Isabelle Anne Madeleine Huppert naît le à Paris 16e, au sein d'une famille aisée et nombreuse. Elle est la fille de Raymond Huppert (1914–2003), industriel dirigeant une entreprise fabriquant des coffres-forts, commandeur de la Légion d'honneur[4], et d'Annick Beau (1914–1990), professeure d'anglais et férue de piano. Elle passe sa jeunesse à Ville-d'Avray où elle reçoit une solide éducation dans le domaine des arts et de la culture. Elle est élevée dans le catholicisme, la religion de sa mère, alors que son père est en partie issu d'une famille d'origine juive de l'ancienne Autriche-Hongrie[5],[6].
Avec Aloïse et La Dentellière, elle donne à voir un jeu distancié, dépouillé, rigoureux, qui se caractérise par des gammes nuancées et retenues[13] : une partition singulière qui la distingue des autres étoiles montantes de l’époque, Miou-Miou, Nathalie Baye et Isabelle Adjani. La presse lui prêtera d'ailleurs par la suite une image d'actrice intellectuelle qu'elle réfute en partie[14]. Elle garde ce style de jeu jusqu'au début des années 1980, et joue beaucoup sur l’ambiguïté de ses personnages : un physique de petite fille mais un attrait certain pour la sexualité.
En 1981, Bertrand Tavernier lui offre, avec Coup de torchon, un rôle aux antipodes de ce qu'elle avait alors l'habitude de jouer : Isabelle Huppert y affirme alors un style de jeu plus extraverti, dynamique et comique, qu'elle gardera pour plusieurs films qu'elle tournera dans les années suivantes : La Femme de mon pote de Bertrand Blier (1983), Sac de nœuds de Josiane Balasko (1985) et Signé Charlotte de Caroline Huppert (1985). Les films de Tavernier et de Blier, ainsi que Coup de foudre de Diane Kurys sont des succès publics qui renforcent sa position dans le cinéma français.
Elle ne fait plus de théâtre durant les années 1978-1985.
Entre 1985 et 1988, elle connaît une relative traversée du désert en France où elle ne tourne aucun film. Elle part alors à l'étranger et tourne Cactus de Paul Cox en Australie et Faux Témoin de Curtis Hanson aux États-Unis.
La période 1988-89 est un moment important, d'abord parce qu'elle retrouve Claude Chabrol avec Une affaire de femmes, dix ans après Violette Nozière. Le film est un succès et ouvre une ère de riche collaboration entre Huppert et Chabrol qui se retrouvent alors tous les deux ou trois ans pour un film[12]. Leur duo devient une sorte de marque de fabrique et explore une série large de genres cinématographiques d'où pointe une évidente admiration mutuelle : la comédie (Rien ne va plus), le drame social (La Cérémonie) et historique (Une affaire de femmes), le film noir (Merci pour le chocolat) ou encore l'adaptation littéraire (Madame Bovary). Les films sont tous des succès (sauf peut-être Rien ne va plus) et permettent à Huppert de recevoir deux Coupes Volpi à Venise en 1988 (Une affaire de femmes) et 1995 (La Cérémonie), et son premier César de la meilleure actrice en 1996 (également pour La Cérémonie).
Les années 1990 l'imposent définitivement comme l'une des grandes actrices du cinéma et du théâtre français : ses prestations théâtrales sont de grands succès et sont très remarquées, en particulier Orlando, d'après le roman de Virginia Woolf, que Robert Wilson vient mettre en scène en France, après l'avoir fait en Allemagne (avec Jutta Lampe) et avant de le faire en Angleterre (avec Miranda Richardson).
Cette filmographie, qu'elle s'attache à développer patiemment, au gré des opportunités et des envies, lui vaut un grand respect. Déjà Jérôme Garcin écrivait en 1995 : « D'une juvénile curiosité, moins occupée à travailler sa légende que ses personnages successifs, ignorée par les paparazzi, oubliée des Césars, Isabelle la rousse se contente d'être comédienne. La meilleure au monde. La plus audacieuse. La plus obstinée. La moins prévisible. Une croisée moderne de Leopoldo Fregoli, prince italien de la métamorphose, et de la chétive Mlle Rachel, dont Alfred de Musset disait : « Sa voix est pénétrante. Elle ne déclame point, elle parle »[15].
Tête d'affiche (années 2000)
Les années 2000 confirment l'ensemble de ces tendances. En 2001, Isabelle Huppert connaît un grand succès au théâtre avec Médée et trouve l'un de ses plus grands rôles au cinéma avec La Pianiste, adapté d'Elfriede Jelinek, qui ouvre le début de sa fructueuse collaboration avec Michael Haneke. Pour ce film dans lequel elle incarne une professeure de musique frustrée, enfermée dans une relation quasi incestueuse avec sa mère et bloquée sur l'attente d'une relation sadomasochiste, elle remporte pour la seconde fois de sa carrière le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, en 2001. Bien que pressentie, elle n'est toutefois pas nommée à l'Oscar de la meilleure actrice nonobstant l'excellent accueil critique du film outre-Atlantique[16]. En réalité, le distributeur américain oublie de remplir le document nécessaire à son éligibilité[16],[17]. Encore aujourd'hui, il s'agit pourtant de la prestation dont on lui parle le plus aux États-Unis[16].
Son compagnon, le metteur en scène Ronald Chammah, a fondé la société Les Films du Camélia. Cette société lui a permis de financer certains films dont elle tient le haut de l'affiche comme La Vie moderne de Laurence Ferreira-Barbosa, Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz ou encore Ma mère de Christophe Honoré et même d'acheter les droits d'exploitation de Wanda de Barbara Loden, actrice et cinéaste qui fut l'une des épouses d'Elia Kazan, disparue prématurément d'un cancer en 1980. Grâce à son acharnement, cet unique film d'une artiste d'exception put ressortir en salles en 2003.
L'année suivante, Isabelle Huppert fait partie de la distribution prestigieuse de Huit femmes de François Ozon. Ce retour à la comédie ne doit pas faire oublier qu'elle n'a pas tourné que des films dits « dramatiques » mais aussi occasionnellement des comédies (Sac de nœuds, Les Sœurs fâchées d'Alexandra Leclère, Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine, Copacabana de Marc Fitoussi, Tip Top de Serge Bozon). Dans ses incursions comiques, elle prend plaisir à jouer des femmes antipathiques, frustrées et aigries au risque de n'être identifiée qu'à ce registre. Elle fait appel à un répertoire de mimiques, de postures ou d'intonations contradictoires : d'une manifestation outrancière et tonitruante (l'hystérique et hypocondriaque tante Augustine des Huit femmes où elle se livre à un numéro de transformation à la fois physique et scénique) à une forme expressive plus distanciée et intérieure à l'instar des Sœurs fâchées où elle campe une bourgeoise délaissée par son mari, malheureuse, frigide et envieuse du succès de sa sœur.
Fait intéressant, dans la seconde moitié de la décennie 2000, elle tourne coup sur coup une série de films très proches les uns des autres : Nue Propriété de Lafosse (2006), Home d'Ursula Meier (2008), Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh (2009) et White Material de Claire Denis (2009). Ils évoquent tous l'histoire d'une femme, mère, liée par un sentiment d'appartenance très fort à l'endroit où elle vit (une maison au bord d'une autoroute, une propriété en Afrique ou en Indochine) et l'influence que l'extérieur va avoir sur cette relation particulière.
Avec Christine Pascal et Isabelle Adjani, Isabelle Huppert formait un trio complice. Elles ont été colocataires, un temps, dans leur jeunesse[18],[19],[20]. Plus tard, Isabelle Huppert tiendra d'ailleurs le rôle-titre de La Garce, réalisé par Christine Pascal, après avoir donné la réplique, quelques années plus tôt, à Isabelle Adjani dans Les Sœurs Brontë d'André Téchiné. D'après le livre d'Erwan Chuberre (La Légende Adjani), une rivalité amoureuse entre Adjani et Huppert, survenue sur le tournage des Sœurs Brontë au sujet de Bruno Nuytten, serait à l'origine de leur inimitié. Adjani explique, quant à elle, avoir mal vécu le fait d'être mise à l'écart de certains projets, au début des années 1980, en raison du producteur Daniel Toscan du Plantier, directeur de la Gaumont, qui aurait tenté d'imposer Isabelle Huppert, sa compagne d'alors, comme nouvelle grande vedette du cinéma français[21]. Depuis leurs ascensions fulgurantes, lors des années 1970, la presse a souvent commenté leur rivalité[22]. André Téchiné a reconnu que la relation très tendue entre les deux comédiennes a compliqué son travail sur le tournage des Sœurs Brontë[23].
Interrogée sur cette comparaison en 2009, Adjani a affirmé se placer, en tant que comédienne, dans une attitude d'empathie pour ses personnages, plus que ne le fait Huppert, en retrait et à distance[24]. Néanmoins, cette dernière a répondu que le regard d'un film ne dépendait que du metteur en scène et qu'il lui semblait dangereux qu'un acteur idéalisât son rôle[25]. On notera que Claude Chabrol désirait réaliser un film sur la vie de Camille Claudel et souhaitait offrir le rôle-titre à Isabelle Huppert, ce qui lui fut refusé par les héritiers de l'artiste[26]. Finalement, ce fut Isabelle Adjani qui obtint l'autorisation de la famille Claudel pour jouer la sculptrice dans un film dont elle était coproductrice et qui fut réalisé par Bruno Nuytten, son ancien compagnon[26]. À l'inverse, Adjani avait exprimé, dès 1980, le désir d'interpréter au cinéma Marguerite Gautier, l'héroïne du roman La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils[26]. Le projet ne vit jamais le jour, mais Isabelle Huppert fut choisie par le réalisateur italien Mauro Bolognini pour incarner ce rôle à l'écran[26]. Adjani prêta finalement ses traits au personnage, dans une pièce de théâtre, mise en scène, en 2000, par Alfredo Arias[26]. Huppert fut nommée au Molière de la meilleure comédienne en même temps qu'Adjani pour son interprétation de Médée dans la tragédie homonyme d'Euripide, mise en scène par Jacques Lassalle[26]. Bien que les pronostics aient annoncé une bataille entre les deux vedettes, Corinne Jaber remporta le trophée pour la pièce Une bête sur la lune[26]. Les deux actrices, à quelques années d'intervalle, ont également interprété Marie Stuart sur les planches et ont toutes deux marqué la rentrée théâtrale de 2006[26]. Elles retrouvent ensuite leur partenaire des débuts Gérard Depardieu pour un film voyage et une rencontre nostalgique : Mammuth de Kervern et Delépine pour Adjani en 2010, Valley of Love de Guillaume Nicloux pour Huppert en 2015, avant d'incarner chacune une mère de famille trafiquante et haute en couleur, Adjani dans Le Monde est à toi de Romain Gavras, et Huppert dans La Daronne de Jean-Paul Salomé.
Depuis 2010, Isabelle Huppert tourne de plus en plus de films, souvent remarqués, aussi bien comme premier rôle que comme rôle secondaire, parfois même comme simple participation (Au bonheur des ogres, Les Lignes de Wellington, Dead Man Down).
Nicole Kidman, en 2012, a dit qu'elle « aimait sa manière de se mettre constamment en danger » et qu'elle représentait, pour elle, un modèle à suivre pour ses choix futurs[31]. Elle réitère ses propos admiratifs cinq ans plus tard, déclarant qu'Huppert avait « joué le rôle le plus époustouflant qu'elle connaisse » dans Elle et parlant d'elle comme de « quelqu'un d'extraordinaire qui a donné sa vie à son métier » et qui a « montré le chemin » aux autres comédiennes[32]. À l'instar de Kidman, Jessica Chastain déclare qu'elle est, de très loin, son actrice préférée et qu'elle est même pour elle une « idole absolue »[33],[34]. De son côté, Julianne Moore parle d'elle comme d'une « actrice fabuleuse », qu'elle « admire profondément »[35].
Isabelle Huppert est en effet fréquemment citée en exemple, à l'international, pour son audace, son impressionnante filmographie et ses prises de risque : Naomi Watts avoue avoir vu La Pianiste uniquement pour elle et a ainsi pu découvrir le travail de Michael Haneke qui la dirige en 2008, au côté de Tim Roth, dans Funny Games U.S.[36]. Abbas Kiarostami affirme avoir longtemps été hanté par son interprétation dans La Dentellière[37]. Volker Schlöndorff dit d'elle qu'elle est « une artiste qui n'a peur de rien »[38]. Sean Penn lui fait part de son admiration lors d'une rencontre organisée par le magazine Première en 2009[39]. James Gray dit être fasciné par les puissantes émotions que dégage son jeu[40]. Natalie Portman confesse, quant à elle, s'être largement inspirée de sa prestation dans La Pianiste et de celle de Catherine Deneuve dans Répulsion pour préparer son rôle oscarisé de danseuse étoile sombrant dans la folie dans Black Swan de Darren Aronofsky[41]. Alicia Vikander explique par ailleurs avoir voulu devenir actrice quand elle l'a vue dans La Pianiste[42].
En 2016, son interprétation de femme violée qui se lance à la poursuite de son agresseur dans Elle de Paul Verhoeven obtient des critiques massivement laudatives en Europe et aux États-Unis[44]. Pressenti pour une récompense au Festival de Cannes 2017, le producteur Saïd Ben Saïd l'entoure de deux conseillers en image en vue des Oscars. Elle entame une longue tournée promotionnelle aux Etats-Unis. Elle reçoit, pour sa prestation, de nombreux prix décernés par les associations de la critique cinématographique américaine, puis un Golden Globe, un second César, un Independant Spirit Award et une première nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Ce film, tout comme La Pianiste, peut être vu comme la quintessence du jeu d'actrice d'Isabelle Huppert : une interprétation qui joue beaucoup sur le retrait, la réduction des expressions à d'infimes détails, les sous-entendus, un contour psychologique trouble ou indéfinissable, la subtilité d'un regard et d'un geste esquissé capables de rendre en un même mouvement des émotions contraires ou encore une certaine distance entre le personnage et les événements auxquels il est confronté. Elle a atteint une stature particulière dans le cinéma français contemporain. Jean-Michel Frodon, dans les Cahiers du cinéma, dit d'elle : « Isabelle Huppert est une excellente actrice, elle a joué remarquablement dans plus de grands films qu’aucune autre actrice européenne »[45].
Confirmation comme actrice internationale (années 2020)
Isabelle Huppert se voit choisir personnellement par le cinéaste Wes Anderson pour prêter sa voix à l'un des personnages du film d'animation : L'Île aux chiens. Elle remplace alors l'actrice Frances McDormand dans le rôle de Nelson. Elle retrouve ensuite Serge Bozon pour un nouveau film avant d'enchainer deux collaborations successives avec la réalisatrice Anne Fontaine. Elle joue ensuite aux côtés de Chloë Grace Moretz dans le thriller Greta de l'irlandais : Neil Jordan.
De plus en plus courtisée par le cinéma étranger : Isabelle Huppert accepte de tenir un second rôle dans la comédie familiale Une robe pour Mrs. Harris dans laquelle elle interprète la directrice de la maison de haute-couture Christian Dior. Ce dernier n'est autre qu'une nouvelle adaptation d'un vieux téléfilm britannique de 1992 avec Angela Lansbury. Pour les besoins de ce remake, elle collabore avec son compatriote Lambert Wilson avec qui elle tourne pour la troisième fois, et surtout Lesley Manville qui tient le rôle principal. La même année, elle fait la promotion dans son pays, du thriller politique : Les Promesses aux côtés de Reda Kateb. Le film fait consensus avec 3,9/5 de moyenne côté presse, et 3,7/5 côté public sur le site Allociné[46].
Elle tourne ensuite sous la direction du réalisateur polonais Jerzy Skolimowski le drame écologiste : EO qui a pour thématique l'abattage des animaux. Film coup de poing, il reçoit un accueil critique et public quasi-dithyrambique. Le film obtient successivement 3 prix à Cannes et concourt cette même pour le César et l'Oscar du meilleur film étranger. Avec ce film, Huppert détient le record de l'actrice avec le plus de films présentés dans la compétition officielle du Festival de Cannes[47]. Jusqu'en 2022, elle a eu 22 films en compétition principale et un total de 29 films présentés à Cannes en plusieurs sections[48]. Les fréquentes apparitions de Huppert à Cannes l'ont amenée à être nommée « la reine de Cannes » par la presse[49],[50],[51],[52]. Elle retrouve ensuite Benoit Jacquot mais partage surtout l'affiche avec le sex-symbol italien Riccardo Scamarcio dans un drame en costumes consacré au peintre Le Caravage (L'Ombre du Caravage). Isabelle Huppert y incarne Costanza Sforza Colonna, la muse et compagne du peintre. Pour ce rôle, la comédienne se remet à l'italien.
« Née en tant qu’actrice de théâtre, Isabelle Huppert alterne le cinéma au théâtre avec une productivité extraordinaire et des résultats qui font d’elle l’interprète peut-être la plus récompensée. Son nom, étroitement lié au cinéma d’auteur français et européen, garantit la qualité des productions auxquelles elle participe : c’est une artiste qui choisit soigneusement les scénarios, ses rôles et les réalisateurs avec lesquels elle travaille, et elle est toujours capable d’imprimer sa marque sur les films qu’elle interprète. Isabelle Huppert, icône mondiale du cinéma contemporain, n’a jamais abandonné le théâtre, un art qu’elle continue de pratiquer avec passion, un grand intérêt et un admirable jeu. Les raisons de sa passion pour le théâtre, qu’elle a elle-même énoncées lors de l’ouverture en mars dernier de la Journée mondiale du théâtre, peuvent pleinement coïncider avec les motivations du XVIe Prix Europe pour le Théâtre que nous lui décernons cette année avec une authentique joie : Le théâtre pour moi c’est l’autre, c’est le dialogue, c’est l’absence de haine. L’amitié entre les peuples, je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais je crois dans la communauté, dans l’amitié des spectateurs et des acteurs, dans l’union de tous ceux que le théâtre réunit, ceux qui l’écrivent, ceux qui le traduisent, ceux qui l’éclairent, l’habillent, le décorent, ceux qui l’ interprètent, ceux qui en font, ceux qui y vont. Le théâtre nous protège, nous abrite… Je crois bien qu’ il nous aime… autant que nous l’aimons… Je me souviens d’un vieux régisseur à l’ancienne, qui avant le lever du rideau, en coulisses, disait chaque soir d’une voix ferme : « Place au théâtre ! »[61] »
En mai 2024 il est annoncé qu'elle présidera le jury de la 81e Mostra de Venise.
Vie privée
Isabelle Huppert est la mère de trois enfants[9] issus de son union en 1982 avec le réalisateur et distributeur Ronald Chammah qui l'a dirigée dans Milan noir en 1988 : l'actrice Lolita Chammah (née en 1983), Lorenzo (né en 1988) et Angelo[8] (né en 1997).
Activités entrepreneuriales
Ariel Chammah, mari d'Isabelle Huppert, mieux connu sous son nom de Ronald Chammah[62], assure la gérance de deux sociétés consacrées au cinéma dont Isabelle Huppert est la figure de proue. Les SARL Les Films du Camélia et Camélia Cinémas sont respectivement consacrées à la production de films et à la distribution de films[63],[64],[65].
2002 : « Musique et Poésie » d’Ingeborg Bachmann, dans Voix de femmes pour la démocratie, Collectif, « La Bibliothèque des voix », des femmes-Antoinette Fouque.
2021 : Just Kids de Patti Smith, traduction de l'anglais (États-Unis) par Héloïse Esquié, « La Bibliothèque des voix », des femmes-Antoinette Fouque : Prix du livre audio France Culture - Lire dans le noir, catégorie Non-fiction[68].
Officière de la Légion d'honneur. Elle est promue officière par décret du [72]. Elle était chevalière de l'ordre depuis le par décret du pour récompenser ses 27 ans d'activités professionnelles[73].
↑Critique du film dans Le Figaro le 28 février 2023
↑"Les films en salles cette semaine : « The Son », « Goutte d'or », « La Syndicaliste »", Le Journal du dimanche[1]
↑ a et b"Les sorties cinéma de la semaine" par Maroussia Dubreuil, Clarisse Fabre, Murielle Joudet, Mathieu Macheret et Jacques Mandelbaum, dans Le Monde le [2]
↑Critique du film dans Le Parisien, par Catherine Balle le 1 mars 2023
↑Critique du film dans La Croix, par Céline Rouden, le 28/02/2023 [3]