Cet article concerne la région administrative de Bourgogne-Franche-Comté. Pour les deux régions culturelles et historiques, voir Bourgogne et Franche-Comté.
La Bourgogne-Franche-Comté (parfois abrégée BFC) est une région administrative située dans le quart nord-est de la France. Elle est issue de la fusion administrative, le , des deux anciennes régions de Bourgogne et de Franche-Comté.
Sa population s'élevait à 2 803 977 habitants en 2022, ce qui en faisait la troisième région la moins peuplée et la deuxième la moins densément peuplée (58,7 hab./km2).
La dénomination « Bourgogne-Franche-Comté », parfois abrégée « BFC »[1],[2], est un mot composé, formé à partir du nom des deux régions fusionnées, dans l’ordre alphabétique.
Le conseil régional a lancé en février 2016 une concertation locale en ligne[3] où les internautes pouvaient soumettre leurs propositions ; à la date de clôture le 13 mars 2016, 1 461 personnes avaient participé et près de 71 % des suffrages ont opté pour la conservation de l'appellation plutôt que d'autres propositions comme Burgondie ou Séquanie.
À la suite de cette concertation et de l’avis du CESER, l’assemblée régionale confirme ce choix à l'unanimité[4] et transmettra la proposition au gouvernement qui devra être approuvée par décret en Conseil d'État, avant le [5].
La région Bourgogne-Franche-Comté, qui résulte de la fusion de deux collectivités territoriales (Bourgogne et Franche-Comté) décidée dans le cadre de la réforme territoriale de 2014, s’étend sur 47 784 km2. Elle est, en superficie, la cinquième des treize régions de France métropolitaine (soit 9 % du territoire métropolitain[6]), et possède ainsi un territoire de taille comparable à des pays tels que la Slovaquie, la Suisse ou l'Estonie. Elle est l'une des deux régions constitutives du Grand Est français avec la région Grand Est.
La composition de la région en départements est la suivante.
Liste des départements de la région Bourgogne-Franche-Comté au
La région est située principalement sur l'auréole jurassique du Bassin parisien. Ce bassin sédimentaire est en effet structuré comme un mille-feuille de couches sédimentaires disposées en auréoles concentriques et reposant sur un soclehercynien. L'épaisseur importante des sédiments déposés dans les mers peu profondes du Mésozoïque, s'explique par un phénomène de subsidence très active en lien avec une dynamique de divergence conduisant à la formation de rifts dont certains évoluent en ouvertures océaniques qui entraînent la dislocation de la Pangée[8].
Trois principaux massifs montagneux marquent le paysage. Le massif des Vosges est situé au nord-est, le point culminant dans la région est le ballon d'Alsace (1 247 mètres). Le Jura s'étend sur toute la limite orientale et culmine dans le département homonyme au crêt Pela (1 495 mètres), ce dernier est également le plus haut sommet de la région. Les Vosges et le Jura se rejoignent dans la trouée de Belfort. Le Morvan occupe une place centrale dans la partie ouest, son point culminant est le Haut-Folin (901 mètres).
D'autres massifs plus modestes existent. Au nord-est du Morvan se trouve la côte d'Or, un escarpement créé par la formation d'un rift, qui culmine à 641 mètres d’altitude. Le Massif central atteint la partie sud de la région par le Mâconnais qui est dominé par le mont Saint-Cyr (771 mètres).
Les principaux cours d'eau navigables sont la Saône et le Doubs. La Loire traverse le sud-ouest de la région au niveau de Nevers mais elle n'est pas praticable en raison des bancs de sable. La Seine y prend aussi sa source en Côte-d'Or.
Une partie du réseau hydrographique régional prend sa source en Suisse voisine (notamment le bassin versant de l'Allan).
La région est composée d'un réseau de 868 km d'autoroutes[6] : l'axe autoroutier principal est l'A6, dite Autoroute du Soleil, qui relie Paris et Lyon en traversant la région du nord-ouest au sud sur près de 300 km et dessert les villes d'Auxerre, Beaune, Chalon-sur-Saône et Mâcon. La seconde autoroute d'importance est l'A36, surnommée La Comtoise, qui part de Beaune, au centre de la région, et part vers l'est pour rejoindre l'Alsace et la frontière allemande au niveau de Mulhouse. Parcourant environ 200 km au sein de la Bourgogne-Franche-Comté, elle dessert les agglomérations de Dole, Besançon, Montbéliard et Belfort. Comptabilisant 120 km sur le territoire régional, l'A39 relie Dijon au sud de la région selon un axe nord-sud qui permet de délester l'A6 en passant à proximité de Dole et Lons-le-Saunier. Partant de Beaune vers le nord, l'A31 (80 km en Bourgogne-Franche-Comté) permet de rejoindre la Lorraine et le Luxembourg en passant par Dijon. L'autoroute A77 dessert exclusivement le département de la Nièvre sur 80 km, selon un axe nord-sud le long de la limite occidentale de la région : elle relie Nevers à l'Île-de-France. Quelques barreaux autoroutiers de moindre importance complètent le réseau, l'A5 (40 km), l'A19 (30 km), l'A38 (40 km), l'A40 (3 km), l'A406 (2 km), l'A391 (4 km), l'A311 (5 km).
Le réseau ferré en Bourgogne-Franche-Comté s’organise autour des principales agglomérations : Besançon et Dijon. La principale ligne est la ligne Paris-Belfort via Dijon et Besançon. Cette ligne est LGV de Paris à Montbard (LGV Sud-Est) et de Dijon à Belfort (LGV Rhin-Rhône). Le territoire est également quadrillé par des voies secondaires, où circulent principalement des TER Bourgogne-Franche-Comté, sur un réseau de 1 951 km[6].
La mise en service de la première phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône en 2011 a permis de raccourcir significativement les temps de parcours. La durée du trajet entre Belfort et Paris (gare de Lyon) est ainsi passée de 3 h à 2 h 30 min[14], entre Besançon et Paris de 2 h 30 min à 2 h[14], entre Besançon et Lyon de 2 h 20 min à 1 h 55 min[14] et entre Besançon et Strasbourg, de 2 h 30 min à 1 h 40 min[14]. Dans le même temps, les liaisons entre plusieurs villes de la région ont également été raccourcies, passant d’un trajet de 1 h à 0 h 30 min entre Dijon et Besançon et de 1 h 15 min à 0 h 25 min entre Besançon et Belfort[14]. En tout, ce sont 14 gares qui sont desservies par le TGV dans la région[6].
Plusieurs prolongements de la LGV Rhin-Rhône sont envisagés : la deuxième phase de la branche Est, qui constituera 50 km de ligne nouvelle dont 35 km à l'est et 15 km à l'ouest, pourrait être financée d'ici 2027 ou 2038[15] ; la branche Ouest, en projet, destinée à raccorder la branche Est à la LGV Sud-Est, et ainsi à la région parisienne, en traversant l'agglomération dijonnaise par sa bordure orientale ; enfin, la branche sud, également au stade de projet, qui représenterait environ 150 km de ligne nouvelle pour relier la branche Est à Lyon et à la LGV Méditerranée, assurant une connexion des bassins de population des villes de l'Est de la France, du Benelux, de l'Allemagne et du nord de la Suisse à la métropole lyonnaise et à l'arc méditerranéen.
Transports aériens
La région est desservie par le seul aéroport de Dole-Jura, propriété du conseil départemental du Jura. Situé entre Besançon et Dijon, il a accueilli 125 141 passagers en 2023[16] et propose plusieurs lignes régulières en France ou à l'étranger.
Les aéroports de Besançon-La Vèze et de Dijon-Bourgogne sont uniquement tournés vers les vols d’affaires en l’absence de lignes commerciales régulières.
L'absence de grandes structures aéroportuaires s'explique par la proximité d'aéroports internationaux à Paris, Bâle, Genève et Lyon, aisément accessibles depuis la région.
La Comté n'est intégrée au royaume de France qu'après sa conquête en 1678 par les troupes de Louis XIV et la reddition de Dole, l'ancienne capitale franc-comtoise, cependant que Besançon hérite du statut de capitale. Le duché de Bourgogne et la Franche-Comté forment alors deux provinces et généralités distinctes, avec leur propre capitale de gouvernement (respectivement Dijon et Besançon).
Si la majeure partie de son territoire se rattache à ces deux anciennes provinces, la région comprend aussi l'essentiel du Nivernais (correspondant à peu près au département de la Nièvre), une partie de la Champagne (la partie nord du département de l'Yonne avec Sens et Tonnerre notamment), une partie de l'Orléanais (la partie sud-ouest de l'Yonne avec Toucy), la partie de l'Alsace restée française après 1871 (l'actuel Territoire de Belfort), ainsi qu'une infime partie de l'Île-de-France (la partie nord-ouest de l'Yonne).
Le 2 juin suivant, les deux régions se retrouvent associées sans surprise sur la carte présentée par le président de la République, François Hollande[19]. Ces deux régions sont les seules à s'être rapprochées politiquement pour une fusion[20] et, contrairement à d'autres projets de fusion, l'alliance entre la Bourgogne et la Franche-Comté n'est pas révisée par l'Assemblée nationale ou par le Sénat[21]. En effet, les deux régions sont en partie historiquement et économiquement liées[22].
Cependant, en 2015, la volonté de fusionner les deux régions semble principalement être issue de quelques élus, voire des Bourguignons. Selon un sondage d'opinion BVA pour la presse régionale[23], les Bourguignons et Francs-Comtois sont à 49 % satisfaits (contre 41 % insatisfaits) de leur nouvelle région. Le clivage est beaucoup plus prononcé entre Bourguignons et Francs-Comtois : ceux-ci sont respectivement satisfaits à 57 % et 37 % de ce découpage. Les divergences sont encore plus fortes sur la question de la capitale régionale à Dijon : 79 % des Bourguignons jugent que c'est plutôt une bonne chose, contre 29 % de Francs-Comtois.
Logo du projet
En 2014.
En 2015.
L'année 2015 est une période de transition et de rapprochement pour les deux régions. Trois instances politiques sont mises en place[24] :
la conférence des présidents de région et de leur entourage direct qui se réunissent chaque mois ;
la commission mixte Bourgogne-Franche-Comté (qui regroupe les différentes tendances politiques) étudie les dossiers sélectionnés par la conférence des présidents ;
Préfecture de région et directions régionales de l'État
Le , les conseillers régionaux choisissent Dijon comme chef-lieu de la région Bourgogne-Franche-Comté, siège de la préfecture de région. Cette décision est entérinée par un décret du Conseil d'État publié le .
Les services déconcentrés de l'État sont répartis entre les deux capitales des anciennes régions Bourgogne et Franche-Comté. Besançon accueille les directions régionales de l'Insee, de la DREETS, de la DREAL, de l'Agence régionale pour la biodiversité et de la région académique ; à Dijon sont notamment implantés les directions régionales de l'ARS et de la DRAC.
Hôtel de région, directions du conseil régional et réunions
Le , les conseillers régionaux choisissent Besançon comme siège de l'Hôtel de région et Dijon comme lieu des assemblées du conseil régional. Sur les vingt-neuf directions de services de la région, dix-sept sont localisées à Dijon[32] :
Transport et infrastructures
Mobilités du quotidien
Agriculture et forêt ; Tourisme
Recherche et enseignement supérieur
Culture, sport, jeunesse et vie associative
Numérique éducatif
Aménagement du territoire et numérique
Environnement
Europe et rayonnement international
Prospective
Pilotage de projets
Finances et budget
Ressources humaines
Moyens généraux
Achats
Assemblée
Documentation
Les douze directions restantes sont situées à Besançon :
Cabinet
Relations avec les citoyens
Économie
Formation professionnelle des demandeurs d'emploi
Transitions professionnelles et orientation
Lycées
Cartes des formations, apprentissage, formations sanitaires et sociales
Le département le plus peuplé est la Saône-et-Loire. Après le plus petit département, le Territoire de Belfort (609 km2, 230 hab./km2) qui fait exception, le Doubs est le département le plus dense de la région, avec une densité proche de la moyenne métropolitaine (104,8 hab./km2). Les autres départements sont beaucoup moins denses. La superficie du territoire de Bourgogne-Franche-Comté représente 9 % du territoire national, soit la 5e région française, mais la densité de population est deux fois moindre que la moyenne : la région compte 2,8 millions d'habitants soit 4,4 % de la population nationale[6].
Au , les trois départements les plus peuplés, respectivement la Saône-et-Loire, le Doubs et la Côte-d'Or qui dépassent tous les trois les 500 000 habitants, représentaient largement plus de la moitié (58 %) de la population régionale totale.
Sur la période de 1968 à 2021, l'évolution démographique est proche de la moyenne nationale (+31 %) dans deux départements : le Doubs (+28 %) et la Côte-d'Or (+27 %). La hausse est plus modérée dans le Territoire de Belfort (+18 %) et dans l'Yonne (+18 %). Elle est trois fois moindre dans le Jura et la Haute-Saône avec un taux d'évolution de +11 % et +9 % dans ces deux départements. La population est restée stable en Saône-et-Loire tandis qu'elle a baissé continuellement dans la Nièvre qui a perdu 18 % de ses habitants depuis 1968.
Depuis le début du XXIe siècle (période 1999-2021), tous les départements de la région connaissent une évolution démographique inférieure à la moyenne nationale (+12 %). Le département du Doubs est celui dont la population a le plus augmenté sur cette période (+10 %), suivi de la Côte-d'Or (+6 %), du Jura (+3 %), du Territoire de Belfort (+2 %), de la Haute-Saône (+2 %) et la Saône-et-Loire (+1 %). L'évolution du nombre d'habitants est quasiment nulle dans l'Yonne tandis que la Nièvre connaît une baisse marquée (-10 %).
On remarque ainsi que la dynamique démographique est très inégale sur le territoire des deux régions : à l'ouest d'une ligne Dijon-Mâcon, la population vieillit et diminue. À l'est, elle est plus jeune et sa croissance est plus soutenue (notamment dans les agglomérations de Besançon et Dijon, ainsi que sur la bande frontalière avec la Suisse). La Franche-Comté comporte dans l'ensemble une population plus jeune et dynamique que la Bourgogne.
La région compte treize aires d'attraction de plus de 50 000 habitants, près d'un quart de la population régionale étant concentrée dans celles de Besançon et de Dijon.
Localisation des agglomérations de Bourgogne-Franche-Comté de plus de 5 000 habitants.
Légende :
Légende :
Agglomération de plus de 100 000 hab.
Agglomération de 50 000 à 100 000 hab.
Agglomération de 20 000 à 50 000 hab.
Agglomération de 10 000 à 20 000 hab.
Agglomération de 5 000 à 10 000 hab.
Éducation et enseignement
La région Bourgogne-Franche-Comté englobe les académies de Besançon et de Dijon.
Elle compte, à la rentrée 2013, 270 000 écoliers, 220 000 collégiens et lycéens et 75 000 étudiants de l’université ou des classes post-baccalauréat. Parmi eux, un peu moins de 20 000 jeunes suivent une formation en apprentissage[36].
Conséquence d’une démographie régionale atone, les effectifs scolarisés dans le premier degré ont diminué au cours des dernières années,
La répartition des étudiants par type d’études dans l’enseignement supérieur est proche de la structure métropolitaine mais la région Bourgogne-Franche-Comté est parmi les régions qui comptent le moins de diplômés du supérieur parmi les 25-34 ans. À l’inverse la proportion de titulaires d’un CAP ou équivalent place la région au deuxième rang des régions métropolitaines.
Effectif scolarisé
Total
Dont
apprentissage
évolution 2013 / 2008
(en %)
1er degré
269 931
-1,4
2e degré
1er cycle
131 415
2,1
2e cycle général et technologique
57 100
3,1
2e cycle professionnel
41 963
14 740
-11,4
Enseignement adapté
4 636
4,0
Total 2e degré
235 114
14 740
-1,0
Enseignement supérieur(1)
80 142
5 030
4,3
Total
585 187
19 770
-0,5
(1) y compris classes post-baccalauréat BTS et CPGE sources : MESR-DGESUP-DGRI-SES ; ESA DEPP
Enseignement supérieur
Les deux établissements d'enseignement supérieur principaux, l'université de Bourgogne et l'université de Franche-Comté, se sont rassemblés en 2015 au sein d'une communauté d'universités et établissements, l'université Bourgogne - Franche-Comté (UBFC), dont le siège est à Besançon. Rassemblant un total d'environ 56 000 étudiants, elle est répartie sur 22 sites (par ordre décroissant d'effectif estudiantin) : Dijon, Besançon, Belfort, Montbéliard, Le Creusot, Auxerre, Nevers, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Vesoul et Lons-le-Saunier. Elle comprend les établissements suivants, qui gardent leur autonomie juridique[37] :
Une des caractéristiques notables de la région est la « fuite » de ses diplômés : 49 % des étudiants ou natifs diplômés du supérieur de la région choisissent après leurs études de vivre dans une autre région.[réf. nécessaire]
Les causes de mortalité sont d'abord : les cancers qui constituent la première cause de mortalité (28 %) suivis par les maladies cardiovasculaires (26 %)[38].
Offre libérale de soins[38] : La population bénéficie d’une offre libérale de soins de premier recours reposant sur près de 5 600 médecins généralistes, 6 400 infirmiers, 5 700 masseurs-kinésithérapeutes et 2 600 chirurgiens-dentistes. Ceux-ci interviennent en amont et en aval du secteur hospitalier. Ces professionnels de santé sont relativement peu nombreux. La région est déficitaire pour l’offre libérale de soins de premier recours, avec des densités en professionnels (nombre pour 10 000 habitants) faibles comparées à celles des autres régions françaises : elle compte ainsi 10 infirmiers pour 10 000 habitants soit 2,5 points de moins que la moyenne nationale. Cet écart est de 1,3 point pour les dentistes et de 2,6 points pour les masseurs-kinésithérapeutes. La région comprend 9,3 médecins généralistes pour 10 000 habitants, une densité inférieure de 0,5 point à la moyenne nationale.
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Sports
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La Bourgogne-Franche-Comté compte 7 700 clubs de sports rassemblant 600 000 licenciés (21,4 % de la population, trois points en dessous de la moyenne nationale), mais avec une part plus élevée de femmes dans les licenciés (37,14 %).
Les 5 disciplines les plus pratiquées en Bourgogne-Franche-Comté sont :
le football (101 000 licenciés) ;
le tennis (36 000 licenciés) ;
l'équitation (34 000 licenciés) ;
le judo (25 000 licenciés) ;
le handball (18 000 licenciés).
La région compte également 7 clubs professionnels (3 clubs de football, 2 de basket, 2 de handball féminin), 12 pôles de haut niveau, le CREPS et le Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSNMM) de Prémanon[6].
Selon France Stratégie, la fusion des deux régions était économiquement cohérente pour cinq départements sur huit tandis que trois départements (le Territoire de Belfort mais également la Nièvre et la Saône-et-Loire) seraient davantage soumis à l'attraction d'autres régions[40],[41].
L'économie bourguignonne et franc-comtoise est tournée vers l'export : la région génère en 2016 le 2e meilleur excédent commercial français, sur 5 secteurs principaux :
les produits liés à l'automobile ;
la sidérurgie ;
la production de machines ;
la production de matériel électrique ;
la production de boissons.
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
1,1 million d’emplois sont situés dans la région à la fin soit 4,1 % de l'emploi national[43].
La région possède deux villes métropoles, Besançon et Dijon, et il existe sept aires urbaines peu distantes les unes des autres : Chalon-sur-Saône, Beaune, Dijon, Dole, Besançon, Montbéliard et Belfort. Ces sept aires constituent un arc urbain de 1,1 million d’habitants et de 486 000 emplois. Quatre autres zones significatives existent : Mâcon, Nevers, Sens et Auxerre. Mâcon est davantage tournée vers la métropole lyonnaise. L’aire urbaine de Nevers est isolée du reste de la région par sa position excentrée. L’agglomération de Sens, excentrée elle aussi, se situe dans le prolongement de l’aire d’influence de Paris. L’aire urbaine d’Auxerre est également relativement isolée bien qu'au cœur urbain de la région.
En tout, 25 zones d'emploi sont identifiées dans la région, même si cinq d'entre-elles rassemblent en 2016 56 % des emplois de la région : Dijon (193 050), Belfort-Montbéliard-Héricourt (133 730), Besançon (125 400), Auxerre (81 030), Châlon-sur-Saône (73 570)[6].
La région a un profil davantage industriel (1re région de France en part d'emploi industriel) et agricole (2e région en création de valeur ajoutée) comparée aux autres régions françaises, même si le secteur tertiaire concentre la grande majorité des emplois (71,7 % de l'emploi).
Répartition de l'emploi par secteur d'activité (en 2016)[6]
Tertiaire marchand
38,8 %
Tertiaire non marchand
32,9 %
Industrie
17,3 %
BTP
6.9 %
Agriculture
4,1 %
Industries
L'industrie, qui s'est développée dès le XIXe siècle (charbon de Montceau-les-Mines, sidérurgie du Creusot, mines de La Machine), a connu un nouvel essor après 1945, particulièrement dans la vallée de la Saône (Mâcon, Chalon-sur-Saône), à Dijon et dans l'Yonne, mais n'a pas été épargnée par la crise. Parmi les entreprises internationales implantées en Bourgogne peuvent être citées Amora Maille (groupe Unilever), dont les usines d'Appoigny (Yonne) et de Dijon (Côte-d'Or) ont fermé fin août 2009, les laboratoires pharmaceutiques URGO à Chenôve et Chevigny-Saint-Sauveur, l'usine Fulmen, plus gros employeur d'Auxerre (usine fermée), les Laboratoires Vendôme (Le petit Marseillais…) à Quetigny (Dijon Métropole) et l'usine historique du groupe SEB à Selongey.
En revanche, le nord de la région, pauvre en grandes entreprises, a profité de l'installation d'industries moins lourdes, plus diversifiées : parachimie, industrie pharmaceutique, électronique, plasturgie, papeterie, industries mécaniques et automobiles, agroalimentaire.
Rassemblant 17,3 % des emplois régionaux (170 390 postes), l'industrie contribue à la création de 18,5 % de la valeur ajoutée de la Région. 4 secteurs rassemble 60 % des emplois industriels :
la métallurgie et fabrication de produits métalliques (19 %, 33 930 emplois),
la fabrication de matériel de transports (15 %, 25 820 emplois),
l'agro-alimentaire (14 %, 21 540 emplois),
fabrication de produits en caoutchouc (10 %, 18 650 emploi)
C'est naturellement ce secteur qui supporte la majeure partie des dépenses en recherche et développement (78 % des dépenses R&D de la région)[6].
Pôles de compétitivité
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Depuis 2005, la Bourgogne affiche la présence de deux pôles de compétitivité : le Pôle Nucléaire Bourgogne et Vitagora Goût-Nutrition-Santé (agroalimentaire).
La Bourgogne a créé la Super Cocotte Seb, les avions Jodel et les collants Dim dans les années 1950. Désormais, elle fabrique le cœur des centrales nucléaires, les bogies du TGV, les pansements Urgo et les cosmétiques des Laboratoires Vendôme.
Avec 43 000 emplois (4,1 % du total), l'agriculture contribue à 4 % de la valeur ajoutée régionale (2 points de plus que la moyenne française), grâce notamment à des filières d'excellence (vin, fromages d’appellation, broutard charolais et volailles de Bresse). On distingue 4 grandes filières[6] :
Céréales : les céréales sont présentes dans l'ensemble de la région, elles sont utilisées pour le bétail ou pour des produits alimentaires. .En 2022, l’assolement en céréales est couvert à 50 % de blé tendre soit 362 000 hectares, à 30 % d’orges (215 000 ha) et à 10 % de maïs grain (65 000 ha). Toutes céréales confondues, en 2021, 4,7 millions de tonnes ont été produites en Bourgogne-FrancheComté soit le 7e rang des producteurs nationaux[45].
Colza : ces exploitations se trouvent majoritairement dans l'Yonne et sont typiquement régionales.
Volaille de Bresse (4 AOP) : le poulet de Bresse, poularde et chapon de Bresse, produit agricole destiné à l'alimentation humaine et dont l'appellation d'origine bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis 1957. Elle est élevée en lignée pure par des éleveurs sélectionneurs, afin d'en préserver son patrimoine génétique et d'en améliorer ses qualités tout en sélectionnant les sujets conformes au standard. Depuis une loi de 1957, volaille de Bresse, poulet de Bresse, chapon de Bresse, poularde de Bresse sont des appellations d'origine préservées grâce à une appellation d'origine contrôlée (AOC) française désignant des pratiques d'élevage et une origine. Cette loi confirme l'aire de production déterminée par un jugement du tribunal civil de Bourg-en-Bresse de 1936 : la volaille de Bresse est produite dans un terroir à la superficie assez limitée (100 km sur 40 km) située sur les départements de l'Ain, de Saône-et-Loire et du Jura. Les villes les plus importantes dans l'élevage de la volaille de Bresse sont Bourg-en-Bresse, Louhans, Pont-de-Vaux et Montrevel-en-Bresse.
Avec trois grands massifs forestiers (Morvan, Jura, Vosges) la Bourgogne-Franche-Comté dispose d'importantes ressources forestières (1,75 million d'hectares), cependant parfois d'accès difficile. 6 000 établissements sont recensés dans ce secteur[6].
Cassis de Bourgogne : d'après les statistiques du ministère de l'Agriculture de 1927, la Côte d'Or était leader de la production avec 40 % des tonnages. En 2001, à Nuits-Saint-Georges au sud de Dijon, s'est ouvert le Cassissium, musée consacré à l'étude du cassis qui propose une documentation spécialisée sur cette baie, ainsi qu'une visite guidée de liquoristerie.
Industrie
Les services marchands
De 2003 à 2015 les emplois dans les services marchands ont, au total, progressé de 5,4 % (de 12,5 % en moyenne pour la France de province)[46].
Part et évolution de l'emploi dans les services marchands (hors intérim)
Secteurs
Nombre d'emplois en 2003
Nombre d'emplois en 2015
Évolution en % 2015/2003
Transports et entreposage
55 535
51 503
-7,3
Hébergement et restauration
29 460
30 127
2,3
Information et communication
9 874
8 190
-17,1
Activités financières et d'assurances
22 819
23 314
2,2
Activités immobilières
6 801
6 950
2,2
Services aux entreprises (1)
51 665
64 361
24,6
Autres services (2)
26 513
29 220
2,2
Total
202 667
213 665
+ 5,4
(1) activités spécialisées, scientifiques et techniques, activités administratives et de soutien (2) divers services aux particuliers, activités récréatives et culturelles
Le commerce et les services tiennent une place importante en Bourgogne (Avallon est le siège du groupe de distribution Schiever).
Tourisme
Le secteur du tourisme (4,1 % de l'emploi régional total, 42 100 emplois en 2015) contribue pour 5,7 % du PIB régional[47] mais souffre de sa faible capacité d'accueil (une des régions les moins denses de France en termes de capacité d'accueil), mais bénéficie d'une importante clientèle étrangère (30 % des nuitées, un des taux les plus élevés de France métropolitaine)
Parmi les nombreuses activités contribuant au tourisme dans la région figure le vélorail, « moyen de transport original et ludique » qui a le « vent en poupe »[48]. En Bourgogne-Franche-Comté, le vélorail se pratique depuis la gare de Cordesse (Saône-et-Loire), à partir de laquelle deux parcours vont dans le département voisin de Côte-d'Or[49], initiés par un passionné de train, fils de cheminot[49], mènent l'un vers Barnay (8 km aller-retour), l'autre vers Manlay (22 km aller-retour)[49]. Pour franchir le dénivelé (120 m entre le point de départ et d'arrivée), les machines bénéficient d'une assistance électrique[49] et on succédé au dernier train de voyageurs, en décembre 2011, sur la ligne Autun-Avallon[49].
Le Comité du tourisme régional
Un Comité du tourisme régional unique pour la Bourgogne et la Franche-Comté est créé en 2016[50], résultant de la fusion des deux entités précédentes. Les deux sites de Besançon et de Dijon sont conservés. Le nouveau conseil d’administration du CRT Bourgogne-Franche-Comté est composé de 35 membres (conseillers régionaux, professionnels du tourisme ou représentants des collectivités locales). Il existe 122 offices de tourisme dans la région.
Il dispose d'un Observatoire du tourisme qui publie les chiffres et données relatives au tourisme.
Patrimoine régional
Sites classés au patrimoine mondial
La Bourgogne-Franche-Comté abrite plusieurs monuments inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO :
La région compte parmi les plus vertes de France, avec un patrimoine naturel important : forêts recouvrant 36 % du territoire, montagnes, cours d'eau, parcs naturels, bocages. Elle dispose de plusieurs sites naturels classés ou remarquables :
La région utilise un logotype provisoire de sa création le , à la fin . Il comporte seulement les trois mots (dont un mot composé avec trait d'union) en majuscules « Région Bourgogne Franche-Comté » en orange sur deux lignes.
Logos officiels successifs.
De janvier à novembre 2016.
Depuis novembre 2016.
Variante à fond jaune utilisée sur les nouvelles rames TER régionales présentées le 1er juillet 2018[52].
Polémique
Un nouveau logo est mis en place le , sans annonce, sur le site internet de la région et des brochures de communication. Ce nouveau logo, créé par l'agence de communication Dartagnan[53], implantée à Paris, Besançon et Dijon, est formé de quatre mots en majuscules « Région Bourgogne Franche Comté », superposés et intercalés entre quatre traits jaunes formant les accents et les traits d'union. Ce logo a été commandé dans le but d'offrir une « approche simple et épurée » et de rester politiquement neutre. Il est cependant vivement critiqué pour sa simplicité, sa non-représentativité du territoire, son esthétique et son coût de 18 000 € par des internautes, des habitants et les élus d’opposition régionaux et départementaux (UDI-LR, FN, DLF, MoDem et un ex-socialiste). Ces derniers dénoncent également un manque de concertation et de communication[54],[55],[56]. Une pétition est mise en ligne par l'Union de la droite et du centre pour demander son retrait et lancer un concours à l'intention des lycéens pour le remplacer[57].
Le , la région se dote d'armoiries mêlant celles des anciennes régions sous la forme d'un blason et d'un drapeau[58]. Les armoiries sont présentes sur les plaques d'immatriculation depuis 2018 en remplacement du logo.
↑Paul Delsalle, La Franche-Comté au temps de Charles Quint, Presses universitaires de Franche-Comté, (1re éd. 2000), 349 p. (ISBN978-2-84867-077-5, lire en ligne), p. 11-13.
↑Strategies.gouv.fr - Note d'analyse - Réforme territoriale et cohérence économique régionale - Arno Amabile, France Stratégie ; Claire Bernard, France Stratégie, et Anne Épaulard, Université Paris-Dauphine et France Stratégie : Trois départements de la région Bourgogne – Franche-Comté sont concernés par des forces centrifuges. C’est le cas du Territoire de Belfort qui a des liens forts avec la grande région du nord-est de la France. Par ailleurs, les départements de la Nièvre et de Saône-et-Loire attirent des travailleurs venus des régions limitrophes. Cela est dû à la situation géographique de Nevers et de Mâcon, à la limite de la région. Cette région se caractérise par des déplacements de travailleurs et des liens financiers relativement soutenus mais elle ne se distingue ni par un degré d’intégration élevé, ni par une ouverture forte.
↑Code général des collectivités territoriales Article L4122-1-1 : Un département et deux régions contiguës peuvent demander, par délibérations concordantes de leurs assemblées délibérantes, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d'une région qui lui est limitrophe.
Cemitério Monumental de MilãoPaís ItáliaLocalização Milão ItáliaEstatuto patrimonial Herança nacional italiana (d)Find a Grave 639300Coordenadas 45° 29′ 09″ N, 9° 10′ 45″ Leditar - editar código-fonte - editar Wikidata Vista do Cemitério Monumental de Milão. O Cemitério Monumental de Milão é um dos dois grandes cemitérios da cidade italiana de Milão, tendo sido projetado pelo arquiteto Carlo Maciachini (1818-1899). Inaugurado em 1866, é conhecido lo...
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بيرلي الإحداثيات 47°10′40″N 96°48′19″W / 47.177777777778°N 96.805277777778°W / 47.177777777778; -96.805277777778 تقسيم إداري البلد الولايات المتحدة[1] التقسيم الأعلى مقاطعة نورمان خصائص جغرافية المساحة 0.64215 كيلومتر مربع0.613035 كيلومتر مربع (1 أبريل 2010)[2] ارتفاع 267 متر&...
This article is about 2002 film. For the 1977 Hindi film, see Hum Kisise Kum Naheen. 2002 Indian filmHum Kisise Kum NahinTheatrical release posterDirected byDavid DhawanWritten byRumi JafferyRobin BhattProduced byAfzal KhanStarring Amitabh Bachchan Sanjay Dutt Ajay Devgn Aishwarya Rai CinematographyManmohan SinghEdited byDavid DhawanMusic byAnu MalikDistributed byT-SeriesShaboo ArtsRelease date31 May 2002 (2002-05-31)Running time162 minutesCountryIndiaLanguageHindiBudget₹180 ...
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Bupati Nias SelatanLambang Kabupaten Nias SelatanPetahanaHilarius Duhasejak 26 April 2021Masa jabatan5 tahunDibentuk2003Pejabat pertamaFahuwusa LaiaSitus webniasselatankab.go.id Daftar Bupati Kabupaten Nias Selatan di bawah ini adalah para pejabat Kepala Daerah Kabupaten Nias Selatan sejak dibentuk pada tanggal 28 Juli 2003 berdasarkan UU No. 9 Tahun 2003. No. Bupati Mulai menjabat Akhir menjabat Prd. Ket. Wakil Bupati — Edy Aman Saragih (Penjabat) 2003 2004 — — — Nabari Ginting ...
Les cinq forces de Porter. Le modèle des « cinq forces de Porter » est un modèle utilisé en stratégie d'entreprise. Il a été élaboré en 1979 par le professeur de stratégie Michael Porter. Ce modèle permet d'identifier les forces en concurrence dans une industrie, qui déterminent son intensité concurrentielle. Il a été créé afin de combler les lacunes de la méthode d'analyse SWOT. Postulats Porter construit son modèle à partir d'une extension de la définition de...
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This article is about the television movie. For the television series, see Pit Pony (TV series). 1997 Canadian filmPit PonyDirected byEric TillWritten byHeather Conkie, based on the book by Joyce BarkhouseProduced byAndrew CochranStarringBen-Rose Davis, Richard Donat, Elliot Page[a]CinematographyNikos EvdemonEdited byT. C. MartinMusic byJonathan GoldsmithProductioncompanyCochran Entertainment Inc.Distributed byRTL Entertainment (Netherlands, TV)Release dateDecember 14, 1997Running tim...
2006 book by Jonathan Haidt The Happiness Hypothesis AuthorJonathan HaidtGenrePsychologyPublisherBasic BooksPublication date2006Pages320ISBN978-0-465-02802-3 The Happiness Hypothesis: Finding Modern Truth in Ancient Wisdom is a 2006 psychology book written by Jonathan Haidt for a general audience. In it, Haidt poses several Great Ideas on happiness espoused by thinkers of the past—Plato, Buddha, Jesus, and others—and examines them in the light of contemporary psychological research, extra...
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Ruff degradation is a reaction used to shorten the open chain forms of monosaccharides.[1] It is functionally the reverse reaction of Kiliani-Fischer synthesis. In 1898, Otto Ruff published his work on the transformation of D-Glucose to D-Arabinose later called the Ruff degradation. In this reaction, D-Glucose is converted to D-Arabinose. In this reaction, the terminal aldehyde group is converted to a carboxylic acid group, using selective oxidation of the aldehyde using Bromine water...
Filipino TV series or program Mag TV NaCreated byABS-CBN Regional Network GroupStarringVarious MAG TV Na hosts in selected programsCountry of originPhilippinesOriginal languagesFilipino (MAG TV Na, Atin 'To!)ABS-CBN TV-3 BaguioBicolano (MAG TV Na, Oragon!)ABS-CBN TV-11 NagaHiligaynon (MAG TV Na, Amiga!)ABS-CBN TV-4 BacolodCebuano (MAG TV Na!, MAG TV Na, Asenso Ta! and MAG TV Na, Mag Negosyo Ta!)ABS-CBN TV-3 Cebu, ABS-CBN TV-2 Cagayan de Oro and ABS-CBN TV-4 DavaoChavacano (Mag TV, De Ato...
Spanish-Costa RicanHispano-CostarricenseTotal population4,726,001 (est.) (Counting a possible 75% of descendants of Spaniards, and 17% of mestizos, although 80% are of European descent)Regions with significant populationsAll Costa RicaLanguagesCosta Rican SpanishReligionRoman Catholicism and ProtestantismRelated ethnic groupsCosta Rican people, Spanish people, White Costa Rican Part of a series on theSpanish peopleRojigualda (historical Spanish flag) Regional groups Andalusians Aragonese Astu...
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