalisateur-producteur sur le site de l'école (www.ecoledelacite.com), en rappelant qu'il est lui-même "entré dans le cinéma par la toute petite porte". Inventeur de la Cité du Cinéma - cet Hollywood-sur-Seine du 9-3, il entend recruter sur le talent, l'envie et la créativité[119]. »
L'école propose deux formations (auteur-scénariste ou réalisateur), sur deux ans. L'objectif est de dispenser un enseignement pratique, en contact permanent avec les professionnels présents dans les studios de la Cité du Cinéma, qui dispose de neuf plateaux de tournage et d'ateliers techniques en vis-à-vis.
Luc Besson a débuté dans le cinéma à 17 ans, en apprenant sur le tas le métier de machiniste avant de devenir assistant-réalisateur. « L'apprentissage a été long et difficile », souligne-t-il sur le site de la nouvelle école, se souvenant avoir « servi des litres de café, photocopié un nombre incalculable de documents et porté des tonnes de matériel », heureux, aujourd'hui, d'offrir « une alternative » aux jeunes.
Filmographie
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Luc Besson a touché 1 228 812 € en 2009 en tant que président du directoire d'EuropaCorp et 1 367 525 € en 2010 en tant que président du conseil d'administration[125].
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↑(en) « Leon the professional - Reunion (ten years later) », sur youtube.com (consulté le ) : « « I met Luc I was TWELVE years old… I was with somebody else at this time a friend of him! » (à 11'18) »
↑« Emploi en échange de rapport sexuel » ou « représailles pour s’y être refusée », « harcèlement », « mains aux fesses », « invitation à s’asseoir sur ses genoux », « câlins », « bisous », « propos inappropriés ». [8]
↑Geoffrey Le Guilcher (chap. 20), « Retour en grâce », dans Luc Besson. L'homme qui voulait être aimé : La biographie non autorisée, Flammarion, coll. « Flammarion Enquête », (ISBN9782081357891) :
« [sur la vidéo Le Luc Besson comparé de Mr. Tea and a movie] Il y a eu aussi quelques emprunts extérieurs évidents. […] L'auteur relève aussi des similitudes de certaines scènes avec une vingtaine de films célèbres… »