Durant la Seconde Guerre mondiale, les pertes ukrainiennes civiles totales sont estimées à sept millions dont plus d'un million de Juifs assassinés. Pendant la Guerre froide, la population juive d'Ukraine diminue considérablement. Pendant et après l'effondrement du communisme (années 1990), la majorité des Juifs ukrainiens quittent le pays pour se rendre en Israël ou ailleurs.
The Jewish population data includes Mountain Jews, Georgian Jews, Bukharan Jews (or Central Asian Jews), Krymchaks (all per the 1959 Soviet census), and Tat people (Caucasus)[8].
Après 1569, les Juifs sont fréquemment utilisés par l’aristocratie polonaise pour gérer le système d’affermage des propriétés nobiliaires nommé arenda, en vertu duquel ils administrent les grandes propriétés foncières appelées latifundia. Dans de tels cas, les Juifs obtiennent le droit exclusif de collecter les taxes, les péages, et autres impôts de la paysannerie ukrainienne. Beaucoup plus souvent, le contrat porte sur le droit local de propination, le privilège exclusif de la distillation et de la vente d’alcool, commerce qui s’intègre naturellement avec l’activité d’aubergiste et de prêt avec intérêt.
En 1648-1649, les émeutes qui accompagnent la révolte cosaque dirigée par Bogdan Khmelnitski déciment les communautés juives d'Ukraine et réduisent en cendres des centres importants de Volhynie, Lituanie et Pologne. Dans ces territoires, c'est donc la fin du contrôle de la noblesse polonaise, de l'Église catholique polonaise et des intermédiaires juifs (« arendaches ») sur les paysans ukrainiens. Le nombre de Juifs tués durant cette période varie selon les sources : 50 000 à 60 000 selon l'historien Henri Minczeles, de 80 à 100 000[11], selon l'historien Ilia Tcherikover[12].
« Les haïdamaks nous ont massacrés et martyrisés. Ils tuèrent de jeunes enfants, ils enlevèrent des femmes. Chmielnicki [Khmelnitski] fendait les ventres et y cousait des chats (à cause de nos péchés !). Voilà pourquoi nous nous lamentons si fort et t’implorons, Venge, Seigneur, le sang de tes saints massacrés ! »
— Carole Ksiazenicer-Matheron, Messianisme et intertextualité dans La Corne du bélier, d'Isaac Bashevis Singer[17].
En raison des meurtres généralisés, les anciens juifs du Conseil de Vilna interdisent les réjouissances par un décret du 3 juillet 1661 : ils fixent des limites aux célébrations de mariage, à la consommation publique d'alcool, aux danses du feu, aux mascarades et aux artistes comiques juifs[18].
Les chroniques juives et polonaises de l'époque du soulèvement soulignent le grand nombre de victimes. Dans la littérature historique de la fin du XXe siècle et au début du XXIe, les estimations avancent 100 000 Juifs morts[19] ou plus[20], et les chiffres compris entre 40 et 100 000 tués[21] sont courants. Même si le pourcentage de victimes parmi les Juifs est nettement plus élevé que parmi toutes les autres catégories de la population[22], les estimations récentes vont de 15 000 à 30 000 Juifs tués ou faits prisonniers, et 300 communautés juives complètement détruites[23]. D'autres historiens considèrent que toute estimation du nombre de morts est de nos jours impossible[24],[11],[25] et l'historien Orest Subtelny conclut que « le soulèvement de Khmelnytsky est considéré par les Juifs comme l'un des plus événements traumatisants de leur histoire »[25].
Ces pogroms ont contribué à un renouveau des idées du grand kabbalisteIsaac Luria et - à cause des histoires d'atrocités (victimes enterrées vivantes, femmes enceintes éventrées, nourrissons rôtis à la broche, personnes coupées en morceaux ou forcées à s'entre-tuer) répandues dans toute l'Europe et au-delà, qui ont accentué le désespoir des Juifs et leur recherche d'un soulagement - à l'identification de Sabbatai Zevi comme le Messie[26].
Khmelnytsky et Kryvonis sont considérés, de nos jours, comme des héros nationaux, en Ukraine.
La Zone de résidence (russe : черта оседлости , tcherta osédlosti ; yiddish : דער תּחום-המושבֿ, der tkhum-ha-moyshəv ; hébreu : ְְְּּּוּם הַַּוָָֹֹ , t'ẖum Hammosháv), créée par l'impératrice Catherine II de Russie, était une région occidentale de l'Empire russe avec des frontières variables, qui a existé de 1791 à 1917.
Le terme anglais archaïque Pale of Settlement est dérivé du mot latinpalus, un « pieu », pour signifier une zone délimitée par une clôture ou une frontière[27].
Ce territoire figurait la résidence permanente autorisée des Juifs et au-delà de laquelle, celle permanente ou temporaire était le plus souvent interdite[28]. La plupart des Juifs étaient également exclus de cette zone dans un certain nombre de villes de la Zone de peuplement.
Ceux qui sont autorisés à vivre en dehors de la Zone comprend les personnes qui ont fait des études universitaires, les anoblis, les membres des guildes marchandes les plus aisées, les artisans particuliers , certains militaires ; des services leur sont associés, y compris à leurs familles et parfois à leurs serviteurs. Les quotas de Juifs existent dans l'enseignement depuis 1886 : le pourcentage d'étudiants juifs ne peut dépasser 10 % dans la zone de résidence, 5 % en dehors de la zone et seulement 3 % dans les capitales (Moscou, Saint-Pétersbourg et Kiev). Les quotas dans les capitales seront légèrement augmentés en 1908 et 1915.
La Zone de peuplement comprenait toute la Biélorussie, la Lituanie et la Moldavie d'aujourd'hui, une grande partie de l'Ukraine et du centre-est de la Pologne ainsi que des parties relativement réduites de la Lettonie et de l'ouest de la fédération de Russie . Elle s'étendait de la frontière orientale, ou ligne de démarcation à l'intérieur du pays, vers l'ouest jusqu'à la frontière impériale russe avec le royaume de Prusse (plus tard l'Empire allemand) et l'Autriche-Hongrie. En outre, il composait environ 20 % du territoire de la Russie européenne et correspondait en grande partie aux terres historiques de l'ancien Commonwealth polono-lituanien, Cosaque Hetmanat, l'Empire ottoman (avec Yedisan ), le Khanat de Crimée et la Principauté orientale de Moldavie (Bessarabie).
En 1915, des milliers de Juifs habitent des zones frontalières de l'Empire, correspondant à la Zone de peuplement[17].
La vie dans la Zone de résidence était pour beaucoup économiquement sombre. La plupart des gens comptaient sur de petits travaux, des services ou de l'artisanat qui ne pouvaient pas subvenir aux besoins du nombre d'habitants, ce qui a entraîné l'émigration, surtout à la fin du XIXe siècle.
Le géographe Élisée Reclus remarque en 1880 qu'en Ukraine, les Juifs « conservent mieux leurs enfants et vivent jusqu'à un âge plus avancé, quoique la plupart d’entre eux soient, comme les artisans polonais, tombés dans le prolétariat : parmi les juifs, comme parmi les chrétiens, les grandes affaires se font à profit de quelques-uns, (...) dans l’Ukraine occidentale, on compte plus de vingt mille mendiants israélites »[29].
Malgré tout, la culture juive, notamment en yiddish, s'est développée dans les shtetls (petits villages), et la culture intellectuelle s'est développée dans les yechivot (écoles religieuses) et s'est également propagée à l'étranger, également à travers la musique klezmer ou la littérature.
Au XVIIIe siècle, l'Ukraine est le centre névralgique du mouvement hassidique, et à partir de là, le hassidisme se répand dans toute l'Europe de l'Est. Dans le nord de l'Ukraine, les hassidim de Tchernobyl mènent une activité importante, et dans l'ouest de l'Ukraine, ce sont les hassidim de Roujyn.
Au XIXe siècle
Attentat contre Alexandre II
Les pogroms qui se dérouleront après l'assassinat du tsar Alexandre II de Russie, de à , feraient presque oublier les trois tragédies qui ont lieu à Odessa en 1821, en 1859 et en 1871. Une première vague de deux cent cinquante-neuf pogroms frappent Odessa, Kiev et également Varsovie. Des écrivains témoignèrent de la violence, des incendies, des pillages, des viols.
Un tournant majeur dans l’histoire juive d'Ukraine se produit donc en , quand le tzar russe Alexandre II est assassiné par une grenade lancée par un membre d'un petit cercle socialiste. Des rumeurs circulent dans tout l’empire russe affirmant que le nouveau tzar, Alexandre III, a donné au peuple le droit de « battre les Juifs » en guise de représailles[30]. La première vague de massacres désignés comme pogroms commence et dure jusqu’en 1884, les plus nombreux survenant dans la zone de Résidence, correspondant aux actuelles Biélorussie et Ukraine, où les Juifs étaient les plus nombreux et où, cent ans plus tôt, ils affermaient les grands domaines fonciers de l’aristocratie polonaisecatholique, domaines où travaillaient les serfs ukrainiens orthodoxes, que les popes excitaient contre les « tueurs du Christ » et dont les cosaques s’auto-proclament « défenseurs et vengeurs » (захисники та месники - zakhisniki ta miesniki). Au cours de ces deux années, on rapporte des actes de violence contre les Juifs dans plus de 200 localités[31].
Haïm Nahman Bialik, témoin oculaire des vagues de violence à Odessa le , crie son horreur et son dégoût :
« Lève-toi, va-t-en dans la ville du massacre, viens dans les cours Voir de tes yeux et palper de tes mains sur les barrières Et sur les arbres, sur les pierres et le crépi des murs Le sang coagulé et la cervelle durcie des victimes (...) Demain la pluie tombera, le charriera dans un fossé, vers les champs Le sang ne criera plus des puisards ni des haumiers, Car il sera perdu dans l'abîme ou abreuvera le chardon Et tout sera comme avant, comme si de rien n'était. »
— Extrait du poème be'ir haharegah (en fr. Dans la ville du massacre)
L’ambiance anomique, l’apparente incapacité ou la réelle réticence des autorités russes à contrôler la violence des cosaques ou des civils, ont un impact majeur sur les Juifs ukrainiens : certains se replient sur la religion et leurs communautés, d’autres se tournent vers le socialisme qui promet l’émancipation et l’égalité, articulé par le Bund général et le Bund juif[32], d'autres encore émigrent vers l'Amérique, d’autres enfin incarnent les premiers frémissements du sionisme moderne, articulé par le mouvement Bilou qui envoie, en 1882, ses premiers émigrants fonder des communautés en Palestine[33].
Durant la révolution russe de 1905, des Juifs sont massacrés : l'extrême droite crée les Centuries noires, plus ou moins soutenues par le gouvernement, pour lutter contre les libéraux, les intellectuels, les socialistes et les Juifs, notamment par l'organisation de pogroms comme ceux de Kichinev.
De mars à mai 1915, face à l'armée allemande, le gouvernement expulse des milliers de Juifs des zones frontalières de l'Empire, qui coïncident avec la Zone de résidence[17],[37].
La pire année fut sans conteste 1919. Les pogroms furent commis par les unités armées les plus diverses : troupes débandées russes ou allemandes vivant de brigandage, Russes blancs, atamans ukrainiens agissant pour leur propre compte, détachements de « Verts » (paysans affamés et insurgés) et unités de l’Armée rouge vivant elles aussi de réquisitions[41].
Dans la République populaire ukrainienne (1917-1921), le yiddish est une langue d'État avec l'ukrainien et le russe. À cette époque, l'Union nationale juive est créée et la communauté obtient un statut autonome[45]. Le yiddish est également utilisé sur la monnaie ukrainienne entre 1917 et 1920[46].
Inauguration du mémorial aux soldats juifs tombés au combat dans le nouveau cimetière juif, en arrière plan est visible la synagogue Novokladbischenskaya, novembre 1916
Allumage des bougies de Hanoukka selon un rite réformé (non-orthodoxe), photo parue dans le journal « Khvylya », décembre 1932
Quartier juif, sq. Zbozhova, rue Lázně, angle rue Bozhnichey, en arrière plan construction de la yeshiva et synagogue Ohr Torah rue Starozakonnaya, avant Pâque 1931
La Seconde Guerre mondiale est particulièrement sanglante en Ukraine. Les Juifs sont spécialement ciblés par les Einsatzgruppen et leurs supplétifs locaux durant la « Shoah par balles » (exécutions sommaires en masse) : le nombre des victimes est estimé à 1,5 million de personnes[47],[48]. Babi Yar (Babyn Yar) à Kiev est le théâtre d'exécutions massives de 1941 jusqu'en 1943 ; jusqu'à 100 000 personnes y sont tuées, parmi lesquelles une majorité de Juifs (34 000 personnes) mais également des Roms, des résistants et des prisonniers soviétiques[49]. Pour de nombreux historiens, le nombre de victimes est sans doute beaucoup plus important que les 1,5 million de personnes estimées, car les recensements depuis 1913 étaient approximatifs, ou pas du tout réalistes, depuis la révolution de 1917 et ses nombreuses crises, dont l'Holodomor.[réf. nécessaire]
En Ukraine encore, sont installés la plupart des centres d’extermination nazis. Enfin plusieurs millions de personnes périssent de faim, de froid et d'épidémies dans les ghettos - la ghettoïsation forcée de tous les Juifs ayant été ordonnée par Heydrich, le chef de la police de sécurité SS, dès le 21 septembre 1939. Les rares survivants se trouvent parmi les partisans ayant pris les armes, ou parmi ceux qui ont pu s'enfuir à temps.
Manifestation contre le nazisme devant le théâtre de Lviv (1933)
Affiche antisémite et antisoviétique de la propagande nazie, rédigée en lituanien (en haut : « Un Juif est votre ennemi éternel » ; en bas : « Qui a emprisonné des millions de personnes dans les camps de travail ? Un Juif ! ») (1941).
L'Ukraine comptait 840 000 juifs en 1959, soit une diminution de près de 70 % par rapport à 1941 (à l'intérieur des frontières actuelles de l'Ukraine). La population juive d'Ukraine diminue considérablement pendant la Guerre froide.
En 1989, la population juive d'Ukraine ne représentait qu'un peu plus de la moitié de ce qu'elle était trente ans plus tôt.
En Ukraine au XXIe siècle, la commémoration de ces crimes est difficile, car les nazis ont utilisé, pour exterminer les Juifs, des milices ukrainiennes anticommunistes, alliées à eux par rejet du stalinisme. Après la dislocation de l'URSS, la doctrine soviétique officielle selon laquelle les nazis et les collaborateurs ont commis des crimes contre « des citoyens soviétiques » en tant que bons communistes et pas en fonction de leurs religions ou origines ethniques, s’est effondrée. À sa place, une « concurrence des mémoires » s’est instaurée entre la « Shoah par balles » et les crimes soviétiques subis par l’Ukraine au XXe siècle, comme la terreur rouge, les grandes purges et les famines soviétiques. Dans ce contexte délétère, une partie des Ukrainiens voient leurs nationalistes, y compris les collaborateurs, comme des héros qui ont osé s’opposer à Staline, en occultant « pudiquement » les massacres auxquels ils ont pu participer, réduits au statut de « dégâts collatéraux », quand ils ne sont pas simplement et purement « justifiés » par le mythe du « judéo-bolchevisme » remis « au goût du jour »[52].
Depuis 2001, la population juive d'Ukraine ne cesse de baisser. Elle était estimée cette année-là entre 56 000 et 140 000 personnes. En novembre 2007, environ 700 rouleaux de la Torah précédemment confisqués aux communautés juives pendant le régime communiste de l'Union soviétique sont restitués aux communes juives d'Ukraine par les autorités de l'État[53].
En 2010, selon le Rapport sur la population juive mondiale, l'Ukraine ne compte plus que 71 500 Juifs, devenant la onzième plus grande communauté juive du monde. La majorité des Juifs ukrainiens vit dans les plus grandes villes d'Ukraine : Kiev, Dnipro, Odessa et Kharkiv[54]. À cette époque, des graffitis antisémites et la violence contre les Juifs restent toujours un problème en Ukraine[55].
Lors des élections parlementaires ukrainiennes de 2012, l'Union panukrainienne "Svoboda" remporte ses premiers sièges au Parlement ukrainien, recueillant 10,44% du vote populaire et le quatrième plus grand nombre de sièges parmi les partis politiques nationaux[56]. Cela suscite des inquiétudes parmi les organisations juives tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Ukraine qui ont accusé Svoboda de sympathies ouvertement nazies et d'antisémitisme[57]. La même année, le journaliste et député Igor Miroshnichenko(en), membre de ce parti, traite l'actrice Mila Kunis, d'origine ukrainienne, de « sale juive » (« zhydovka », terme à consonance nazie) après qu'elle a évoqué l'antisémitisme qui a fait fuir sa famille d'Ukraine[58],[59],[57]. En mai 2013, le Congrès juif mondial répertorie le parti comme néo-nazi bien que Svoboda lui-même ait nié être antisémite.
La même année, le Menorah Center ouvre ses portes à Dnepropetrovsk ; cet établissement de 22 étages et sept tours comprend un hôtel, une salle de banquet, des salons, des bureaux et un musée juif.
En 2014, l'Ukraine tente de se dégager de l'emprise russe avec le renversement du président Viktor Ianoukovytch. Les médias israéliens ou juifs ont constaté l'implication dans ces actions de quelques Juifs ukrainiens, parfois anciens de Tsahal[60],[61]. La Russie réagit en soulevant les russophones d'Ukraine : c'est la guerre du Donbass. Pendant ce conflit, il n'y a pas d'exactions contre les Juifs, mais de nombreux Juifs fuient les zones de combats ou l'antisémitisme ambiant[62] et envisagent de s'installer en Israël pour effectuer leur alya[63],[64]. Cependant, le grand rabbin et émissaire de Chabad à Kiev, le rabbin Jonathan Markovitch, affirme en avril 2014 : « Aujourd'hui, vous pouvez venir à Kiev, Dnipro ou Odessa et marcher dans les rues ouvertement habillé en juif, sans rien avoir à craindre »[65]. Le , ce sont environ 250 Juifs ukrainiens qui y émigrent[66].
Le , Volodymyr Zelensky, autre juif russophone, est élu président de l'Ukraine[70], ce qui inquiète certains membres de la communauté juive ukrainienne : « il ne devrait pas se présenter car nous aurons à nouveau des pogroms ici si les choses tournent mal »[71].
Lors de l'invasion russe de l'Ukraine de février 2022 - dont l'une des raisons serait de « dénazifier » l’Ukraine, notamment de son chef d'État (Juif lui-même)[72] -, la tour de télévision à Kiev, mitoyenne du site mémorial de Babi Yar, est touchée par une frappe russe[49]. Le centre Menorah de Dnepropetrovsk devient un centre d'aide humanitaire pour de nombreux réfugiés venus des zones de combat[73]. Des milliers de Juifs fuient le pays[72],[74].
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Shaul Stampfer dans son article estime la population à environ 40 000 ; le même chiffre est donné par Henry Abramson dans son article sur « l'Ukraine » (2010), dans l' Encyclopédie YIVO des Juifs d'Europe de l'Est . Paul M. Johnson dans son A History of the Jews (p. 251) et Edward Fram dans son Ideals Face Reality : Jewish Law and Life in Poland, 1550–1655 (p. 20) donnent une estimation plus élevée de plus de 51 000 Juifs tués.
↑(en) Bernard Dov Weinryb, The Jews of Poland; a social and economic history of the Jewish community in Poland from 1100 to 1800, Jewish Publication Society of America, (ISBN0-8276-0016-X et 978-0-8276-0016-4, OCLC754272, lire en ligne), p. 192
↑(en)Paul Magocsi, Une histoire de l'Ukraine, Presses de l'Université de Washington, 1996, p. 350.
↑Stampfer, Shaul (May 2003). "What Actually Happened to the Jews of Ukraine in 1648?". Jewish History. Springer Nature. 17 (2): 207–227. doi:10.1023/a:1022330717763. ISSN 0334-701X. S2CID 159092052.
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↑(en)"Le président ukrainien ordonne la restitution de 700 rouleaux de la Torah confisqués par le gouvernement communiste", Service d'information religieuse d'Ukraine News, novembre 2007.
↑En avril 2014, des tracts sont distribués par des hommes masqués alors que les gens sortaient d'une synagogue à Donetsk, ordonnant aux Juifs de s'enregistrer pour éviter de perdre leurs biens et leur citoyenneté « étant donné que les dirigeants de la communauté juive d'Ukraine soutiennent les Banderites, junte militaire à Kiev, et sont hostiles à la République orthodoxe de Donetsk et à ses citoyens ». Alors que beaucoup parlent d'un canular (concernant la paternité des tracts) qui a pris des proportions internationales, le fait que ces tracts aient été distribués reste incontesté. Lire en ligne
↑ a et b« Guerre en Ukraine : à Kiev, la « douleur insondable » des juifs poussés à l’exode par l’offensive russe », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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Банк Негара МалайзіяШтаб-квартира Куала-ЛумпурДата заснування 26 січня 1959 рокуПрезидент (голова) Nor Shamsiah Mohd Yunusd[1]Країна МалайзіяВебсайт www.bnm.gov.myВалюта Малайзійський ринггіт Банк Негара Малайзія у Вікісховищі Банк Негара Малайзія (малай. Bank Negara Malaysia, англ. Central Ba...
SG ist das Kürzel für den Kanton St. Gallen in der Schweiz und wird verwendet, um Verwechslungen mit anderen Einträgen des Namens Henauf zu vermeiden. Henau Staat: Schweiz Schweiz Kanton: Kanton St. Gallen Kanton St. Gallen (SG) Wahlkreis: Wilw Politische Gemeinde: Uzwili2 Postleitzahl: 9247 Koordinaten: 726407 / 25725047.453899.11495519Koordinaten: 47° 27′ 14″ N, 9° 6′ 54″ O; CH1903: 726407 / 257250 Höhe: ...
1934 Eastern Suburbs season < 1933 1935 > Eastern Suburbs (now known as the Sydney Roosters) finished as runners up in the 26th New South Wales Rugby League(NSWRL) premiership in the 1934 season. Details Lineup: - Cyril Abotomey, Jack Beaton, Dave Brown(c), Frank Buchanan, John Clarke, Jack 'Buster' Craigie, Tom Dowling, T. Lang, J. Lane, Tom McLachlan, Max Nixon, Ernie Norman, Andy Norval, Joe Pearce, Henry 'Harry' Pierce, Ray Stehr, Viv Thicknesse, H. Thompson. Ladder Team P...
В Википедии есть статьи о других людях с такой фамилией, см. Розин. Эльхон Львович Розин Дата рождения 1 июня 1923(1923-06-01) Место рождения Царицын Дата смерти 1994(1994) Место смерти Братислава Страна СССР Научная сфера теория государства и права Место работы Всесоюзный юридич...
For other uses, see Castle Crag. Castle CragFalling Mountain[1]Highest pointElevation1,482 m (4,862 ft)Listing20th highest mountain in TasmaniaCoordinates41°54′36″S 146°05′24″E / 41.91000°S 146.09000°E / -41.91000; 146.09000 (Castle Crag)[2]GeographyCastle CragLocation in Tasmania LocationCentral Highlands, Tasmania, AustraliaParent rangeDu CaneGeologyAge of rockJurassicMountain typeDolerite The Castle Crag, also known...
Celebratory gesture For the gesture where a person bumps fists with another, see Fist bump. Andy Murray pumps his fist after beating Roger Federer. The fist pump is a celebratory gesture involving a closed fist. The gesture has different permutations and meanings based on context of use.[1] Variations include a fist that is raised before the torso and subsequently drawn down and nearer to the body in a vigorous, swift motion, often including an exclamation such as Yes! or a grunt.[...
هذه مقالة غير مراجعة. ينبغي أن يزال هذا القالب بعد أن يراجعها محرر مغاير للذي أنشأها؛ إذا لزم الأمر فيجب أن توسم المقالة بقوالب الصيانة المناسبة. يمكن أيضاً تقديم طلب لمراجعة المقالة في الصفحة المخصصة لذلك. (يوليو 2022) تنقسم أبرشية أمريكا الشمالية الأنطاكية الأرثوذكسية إلى ...
Railway station in Kamaishi, Iwate Prefecture, Japan Heita Station平田駅Heita Station in May 2010General informationLocationHeita, Kamaishi-shi, Iwate-ken 026-0001JapanCoordinates39°14′44.36″N 141°53′9.35″E / 39.2456556°N 141.8859306°E / 39.2456556; 141.8859306Operated bySanriku Railway CompanyLine(s)■ Rias LineDistance33.1 km from SakariPlatforms1 side platformTracks1ConstructionStructure typeAt gradeOther informationStatusUntaffedWebsiteOfficial webs...
This article's tone or style may not reflect the encyclopedic tone used on Wikipedia. See Wikipedia's guide to writing better articles for suggestions. (October 2012) (Learn how and when to remove this template message) Church RockView of the formationChurch RockLocation in UtahLocationMonticello, UtahCoordinates38°04′26″N 109°20′42″W / 38.0739°N 109.3451°W / 38.0739; -109.3451Elevation7,025 ft (2,141 m)Governing bodyNational Park Service Chu...
Map all coordinates using: OpenStreetMap Download coordinates as: KML GPX (all coordinates) GPX (primary coordinates) GPX (secondary coordinates) This list is of the Historic Sites of Japan located within the Prefecture of Tottori.[1] National Historic Sites As of 1 July 2019, thirty-four Sites have been designated as being of national significance (including one *Special Historic Site); the San'indō spans the prefectural borders with Shimane.[2][3] Site Municipality ...
Small town in County Donegal, Ireland Town in Ulster, IrelandRamelton Ráth MealtainTownBridge over the River Lennon in RameltonRameltonLocation in IrelandCoordinates: 55°02′08″N 7°38′44″W / 55.03562°N 7.64555°W / 55.03562; -7.64555CountryIrelandProvinceUlsterCountyCounty DonegalElevation20 m (70 ft)Population (2016)[1] • Urban1,266Irish Grid ReferenceC228212 Ramelton (rə-MEL-tun; Irish: Ráth Mealtain),[2] also R...
Turkish political party Demokrasi Zamanı Partisi Democracy Time PartyAbbreviationDEZA-PARLeaderDüzgün Dilaver ErenFounded9 May 2016Membership (2024) 73[1]IdeologyZaza nationalism[2] Zaza InterestsWebsitehttps://dezapar.org.tr/Politics of TurkeyPolitical partiesElections The Democracy Time Party is a political party founded by Mehmet Ali Şenel on 9 May 2016. The short name of the party is DEZA-PAR [3] History The party was first established under the name 'Zaza Peop...
Football tournamentAssociation Football at the Mediterranean GamesOrganising bodyCIJMFounded1951RegionMediterranean Sea (FIFA)Number of teams8 (from 3 confederations)Current champions France (2nd title)Most successful team(s) Italy (4 titles) Football tournaments 1951 1955 1959 1963 1967 1971 1975 1979 1983 1987 1991 1993 1997 2001 2005 2009 2013 2018 2022 Football has been played consistently at the Mediterranean Games since the year 1951 for men. Italy and Spain is the most succes...