En octobre 1965, lorsque disparaît le leader marocain Mehdi Ben Barka, Philippe Malaud est envoyé en mission officieuse à Rabat[3].
Il est ensuite directeur de cabinet d’André Bettencourt, secrétaire d’État aux Affaires étrangères de 1967 à 1968.
Carrière politique
Il est élu députéRépublicain indépendant de Saône-et-Loire en 1968. Il abandonne ce mandat pour devenir secrétaire d’État à la Fonction publique dans le cabinet Couve de Murville, puis en 1969, dans celui de Jacques Chaban-Delmas où il est également chargé des réformes administratives. À partir du remaniement du 7 janvier 1971, il n’est plus chargé que de la Fonction publique[4].
Dans le gouvernement de Pierre Messmer (1972-1974), il est secrétaire d'État à la Fonction publique et des services de l'Information, puis brièvement ministre de l'Information d'avril à [5], date à laquelle Pierre Messmer lui fait quitter le ministère de l'information et le nomme ministre de la Fonction publique, poste qu'il conservera jusqu'en , en raison du conflit qui l'a opposé à Arthur Conte, président-directeur général de l'office de radiodiffusion télévision française qui avait présenté sa démission, laquelle fut acceptée, au président Pompidou, en raison des critiques du ministre[6].
En 1976, il publie La Révolution libérale, ouvrage dans lequel il affirme : « Ce n'est pas d'une alternative socialiste, qui n'est qu'une aggravation de la situation présente, dont la France a besoin, mais d'une alternative libérale. »[7]
Le , il est pris en otage à bord du vol Air Inter 429 Paris-Lyon sur l'aéroport d'Orly-Ouest et libéré par le GIGN sept heures plus tard[8].
Il préside de 1980 à 1987 le Centre national des indépendants et paysans (CNIP). Philippe Malaud est alors l'un des premiers en France à revendiquer haut et fort une appartenance à la « droite »[12] : « Les complexes, ça suffit : je représente ici un parti de droite, national et libéral. »[13]
Face au succès de la liste Front national en 1984, il milite pour un rapprochement avec cette nouvelle force politique[16].
En 1988, Philippe Malaud s'éloigne du CNIP après des divergences stratégiques avec le comité directeur et le secrétaire général Yvon Briant, notamment sur la question du rapprochement avec le Front national[17], et il crée la Fédération nationale des Indépendants (FNI)[18],
Pendant une période, il se rapprocha du Front national[19]. Il fut ainsi candidat aux élections législatives de 1988, dans son ancienne circonscription de Mâcon, avec le soutien du FN. Par la suite, il s'éloignera de cette formation. [réf. nécessaire]
Il est président européen de la Fédération mondiale des villes jumelées (1973-1977). En novembre 1974, le bureau permanent en fait le président en exercice de la structure mondiale pour l'année 1975[20].
1958 - 1961 : Chef adjoint de cabinet de Maurice Couve de Murville (ministre des Affaires étrangères)
1961 - 1967 : Chef de cabinet de Maurice Couve de Murville (ministre des Affaires étrangères)
1967 - 1968 : Directeur de cabinet d'André Bettencourt (secrétaire d'État aux Affaires étrangères)
1968 - 1969 : Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique
1969 - 1971 : Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives
1971 - 1972 : Secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de la Fonction publique
1972 - 1973 : Secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de la Fonction publique et des services de l'Information, puis Ministre de l'Information
↑Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN2-7297-0416-7), p. 351.
↑Jean-Pierre Rissoan, Traditionalisme et révolution Volume 2 : Les poussées d'extrémisme des origines à nos jours - Volume 2 : du fascisme au 21 avril 2002, , 416 pages (ISBN978-1-4092-7757-6), p. 232