Le Rassemblement du peuple français (RPF) est un parti politiquefrançais, créé par Charles de Gaulle en 1947 et mis en sommeil en 1955. Refusant de se situer dans le clivage droite-gauche bien que souvent classé à droite, il est par ailleurs la seule formation de l'histoire du gaullisme lancée par le général de Gaulle.
À la suite d’importants succès à plusieurs élections, lors desquelles il dépasse ou talonne le PCF, le parti connaît des divisions internes, décline sur le plan électoral et en nombre d’adhérents, puis est mis en sommeil par le général de Gaulle, qui reviendra finalement au pouvoir à la faveur de la crise de .
Historique
Lancement par le général de Gaulle
Genèse et fondation
Pendant la Seconde Guerre mondiale et les mois qui suivent, Charles de Gaulle refuse de créer un parti politique. En 1945, le Mouvement républicain populaire (MRP), formation démocrate-chrétienne et centriste, fait figure de parti de refuge pour un certain nombre de gaullistes. Mais la rupture est consommée en 1946 à propos du choix des institutions à donner à la France (discours de Bayeux).
La décision de créer le Rassemblement du peuple français est prise durant l'hiver et annoncée par le général de Gaulle dans son discours de Strasbourg du . Lors de l'annonce de sa création officielle, le suivant, le Général appelle à le rejoindre « tous les Français et les Françaises qui veulent s'unir à lui pour le salut commun ». Souhaitant rassembler le plus largement possible, de Gaulle autorise la double appartenance, permettant aux membres de tous les partis politiques — sauf ceux du PCF et ceux qui se sont compromis avec le régime de Vichy — d'adhérer au RPF tout en restant dans leur parti d'origine.
En un an, selon les spécialistes, le Rassemblement du peuple français devient un parti de masse en atteignant un demi-million d’adhérents, juste derrière le Parti communiste français (PCF)[6]. Le parti revendique même un million de membres[3].
Six mois après seulement sa création, le RPF remporte élections municipales des et , avec des campagnes massives, comme la diffusion de 10 000 tracts dans la petite ville minière de Briey[7] ou le lancement par un avion de prospectus au-dessus de Nancy[7]. Il obtient 38 % dans les villes de plus de 9 000 habitants, tandis que le MRP chute à 10 %[5]. À gauche, le rapport de force reste stable, avec un PCF à 30 % ; mais la défection ou l'abstention de la SFIO lors de l’élection des maires par les conseils municipaux permet au RPF de prendre les mairies de Paris, Marseille, Bordeaux, Lille, Strasbourg et Rennes, ainsi que des communes plus petites, souvent au détriment du PCF[5]. Son implantation dans la France rurale reste cependant médiocre, le MRP y faisant de bons scores.
Peu après les débordements communistes de , de Gaulle choisit la ville minière de Saint-Étienne, qui en fut le théâtre, pour présenter son projet d'association capital-travail[8].
Le RPF profite de sa victoire aux municipales pour demander la dissolution de l’Assemblée nationale, mais sans l'obtenir. Au contraire, les parlementaires retardent la tenue des élections cantonales, prévues pour à , ce qui conduit de Gaulle à faire organiser par Christian Fouchet une « campagne du timbre » pour renflouer financièrement le mouvement gaulliste (près de deux millions et demi de vignettes de cinquante francs sont envoyées par les Français). En 1951, un livre, La France sera la France : ce que veut Charles de Gaulle, est publié pour mieux faire connaître les idées du fondateur du RPF.
Affaiblissement et échecs
Discrédit du RPF marseillais
La gestion des évènements sociaux de l'automne 1947 contribue à affaiblir le parti gaulliste. En effet, c'est le gouvernement de la « Troisième Force » et son ministre de l'Intérieur Jules Moch qui rétablissent l'ordre au moment où de nombreux Français craignent un basculement du pays vers un régime communiste. Le recours à de Gaulle semble alors moins nécessaire pour les conservateurs, les modérés et le patronat.
À Marseille, la mauvaise réputation du service d'ordre du RPF va nuire au parti après l'affaire Vincent Voulant. S'étant présenté en rempart contre le « péril rouge » mais montré peu regardant sur ses colistiers, le maire de la ville, Michel Carlini, souffre rapidement de la sulfureuse réputation de certains de ses adjoints venus d'une droite locale discréditée[9]. Dès le , une lettre de Louis Gence au général de Gaulle accuse Carlini de pratiquer un « sabianisme à étiquette RPF »[9], en référence à Simon Sabiani, figure du PPF marseillais, qui avait dirigé la commune dans les années 1930 avant sa mise sous tutelle et qui utilisait comme agents de la fraude électorale ses amis du milieu marseillais (Paul Carbone, François Spirito, Antoine Guérini)[10].
Charles de Gaulle choisit Marseille pour le premier congrès du RPF, en , alors que la commune représente de l’avis de beaucoup un échec clair du gaullisme municipal. Cette situation contribue à la scission du RPF au printemps 1952, quand Henri Bergasse, le seul député RPF des Bouches-du-Rhône, fait partie des 26 qui votent l’investiture d'Antoine Pinay. Depuis 1950, Bergasse dénonçait le fait que « la municipalité fait du tort au RPF » et « cède tout à Defferre », pour se ménager son quotidien Le Provençal[9].
En novembre, le RPF participe aux élections au Conseil de la République. Quelque 42 % des sénateurs élus s'inscrivent à l'intergroupe gaulliste mais seuls 19 % (56 sénateurs) constituent un véritable groupe gaulliste, appelé l’Action démocratique et républicaine.
Censure médiatique de De Gaulle
Pendant cette période, Charles de Gaulle est interdit d'antenne radio alors que les journaux nationaux lui sont très majoritairement hostiles. Il doit donc se déplacer dans toute la France pour faire connaître son programme. Cependant, il peut compter sur une nouvelle presse affiliée au RPF, comme L'Étincelle, Le Rassemblement (de 1948 à 1954), Liberté de l'esprit (de 1949 à 1954), mais aussi sur quelques éditions locales, telles que Le Démocrate des Charentes ou La Voie libre (bulletin). Cette presse gaulliste ne connaît néanmoins qu'une faible diffusion[réf. nécessaire].
Ce sont les déplacements du général de Gaulle ou de ses porte-paroles officiels (Jacques Debû-Bridel, André Malraux, Gaston Palewski, Geneviève de Gaulle, le colonel Rémy, Jean Nocher, Robert Boulin) qui popularisent ses discours. À ces occasions, les réunions du RPF sont souvent accueillies par des militants communistes aux cris de « fascistes ! » et des affrontements opposent alors souvent gaullistes et communistes (cf. infra)[11].
Les élections cantonales de 1949 sont un nouveau succès pour le RPF, bien que le score soit en retrait par rapport aux élections municipales de 1947. Ses places fortes sont le nord de la France (au-delà d'une ligne Bordeaux-Genève) : Alsace, Lorraine, Nord, Seine, littoral atlantique jusqu'au Pays basque. En dépit de ses performances électorales, le mouvement connait une chute sensible du nombre de ses adhérents alors même que sa position se renforce dans le milieu étudiant par l'entremise de Pierre Dumas ou de Jacques Dominati.
Élections législatives de 1951
La préparation des élections législatives de 1951 se fait non sans difficultés et les acceptations ou refus d’investitures de candidats se font dans la discorde, avec plusieurs démissions d’adhérents. Au scrutin législatif, le RPF obtient plus de quatre millions de voix (22 % des suffrages exprimés) et 117 députés, mais le nouveau système électoral dit des « apparentements » limite son succès. L’importante victoire souhaitée à l’occasion de ces législatives n'a donc pas lieu (la direction souhaitait obtenir plus de 200 élus) et les députés RPF ne sont pas assez nombreux pour infléchir la politique sociale, ni les institutions.
Vers la mise en sommeil
Isolement politique
Très populaire, Charles de Gaulle écarte toute solution de force préconisée par certains de ses partisans et refuse toute orientation « bonapartiste » du mouvement.
Dans l'opposition, le RPF vit un véritable ostracisme de la part des autres partis politiques alors que certains de ses parlementaires tentent de nouer des contacts, contre l'avis de Charles de Gaulle, qui refuse toute compromission. De ce fait, Jacques Soustelle, un temps pressenti pour prendre la présidence du Conseil, doit renoncer.
Scission de 1952
En , les dissensions au sein du mouvement finissent par aboutir à une scission. Vingt-sept députés RPF votent l'investiture du gouvernement d'Antoine Pinay, malgré la consigne contraire donnée par le général de Gaulle. Ces parlementaires sont alors exclus du parti. En suivant, quarante-cinq autres députés RPF rompent avec la formation gaulliste. On parle alors de la "scission de 1952" au sein du parti gaulliste.
Échec aux municipales de 1953
L'année suivante, le , Charles de Gaulle rend leur liberté aux parlementaires après le résultat des élections municipales, à l’issue desquelles le RPF perd la moitié de ses voix et plusieurs des villes conquises en 1947 (Marseille notamment). Le Général explique cet échec par la trahison de la droite, coupable de l'avoir abandonné une fois que la menace communiste avait disparu. Parmi ces personnalités de droite accusées d'opportunisme figurent les députés qui ont investi Antoine Pinay en 1952 (parmi lesquels Édouard Frédéric-Dupont et Henry Bergasse). Le Général après cet échec se retire de nouveau et le RPF connaît des difficultés financières[12].
Tensions internes persistantes
D'autres imputent l’échec du RPF à des rivalités et ambitions personnelles, au fonctionnement autoritaire du parti ainsi qu’à ses méthodes, trop musclées pour certains, trop timorées pour d'autres. François Mauriac estime que Charles de Gaulle n'aurait jamais dû s'abaisser à entrer dans l'arène politicienne alors que d'autres considèrent que le rassemblement a échoué faute d’un tri suffisant des personnalités ayant rejoint le RPF, allusion faite à certains politiques, comme Édouard Frédéric-Dupont, qui ont voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. En outre, le principe de la double appartenance n’a pas été un succès, les autres partis l'ayant interdite en qualifiant au passage de Gaulle de nouveau général Boulanger.
« Après la mise en sommeil du RPF, nous avons fondé les Républicains sociaux. S'y retrouvaient des personnalités politiques comme Michel Debré, Edmond Michelet ou Roger Frey. Des jeunes aussi, comme Guy Ribeaud. Et surtout quelqu'un qui allait jouer un rôle capital par la suite, Léon Delbecque. Les Républicains sociaux avaient tout d'un groupuscule, mais enfin, cette structure nous permettait de survivre. Survivre, il le fallait, parce qu'au fur et à mesure des développements tragiques de l’affaire algérienne, nous sentions que là-bas, tout allait exploser […] L'Algérie, c'était une chaudière […] La IVe République était incapable de résoudre les grands problèmes et notamment ce drame colonial. Tout laissait à penser que la nation allait s'effondrer. De Gaulle était la seule personnalité capable d'empêcher cela[13]. »
Dernières années
Le vote en 1954 des élus gaullistes participe, avec celui du PCF, à l'échec de l’instauration de la Communauté européenne de défense (CED).
Le , le RPF est officiellement mis en sommeil. Certains membres des jeunes du RPF (JRF, Paris-jeunes) continuent une action solitaire autour du journal Le Télégramme de Paris, future base du mouvement gaulliste de gauche Front du progrès, et du Mouvement pour la communauté (MPC), une organisation de lutte armée contre l'OAS à la fin de la guerre d'Algérie.
Programme
Opposition à la IVe République
À son lancement, le programme du Rassemblement du peuple français repose sur quatre axes principaux : réforme de l’État, anticommunisme, alliance capital-travail et souveraineté française dans les colonies[5]. Le but initial du parti est de lutter contre le régime « exclusif » des partis, de s'opposer à l'avancée du communisme et de promouvoir une nouvelle réforme constitutionnelle privilégiant le pouvoir exécutif.
Le RPF est ainsi avant tout destiné à être un instrument de combat contre les institutions de la IVe République et contre les communistes, qualifiés de « séparatistes » par de Gaulle dans son discours du à Rennes. Les discours de Bayeux () et d’Épinal () sont les fondements des propositions gaulliennes en matière institutionnelle. Le Général dénonce un régime où « les marchandages des partis passent avant les intérêts de la France » et soutient le principe d'un exécutif fort procédant du peuple.
En politique extérieure, le RPF fait part de ses inquiétudes concernant l'avancée du communisme dans l'Union française et la situation en Indochine (de Gaulle exclut tout meeting sur la guerre d’Indochine et salue « avec soulagement et quasi-gratitude une fin scellée » en 1954-1955 par Pierre Mendès-France)[14].
Le parti se méfie de la renaissance de l'État allemand et désapprouve les initiatives européennes de la France (création du conseil de l'Europe, plan Schuman, CECA, et CED). Au nom de l'indépendance nationale, le mouvement gaulliste se montre également de plus en plus hostile à l'évolution des relations transatlantiques et préconise une Europe confédérée basée sur le droit des nations.
Des affrontements entre militants gaullistes et contre-manifestants communistes se multiplient après la fondation du RPF. Dès son célèbre discours de Rennes le 27 juillet 1947, de Gaulle dénonce « ces hommes qui ont fait vœu d’obéissance aux ordres d’une entreprise étrangère de domination, dirigée par les maîtres d’une puissance slave »[7]. Le 20 août suivant, Gaston Palewski et Roger Souchal renoncent à tenir une réunion publique à Longwy en raison de la mobilisation de centaines de mineurs appelés par le PCF[7].
À ses débuts, le service d’ordre (SO) du RPF n’est ni organisé, ni efficace. Entre avril et septembre 1947, encore trop peu fourni, il ne parvient pas à empêcher la perturbation des rassemblements gaullistes par le PCF[16]. Les forces de l'ordre semblant longtemps absentes lors de rassemblements de masse, comme celui du parc de Vincennes le 5 octobre 1947, le RPF se prémunit[17]. Selon d'autres sources, les CRS commencent cependant à jouer leur rôle à cette époque précise[8].
Si seulement quelques réunions sont perturbées, les contre-manifestations sont systématiques, dégénérant volontiers[8], René Serre, pilier du SO à partir de 1947, raconte dans un livre de 1954, la violence de ces affrontements avec l’extrême gauche[18]. Un service d'ordre « musclé » est ainsi progressivement constitué, notamment à la suite des heurts du gymnase Japy à Paris, le 2 septembre 1947[7]. Après ce meeting, où il n'a pas pu parler à la tribune, André Malraux réclame une réunion de la direction du RPF pour renforcer considérablement le service d'ordre[19]. En octobre 1947, il est confié à un proche de Malraux, l'antiquaire Alfred Sambon, un bourgeois parisien sans charisme qui ne donne pas satisfaction[16].
À l'automne 1947 aussi, se multiplient les rapports policiers alarmistes et fausses informations, amenant le RPF à fonder un service de sécurité clandestin et militarisé appelé « Auto-Défense »[7]. En novembre, l'affaire Vincent Voulant de Marseille, dans laquelle le RPF local clame son innocence, fait une mauvaise publicité au mouvement gaulliste et lui donne une réputation criminelle, notamment en Provence, ce qui participe à son déclin électoral[16]. Afin de se couvrir en cas de « bavure », les statuts du SO interdisent tout port d’armes prohibées, mais l’affaire Vincent Voulant montre la difficulté à faire respecter cette consigne[7],[17].
C'est seulement au printemps-été 1948 que le service d’ordre arrive à crédibiliser politiquement le parti et à réunir 15 000 militants comme souhaité, après la reprise en main menée par Dominique Ponchardier début 1948[16],[20]. Il est alors organisé sur un modèle paramilitaire, dans un contexte de grande violences politiques et idéologiques[21].
Renseignements sur le PCF
Le souci de renseignements sur le PCF intervient aux débuts de la guerre froide, à un moment où les services américains s'inquiètent sérieusement de l'influence grandissante du communisme[22]. En 1947, au moment de la création de la CIA, s'installe dans les milieux dirigeants français l'obsession de « connaître le nombre » de militants du PCF[22]. Inspiré par l’action de l’ex-BCRA, le RPF double son service d’ordre d’un service de renseignement chargé de surveiller les fédérations locales du PCF[7]. Il s'agit de bénéficier d'indiscrétions afin de prévenir les infiltrations/provocations et de repérer les éventuelles menaces[7], ou même rédiger « des rapports mentionnant des noms d'officiers communistes ou supposés tels », notamment les « anciens FTPF intégrés dans l'active » en recourant à des policiers et militaires[17].
Recrutement de militaires
La composante militaire au sein du parti se renforce progressivement. Dans la zone d'occupation française en Allemagne, le RPF, à ses débuts, recrute dans les casernes[17]. Dans l’Aube, en prévision d'une tentative d’enlèvement communiste, un ancien du réseau Seine-Castille sélectionne des aires d’atterrissage éventuelles pour permettre à de Gaulle de fuir[7]. Dans l'Est de la France comme ailleurs, le SO compte beaucoup de militaires en partance ou de retour d’Indochine[7] ; dans le Haut-Rhin, en février 1951, son nouveau chef est un jeune officier parachutiste de réserve[7]. Les parachutistes forment notamment la majorité du service d’ordre dans le Gers, le Finistère, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse[17]. À Saint-Brieuc, les 80 « paras » du SAS local travaillent en permission pour le RPF. Le gouvernement est même obligé d'écrire à l'état-major, pour demander que les responsables du service d’ordre n’utilisent plus la logistique de l'armée (essence, radio, etc.)[17].
Pour Charles de Gaulle, selon des propos rapportés par Alain Peyrefitte, le RPF aura été « un demi-succès ou un demi-échec ». Il aurait surtout permis de préparer le « recours » de 1958, avec des réseaux lui permettant de revenir aux affaires et de fonder l'Union pour la nouvelle République (UNR). Jacques Foccart, avant-dernier secrétaire général du RPF, regroupera dans le même temps d'anciens membres du service d'ordre du Rassemblement pour constituer le Service d'action civique (SAC).
Le RPF aura servi également à affirmer une culture politique gaulliste basée sur la fidélité personnelle à l'homme, l'appel du 18 Juin, le souvenir de la Résistance, l'aspiration à la transformation sociale par l'association et l'indépendance nationale.
Après le RPF, une succession de groupes parlementaires et partis gaullistes ou se réclamant du gaullisme sont créés :
↑Laurent de Boissieu, « Rassemblement du Peuple Français (RPF) », France Politique, (lire en ligne).
↑ a et b« Le R.P.F. aura bientôt un million d’adhérents », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-Louis Rizzo (préf. Alfred Gilder), De Gaulle, le gaullisme et la République, Glyphe, coll. « Histoire et Société », , 228 p. (ISBN9782352851288).
↑ abc et d« Le 14 avril 1947, le général de Gaulle lance le Rassemblement du peuple français », La Croix, 14 avril 2017 (lire en ligne)
↑409 579, selon Georgette Elgey dans La République des illusions, première partie de Histoire de la IVe République, Fayard, Paris, 1993, p. 491.
↑ abcdefghijk et lFrançois Audigier, dans « Une violence militante de faible intensité : le choc gaullistes-communistes dans l’Est », ouvrage collectif Gaullisme et gaullistes : dans la France de l'Est sous la IVe République, aux Presses universitaires de Rennes, 2009.
↑ ab et c"Une matraque républicaine ? Genèse et pérennisation des compagnies républicaines de sécurité 1944-1955" , Mémoire de DEA sous la directions de Serge Berstein à l'IEP de Paris, Cycle Supérieur d’Histoire du XXe siècle, par Cédric Moreau de Bellaing, maître de conférences en sociologie, spécialiste des questions de police [1]
↑ ab et cAnne-Laure Ollivier, « Gaullistes et socialistes au prisme du pouvoir local : l'exemple de Marseille (1947-1977) », revue d'histoire Vingtième Siècle, 2012 (lire en ligne).
↑ abc et d"Histoire du SAC: Les gaullistes de choc 1958 - 1969" par François Audigier, Place des éditeurs, en 2021 [2]
↑ abcde et f"Évolution du service d'ordre gaulliste des années cinquante aux années soixante : quand la modernisation partidaire passe par la pacification militante", contribution de François Audigier à l'ouvrage collectif Les partis et la République: La recomposition du système partisan, 1956-1967 sous la direction de Gilles Richard, Jacqueline Sainclivier aux Presses universitaires de Rennes, en 2007 [3]
↑René Serre, Croisade à coups de poings, éditions André Martel, 1954.
↑"L'Homme de l'ombre. Eléments d'enquête autour de Jacques Foccart, l'homme le plus mystérieux et le plus puissant de la Ve" par Pierre Péan en 2014 aux Editions Fayard [4]
↑"Les prétoriens du général : gaullisme et violence politique de 1947 à 1959" par François Audigier aux Presses universitaires de Rennes, en 2018
↑« Les prétoriens du Président », par Jean Pierre RIOUX, historien, dans Ouest-France le 30/10/2018 [5]
↑ a et b"Punir les opposants - PCF et procès politique (1947-1962)" par Vanessa Codaccioni en 2013 [6]
Jean Charlot, « Le Gaullisme », dans Jean-François Sirinelli, Histoire des Droites en France, Tome 1, Politique, Paris, Gallimard, 1992.
Fondation Charles de Gaulle, La genèse du RPF : table ronde organisée par la Fondation Charles de Gaulle, 3 avril 1997, Paris, Fondation Charles de Gaulle, coll. « Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle » (no 4), , 254 p. (ISSN1266-2437).
Fondation Charles de Gaulle et Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine, De Gaulle et le Rassemblement du peuple français, 1947-1955 : [actes du colloque, Bordeaux, 12-14 novembre 1997], Paris, Armand Colin, , 864 p. (ISBN2-200-21799-4, présentation en ligne).
Actes du colloque, Bordeaux, 12-14 novembre 1997, organisé par la Fondation Charles de Gaulle et le Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine.
Pascal Girard, « Le gaullisme d'opposition au miroir de la haine politique, 1947-1958 », dans Marc Deleplace (dir.), Les discours de la haine : récits et figures de la passion dans la cité, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », , 347 p. (ISBN978-2-7574-0083-8, lire en ligne), p. 287-305.
Bernard Lachaise, « De Gaulle et les gaullistes face aux conflits sociaux au temps du RPF : actes du colloque de Lille, 8-, Centre d'histoire de la région du Nord et de l'Europe du nord-ouest, Université Charles de Gaulle, Lille III », dans Marc Sadoun, Jean-François Sirinelli et Robert Vandenbussche (dir.), La politique sociale du général de Gaulle, Villeneuve-d'Ascq, Centre d'histoire de la région du Nord et de l'Europe du nord-ouest, coll. « Histoire et littérature régionales » (no 7), , 344 p. (ISBN2-905637-10-2, lire en ligne), p. 69-89.
Bernard Lachaise, Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF, Bordeaux, Fédération historique du Sud-ouest, 1997.
Gilles Le Béguec, « Les Antécédents politiques des députés du RPF », dans Bernard Lachaise, Maurice Vaïsse (dir.), De Gaulle et le Rassemblement du peuple français (1947-1955), Paris, Armand Colin, 1998, p. 338-351.
Sylvain Mary, Le gaullisme d'opposition aux Antilles et en Guyane. Le RPF sous l'œil de Jacques Foccart, Paris, L'Harmattan, 2013.
Bryan Muller, « Violences politiques entre RPF et PCF dans le Midi toulousain entre 1947-1953 : quels rôles pour le service d'ordre gaulliste ? », dans François Audigier (dir.), Histoire des services d'ordre en France du XIXe siècle à nos jours, Paris, Riveneuve éditions, coll. « Violences et radicalités militantes », , 263 p. (ISBN978-2-36013-433-5), p. 141-160.
Litium bis(trimetilsilil)amida Nama Nama IUPAC litium bis(trimetilsilil)azanida Nama lain Litium bis(trimetilsilil)amida dan litium heksametildisilazida Penanda Nomor CAS 4039-32-1 Model 3D (JSmol) Gambar interaktif 3DMet {{{3DMet}}} Nomor EC Nomor RTECS {{{value}}} CompTox Dashboard (EPA) DTXSID2044426 SMILES C[Si](C)(C)[N-][Si](C)(C)C.[Li+] Sifat Rumus kimia C6H18LiNSi2 Massa molar 167,326 g/mol Bahaya Bahaya utama mudah terbakar Senyawa terkait Kecuali dinyatakan lain, d...
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В списке представлены командующие войсками военных округов и флотами Вооружённых сил Российской Федерации, с 1991 года. Содержание 1 Военные округа Вооружённых Сил Российской Федерации (с 2010 г.) 1.1 Восточный военный округ 1.2 Западный военный округ 1.3 Центральный военный окр...
Species of flowering plant Coula edulis Conservation status Least Concern (IUCN 3.1)[1] Scientific classification Kingdom: Plantae Clade: Tracheophytes Clade: Angiosperms Clade: Eudicots Order: Santalales Family: Olacaceae Genus: Coula Species: C. edulis Binomial name Coula edulisBaill. Coula edulis is a tree in the genus Coula, native to tropical western Africa from Sierra Leone to Angola. It is plentiful in the Democratic Republic of Congo, Nigeria and Sierra Leone. It pre...
Kepulauan SamoanMatahari tenggelam di SamoaGeografiLokasiPolinesiaLuas3.030 km2Titik tertinggiMauga Silisili (1.858 m)PemerintahanNegaraSamoaKota terbesarApia (38.800 jiwa)NegaraAmerika SerikatKota terbesarPago PagoKependudukanPenduduk250.100 jiwa (2001) Pantai tenggara pulau Savaii, salah satu pulau di Kepulauan Samoa. Kepulauan Samoa atau Kepulauan Penjelajah adalah kepulauan seluas 3.030 km² di tengah-tengah Samudera Pasifik Selatan yang membentu...
Svetlana Loboda discographySvetlana Loboda at Big Love Show 2018 in Saint PetersburgStudio albums3Live albums1Compilation albums1Music videos39EPs1Singles53Remix albums3 Ukrainian singer Svetlana Loboda (Loboda) has released three studio albums, one extended play (EP), one compilation album, one live album, three remix albums, fifty-three singles, and thirty-eight music videos. Albums Studio albums Title Album details Certifications Ty ne zabudesh Released: 25 September 2005[1] Label:...
Para otros usos del nombre Urugua-í, véase Urugua-í (desambiguación). Represa de Urugua-í Represa de Urugua-íUbicación geográficaRío Urugua-íCoordenadas 25°52′37″S 54°34′08″O / -25.876888888889, -54.568777777778Ubicación administrativaPaís ArgentinaProvincia MisionesDepartamento IguazúDatos generalesUso HidroeléctricoObras 1986-1991PresaAltura 76Cota de coronación 197 m s. n. m.Cuerpo de aguaLongitud 665 metrosSuperficie 8840 haCapacidad to...