12 octobre : débat houleux à l’Assemblée générale de l’ONU. Pour protester contre l’intervention du délégué philippin qui assimile les pays d’Europe de l’Est à des colonies de l’URSS, Khrouchtchev donne un coup de chaussure sur la table[4].
Novembre : rupture sino-soviétique. Les relations entre les deux pays se détériorent du fait d’un désaccord idéologique sur l’interprétation du marxisme, en particulier en ce qui concerne la révolution dans les pays en voie de développement.
Modibo Keïta, venu en visite officielle au Dahomey en tant que président du gouvernement fédéral, est accueilli à coups de pierres à Ouidah par une population hostile[9].
Février : deux membres de l’Union nationale mauritanienne sont arrêtés pour avoir préconisé l’union de leur pays avec la Fédération du Mali[21].
3-5 mars : voyage d’inspection de trois jours en Algérie du général de Gaulle. Au cours de cette « tournée des popotes », il déclare que la question algérienne ne pourra être réglée qu’après la victoire des armées françaises[16].
27 avril : indépendance du Togo[8]. Ancienne colonie allemande, le pays était sous administration déléguée de l’ONU.
Avril : le président guinéen Sékou Touré accuse les dirigeants de la Fédération du Mali de se livrer, en accord avec la France, à des menées subversives contre son pays[21].
6 mai : création au Cameroun de la Garde Civique Bamileké, qui devient la Garde Civique Nationale de l’Ouest (G.C.N.O.) en 1963, milice gouvernementale. Elle est chargée de lutter contre les rebelles de l’UPC, qui harcèlent les troupes gouvernementales[25].
14 juin : de Gaulle se prononce pour « l’Algérie algérienne » et invite les « dirigeants de l'insurrection » à venir en France négocier la sortie de la crise[16].
15 juin : le Parlement belge vote la loi modifiant la loi fondamentale provisoire relative au Congo, ce qui permet à Moïse Tshombe de former un gouvernement homogène au Katanga[27].
Indépendance de Madagascar. Philibert Tsiranana, président de la République malgache (fin en 1972)[8]. Mais l'île reste étroitement liée à la France par des accords de coopération.
À la veille de l’indépendance du Congo belge, la CONAKAT essaie de proclamer l’indépendance d’une des régions, le Katanga, ce qui est empêché par les services secrets belges[32].
30 juin : indépendance du Congo belge vis-à-vis de la Belgique. Joseph Kasa-Vubu est élu président le 24 juin par le Parlement élu en mai[33]. Lors de la cérémonie d’indépendance le premier ministre Lumumba fait un discours inattendu très critique vis-à-vis du passé colonial, qui sera qualifié d’insolent[34].
Le Ghana, indépendant depuis 1957, devient une république[36] ; le pays reste membre du Commonwealth.
5 juillet : début de la crise congolaise (fin en 1965). Après l’indépendance du Congo-belge, l’armée nationale étant toujours dirigée par des officiers blancs, les soldats noirs se rebellent, tuent leurs officiers et violent leurs femmes. Le premier ministre Lumumba répond par l’africanisation des cadres et un doublement de solde. Mais la Belgique refuse et envoie des troupes aéroportées. Le premier ministre Lumumba appelle alors les Soviétiques à l’aide, ce qui pousse la Belgique à retirer ses troupes. Le 11 juillet, le Katanga, riche région minière du sud, tente une sécession sous la conduite de Moïse Tshombe : l’État du Katanga ne sera reconnu et appuyé financièrement que par la Belgique[13]. Le général Mobutu envoie Lumumba au Katanga où celui-ci est assassiné (1961). La sécession katangaise est finalement brisée par les forces de l’ONU le .
20 août : le Sénégal quitte la Fédération du Mali et déclare son indépendance. Sénégalais et Soudanais sont opposés sur les principes démocratiques et politiques (fédéralisme et pluralisme pour le Sénégal, État unitaire et parti unique pour le Soudan)[18].
26 octobre : conférence de l’organisation des pays africains francophones à Abidjan. Ils décident de se doter d’une compagnie aérienne commune, Air Afrique[46].
3 novembre : assassinat du président de l’UPCFélix-Roland Moumié à Genève par les services secrets français, alors qu’il s’apprêtait à ouvrir des « bases révolutionnaires » au Congo[48].
4 novembre : de Gaulle se prononce pour « la République algérienne »[16].
5 novembre : aide américaine au Mali (ciment, véhicules, produits pétroliers)[21].
14 décembre : adoption à l’assemblée générale de l’ONU d’une « déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples colonisés »[51]. Un Comité de décolonisation sera créé en 1961.
17 mars : le président Eisenhower autorise l’entraînement d’exilés cubains pour renverser Castro[55]. En août, un camp d’entraînement nord-américain est installé au Guatemala en vue d’une intervention à Cuba, dont les services secrets cubains apprennent l’existence[56].
21 avril : inauguration de Brasilia comme nouvelle capitale du Brésil, succédant à Rio de Janeiro[58]. Les premiers bâtiments furent construits en mille jours, avant cette inauguration.
8 mai : des relations diplomatiques sont établies entre Cuba et l’Union soviétique, puis Cuba importe du pétrole russe à meilleur prix que celui du Venezuela[59]. Mais les compagnies américaines installées à Cuba refusent de le raffiner et Castro les confisque. En réaction, Eisenhower annule le 22 juin le quota dont disposait Cuba dans les importations nord-américaines de sucre. Castro répond le 6 juillet en confisquant toutes les compagnies nord-américaines de l’île (téléphone, mines, cigarettes, etc.)[55].
7 août : nationalisation des entreprises américaines sur le territoire cubain par Fidel Castro[65]. Durant l’été Castro nationalise aussi toutes les banques et quelque 380 entreprises cubaines. Eisenhower décrète alors l’embargo économique total[56].
13 septembre : , considéré comme le plus destructeur par les américains, tue 30 personnes et laisse derrière lui des milliers des sans-abri sur la côte atlantique, de la Floride au Canada.
28 septembre : Cuba, Castro créé des Comités de défense de la révolution (CDR) pour mobiliser la population contre une éventuelle invasion, mais aussi pour la surveiller et l’encadrer[69]. Un ordre autoritaire se met en place. La justice perd son indépendance, les syndicats sont contrôlés par le gouvernement, la presse est muselée. Des réformes sont lancées. Le régime parvient grâce à une grande campagne, à éradiquer l’analphabétisme. La santé, le logement reçoivent une attention prioritaire[56].
14 octobre : loi de réforme urbaine, qui supprime la propriété foncière locative à Cuba, supprimant la classe des propriétaires fonciers urbains[69].
19 octobre : les États-Unis mettent l’embargo commercial sur les exportations destinées à Cuba[69].
13 - 18 novembre : de jeunes officiers se révoltent au Guatemala contre le président Ydígoras. C’est un échec, mais un mouvement de guérilla combat le régime pendant plus de trente ans[71]. Les inégalités criantes entre les Mayas et le reste de la population favorisent les mouvements de guérilla parmi les autochtones qui sont réprimés avec une extrême violence par l’armée et par les groupes d’extrême droite appuyés par les gouvernements successifs. La répression atteint son paroxysme dans les années 1970.
13 décembre : signature du traité général d’intégration économique centraméricaine. Il prévoit un délai de cinq ans pour la création d’un marché commun (MCCA) entre le Costa Rica, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua et le Guatemala, réduit de fait à une zone de libre-échange. Aucune mesure réelle n’est prise[56].
31 décembre : Castro accuse Eisenhower de préparer une invasion de Cuba et réduit le personnel de l’ambassade des États-Unis[56].
12 janvier : loi de « simplification du système des partis politiques ». Le président indonésien Soekarno prend le contrôle de tous les partis politiques indonésiens[75].
5 mars : décret présidentiel no 3/1960 de Soekarno annonçant la dissolution du parlement indonésien[77].
4 avril : victoire retentissante de la faction de U Nu aux élections en Birmanie. Sa décision de promouvoir le bouddhisme au rang de religion d’État et sa tolérance vis-à-vis du séparatisme ethnique précipitent un coup d’État sans effusions de sang qui rétablit la domination militaire de Ne Win le [78].
16 juin : le gouvernement japonais, dépassé par les manifestations antiaméricaines, est contraint d’annuler son invitation au Président Eisenhower[84].
20 juin : Norodom Sihanouk devient chef de l’État au Cambodge[80]. Sa politique de neutralité, soutenue par les pays socialistes, et des querelles frontalières le mène à la rupture avec la Thaïlande et le Viêt Nam du Sud, puis avec les États-Unis (1961-1964). L’étatisation de l’économie et la corruption de l’administration mécontentent le peuple.
25 juin : Indonésie, le ParlementGotong Royong (« d’assistance mutuelle »), établi par nomination le 27 mars, est inauguré[85]. Il y siège les représentants de neuf partis politiques et de 21 « groupes fonctionnels ». En août, le Congrès consultatif du peuple est mis en place, composé du Gotong Royong, des représentants des régions et des « groupes fonctionnels ».
15 juillet : Nobusuke Kishi, premier ministre du Japon, démissionne devant l’agitation antiaméricaine[86] et est remplacé par Hayato Ikeda (19 juillet) qui promet le doublement du revenu national en dix ans, promesse qui sera plus que tenue[87].
16 juillet : le gouvernement soviétique informe le gouvernement chinois du rappel de 1390 spécialistes. La rupture sino-soviétique, qui s’est manifestée au grand jour lors de la réunion des Partis communiste à la conférence de Bucarest du 24 au 26 juin , est consommée[88].
9 août : au Laos, le coup de force du capitaine neutraliste Kong Lê porte au pouvoir Souvanna Phouma (11 août). Le pays se déchire. La zone Vientiane, coincée entre le Nord dominé par les neutralistes et la Pathet Lao et le Sud aux mains de la droite, accepte d’être ravitaillée par un pont aérien soviétique, via Hanoi. Souvanna Phouma doit bientôt se réfugier au Cambodge (9 décembre)[90].
Rupture des relations diplomatiques entre les Pays-Bas et l’Indonésie sur la question de la Nouvelle-Guinée néerlandaise[91]. Des accrochages se produisent entre des commandos indonésiens parachutés dans l’Irian et les forces néerlandaises.
15 décembre : le roi du NépalMahendra déclare que le régime est corrompu et inefficace puis prononce la dissolution du gouvernement et du Parlement et suspend la constitution démocratique[96].
5 janvier : combat aérien entre un chasseur à réaction jordanien et deux appareils israéliens au-dessus de la Jordanie[99].
6 janvier : les partis politiques sont à nouveau autorisés en Irak[100], à l’exception du parti Baas, un parti politique socialiste arabe qui reste dans la clandestinité[101]. Qasim veut ainsi minimiser l’importance des communistes. Sans rôle politique, ils finissent par disparaître en 1962.
9 janvier : début de la construction du barrage d’Assouan en Égypte, permettant l’irrigation de plus d’un million d’ha de terres et de cultures[102]. Sa construction menace plusieurs monuments dont les temples d’Abou Simbel qui devront être déplacés.
11 février : nationalisation de la Banque nationale d'Égypte et de la banque Misr[103]. Début d’un programme de nationalisation en RAU entraînant le développement de l’appareil bureaucratique. Les postes à responsabilité en Syrie passent de plus en plus dans les mains des Égyptiens. La bourgeoisie industrielle syrienne est d’abord favorable à l’union qui, pense-t-elle, lui ouvre le marché égyptien par le biais des communautés syro-libanaises d’Égypte. Mais ces dernières sont spoliées par le nouveau régime et le pays n’entend pas ouvrir son marché intérieur aux syriens. Un sentiment nationaliste se développe en Syrie.
24 mai : la presse est nationalisée dans toute la RAU[103].
27 mai : coup d’État militaire en Turquie. Le président Celâl Bayar et le gouvernement Menderes sont renversés par le général Cemal Gürsel[105]. L'armée intervient dans la vie politique turque pour mettre fin à l'autoritarisme et à l'islamisme du gouvernement démocrate. Rédaction d'une nouvelle constitution (approuvée à 61 % des voix) plus libérale et garantissant les principes intangibles d’Atatürk (laïcité, nation, réforme, état, république, peuple).
14 janvier : l’Union soviétique annonce une réduction d’environ un tiers de sa puissance militaire[114], mais les nations occidentales ne veulent pas suivre une telle proposition sans que l’URSS accepte de se soumettre à des contrôles.
16 janvier : ouverture à Londres d’une Conférence des ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, de Grèce et de Turquie sur l’avenir de Chypre[115].
28 mars : consistoire de l’« arc-en-ciel ». Le pape Jean XXIII nomme les premiers cardinaux non blancs : un Africain, un Japonais et un Philippin[117].
7 mai : Moscou annonce qu’elle détient le pilote, Gary Powers, et qu’il a reconnu avoir été chargé d’une mission d’espionnage sur un appareil spécialement conçu, l’U-2[120].
Après avoir nié que le président ait été au courant, l’Administration américaine affirme le contraire et Eisenhower précise qu’il a lui-même autorisé ces vols en 1956 et qu’il se refuse à les arrêter[118]. Devant la réaction internationale, Eisenhower, arrivé à Paris, annonce officiellement que le survol du territoire russe par les U-2 est suspendu.
16 mai : devant le refus d’Eisenhower de faire des excuses publiques à l’URSS à la suite de l’incident de l’U-2 et de punir les responsables, Khrouchtchev boycotte la conférence de Paris[118].
27 septembre : le « plan Gomulka » proposant de créer une zone dénucléarisée comprenant les deux parties de l’Allemagne, la Pologne et la Tchécoslovaquie est présenté lors de l’Assemblée générale de l’ONU[4].
12 octobre : le président du conseil des ministres soviétiqueNikita Khrouchtchev frappe sur son pupitre avec sa chaussure à l’Assemblée générale de l’ONU pour protester de la discussion sur la politique de l’Union soviétique à l’égard de l’Europe de l’Est[4].
10 novembre - 3 décembre : conférence mondiale réunissant 81 partis communistes à Moscou ; les communistes chinois et albanais contestent les thèses soviétiques de coexistence pacifique et y opposent l’idée de Mao que seul le « triomphe du socialisme dans le monde entier » peut empêcher la guerre (Deng Xiaoping)[88].
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