Lors des élections législatives de février 1956, il est battu par Jean Lamale, candidat poujadiste, dont l'élection est invalidée en mai suivant. Alors que Jean Chamant est proclamé vainqueur à la suite de cette décision, il démissionne et sollicite la confiance des électeurs qui la lui accordent largement lors d'une élection partielle le suivant (56 %). Cet épisode lui confère une réputation d'homme de grande droiture et lui valent l'estime de ses administrés et de ses adversaires politiques[4].
En 1958, alors figure du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), Jean Chamant soutient le retour au pouvoir du général de Gaulle[4].
SénateurRPR de 1977 à 1995, date à laquelle il perd son siège, il fut vice-président de cette Haute Assemblée.
Conseiller général dès 1965, il est président du conseil général de l'Yonne de 1970 à 1992. Il fut conseiller municipal à Sens dès 1947 et maire d'Avallon de 1977 à 1983. Il fut aussi président du Conseil régional de Bourgogne de 1974 à 1978. Personnalité très influente de l'Yonne, on l'appelait le "roi Jean"[1].