Aux élections législatives de 1956, il est candidat tête de liste dans la deuxième circonscription du Rhône. Sa liste obtient 5 % des suffrages exprimés et n'obtient aucun élu.
Il est secrétaire général de l’UNR de 1958 à 1959, et attaché au cabinet de Jacques Soustelle, alors ministre de l'Information. Il est lui-même ministre de l’Information du au puis ministre délégué auprès du Premier ministre jusqu'au , dans le gouvernement Michel Debré.
Il est ensuite ministre de l’Intérieur, de à , dans les gouvernements Debré et Georges Pompidou. Il met en place une police parallèle, les barbouzes, pour lutter contre les activités de l’OAS à la fin de la guerre d'Algérie[4],[5]. Il fait réprimer une manifestation d’Algériens le , au cours de laquelle plusieurs dizaines d'Algériens sont tués par la police et jetés dans la Seine, notamment près du pont de Bezons. La gauche critique son action lors de la manifestation au métro Charonne en 1962. L’enlèvement de Mehdi Ben Barka par des policiers marocains a lieu en 1965 alors qu’il est place Beauvau, ce qui est à l’origine de l'affaire Ben Barka.
Député de Paris dès 1962, il ne siège effectivement comme parlementaire qu’à compter du , et préside alors le groupe UDR de l’Assemblée nationale durant un an.