À la fin des années 1950, Rubin Carter, boxeur de talent, est condamné à la perpétuité pour un triple meurtre qu'il n'a pas commis. Décidé à faire connaitre sa vérité, il décide de publier son autobiographie. Malheureusement pour lui, sa situation n'évolue pas. Des années plus tard, un adolescent, convaincu de son innocence, décide de se battre à ses côtés pour lui rendre sa liberté.
Sources et légende : version française (VF) sur Voxofilm[5]. Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[6]
Controverses
Certains ont reproché au film d'avoir dénaturé la plupart des faits de la vie de Carter et de l'affaire elle-même. Parmi les critiques on retrouve Cal Deal, journaliste au Herald-News, Larry Elder[7], Thomas Clough, Barbara Burns, la fille de la victime Hazel Tanis, George Kimball de The Irish Times, Milan Simonich du Pittsburgh Post-Gazette, Lona Manning[8], le journaliste de The New York Times Selwyn Raab, Paul Mulshine de The Newark Star-Ledger et Jack Newfield du New York Post qui affirma : « J'ai connu Rubin Carter, assisté à ses combats, couvert son deuxième procès et je n'ai pas vu beaucoup de la réalité à l'écran. »[9]
Exemples :
Concernant sa jeunesse :
Ses ennuis de justice lorsqu'il était jeune n'étaient pas liés à la blessure d'un pédophile pour protéger un ami et lui-même. C'était en réalité pour agression et vol.
Carter ne fut pas envoyé en centre de détention pour jeunes quand il était enfant, mais à 14 ans.
Carter était un violent vagabond de rue et fut condamné à 4 ans de prison pour trois agressions[10].
Concernant sa période précédant le triple meurtre :
Pendant sa période militaire, il passa quatre fois en cour martiale et renvoyé pour "inaptitude au service militaire". Le film le présente comme un soldat décoré alors qu'il n'a jamais obtenu de telles distinctions.
Carter n'était pas le prétendant numéro 1 au titre de champion du monde des poids moyens.
Concernant la nuit de la fusillade :
La nuit des meurtres, sa voiture fut stoppée deux fois, mais c'est seulement à la deuxième qu'il a été arrêté.
Carter n'était pas assis à l'avant.
La présence d'une arme à feu dans la voiture de Carter[10].
Le Lafayette Grill n'acceptait pas les afro-américains.
Concernant l'affaire :
Avery Cockersham n'est pas mort avant les procès de Carter.
Concernant Patricia Valentine :
Le témoignage de Patricia Valentine est faussement donné comme: "les feux arrière éclairent tout l'arrière". Elle affirma sous serment que les feux arrière n'étaient pas éclairés sur toute la longueur de l'arrière.
Patricia Valentine n'a pas modifié son témoignage contrairement à ce qu'affirme l'enquêteur canadien joué par John Hannah.
Patricia Valentine avait 23 ans à l'époque des meurtres, et n'était pas une femme d'un certain âge.
Le film affirme à tort que Carter a été jugé par deux jurys entièrement composés de Blancs : le premier jury a effectivement été composé uniquement par des blancs. Mais le deuxième comprenait 2 afro-américains[10].
L'inspecteur raciste qui, selon le film, a harcelé Carter depuis son enfance, n'a jamais existé[10].
Le rapport de l'appel de police d'urgence n'a pas été falsifié dans le but d'enfermer Carter.{{Référence nécessaire}}
Carter n'a pas fait de discours devant la cour fédérale[10].
Les "90 jours de trou" de Carter ne sont pas notés dans son dossier pénitentiaire, ni relatés dans son autobiographie.
Concernant les Canadiens :
Les Canadiens n'ont pas découvert de nouvelle preuve[10].
Les Canadiens n'ont pas trouvé les notes d'un enquêteur décédé[10].