Denzel Washington

Denzel Washington
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Denzel Washington en 2018.
Nom de naissance Denzel Hayes Washington Jr.
Naissance (69 ans)
Mount Vernon, État de New York, États-Unis
Nationalité Américaine
Profession Acteur
Réalisateur
Producteur
Films notables

Malcolm X
Philadelphia
Training Day
American Gangster

voir filmographie

Denzel Washington [dɛnzɛl ˈwɑʃɪŋtən][1] est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain né le à Mount Vernon (État de New York).

Il est l’un des membres les plus emblématiques de la génération des acteurs afro-américains masculins – avec Eddie Murphy, Morgan Freeman, Samuel L. Jackson, Wesley Snipes, Forest Whitaker, Laurence Fishburne, Will Smith, Martin Lawrence ou Jamie Foxx – à être parvenu à se faire une place dans le cinéma hollywoodien à la fin du XXe siècle. Marchant dans les pas de Sidney Poitier, il s’est engagé contre le racisme anti-noir dans ses films, notamment dans Malcolm X réalisé par son ami Spike Lee, dans Hurricane Carter ou dans Le Plus Beau des combats. Il s’est engagé aussi dans d’autres luttes pour la justice et la tolérance à l’égard des minorités, les homosexuels par exemple dans Philadelphia de Jonathan Demme. Mais il a également joué dans des films d'autres registres, des thrillers en particulier, notamment à cinq reprises sous la direction de Tony Scott (USS Alabama, Man on fire, etc.) et plusieurs fois sous la direction d'Antoine Fuqua (Training Day, Equalizer, etc.).

Il a remporté deux Oscars, celui du Meilleur acteur pour son rôle de policier véreux dans Training Day – Il est le deuxième Afro-Américain, après Sidney Poitier, à avoir obtenu cette récompense – et celui du Meilleur acteur dans un second rôle pour Glory. Il a aussi été nommé à huit reprises aux Golden Globes et récompensé deux fois. Il a reçu de nombreux autres prix, notamment un Tony Awards, 16 Images Awards et un Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière en 2016.

Biographie

Jeunesse

Denzel Hayes Washington Jr.[2] est le fils d'un employé du service des eaux de la ville de New York, Denzel Washington Sr., également pasteur, originaire du comté de Buckingham (Virginie). Lennis « Lynne » sa mère, esthéticienne et propriétaire d'un salon de beauté[3], est née en Géorgie et a passé son enfance à Harlem.

Il est scolarisé à l’école primaire de Pennington-Grimes de Mount Vernon à New York jusqu'au divorce de ses parents, en 1968, alors qu'il est âgé de 14 ans. Il est alors envoyé dans une école privée, la Oakland Military Academy, à New Windsor dans l'État de New York. À partir du début des années 1970, il fait ses études secondaires à la High School Maryland à Daytona Beach, en Floride.

Par la suite, il fait ses études à l'université Fordham[4], où il étudie d'abord la biologie et la médecine, mais préfère s'orienter vers le journalisme et le théâtre. Durant ses études de théâtre, il a incarné des personnages tels The Emperor Jones de Eugene O'Neill et Othello de William Shakespeare et obtient par la suite son baccalauréat ès lettres en théâtre et en journalisme. L'année suivante, il découvre aussi l'art dramatique et prend la décision de devenir comédien ; il s'inscrit au Lincoln Center Campus de l'université Fordham et reçoit des encouragements pour suivre des études en art dramatique. Une fois diplômé, il quitte New York pour parfaire ses études en art dramatique à l'American Conservatory Theater San Francisco[5] qui lui accorde une bourse pour étudier l'art dramatique pendant deux ans. Il débute en jouant de grandes pièces comme When the Chickens Come Home to Roost ; et pour son interprétation dans cette pièce dans laquelle il incarne Malcolm X, il reçoit l'Audelco Award. Après ses études, il retourne à New York pour entamer sa carrière d'acteur.

Carrière

Années 1980 : révélation télévisuelle et cinématographique

Il débute au cinéma à vingt ans, par une très brève apparition dans Un justicier dans la ville, un film d'action américain réalisé en 1974 par Michael Winner, et dont le rôle principal est joué par Charles Bronson. Il poursuit dans deux téléfilms, Wilma puis Flesh and Blood réalisé par Jud Taylor.

Son véritable premier rôle au cinéma a lieu en 1981, dans le film Carbon Copy. En 1982, il apparaît dans la série télévisée Hôpital St Elsewhere. En 1987, il incarne Steve Biko, un leader noir en lutte contre l'Apartheid, dans le film britannique Cry Freedom. En 1989, il reçoit l'Oscar du meilleur second rôle masculin pour sa performance dans Glory[6],[7].

En mars 1990, à l'occasion de la 62e cérémonie des Oscars.

Années 1990 : confirmation critique et commerciale

En 1990, Denzel Washington rencontre Spike Lee qui le fait jouer dans Mo’ Better Blues. Le succès du film Do the Right Thing (1989) permet à Spike Lee de se lancer dans l'aventure du biopic Malcolm X. Après l’éviction de Norman Jewison[8] du projet, Lee offre le rôle-titre à l'acteur. Le film brosse un portrait positif de l'activiste afro-américain[8] « violent, insolent, et provocant »[8], comme l'indique le slogan du film sorti en 1992[8].

Washington incarne avec virtuosité le leader noir musulman[8] et c'est cette performance qui lance concrètement sa carrière car il y décroche une nomination aux Oscars[9] et devient une référence pour la communauté afro-américaine[10] aux côtés d'Eddie Murphy qui occupait l’avant-scène durant les années 1980[11].

Néanmoins, il refuse d'incarner un autre grand leader noir, Martin Luther King, car il ne souhaite pas se laisser enfermer dans un seul type de rôle[6] ; il parvient à trouver des emplois moins marqués qui lui permettent de donner la réplique à des acteurs reconnus. Ainsi, l'année 1993 est marquée par trois grands succès : il joue du Shakespeare[6] dans Beaucoup de bruit pour rien[6] sous la direction de Kenneth Branagh. Mais c'est dans le thriller politique L'Affaire Pélican, avec Julia Roberts pour partenaire, que Denzel Washington s‘impose aux yeux du grand public international, bien que les critiques du film restent plutôt mitigées[12]. L’acteur y incarne un journaliste qui dénonce la corruption politique au péril de sa vie.

Enfin, il livre une interprétation remarquée d'un avocat dans le mélodrame historique Philadelphia, aux côtés de Tom Hanks. Le long-métrage, qui a pour thème l'homophobie et le SIDA, et qui est inspiré d’un fait bien réel cette fois, est encensé par la critique et très apprécié par le public (2,7 millions d'entrées en salles en France[13]).

En 1995, il revient avec trois films d’action cette fois-ci. Le récit de science-fiction Programmé pour tuer, de Brett Leonard, est mal reçu, le film de guerre USS Alabama, de Tony Scott connaît un franc succès commercial, et le polar californien Le Diable en robe bleue, de Carl Franklin, est aussi un succès. Acteur fidèle, Washington retrouvera ces deux derniers cinéastes au cours de la décennie suivante.

Si, en 1996, La Femme du pasteur de Penny Marshall et À l'épreuve du feu sont, sur le territoire nord-américain, deux succès critiques et commerciaux, les années suivantes sont marquées par les échecs du thriller fantastique Le Témoin du mal (Fallen) de Gregory Hoblit et de Couvre-feu, pour lequel il retrouvait le réalisateur Edward Zwick. Ce film prémonitoire – il raconte approximativement, cinq ans avant qu'il ait lieu, l'attentat du 11 septembre – a été jugé peu crédible par la critique lors de sa sortie.

Il est aussi à l’affiche des drames sportifs He Got Game, de Spike Lee, qui obtient des critiques positives[14], mais reste un échec commercial[15], et Hurricane Carter, de Norman Jewison, où il prête ses traits au boxeur Rubin Carter et livre une performance remarquée. L'année 1999 est marquée par la sortie de Bone Collector de Phillip Noyce, un thriller mal accueilli par la critique mais pas par le grand public qui se laisse séduire par le tandem que forme l'acteur avec la star montante du moment, Angelina Jolie.

Années 2000 : consécration et passage à la réalisation

L'acteur en mai 2005, à New York.

Après des années 1990 diversifiées, il se stabilise autour de quelques genres : tout d'abord le drame social avec, en 2000, le récit initiatique sportif Le Plus Beau des combats, puis le thriller avec, en 2002, John Q, huis clos psychologique mis en scène par Nick Cassavetes.

Mais cette année lui permet surtout de livrer une performance très remarquée dans le thriller psychologique urbain Training Day[7], aux côtés d’Ethan Hawke, qui lui vaut l’Oscar du meilleur acteur. Il remporte alors la statuette au détriment d'un autre acteur noir très populaire, Will Smith[16].

Fort de ce succès critique et commercial, il décide de passer à la réalisation en 2003 avec un premier long-métrage, Antwone Fisher, qui raconte l’histoire d’un jeune Noir de la marine américaine forcé de consulter un psychiatre de la Navy. L’accueil est mitigé aussi bien du côté de la critique[17] que du public[18].

En 2004, il revient à l'action pure pour Out of Time de Carl Franklin, mais surtout avec Man on Fire, où il est dirigé une seconde fois par Tony Scott. Ce thriller psychologique violent engendre des critiques mitigées mais connaît un véritable succès commercial. Ce n'est pas le cas du thriller politique de Jonathan Demme, Un crime dans la tête, remake du film homonyme, qui sort aussi en 2004 mais ne remporte pas un succès commercial malgré des critiques plutôt positives[19].

L'année 2006 est marquée par ses retrouvailles avec deux autres cinéastes : Spike Lee pour le film de braquage Inside Man : L'Homme de l'intérieur, long-métrage qui plaît à la fois à la critique et au public[20], puis Tony Scott pour le thriller romantique de science-fiction Déjà vu qui, s'il ne convainc pas la critique, fonctionne au box-office[21].

En 2007, il est à l'affiche d'un projet attendu du frère de son cinéaste fétiche : le thriller American Gangster[22], de Ridley Scott, qui lui permet de prêter ses traits au criminel Frank Lucas. Le film est salué par la critique et rencontre son public. Cette même année 2007, il change d'univers avec le drame social The Great Debaters, pour lequel il repasse derrière la caméra. Si les critiques sont positives pour cette seconde réalisation, le film est un échec public, il n’est pas distribué hors des États-Unis[23].

Il conclut cette décennie en retrouvant Tony Scott pour L'Attaque du métro 123, film d'action à gros budget dans lequel il partage la vedette avec John Travolta.

Années 2010 : retour à l'action

Aux côtés d'Anne Hathaway, au Nobel Peace Price Concert 2010.

Il entame les années 2010 avec le thriller post-apocalyptique Le Livre d'Eli d'Albert et Allen Hughes, aux côtés de la jeune Mila Kunis. Il retrouve aussi pour une cinquième et dernière fois Tony Scott pour un film d'action, Unstoppable. Il confirme dans cette direction en 2012 avec le thriller d'action Sécurité rapprochée de Daniel Espinosa. Mais c'est avec sa performance dans le drame Flight, de Robert Zemeckis, qu'il renoue avec un rôle de l'envergure de ceux de ses décennies précédentes : le succès critique et public du film lui vaut une quatrième nomination pour l'Oscar du meilleur acteur.

En 2013, pour le thriller 2 Guns, de Baltasar Kormákur, il partage l'affiche avec Mark Wahlberg. L'année d'après, il tourne dans Equalizer sous la direction, à nouveau, d’Antoine Fuqua (Training Day). L’acteur est coproducteur de cette adaptation de la série télé éponyme. Equalizer a vocation à devenir une franchise. Dans ce premier opus, il est un justicier au passé violent qui vient en aide à une jeune femme incarnée par Chloë Grace Moretz. Le film est particulièrement violent, et selon le critique Jean-François Rauger : « Cette brutalité, qui dévoile peut-être la part sombre d’un acteur (Denzel Washington), de plus en plus souvent condamné aux rôles d’hommes décents et en même temps capables d’une extrême sauvagerie, renvoie à un cinéma d’exploitation peu regardant et révolu. Ce qui fait le charme de The Equalizer[24]. »

En janvier 2016, il reçoit des mains de son ami Tom Hanks le prestigieux Cecil B. DeMille Award, qui le récompense pour l'ensemble de sa carrière. Il est le troisième acteur afro-américain à se voir remettre cette récompense, après Sidney Poitier et Morgan Freeman.

Il revient sur les écrans en septembre de cette même année, en leader des Sept Mercenaires, réunis par Antoine Fuqua. Ce remake du film Les Sept Samouraïs de Kurosawa reçoit un accueil mitigé de la critique et du public[25],[26].

En décembre, il dévoile son troisième long-métrage en tant que réalisateur, le drame Fences, adaptation de la pièce homonyme d'August Wilson. Il est également le principal interprète masculin, face à l'oscarisée Viola Davis.

L'acteur enchaîne avec le deuxième épisode de The Equalizer, sorti en 2018.

Vie privée

En 1983, il épouse l'actrice Pauletta Pearson rencontrée sur le tournage du téléfilm Wilma. Ils ont quatre enfants[27] : John David (né en 1984), Katia (née en 1986), et des jumeaux, Olivia et Malcolm (nés en 1991). Leur premier enfant a été joueur de football américain professionnel en UFL avant de se lancer dans une carrière d'acteur, il joue notamment le rôle de Ricky Jarrett dans la série Ballers. Katia est titulaire d’un diplôme d'art de l'université de Yale depuis 2010. Malcolm, lui, a fait des études de cinéma à l'université de Pennsylvanie.

Denzel Washington est chrétien évangélique pentecôtiste et déclare lire la Bible quotidiennement[28]. Il est membre actif de l'Église West Angeles Church of God in Christ (Église de Dieu en Christ), située à Los Angeles, à laquelle il a fait un don de 2,5 millions de dollars en 1995[29].

Filmographie

Cinéma

Années 1970 - 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Télévision

Séries télévisées

Téléfilms

Réalisateur

Producteur

Théâtre

Distinctions

Récompenses

Nominations

Voix francophones

En France, Emmanuel Jacomy est la voix française régulière de Denzel Washington depuis Glory sorti en 1989. Jacques Martial l'a également doublé à sept reprises entre 1991 et 2004. À titre exceptionnel, il a été doublé par Hervé Bellon dans A Soldier's Story[31], Raymond Aquilon dans Les Coulisses du pouvoir, Emmanuel Gomès Dekset dans Cry Freedom, Pierre Saintons dans Un ange de trop, Jean-Pascal Quilichini dans Ricochet, Thierry Desroses dans Programmé pour tuer[31], Greg Germain dans John Q, Daniel Njo Lobé dans Fences et Jean-Baptiste Anoumon dans le redoublage de He Got Game.

Au Québec, Jean-Luc Montminy est la voix québécoise régulière de l'acteur[32]. Il a également été doublé par Alain Zouvi[32] dans Ricochet et Le Siège ainsi que par Pierre Auger dans Pelham 123 - L'ultime station[32].

  • Versions françaises :
    • Emmanuel Jacomy dans Glory, Philadelphia, USS Alabama, Le Plus Beau des combats, Training Day, Antwone fisher, Inside Man : L'Homme de l'intérieur, American Gangster, Le Livre d'Eli, Unstoppable, Flight, L'Affaire Roman J.etc.
    • Jacques Martial dans Mississippi Masala, Malcolm X, À l'épreuve du feu, Couvre-feu, Out of Time, Man on Fire
  • Versions québécoises :
    • Jean-Luc Montminy dans Philadelphie, Marée rouge, En souvenirs des Titans, Jour de formation, L'Informateur, Gangster américain, Le Livre d'Élie, L'Affaire Roman J.[32]etc.

Notes et références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. (en) « Denzel Washington | Biography, Movies, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  3. (en-US) « Denzel Washington | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  4. (en-US) « Denzel Washington », sur Biography (consulté le ).
  5. (en-US) « Who is Denzel Washington? Everything You Need to Know », sur www.thefamouspeople.com (consulté le ).
  6. a b c et d Steven Jay Schneider, 501 acteurs, éditions Omnibus, 2010, p. 548-549.
  7. a et b (en) « Denzel Washington, actor born », sur African American Registry (consulté le ).
  8. a b c d et e Ronald Bergman, Le Cinéma, éditions Gründ, 2007, p. 323.
  9. « Histoire du cinéma », National Geographic, coll. « Les Essentiels », p. 389
  10. a et b Nos films de toujours, éditions Larousse, 2008, p. 299
  11. « Les acteurs », Le Dictionnaire du cinéma, Robert Laffont, 2007, p. 825-826.
  12. (en) « The Pelican Brief (1993) » (consulté le ).
  13. « Philadelphia », sur JP's Box-Office.
  14. (en) « He Got Game (1998) » (consulté le )
  15. « He Got Game », sur JP's Box-Office.
  16. « Washington le nouveau symbole du cinéma noir-américain ».
  17. « Antwone Fisher : critique presse », sur allocine.fr.
  18. « Antwone Fisher (26 774 entrées en salles en France) », sur JP's Box-Office.
  19. (en) « The Manchurian Candidate (2004) » (consulté le ).
  20. « Inside Man (Plus d'un million d'entrées en salles en France) », sur JP's Box-Office.
  21. « Deja Vu (2006) - JPBox-Office », sur www.jpbox-office.com (consulté le ).
  22. (en-US) Christina Jin Yoon, « Denzel Hayes Washington, Jr. (1954- ) », sur BlackPast, (consulté le ).
  23. « The Great Debaters », sur JP's Box-Office.
  24. « « The Equalizer » : irrésistible héros », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. AlloCine, « Les 7 Mercenaires: Les critiques presse » (consulté le ).
  26. « The Magnificent Seven » (consulté le ).
  27. Prisma Média, « Denzel Washington - La biographie de Denzel Washington avec Gala.fr », sur Gala.fr (consulté le ).
  28. Brian W. Carter, West Angeles Church of God in Christ, lasentinel.net, USA, 20 novembre 2012
  29. Christianisme Aujourd'hui, « Il garde la Bible en film comme à la ville », sur Christianisme Aujourd'hui, (consulté le ).
  30. (en) « Denzel Washington to Receive Cecil B. DeMille Award at Golden Globes », sur Variety, (consulté le ).
  31. a et b « Comédiens ayant doublé Denzel Washington en France », sur Rsdoublage.com (consulté le ).
  32. a b c et d « Comédiens ayant doublé Denzel Washington au Québec », sur Doublage.qc.ca (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Documentaire

  • Denzel Washington, un modèle américain, Arte, 2022.

Liens externes

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