Le cœur historique avec de haut en bas : la tour de l'Horloge et la maison des Sires de Domecy, une vue sur les remparts d'Avallon et la tour de l'Escharguet, le pont dans le quartier de Cousin le Pont.
Avallon est située dans le sud du département de l'Yonne, à 51 km au sud de sa préfecture Auxerre. Le département de la Côte-d'Or est à 16 km au sud-est (direction Rouvray) ; celui de la Nièvre est à 9 km au sud-ouest (direction Domecy-sur-Cure)[1].
La ville, chef-lieu d’arrondissement, est située sur un plateau dominant la vallée du Cousin. Sa superficie est d’environ 2 673 hectares, pour une altitude comprise entre 163 et 369 mètres. Elle s’est établie sur les collines surplombant la vallée du Cousin[2].
D’une superficie 26,75 km2, Avallon est partagée en quatre quartiers.
L'historien Victor Petit décrit la ville ainsi :
« Avallon, ville d’origine extrêmement ancienne, est bâtie dans une situation remarquablement pittoresque. Aussi jugeons-nous utile de mettre sous les yeux de nos lecteurs une carte topographique des environs d’Avallon, un plan de l’ancienne ville et enfin une vue panoramique de la ville actuelle. La vue d’ensemble, prise du haut du parc des Alleux peut donner une idée générale de l’aspect agreste et charmant de la haute colline rocheuse sur le sommet de laquelle se développe la ville tout entière (…).
Vers le centre du dessin on remarque les deux principaux monuments d’Avallon : l’église de Saint-Lazare, et, un peu sur la gauche, la tour de l’Horloge. En avant du clocher de Saint-Lazare se trouvent les restes de l’église Saint-Pierre. Un peu à gauche est le tribunal donnant sur la rue Bocquillot et aboutissant à la Petite-Porte en avant de laquelle on voit la charmante promenade dite Terreau de la Petite-Porte. La tour Gaujard est à gauche ; l’Eperon fortifié, qui domine la route de Lormes, est à droite et domine les beaux escarpements de roches granitiques qui plongent jusqu’au fond de la vallée. Le chevet de l'église Saint-Lazare cache le vaste bâtiment des Ursulines. La tour qui est en face porte le nom de l’Escharguet.
Plus à droite se voit une autre tour s’élevant au-dessus d’une énorme muraille défensive très bien conservée ainsi que sa petite guérite en pierre. Un peu plus à droite, on voit l’église neuve de Saint-Martin. Plus à droite encore, et précédée de quelques arbres verts, on remarque la sous-préfecture. Enfin, à l’extrémité du dessin, on aperçoit l’ancienne église Saint-Martin. En avant s’étend un immense terrain rocheux et ondulé qu’on nomme Les Chaumes. Le versant rapide de cette colline forme, à gauche, le vallon profond qui isole et borde, à l’est, tout un côté de la ville. Le fond de ce vallon est occupé par un petit cours d’eau venant de l’étang des Minimes. Une route longe ce ruisseau, qui traverse un groupe de maisons formant le faubourg de Cousin-La-Roche.
À droite, on voit la route de Quarré-les-Tombes, aboutissant au Pont-Claireau. Le cours du Cousin, divisé par plusieurs îles, occupe le premier plan (…) Remontons à la tour de l’Horloge. Derrière la tour Gaujard, mais à 700 mètres au-delà, se trouve l’Hôpital (…) À gauche de la maison d’école, on voit le Terreau de la Porte-Neuve. Au-dessous on reconnaît la bordure de la route de Lormes, contournant, en écharpe, le flanc cultivé de la montagne, et descendant droit au grand pont du Cousin, par le fond du vallon de l’ouest, arrosé par le petit cours d’eau du Pautot ou de Touillon. On entrevoit ce pont à la base de beaux escarpements de roches de la colline dite La Morlande, au sommet de laquelle s’élève une maison bourgeoise, qui, en construction en 1830, a pris le nom de Maison-d’Alger.
En avant du pont du faubourg de Cousin-le-Pont, s’élance d’une rive à l’autre la belle arche construite pour le passage des tuyaux des fontaines remontant au niveau de la ville après être descendus d’un plateau un peu plus élevé. C’est à l’extrémité de ce plateau que s’élève la belle maison des Alleux, placée au sommet de magnifiques escarpements de roches (…) Le camp des Alleux se trouve tout à fait en dehors de notre panorama et ainsi l’étroite et tortueuse vallée du Cousin est oubliée. La vallée n’est belle que vue de la ville, et la ville n’est réellement belle que vue de la vallée[3] »
Hydrographie
Avallon est traversée par un cours d'eau naturel à l'air libre : le Cousin. La commune reçoit en moyenne 807 mm de pluie par an[4].
Le Cousin venant du Sud a un débit moyen de 0,6 à 8,3 m3/s[5]. Il peut alors se produire des inondations, mais elles sont rares et localisées. Le débit du Cousin a été observé sur une période de 26 ans (1994-2020), à la station hydrologique d'Avallon[5].
Le module de la rivière à Avallon est de 3,9 m3/s[5]. La surface étudiée du bassin versant à cet endroit est de 347 km2, soit 95 % du bassin versant total de 366 km2[5].
Le Cousin présente des fluctuations saisonnières de débit moyen typiques des rivières du sud-est du bassin parisien (Yonne, Arroux, Cure, Armançon et aussi Dheune et Ouche). Les hautes eaux se déroulent en hiver, et portent le débit mensuel moyen à un niveau de 3,9 à 8,3 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au niveau de 0,6 m3/s au mois d'août[5]. Mais ces moyennes mensuelles cachent des variations en réalité bien plus importantes.
Les hauteurs d'eau les plus importantes sont de 2,7 m le , de 2,23 m le et de 1,81 m le [6]. Les débits les plus importants enregistrés sont de 91 m3 le et de 61 m3 le [6].
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : H2172320 - Le Cousin à Avallon pour un bassin versant de 347 km2 à 163 m d'altitude[5] (1994-2020)
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 863 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St André », sur la commune de Saint-André-en-Terre-Plaine à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Au , Avallon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Avallon[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est la commune-centre[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (44,6 %), prairies (33,2 %), zones urbanisées (10,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), terres arables (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville dispose d'une rocade, longue de 3,6 km en 2x1 voie construite entre 2004 et 2014 pour un coût de douze millions d'euros[20]. Ainsi la rocade contourne la moitié de la ville par l'Est. Elle relie les différents accès de la ville par les départementales menant à Auxerre, Tonnerre et Lyon[20].
Le nom d'Avallon est attesté sous la forme Aballo au IVe siècle[21],[22], il apparaît pour la première fois sur une monnaie du peuple des Éduens. Cette monnaie (n° 5559 du Département des Médailles de la BNF) porte en réalité la légende Caballo, comme on le voit mieux sur la médaille n° 5961 de la BNF, identique, mais avec un C, mieux frappé. Ensuite l’itinéraire d’Antonin mentionne Aballone et la table de PeutingerAballo.
Le toponyme est généralement considéré comme issu du nom de la « pomme » en gaulois suivi du suffixe du neutre -on[21].
Cependant des recherches plus récentes montrent qu’aballo- signifie plus précisément « pommier »[23], le simple abalo- (un seul « l ») signifiant « pomme » (cf. gallois afall, breton avalenn « pommier » ; gallois afal, breton aval « pomme »). La terminaison toponymique -o/-on, d'où Avallon, est un suffixe neutre localisant et Avallon se comprend donc comme « la pommeraie » ou « le verger »[23]. Le nom communérable conserve peut-être la trace du gaulois abalo-, puisqu’il serait issu d'un composé latin gaulois acer-aballo (latin médiéval acerabulus « érable », VIIe siècle) littéralement « érable-pommier », mode de composition que l'on retrouve par exemple dans le vieil irlandais fic-abull « figuier-pommier » → « figuier » ou le gallois cri-afol « sorbier des oiseaux », etc.[23]
Le mot a la même racine que le nom du dieu-arbre Abellio(n), patron de la bonne fructification et protecteur des arbres fruitiers en général.
Histoire
Antiquité
Le site est déjà occupé avant l’époque romaine. La présence d’un oppidum[24] du peuple gaulois des Éduens en offre le témoignage.
Il semble que la ville dépendait de la province d’Autun. Le Morvan avallonnais a dû jouer un rôle attractif pour les riches familles gallo-romaines venues d’Autun avec ses sources nombreuses et ses immenses forêts. La ville étant facilement accessible grâce à la via Agrippa construite pour relier Lyon à Boulogne-sur-Mer[25] et, à ce titre, elle figure sur la table de Peutinger[26]. À cette époque la ville comporte un temple, un tribunal et un théâtre.
Moyen Âge
Les différentes tours médiévales d'Avallon
Haut Moyen Âge
Au VIIe siècle, le moine Jonas mentionne un château nommé Cabalonem Castrumcacographie pour Abalonem castrum. Mais ce dispositif d'avertissement défensif n'empêche pas des invasions sporadiques de déferler sur la cité :
les Sarrasins venus d'Espagne en 731 en Occitanie et y demeurant dans des réduits, tentent des raids parfois fructueux au cœur de la Bourgondie au milieu du VIIIe siècle ;
les bandes vikings multiplient leurs incursions après 843.
Les habitants, effrayés, décident d'entourer Avallon d'une grande muraille.
Avallon est alors le chef-lieu du pagusAvalensis. Le sort de la bourgade est lié à celui de la Bourgondie : tantôt royaume indépendant, tantôt réuni au royaume d’Austrasie (jusqu’au IXe siècle). En 806Charlemagne, dans un capitulaire, fait don d’Avallon et de l’Auxois à son fils Louis le Débonnaire. En 817, celui-ci le transmet à son fils Pépin.
En 931, le duc de Bourgogne Gislebert part en guerre contre le roi des Francs Raoul, son beau-frère, qui s’est emparé d’Avallon et l’a annexé au comté d’Auxerre.
En 1200, le duc de Bourgogne Eudes III affranchit les habitants d’Avallon et leur octroie une charte de commune. C'est ensuite l’abbé de Saint-Martin qui imite le duc. Par contre les chanoines, conservateurs, ne cèdent que beaucoup plus tard et sous la contrainte. Ils obtiennent « le droit de nommer quatre échevins pour régir, gouverner, manier, administrer la ville et subvenir à ses affaires et négoces, celui de présenter au choix du roi un capitaine ou lieutenant pour leur défense, et, quand le tiers état est admis aux Etats de Bourgogne, aux alentours du XIVe siècle, d'y envoyer deux députés »[29]. En 1232 est passée une transaction entre les maîtres et frères de la léproserie d'Avallon et l'abbé de l'abbaye Saint-Martin d'Autun[30].
Au cours du Moyen-Âge, des citernes et des puits sont installés dans les maisons, la ville disposant de seulement deux sources d'eau : la Morlande et la source Beurdelaine[31].
Bas Moyen Âge
Malgré une amélioration et un agrandissement des remparts du XIIe siècle, Avallon n'échappe pas aux violences engendrées par la guerre de Cent Ans[28]. En 1359, le roi Édouard III d'Angleterre, après avoir bousculé les troupes bourguignonnes à Montréal, s'installe dans l'ancien château de Guillon, d'où il ravage l'Avallonnais. Malgré le traité de Guillon et le départ des Anglais, des bandes de mercenaires continuent à piller la région.
Au commencement du XVe siècle, les tours et les remparts sont en ruines. En 1419 et 1421, une aide financière accordée par les ducs de Bourgogne, Jean sans Peur et Philippe le Bon, permet de les relever. Bien avant cette aide financière, Jean sans Peur avait renforcé les défenses de la ville en y faisant construire la tour Beurdelaine dès 1404[32] de forme circulaire[33]. Puis en 1419, il fait installer des tours pouvant permettre l'usage de bombardes et améliorer la défense de la porte Auxerroise[32].
En 1433, Jacques d'Espailly dit Fort-Épice, mercenaire et capitaine au service du roi de France, bailli de Melun, en fait un Ecorcheur au service de Charles VII (Parti des Armagnacs) contre les Bourguignons, s'empare de la ville par surprise et la garde pendant huit mois. Le duc Philippe le Bon en personne commence un siège de six semaines pour reprendre Avallon. Le duc de Bourgogne doit utiliser une bombarde armée de boulets en pierre, des chevaliers et des arbalétriers pour l'assaut de la ville[34]. L'attaque est repoussée par Jacques d'Espailly, mais ce dernier s'enfuit avec quelques hommes à Montréal ce qui permet à Philippe le Bon de s'emparer de la ville le 17 octobre 1433[34]. Toutefois la cité, avec ses faubourgs brûlés et détruits, a perdu la moitié de sa population. Il faut vingt ans à la ville pour se relever de cette épreuve (cf. Ambroise Challe : (L'Echo d'Auxerre) : Le siège d'Avallon ; Ernest Petit : (L'Echo d'Auxerre) : Les Ecorcheurs dans l'Avallonnais, p. 104 et 114 sq.).
Après la prise de la ville, Philippe le Bon fait reconstruire les remparts, dont la Tour Beurdelaine en 1435 pour en faire un dépôt d'artillerie[33], en partie abattus par la sape et le bélier des assiégeants. Il fait élever en 1453 une tour carrée au point le plus haut d'Avallon, pour y établir le guet et y placer une horloge, puis en 1455, il modernise les fortifications en faisant équiper les remparts pour l'usage des armes à feu[28]. À la même époque, les rues se pavent.
L'époque moderne
En 1543, la population a presque tripléModèle:Par rapport à quand?. Mais les guerres de Religion ne vont pas épargner la ville, ainsi les ligueurs, en 1590, causent de grands dommages. La foudre endommage aussi le grand clocher de Saint-Lazare et le petit clocher, respectivement en 1589 et 1595. Il faut ajouter à ce sombre tableau, la peste en 1531, et 1587.
En 1606, la ville subit une nouvelle épidémie de peste[35]. Une des conséquences de l'événement est l'arrivée de quatorze moines de l'ordre des Minimes en 1607[35]. En 1652, avec le soutien d'Anne-Autriche, mère de Louis XIV, l'ordre s'oppose à l'arrivée de l'ordre des Franciscains[35]. En 1622, l'église Saint-Julien passe sous la surveillance de l'ordre avec l'aide de l'ordre des Capucins[35].
Le XVIIIe siècle est le temps des embellissements : l’hôpital est reconstruit en 1713 par une dotation du président Odebert, et l’hôtel de ville construit en 1770. En 1791 l’église de Saint-Julien est démolie[36].
Du 16 au 17 mars 1815, Napoléon Ier, après s'être enfui de l'île d'Elbe et en route pour Paris, passe la nuit à Avallon, à l'hôtel de la Poste[37].
Au XIXe siècle, la ville est frappée par plusieurs sécheresses entre mai et septembre[31]. C'est dans ce contexte qu'en 1842, Eugène Belgrand réalise des travaux d'adduction d'eau afin de résoudre des problèmes d'alimentation en eau par un système de siphon[31]. Le centre-ville ne possédant pas de nappe phréatique et les eaux pluviales ruisselant jusqu'au bas de la vallée[31]. Lors de ces travaux, un aqueduc construit près des tanneries, passe au-dessus du Cousin[31]. Les travaux se terminent le , même si la fontaine Laboureau en centre-ville ne sera construite qu'en 1870[31].
Pendant la guerre de 1870 qui voit une partie du territoire français envahi par les troupes du chancelier allemand Bismarck, le 16 janvier 1871, les Prussiens bombardent Avallon avant de s'en emparer et de piller des magasins et certaines maisons particulières[38].
Les résultats du 2e tour de la présidentielle 2017 à Avallon sont les suivants : Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 64,26 % des suffrages exprimés. À la deuxième place, Marine Le Pen (Front national) recueille un score de 35,74 %[Quand ?].
Emmanuel Macron (En Marche !) était également en tête dans la commune d'Avallon après le 1er tour et avait récolté 25,42 % des voix.
On note un vote blanc à hauteur de 4,81 % chez les votants[39].
Avallon bénéficie du label « ville fleurie » avec six fleurs attribuées depuis 2004 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris ainsi que du statut de Station Verte de France[42].
Sur le territoire de la commune se trouve la réserve naturelle du Bois du Parc (acquise en 1996 par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne). La flore qu'on y rencontre est essentiellement celle des milieux calcaires secs et chauds : l'anémone pulsatile, le cerisier de Sainte-Lucie ou le liseron des Monts Cantabriques agrémentent au printemps la floraison des pelouses sèches des rebords de falaise. Ces pelouses accueillent quantité d'espèces animales qui apprécient la chaleur des lieux : criquets et sauterelles, mantes religieuses et petites cigales, ascalaphes et papillons, lézards verts et autres reptiles. Au-delà des pelouses se développe une forêt de plateau constituée en grande partie de chênes pédonculés et de charmes, accompagnés de cornouillers mâles ou d'érables champêtres. On y rencontre des mammifères forestiers, de même que les multiples insectes liés à la décomposition des bois morts (par exemple les larves des Lucanes cerf-volant et autres cétoines dorées). Plus récemment, l’étude du massif corallien constituant le sous-sol de la réserve a entraîné un regain d’intérêt pour le site naturel[43].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2022, la commune comptait 6 346 habitants[Note 4], en évolution de −5,96 % par rapport à 2016 (Yonne : −1,95 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La ville d'Avallon marque le départ de la grande traversée du Morvan1 (GTM1) en VTT. Ce circuit de 98 kilomètres jusqu'à Saulieu nécessite de deux à trois jours d'efforts. En chemin, les randonneurs peuvent admirer les paysages de bocage et forestiers, comme la forêt au Duc qui abrite de mystérieuses accumulation de mégalithes. Les plus sportifs seront comblés par le GMT2 de Saulieu à Autun : des sentiers au sol pierreux et surtout la montée tortueuse jusqu'au point culminant, le Haut Folin (901 mètres).
La ville d'Avallon compte trois clubs de football : le Club Olympique Avallonnais (COA), l'Association des Franco-Migrants (AFM) et l'Avallon Football Club (AFC).
la société Pneu Laurent, filiale du fabricant de pneumatiquesMichelin, est spécialisée dans le rechapage de pneumatiques poids lourds, camionnettes et génie civil ;
SKF Roulements d’orientation (RKS SA) est une entreprise de SKF France, filiale du groupe suédois SKF. 85 % de sa production est destinée à l’exportation.
La collégiale est fondée au XIIe siècle, afin d’accueillir les nombreux pèlerins qu’attiraient à Avallon les reliques de saint Lazare. De l'édifice bâti au IVe siècle, seule subsiste une crypte sous le chœur actuel. Les deux portails de la façade sont datés du XIIe siècle. L’historien Victor Petit les qualifiait en 1870 de « chefs-d’œuvre de la sculpture décorative[49] ».
Le clocher, incendié puis ruiné plusieurs fois, s'effondra en 1633 et fut remplacé en 1670 par la tour actuelle.
Ce fut d'abord une chapelle construite vers 1650 pour le couvent des Visitandines (actuel transept est). Elle fut restaurée et agrandie en 1848 pour devenir église paroissiale (nef et transept ouest). Sa façade est d'ordre dorique et le petit portail, d’ordre ionique. Elle abrite un grand orgue, un maître autel et des éléments de mobilier XVIIIe et XIXe.
Dès la fin du VIe siècle, une chapelle dédiée à saint Martin est créée à la demande de la reine Brunehaut[50]. Une église et un prieuré sont construits au XIIe s. Devenue la troisième paroisse d'Avallon, Saint-Martin du Bourg tombe dans le domaine public à la fin du XVIIIe siècle. L'église, amputée de trois travées, sert à divers usages profanes. Depuis une vingtaine d'années, l'ensemble des bâtiments forme une copropriété. L'église (privée) est en cours de restauration.
L'église Saint-Julien
C'était une petite église qui s'élevait là où se trouve la place du Marché. Au XIe siècle, au moment de sa fondation, elle se situait hors les murs. On pense qu’elle fut la deuxième église construite à Avallon. En 1520, elle fut reconstruite en grande partie dans le style gothique. Les intempéries endommagèrent son haut clocher de nombreuses fois. En 1793, elle fut rasée malgré la vive résistance de ses paroissiens.
En 1653, grâce aux subsides de Pierre Odebert, le couvent fut construit sur le terrain de la promenade allant de la rue de Lyon à la rue des Jardins. L'élaboration de ce bâtiment donna lieu pendant trois ans à des querelles assez vives entre les opposants et les partisans du nouveau couvent. Les bâtiments ont été rasés (emplacement du monument aux morts), à l'exception de la chapelle, devenue un cinéma.
En 1615, un couvent est construit à l'angle de la rue du faubourg de Saint-Martin et de la rue des Jardins. Auparavant à cet endroit la famille Odebert possédait une maison forte. « Les bâtiments sont fort simples : une chapelle, un cloître, une cour intérieure, des vergers et des jardins[35]. La chapelle n’avait pas non plus d’ornementation architecturale[49]. » Elle a été transformée en habitation, mais le chœur à trois pans se devine encore à l'angle de la rue de Lyon et de la rue Carnot (c'est une boulangerie). À l'arrière, les bâtiments du couvent sont occupés par une école privée.
Ce grand couvent, construit en 1629 à côté de la tour de l'Horloge, dépendait des Ursulines de Dijon. La cour intérieure, carrée et bordée d'une galerie voûtée rappelle le cloître médiéval. Les bâtiments, vastes, ont été divisés par lots et mis en vente comme biens nationaux le 12 fructidor de l'an IV. Après être redevenus couvent, ils abritent actuellement une école.
Les dames de la Visitation établirent leur couvent en 1646. Le terrain appartenait à l'abbaye de Saint-Martin et était situé entre la voie romaine et le vallon de l'Etang-des-Minimes. La répartition des bâtiments respecte les traditions monacales du Moyen Âge, mais le bâtiment qui fermait le cloître sur la rue a été abattu.
En 1848, la chapelle du couvent fut restaurée, agrandie et devint l'église paroissiale Saint-Martin.
La Léproserie, déjà existante en 1232, où elle fait l'objet d'une transaction entre les maîtres et frères de celle-ci et l'abbé de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[51].
La chapelle Saint-Pierre, accolée à la collégiale Saint-Lazare, 6 rue Bocquillot. C'était une des trois églises paroissiales.
De ce qui fut la demeure des ducs de Bourgogne il ne reste rien. Les archives sont d’autre part assez évasives quant au sujet. L’emplacement « englobait les terrains occupés actuellement par le collège et le couvent des Ursulines au nord, le tribunal et la maison de détention à l’ouest, et par les églises de Saint-Lazare et Saint-Pierre à l’est. Le côté sud, c’est-à-dire celui qui touche à la Petite-Porte pouvait, selon toutes les probabilités, être occupé par le donjon[49] »
Cette tour de 49 mètres de hauteur construite en 1456 avait pour objectif de permettre à des guetteurs de veiller jour et nuit sur les environs de la ville. Quatre années plus tard, une cloche de 230 kg est hissée à son sommet afin que le guetteur puisse donner plus rapidement l'alerte en cas d'arrivée d'envahisseurs[52].
À l'époque, cette tour s'est avérée nécessaire car à l'issue de la Guerre de Cent Ans, la ville s'est retrouvée sans système de défense à la suite de la destruction des remparts et autres tours fortifiées. Trois siècles plus tard, la tour a perdu son intérêt défensif et une campagne de restauration est lancée au XVIIIe siècle pour réparer la toiture. La flèche ne sera reconstruite qu'après une deuxième vague de restauration en 1835[52].
Le projet est lancé en 1864 et le conseil municipal choisit à l'unanimité Auguste Bartholdi pour réaliser ce monument. Le sculpteur soumet sa première maquette en 1866. Il faudra à Bartholdi trois autres maquettes pour que son projet soit finalement accepté. La statue est remise en 1872 à la ville d'Avallon, mais par manque d'argent, elle n'est érigée que l'année suivante à l'extrémité de la place des Terreaux[53].
Après presque dix ans d'attente, le monument est inauguré le devant près de 10 000 personnes venues assister à l'inauguration de la statue et de la ligne de chemin de fer reliant Avallon à Paris[53],[54].
Deux maisons remarquables du XVe siècle : l'une proche de la Tour de l’Horloge, au no 7 rue Bocquillot ; l’autre sur le côté de la place Saint-Lazare, avec une tourelle d’escalier.
Elle sera ensuite détenue jusqu'au XIXe siècle par la famille Minard. La façade est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1925.
Propriétaire du bâtiment depuis 1996, la ville d’Avallon a lancé en 2003 un projet de restauration. Une souscription publique ouverte en 2006 est destinée à rassembler les fonds nécessaires. Les travaux de rénovation durent jusqu'en 2011 avec l’objectif d’ouvrir un espace culturel, abritant un fonds de livres anciens, consacré à l’art de la reliure et permettant d'exposer des pièces du musée de l'Avallonnais. Après la fin des travaux, environ 5 000 personnes visitent le monument en 2011[55].
L’hôpital
En 1659, le futur établissement reçoit 30 000 livres du président Pierre Odebert. Le bâtiment est construit aux frais de la ville entre 1715 et 1728 : il est situé vers l’extrémité de la promenade du Grand-Cours. En 1820, le curé d'Island, fait un don de six mille francs, pour fonder à l'hôpital, un lit pour un pauvre malade d'Island[56].
En 1843, le bâtiment s’agrandit d’un corps de logis pour les hommes du côté ouest. En 1867 nouvelle construction pour les femmes, en parallèle au bâtiment précédent. Dans les années 1960, l'hôpital doit choisir entre son transfert ou son adaptation. Le bâtiment central subit alors une transformation drastique : la grande salle des malades est divisée par un étage, les grands balustres en bois de style Louis XIV qui soutenaient les poutres disparaissent, et les arcades sont transformées en fenêtres ordinaires
Hôtel de Ville
Il est dans la grande rue, face à la place Saint-Julien. L’édifice a été construit en 1770 et ressemble à une maison particulière. Deux culasses de canons de fer forgé, munies de leurs anneaux, sont placées en guise de borne aux côtés de l’entrée. Ces deux gardiens semblent dater du XVe siècle ; ils sont mentionnés comme étant hors de service dès le milieu du XVIe siècle[49].
La place Saint-Julien
Cette place « a été agrandie de tout l’emplacement qu’occupait l’église de Saint-Julien. On y remarquait, il y a quelques années, la façade d’un très vieil édifice désigné comme étant la résidence des anciens ducs de Bourgogne. Les dépendances de cette demeure portent le nom de Cour-Catin qui est celui de Nicolas Catin, chevalier et capitaine de cent hommes d’armes qui l’occupa sous les ordres des ducs de Bourgogne. Il ne subsiste de l’ancien bâtiment qu’une tourelle d’escalier et quelques pans de murs, datant du XVe siècle, enclavés dans des constructions récentes »[49].
La fontaine Laboureau est construite sur cette place en 1870 en face de l'actuelle mairie[31].
Les ponts
En 1775 un pont en pierre fut construit pour le passage de la route de Lormes. Il faut remarquer les deux piles centrales qui sont obliques : cela permettait d’être dans le fil de l’eau.
Un ancien pont en bois, rénové en pierre en 1457, n’avait plus qu’une arche en 1870. Il était non loin du premier pont cité.
Le pont Claireau, à l’extrémité du faubourg de Cousin-la-Roche, doit être mentionné pour la beauté du point de vue : barrière naturelle de roches et cascade du Cousin.
Une grande arche de 27 mètres d’ouverture permet, en enjambant le Cousin, d’alimenter en eau les fontaines d’Avallon à partir des trois cours d’eau de l’Etang-du-Chapitre, de Montmain, et d’Aillon : elle a été construite en 1847.
La bibliothèque
En 1889, le conseil d’administration de la Caisse d’Épargne d’Avallon, établissement fondé en 1836 sous tutelle municipale, décide la construction d’un siège à Avallon. L’ancienne halle aux grains, qui avait été construite en 1772 non loin de la Porte Auxerroise, est démolie et la nouvelle Caisse d’Epargne inaugurée en 1893.
En 1986, la ville d’Avallon achète le bâtiment qui n’était plus occupé. En 1989, la bibliothèque municipale s’y installe. Elle prend le nom de Bibliothèque Gaston-Chaissac.
Les fondations du bâtiment actuel datent du XIIIe siècle ; l'édifice est alors une prison. Les seuls vestiges de cette époque sont une cheminée et une tourelle carrée percée d’une fenêtre à croisillons. Le bâtiment a été rénové une première fois au XVIIe siècle et une autre fois au XIXe siècle, il devient alors un tribunal. Après la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati en 2009, le tribunal de la ville est transféré à Auxerre. Le bâtiment est alors inutilisé jusqu'à son rachat en 2011 où il est transformé en galerie d'art[57].
Bâtiment de l'ancien tribunal d'instance en 2008, devenu galerie d'art en 2011.
Les jardins-terrasses
Les premiers jardins-terrasses sur les pentes semblent être apparus au VIIe siècle. Ils servaient à cultiver des herbes médicinales et des légumes. Ils étaient la possession de l'abbaye d'Autun et sont semblables à ceux que l'on peut trouver à Plombières-les-Bains. Depuis 1950, ces jardins appartiennent à de nombreux propriétaires différents et ne sont que rarement cultivés. Il est possible d'admirer ces ensembles depuis les hauteurs du parc des Chaumes[58].
Le marché couvert[59] a été construit en 1939 par MM. Berthelot et G. Robert, architectes. L'imposant volume du toit est soutenu par une série de poteaux en béton. Les matériaux utilisés sont la pierre, la brique et le béton. L'édifice comprend de hautes lucarnes.
On connaît mal les premières enceintes du castrum qui ont très probablement existé dès l'Antiquité - gauloise, gallo-romaine et du haut Moyen Âge, et qui n'ont pas laissé de vestiges. À la fin du IXe siècle commence la première période de construction des fortifications de la ville. C'est à cette époque qu'est construit le premier rempart médiéval[60].
Au XIIe siècle, après la prise de la ville et du château par Robert le Pieux au début du siècle précédent, les remparts sont améliorés et étendus[28].
Au XIIIe siècle, les remparts sont une nouvelle fois consolidés et agrandis[60].
Au XVe siècle, notamment à l'époque de la guerre de Cent Ans, d'importantes améliorations sont apportées par deux ducs de Bourgogne : Jean sans Peur et Philippe le Bon. Le premier fait construire en 1404 la tour Beurdelaine[33], et fait installer en 1419 des bombardes dans les tours et renforcer la porte Auxerroise. Le second réalise en 1455 une nouvelle enceinte composée de dix-huit tours adaptées à l'usage des armes à feu, dont la tour de l'Escharguet[61],[28]. Au XVIe siècle, quatre bastions sont construits aux angles de la ville, ainsi que deux « boulevards » sur le front nord, le plus exposé, pour installer de l'artillerie ; celui du nord-ouest subsiste (actuel terreau Vauban - mais le maréchal n'y a joué aucun rôle)..
Au cours du XVIIe siècle, le royaume de France est en paix et la ville cesse d'entretenir les fortifications et tours, qu'elle loue à des particuliers. Au XVIIIe siècle, Avallon est à l'étroit dans son enceinte et les trois portes principales sont détruites afin de permettre l'extension de la ville. Une partie des tours et des remparts subira ensuite le même sort[62].
Depuis 1926, les vestiges des anciennes fortifications sont inscrits aux monuments historiques[63]. Aujourd'hui, Avallon bénéficie de sa situation de « porte du Morvan » et du cadre préservé de sa vieille ville, avec ses rues étroites et ses maisons anciennes. Les remparts, tours et bastions contribuent également au charme d'Avallon et renforcent ses attraits sur le plan touristique.
Tour Gaujard, 1438.
Tour de l'Escharguet, 1522.
Bastion de la Petite-Porte, 1590.
Guérite.
Tour Beurdelaine
Une tour est construite en 1404 sur demande de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne[33]. Au cours du Moyen Âge, elle porte plusieurs dénominations : tour Beurdelaine, tour Braudelaine, mais aussi tour du Magasin[33]. Puis, elle sert de dépôt d'artillerie après sa rénovation en 1435. L'avant dernière rénovation date de la décennie 1860 lui faisant perdre son statut défensif[33]. Sa dernière rénovation commence en février 2019[33].
Pierre Odebert (1574-1662), natif d'Avallon, fut président au Parlement de Bourgogne ; avec son épouse, Odette Maillard, ils furent bienfaiteurs des villes de Dijon et d'Avallon.
Jean-Marie Caristie (1775-1852), ingénieur en chef des Ponts-et-chaussées qui a participé à l’expédition d'Égypte avec Napoléon Bonaparte, né et mort à Avallon.
Alain Lipietz (°1947-), économiste, député européen ; et Hélène Lipietz, ancienne avocate en droit public et ancienne sénatrice écologiste de Seine et Marne, sont descendants d'Avallonnais, Hélène Lipietz y habite à nouveau.
Élise Mazella, peintre qui a trouvé une partie de son inspiration à Avallon.
Claire Delorme, présentatrice météo, a passé son enfance à Avallon.
Ambroise Challe, « Le siège d’Avallon en 1433 », Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, vol. 11, , p. 336-354 (lire en ligne, consulté le )..
Myriam Déborde, « Trois vestiges des travaux de Belgrand », Yonne républicaine, , p. 14..
Henri Villetard, « Un document sur la vie paroissiale au XVIe siècle - Le terrier-censier de Saint-Julien d'Avallon », Annales de Bourgogne, t. 19, no 75, (lire en ligne, consulté le )..
H. V., « Au temps où Avallon devait se défendre », L'Yonne républicaine, (lire en ligne, consulté le )..
H. V., « L’école était jadis un couvent », L'Yonne républicaine, (lire en ligne, consulté le )..
« Édition du 26 août 2015 », L'Yonne républicaine,
« Une délégation de la ville de Saku était à Avallon hier : 42 ans d'un riche jumelage », Yonne républicaine, (lire en ligne, consulté le )..
Pierre de la Tour d'Auvergne, Le musée du costume d'Avallon (une grande leçon d'histoire), article paru dans la revue « Pays de Bourgogne » n° 177, septembre 1997.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
↑ abc et d« Avallon, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cXavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éd. Errance, (ISBN2-87772-237-6), p. 1.
↑Jacky Besnard, Les agglomérations antiques de Côte d'Or, Presses universitaires de Franche-Comté, , 303 p. (ISBN978-2-2516-0522-7, lire en ligne), p. 157.
↑Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°XLVIII. Texte en ligne[Où ?]. Voir aussi Essai historique sur l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, de l'ordre de Saint-Benoit, Autun, Michel Dejussieu, , 427 p., deux vol. in-8° (lire en ligne).
↑. Napoléon essaie de rallier, sans succès, le maire de la ville, Jean-Edme Michel Auguste Raudot à sa cause. Depuis 1911, une plaque ovale en marbre rappelle ce séjour. Source : Claude Garino, Le vol de l'Aigle en Bourgogne, revue « Pays de Bourgogne » n° 224 de février 2010, pp. 23-33.
↑Source : Le Cœur du Sabot (la lettre aux adhérents du Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne), « 1986-2011 : 25 ans de protection de la nature », Images d'un passage sur la réserve naturelle nationale du Bois du Parc (interview de Thomas Barral, garde-animateur de la réserve de juin 1992 à juin 1997), n° 9, 2011.