Les noms de la Slovénie, de la Slavonie et de la Slovaquie ont tous les trois la même origine que le mot « Slave », qui provient soit du vieux-slaveslovo signifiant « mot » ou « parole » (c’est-à-dire parlant de manière intelligible aux Slaves), soit du mot slava, « gloire ». La Slovénie et la Slovaquie sont souvent confondues, car les noms Slovenská Republika (qui signifie République slovaque en slovaque) et Republika Slovenija peuvent prêter à confusion dans de nombreuses langues.
Chaque année, un poids considérable de courrier mal acheminé est à réexpédier vers la Slovénie (600 kg en 2004)[24]. Cette confusion fait que le personnel des deux ambassades se retrouve chaque mois pour échanger le courrier mal adressé[réf. à confirmer][25].
Les Slovaques appelaient le territoire où ils vivaient Slovensko (« Slovaquie »), terme apparu par écrit au XVe siècle, mais qui n'était pas défini précisément[26], et certaines sources du XVIe siècle y font référence sous les dénominations Sclavonia ou encore Slováky, noms qui qualifiaient une aire à la fois géographique et ethnique, aux limites indéfinies[27]. Cette région habitée par les Slovaques n'avait pas de statut légal, constitutionnel ou politique à l'intérieur du royaume de Hongrie[28].
Ces dénominations sont historiques, mais n'étaient pas officielles avant la formation de la Première république en 1918, car l'actuelle Slovaquie appartenait jusque-là à l'Autriche-Hongrie et, au sein de celle-ci depuis 1867, à la Hongrie où seul le hongrois était langue officielle, la langue slovaque ne permettant guère de poursuivre des études au-delà de l'école primaire, et les associations culturelles slovaques étant persécutées[29]. Après 1918 et la dislocation de l'Empire austro-hongrois, la slovaquisation des noms et de l'enseignement a été une réaction à cette situation antérieure[30]. Jusqu'en 1918, la Slovaquie était désignée comme Felvidék (« Haut-Pays ») par les Hongrois, et beaucoup de sources hongroises affirment que seul ce terme serait historique, « Slovaquie » étant selon ce point de vue un néologisme.
L'usage de Felvidék, pour désigner la Slovaquie d'aujourd'hui, est perçu, par les Slovaques, comme offensant et comme un acte de guerre, et comme inapproprié par les Hongrois non-nationalistes[31]. Felvidék est par ailleurs couramment employé depuis l'ouverture du rideau de fer, dans un sens autonomiste territorial par la minorité hongroise[32], pour désigner uniquement les régions de Slovaquie à population majoritairement hongroise[33] : c'est ainsi que le quotidien de Slovaquie de langue hongroiseÚj Szó distingue systématiquement Felvidék de Szlovákia « Slovaquie ». Un certain nombre de membres de la minorité hongroise de Slovaquie se désignent eux-mêmes comme felvidéki magyarok (littéralement : « Hongrois du Haut-Pays »).
Le paysage slovaque est très contrasté dans son relief. Les Carpates (qui commencent à la capitale Bratislava) s'étendent sur la majorité de la moitié nord du pays[34].
Parmi cet arc montagneux on distingue les hauts sommets des Tatras (Tatry), qui sont une destination très populaire pour le ski et contiennent de nombreux lacs et vallées, le Kriváň, une montagne symbolique du pays, ainsi que le plus haut point de la Slovaquie et des Carpates, le Gerlachovský štít (2 655 m)[35].
Les plaines se trouvent au sud-ouest (le long du Danube) et au sud-est. Les plus grandes rivières slovaques, outre le Danube (Dunaj) dont elles sont des affluents, sont le Váh et le Hron, ainsi que la Morava[36] qui forme la frontière avec l'Autriche.
Climat
La Slovaquie appartient à la zone climatique tempérée nord, avec une alternance régulière de quatre saisons et des conditions météorologiques variables. La répartition des précipitations est relativement uniforme tout au long de l'année, due à l'influence des courants de l'Atlantique. Ce climat océaniquetempéré tend vers le climat continental principalement au sud du pays, où les influences des masses d'air sec, situées à l'est, accentuent les écarts de températures qui sont en hiver à l'est du pays jusqu'à 3 °C plus froides qu'à l'ouest à une altitude identique[37].
Les températures moyennes des régions les plus chaudes dans les plaines du sud-ouest du pays sont de -1 à −2 °C en janvier et de 18 à 21 °C en juillet, avec une moyenne annuelle de 9 à 11 °C. Dans les vallées du centre et du nord les moyennes annuelles sont de 6 à 8 °C et parfois inférieures dans les hautes vallées comme la région d'Orava. Vers 1 000 m, ces températures sont de 4 à 5 °C et tombent à -1 °C à 2 000 m d'altitude[37].
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Avec ses voisins hongrois et tchèques, la Slovaquie se trouve dans la région présentant le plus haut niveau de pollution atmosphérique et d'acidité des pluies en Europe. Cette situation est due à la circulation automobile et aux usines chimiques et agroalimentaires. En 2013, environ 250 000 Slovaques ont souffert de maladies liées à cette pollution[43]
La plupart des régions ayant un intérêt écologique sont placées sous protection. En 2003, environ 23 % de la surface du pays était sous une de ces formes de protection : 9 parcs nationaux (12 %), 14 zones de paysage protégé (10,5 %), 181 sites protégés, 383 réserves naturelles, 219 réserves naturelles nationales, 230 monuments naturels et 60 monuments naturels nationaux[44].
La superficie totale est de 14 633 km2, ce qui représente 30 % de la surface terrestre du territoire de la Slovaquie[45].
Biens du patrimoine Unesco
L'UNESCO a labellisé en Slovaquie huit sites au titre de la convention sur le patrimoine naturel et culturel de l'humanité[46].
Au titre du patrimoine naturel, le pays partage avec 17 autres en Europe le bien transnational "Forêts primaires et anciennes de hêtres des Carpates et d’autres régions d’Europe[47].
En 2008, 56 % de la population habitait en ville[50]. La capitale, Bratislava, est la plus grande ville slovaque avec une population de plus de 425 000 habitants, est la 66e plus grande ville d'Europe, et sa zone urbaine élargie, avec plus de 600 000 habitants est la 110e agglomération européenne (données Eurostat)[51].
Villes slovaques de plus de 50 000 habitants (selon le recensement de 2001)
Le réseau routier est en bon état dans l’ensemble, même s'il a peu d’autoroutes[52] (excepté autour de Bratislava, qui est relié à 4 autoroutes, y compris vers Vienne). La capitale connaît des problèmes d'embouteillages[53].
Toutes les autoroutes peuvent être utilisées moyennant la perception d’un droit forfaitaire. Les vignettes[54] peuvent être achetées aux postes frontières et dans les stations-services[52].
Depuis le , les poids lourds doivent être équipés d'un équipement de paiement électronique[55].
Železnice Slovenskej republiky (ŽSR, Réseaux ferrés de la république slovaque) est la société de droit public qui gère l'infrastructure ferroviaire en Slovaquie. Le réseau est dense et en bon état, même si les trajets sont longs et certains trains vétustes[52].
ŽSR gérait en 2007 3 658 km de lignes, ce qui correspond à 6 881 km de voies[56] dont :
76 tunnels pour une longueur totale de 43,375 km ;
2 283 ponts pour une longueur totale de 46,762 km.
Transport aérien
L'aéroport principal du pays est l'aéroport M. R. Štefánik à 9 km de Bratislava[57] (qui est aussi proche de l'Aéroport de Vienne-Schwechat en Autriche[58]). D'autres aéroports pour passagers se trouvent à Košice[59], Poprad-Tatras[60], ces deux derniers étant néanmoins bien moins desservis que l'aéroport de la capitale. L'aéroport de Poprad a pour principal avantage sa proximité avec les pistes de ski et les stations hivernales, malgré une très faible fréquence de vols (les principaux vols provenant de Riga et Londres-Luton).
Transport fluvial
Le Danube sur 172 km est la seule voie navigable de Slovaquie[61]. Du fait que le fleuve se situe en grande partie sur la frontière avec la Hongrie, tous les projets d'aménagement comme le barrage de Gabčíkovo doivent se faire en concertation avec cette dernière[62]. Les ports fluviaux principaux sont à Bratislava et Komárno[63].
Transports urbains
La majorité des villes possèdent un réseau de bus[64], dans cinq villes ce réseau de bus est complété par un réseau de trolleybus (Bratislava, Košice, Prešov, Žilina, Banská Bystrica). À Bratislava et à Košice, le réseau urbain est agencé autour d'un réseau de trams[65].
Services aux collectivités
La Slovaquie est traversée par d'importants gazoducs[66], tel que le gazoduc Transgas reliant l'Ukraine à l'Autriche (et le hub de Baumgarten an der March). Son importance stratégique pour le gaz naturel devrait décroitre à l'avenir avec l'ouverture du gazoduc Nabucco[67]. Elle est également traversée par l'oléoducDroujba[68]. En tout, elle est traversée par 6 769 km de gazoducs et 416 km d'oléoducs[63].
Le pays est importateur d'électricité (de peu), mais dépend principalement d'importations pour son pétrole et son gaz naturel[69].
Au XVIIIe siècle, sous l'influence du panslavisme et face au processus de magyarisation, un nationalisme slovaque voit le jour[80]. En 1847, une version codifiée du slovaque par Ľudovít Štúr[80] est acceptée par catholiques et luthériens[81] (une version codifiée par Anton Bernolák[80] au XVIIIe siècle n'étant acceptée que par les catholiques, les protestants utilisant jusqu'alors une version slovacicisée du tchèque[81]), ces notions panslaviques continueront d'être soutenues par certains intellectuels, tels que Ján Kollár même après 1847[81].
À la suite du Printemps des peuples, lors duquel les Slovaques s'opposèrent à la noblesse hongroise qui possédait la quasi-totalité des terres[82], le mouvement d'émancipation slovaque continue à se développer, avec la création de l'association culturelle Matica slovenská en 1863[83] et du Parti national slovaque en 1871[84]. Néanmoins, lors de la création de l'Autriche-Hongrie en 1867, le contrôle de la noblesse hongroise sur la Slovaquie s'accroît, ces institutions furent fermées[85] et le processus de magyarisation se renforça[86].
L'autonomie slovaque et ruthène reste longtemps un rêve[92],[93], exception faite des années 1938 - 1939, quand les Slovaques profitent du chaos consécutif aux accords de Munich[92] pour proclamer l'autonomie du pays[94],[95].
En effet, en 1939, un État indépendant (République Slovaque) dirigé par Jozef Tiso est créé[95] à la suite de la pression de la part de Hitler qui menace de donner la Slovaquie aux Hongrois. Cet État sera largement inféodé au Troisième Reich.
Le pouvoir exécutif est exercé principalement par le chef du gouvernement[102], le Premier ministre, qui est habituellement le chef du parti ou de la coalition majoritaire au parlement[104], nommé par le président[105].
Le reste du gouvernement est nommé par le président sur recommandation du premier ministre[106].
Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil national de la République slovaque (Národná rada Slovenskej republiky)[107], parlement monocaméral comprenant 150 membres[3]. Les délégués sont élus pour un mandat de quatre ans à la proportionnelle[3], lors d'une élection en un tour, avec représentation de chaque parti ou coalition obtenant 5 % des voix (7 % pour une coalition de 2 ou 3 partis, 10 % pour une coalition de 4 partis ou plus)[103].
La plus haute juridiction est la Cour suprême (Najvyšší sud), qui siège à Bratislava[108],[109]. La Cour constitutionnelle (Ústavný súd) décide des questions constitutionnelles. Ses 13 membres sont nommés par le Président pour 12 ans, à partir d'une liste de candidats sélectionnés par le Parlement[110].
Politique extérieure
La Slovaquie et la Tchéquie s'étant séparées pacifiquement, et étant tous les deux les États successeurs de la Tchécoslovaquie, le pays a été reconnu sur la scène internationale dès son indépendance. Il a été admis aux Nations unies19 jours après son indépendance[111]. En 2005, le pays fut élu pour la première fois au Conseil de sécurité des Nations unies[100].
Organisations internationales
La Slovaquie fait partie de nombreuses organisations internationales, telles que :
Les relations entre la Slovaquie et la Tchéquie ont été établies le , le jour où la Tchécoslovaquie, que les deux pays ont constituée entre 1918 et 1993[116], a été dissoute[117]. Avant cela, ils faisaient tous deux partie de l'Autriche-Hongrie, la Tchéquie étant autrichienne depuis 1526 tandis que la Slovaquie faisait partie de la Hongrie reconquise à la fin du XVIIe siècle[118]. Les deux pays ont 197 km de frontière commune[119] ; il y a environ 200 000 Slovaques habitant en Tchéquie[120], et environ 45 000 Tchèques en Slovaquie[121].
Ces relations sont généralement considérées comme « cordiales », voire « très bonnes » dans les médias[122]. La Slovaquie a une ambassade à Prague et un consulat général à Brno[123], la Tchéquie une ambassade et un centre culturel à Bratislava[124],[125] et Košice[126]. Il est habituel que la première visite officielle à l'étranger d'un nouveau chef d'État d'une de ces deux nations soit chez l'autre pays qui a précédemment constitué le pays commun[127].
Les relations entre la Hongrie et la Slovaquie ont été établies le [131]. Les deux pays ont 676 km de frontière commune[119],[132] ; il y a environ 514 000[133] Hongrois habitant en Slovaquie, ce qui constitue environ 10 % de la population[132], principalement dans le sud du pays et environ 25 000 Slovaques en Hongrie (soit environ 0,12 % de la population)[134].
Bien que les deux pays soient alliés, des difficultés subsistent, tenant à l'histoire et à la question de la minorité magyarophone en Slovaquie, un accord bilatéral a été signé en entre les deux pays[132].
Les relations entre la Pologne et la Slovaquie ont été établies en 1993[138]. Les deux pays ont 529 km de frontière commune[119] ; il y avait environ 2 000 Slovaques habitant en Pologne selon le recensement polonais de 2002[139],[140] (principalement dans les régions frontalières d'Orava et de Spiš, ainsi qu'à Cracovie et en Silésie)[141], et 2 602 Polonais en Slovaquie selon le recensement slovaque de 2001[91] bien que des estimations de 1998 donnent des nombres plus élevés (jusqu'à 25 000)[141], et environ 10 000 Polonais en Slovaquie.
Les relations entre l'Autriche et la Slovaquie ont été établies le [144]. Les deux pays ont 91 km de frontière commune[119] (et les deux capitales sont à moins de 60 km l'une de l'autre). Officiellement 4 741 personnes se sont déclarées slovaques dont 1 775 citoyens autrichiens au recensement de 2001[145], mais des estimations non officielles citent un chiffre d'environ 25 000 Slovaques habitant en Autriche[145]. Le gouvernement autrichien reconnaît les Slovaques comme minorité nationale[146].
Les relations entre la Slovaquie et l'Ukraine ont été établies le , le jour où la Tchécoslovaquie a été dissoute[149]. Les deux pays ont 98 km de frontière commune[119], qui est également la frontière orientale de l'Union européenne et l'espace Schengen[132] ; il y a environ 5 600 Slovaques habitant en Ukraine dans l'oblast de Transcarpatie[150] (qui jusqu'en 1938 était une région tchécoslovaque) et environ 55 000 Ruthènes et Ukrainiens en Slovaquie[63].
La Slovaquie a rejoint le premier groupe des pays adhérents et clôturé les négociations lors du Conseil européen de Copenhague, les 13 et . Elle a signé le traité d’adhésion le à Athènes et l'a ratifié massivement (plus de 92 % de oui) lors du référendum des 16 et . Son adhésion est devenue effective le [132].
La Slovaquie soutient en particulier la poursuite de la politique européenne de voisinage et souhaite prendre une part active dans la PESC et la PESD. Elle est attentive aux aspects concrets des politiques de l’Union européenne : budget européen, liberté de circulation des personnes, économie de la connaissance, culture et éducation, énergie, etc.[132].
Chronologie
Le , la Slovaquie présente sa demande d'adhésion[153].
Selon le recensement de 2011[réf. nécessaire], la majorité des habitants de Slovaquie sont des Slovaques (80,7 %). Cependant, le pays compte une forte minorité magyarophone (de langue hongroise) dans le sud et l'est (8,5 % de la population nationale). Les autres ethnies sont les Roms (2 %) (Tsiganes), les Tchèques, les Ruthènes, les Ukrainiens, les Allemands et les Polonais.
Le taux d'alphabétisation est de 99,6 % ; le pays dépense 3,9 % de son PIB pour l'éducation (111e rang mondial). En 2008, 56 % de la population vivait en ville, et le taux d'urbanisation sur la période 2005-2010 était estimée à un taux annuel de 0,2 %[63].
La présence de Vietnamiens s'explique du fait du passé communiste de l'ex-Tchécoslovaquie, qui était à l'époque solidaire du Vietnam du nord dans sa guerre contre les Américains et le « monde impérialiste ». À une certaine période, (entre 1975 et 1989), il y eut jusqu'à 20 000 Vietnamiens présents sur l'actuel territoire slovaque qui travaillaient surtout dans l'industrie. Entre 1989 et 1999, à la chute du communisme, et à l'indépendance de la Slovaquie, plus de 15 000 Vietnamiens sont repartis au Vietnam ou en Allemagne, et plus de 1 000 ont obtenu la nationalité slovaque. Environ 1 500 (en 2015), sont des travailleurs vietnamiens en situation régulière en Slovaquie.
L'espérance de vie des Roms est inférieure de onze ans à la moyenne des Slovaques pour les hommes et de quatorze années pour les femmes (en 2017)[161].
Alors qu’entre 1970 et 1985 les revenus réels avaient augmenté d’environ 50 %, ils ont chuté dans les années 1990. Le produit intérieur brut n’a retrouvé le niveau de 1989 qu’en 2007[161].
L’économie de la Slovaquie est en forte croissance depuis 2000, en particulier grâce aux bénéfices de son intégration à l’Union européenne et des réformes libérales menées par le gouvernement de Mikuláš Dzurinda[162]. Depuis 1999, le taux de croissance annuel n'a ainsi cessé d'augmenter, passant de +0,3 % à +8,8 % en 2007[163]. Le terme « tigre des Tatras » est parfois employé, basé sur le terme Tigre celtique[164].
L'ancienne ministre (de 1998 à 2002) Brigita Schmögnerová explique que : « Il y a toujours un consensus des dirigeants sur le dumping social. Depuis l’élargissement de l’Union européenne, les sociétés étrangères recherchent la main-d’œuvre la moins chère, mais, au lieu d’unir leurs forces, les gouvernements de la région rivalisent pour proposer le niveau de taxes le plus faible possible. » Lors de son entrée dans l’Union européenne, en 2004, la Slovaquie est ainsi devenue le premier pays de l’OCDE à mettre en place une imposition au taux unique intégral : 19 %, tant sur les bénéfices des sociétés que sur les revenus ou les biens de consommation. L’absence de progressivité de l’impôt conduit à une forte augmentation des inégalités. Les dépenses en matière de santé, d’éducation ou de logement sont inférieurs à la moyenne européenne[161].
À la faveur d'une main-d'œuvre assez qualifiée, des salaires faibles et un droit du travail flexible, le pays attire de nombreuses entreprises industrielles. Après Volkswagen à Bratislava, c'est PSA Peugeot Citroën qui a annoncé un investissement à Trnava, puis Hyundai à Žilina et aussi Jaguar Land Rover à Nitra. Le secteur de l'industrie automobile représente désormais un tiers du PIB et constituait le premier poste à l'exportation en 2006[165]. En 2007, 550 000 voitures devraient être assemblées dans le pays et 900 000 en 2010[166].
Hormis la métallurgie (vers la capitale et Košice)[167], les principales activités du pays sont le bois et ses dérivés (région de Banská Bystrica[168] et autour de Ružomberok[169]), les biens d'équipement et, à un degré moindre, l'électronique et l'habillement[69]. Le pays exploite aussi du charbon[170].
Le PIB se montait en 2008 à 95,4 milliards de dollars, soit 22 000 $ par habitant[63],[171]. Depuis le , l’impôt sur les sociétés est de 23 %. Quant aux personnes physiques dont le revenu mensuel est supérieur à 2 750 €, elles seront imposées à 25 %[172]. Pour l'année 2009, le taux de chômage s'établit à 11,9 % de la population active[173].
La balance commerciale slovaque est légèrement négative. En 2008 ses importations étaient de 73 620 000 000 $ contre des exportations de 72 570 000 000 $. Les partenaires commerciaux de la Slovaquie étaient principalement des pays de l'Union européenne, la Russie, la Corée du Sud et la Chine. Un quart des exportations en 2004 étaient des véhicules[63].
Environ 10 % de la population active slovaque est expatriée en 2014. Le pays présente un niveau de chômage parmi les plus élevés d'Europe, avec 7,1 % de la population active sans emploi depuis plus d’un an[161].
La devise officielle de la Slovaquie est l'euro depuis le [14]. L'ancienne devise était la couronne slovaque (Slovenská Koruna) qui fut en circulation du [175] au [14],[176].
Le cours de change définitivement adopté est de 30,1260 couronnes slovaques pour un euro[14]. Les faces des pièces slovaques en euro ont été adoptées par la Banque centrale slovaque en [177], le public put voter pendant une semaine parmi 10 motifs possibles[178],[179].
Le sport le plus populaire et le plus pratiqué en Slovaquie est le hockey sur glace[180]. La Slovaquie fait partie des meilleures nations au monde, étant classée actuellement[C'est-à-dire ?] 9e au classement IIHF 2020[181]. L'équipe nationale a particulièrement brillé au début des années 2000, grimpant trois fois sur le podium entre 2000 et 2003 avec le titre mondial de 2002 en point d'orgue[180]. La sélection a depuis baissé de niveau mais s'est toujours maintenue dans l'élite mondiale. Par ailleurs de nombreux joueurs slovaques évoluent dans la LNH, la meilleure ligue du monde. En 2011 et 2019, Bratislava et Košice ont été les villes hôtes du Championnat du monde de hockey sur glace.
En tennis, la Slovaquie est présente sur la scène internationale aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Chez les hommes, la meilleure performance de l'équipe nationale est la finale de la Coupe Davis, où elle s'inclina face à la Croatie[204].
La Slovaquie fait partie des meilleures nations en canoë-kayak. Elle possède dans ses rangs, Michal Martikán[209] le meilleur céiste de ces 15 dernières années avec Tony Estanguet[210]. Il a à son palmarès plusieurs Coupe du monde et surtout 2 titres olympiques (en 1996 à Atlanta et 2008 à Pékin)[209] et a été 2 fois vice-champion olympique (en 2000 à Sydney et 2004 à Athènes)[209] et 1 fois médaillé de bronze (en 2012 à Londres). En canoë biplace, les frères Pavol[211] et Peter Hochschorner[212] ont un palmarès tout aussi impressionnant puisqu'ils ont été trois fois consécutivement champions olympiques en 2000, 2004 et 2008[213].
La littérature slovaque du Moyen Âge est en grande partie d'inspiration biblique et les thèmes, le style ont été souvent recopiés d'une œuvre à l'autre. Les ouvrages étaient généralement anonymes[216].
Si la littérature slovaque était active depuis la Renaissance, elle n'a pris son essor qu'à partir de 1843 lorsque le dialecte du centre de la Slovaquie fut codifié pour en faire une langue au niveau national[217].
La seconde codification du slovaque par Ľudovít Štúr devint le slovaque que l'on connaît aujourd'hui, grâce entre autres à l'œuvre des poètes Janko Kráľ, Andrej Sládkovič et Ján Botto. La propagation du slovaque et de sa littérature souffrirent sous la période de magyarisation entre 1867 et 1919 (bien que l'on peut noter des auteurs tels que Pavol Dobšinský et Pavol Országh Hviezdoslav)[218].
Après la création de la Tchécoslovaquie, la prose devient plus prédominante, en particulier réaliste (Ladislav Nádaši-Jégé, Milo Urban, Jozef Cíger-Hronský). Lors des années 1930, des courants plus lyriques et naturalistes apparaissent (Dobroslav Chrobák, Margita Figuli, František Švantner)[218].
Après la Seconde Guerre mondiale, les thèmes de la Partisanerie et du Soulèvement national slovaque dominent, mais les premiers thèmes anti-stalinistes apparaissent dès 1954, sous la plume d'Alfonz Bednár (mais aussi de František Hečko, Rudolf Jašík, Dominik Tatarka, ou Ladislav Mňačko). Dans les années 1970, la littérature slovaque devient moins politique (Vincent Šikula, Ladislav Ballek, Ján Johanides, Pavel Vilikovský, Rudolf Sloboda, Dušan Mitana)[218].
Depuis l'indépendance de la Slovaquie, la Slovaquie a une littérature très vibrante, on peut noter par exemple Martin M. Šimečka ou Peter Pišťanek[218].
Arts plastiques
La tradition artistique slovaque remonte jusqu'au Moyen Âge. De l'époque, de nombreux maîtres sont connus, tels que maître Paul de Levoča ou Maître M. S.. L'art slovaque moderne a été influencé par le folklore slovaque et l'art européen[219].
Au milieu du XIXe siècle, un style slovaque apparait avec des artistes comme Peter Michal Bohúň ou Jozef Božetech Klemens. D'autres artistes importants comme Vladimír Kompánek, Ladislav Medňanský, Dominik Skutecký, la peintre cubiste Ester Šimerová-Martinčeková, ou le surréaliste Imro Weiner-Kráľ, ou au XXe siècle Koloman Sokol, Julius Bartfay, Albín Brunovský, Gustáv Mally, Martin Benka, Mikuláš Galanda, ou Ľudovít Fulla[219],[220],[221].
La vie musicale ne reprend son cours pleinement qu'au XVIIe siècle (avec des compositeurs tels que Ján Kusser(cs)), à la suite des invasions ottomanes et Bratislava devenant la ville de couronnement hongroise, et qui reste jusqu'à maintenant un centre musical important, visité par de nombreux grands compositeurs[222].
À la suite de l'indépendance, sur les bases de la musique tchèque et traditionnelle naît une musique nationale slovaque, avec des compositeurs tels que Eugen Suchoň, Ján Cikker, et Alexander Moyzes, qui sera suivie par une avant-garde forte dans les années 1960, avec Roman Berger, Jozef Malovec, Pavol Šimai, Ilja Zeljenka, Miro Bázlik, Ivan Parík, Peter Kolman, Ladislav Kupkovič. Après les années 1980, des compositeurs influencés par la musique minimaliste apparaissent, tels que Martin Burlas, ou Peter Machajdik[222].
La musique populaire slovaque est très caractéristique et très riche, bénéficiant de la situation du pays à un carrefour entre l'est et l'ouest, ainsi que le sud et le nord de l'Europe[223], et cette musique a influencé les premiers compositeurs slovaques[224]. La musique traditionnelle slovaque a également bénéficié du travail de Béla Bartók (Les Chants populaires slovaques)[225]. Un des instruments traditionnels slovaques est la flûte fujara, qui a été reconnue comme patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO en 2005[226].
La scène pop a été dominée depuis des années par Richard Müller[227], les musiques actuelles sont très en vogue depuis la chute du régime communiste[224].
Le cinéma en Slovaquie a souffert sous le régime communiste de la censure, et depuis l'indépendance de la compétition internationale et la réduction des subventions culturelles. Néanmoins, certains réalisateurs slovaques ont réussi à obtenir une reconnaissance internationale, comme Ján Kadár, Juraj Jakubisko, Dušan Hanák, Štefan Uher[219].
La Slovaquie héberge également une des sociétés les plus réputées en pornogay : BelAmi.
Depuis 1991 se déroule la Biennale d'animation de Bratislava (BAB) ou Festival international de films d'animation pour enfants, biennale internationale qui rassemble et récompense des réalisateurs de films d'animation pour les enfants.
La cuisine est fortement influencée par les cuisines hongroise, autrichienne et slave[233]. On retrouve donc sur les tables la goulasch, les strudels et borchtch. Mais le plat national est un plat typiquement montagnard qui s'appelle halušky au brynza (slovaque : Bryndzové halušky) et qui consiste en un plat de gnocchis au fromage de brebis appelé Bryndza[233]. Deux autres plats, des galettes de pommes de terre (slovaque : zemiakové placky) et une soupe aux choux (slovaque : kapustnica) présente sur toutes les tables le soir de Noël sont à signaler[234].
Les alcools traditionnels slovaques sont des alcools forts à base de prune (slivovica) et de baie de genévrier (Borovička)[233]. Les régions viticoles sont traditionnellement orientées vers la production de vin blanc dont le vin de tokaj produit dans le sud-est de la région de Košice[233].
Le slovaque est une langue du groupe slave occidental, proche du tchèque, qui présente trois principaux dialectes. Il fut codifié par Anton Bernolák en 1787 (Bernolák se basa sur le dialecte slovaque occidental pour codifier la première langue littéraire slovaque), et Ľudovít Štúr, qui se basa sur le dialecte central en 1843[217].
Le slovaque est la seule langue officielle[91]. Une nouvelle loi controversée adoptée par le parlement slovaque en prévoit des sanctions, allant jusqu'à 5 000 euros d'amende, pour l'utilisation d'une langue d'une minorité dans les services publics[235]. Néanmoins, les communes dont une minorité linguistique représente plus de 20 % des habitants bénéficient d'une signalisation bilingue[91]. Les langues minoritaires reconnues sont en ordre décroissant du nombre de locuteurs, le hongrois, le romani des Carpates parlé par les Roms, le tchèque parlé par les Tchèques et les Moraves, le ruthène et l'ukrainien, l'allemand (0,1 %), le croate (0,1 %), le polonais (0,05 %) et le bulgare (0,02 %). Les Juifs (0,06 %) sont également reconnus comme minorité mais se distinguent par la religion et non par la langue[91].
La majorité des Slovaques s'identifie[236] comme catholiques ou d'origine catholique (68,9 %), on compte également 6,93 % de luthériens, 4,1 % de gréco-catholiques, 2 % de calvinistes et 0,9 % d'orthodoxes et 13 % se sont déclarés sans confession. Il semble que bien que moins que ces pourcentages fréquentent les lieux de culte car selon l'Eurobaromètre de la Commission européenne en 2005, 40 % de la population était athée ou agnostique[237]. Seuls un peu plus de 2 000 juifs demeurent aujourd'hui[236] (comparé à 89 000 avant la Seconde Guerre mondiale[238]).
↑ a et b« La Slovaquie est devenue indépendante en janvier 1993, après la scission de la Tchécoslovaquie en deux États. » Europa.eu : Les pays européens - Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
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↑ a et b« Au cœur de l’Europe, la Slovaquie couvre une superficie de 49 036 km2 et partage ses frontières avec la Pologne au nord (597 km), l’Ukraine à l’est (98 km), la Hongrie au sud (679 km), l’Autriche (127 km) au sud-ouest et la Tchéquie (265 km) au nord-ouest. » France Diplomatie: Présentation de la Slovaquie (Géographie), consulté le .
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↑(hu) István Käfer, « Terminologia Hungaro-Sclavonica: a magyar-szlovák interetnikus összefüggések történeti vizsgálatának terminológiai kérdései [Questions terminologiques de l'examen historique des liens interethniques slovaco-hongrois] », dans Marianne Rozsondai (dir.), Jubileumi csokor Csapodi Csaba tiszteletére: Tanulmányok, Budapest, Argumentum, , 433 p. (ISBN9634462065).
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↑« Des cours d’eau qui arrosent la Slovaquie, le Danube, second fleuve d’Europe, qui forme une part de la frontière avec la Hongrie, et la Morava, qui délimite une partie de la frontière avec la Tchéquie, sont les plus notables. » France Diplomatie: Présentation de la Slovaquie (Géographie), consulté le .
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↑(en) Reuters : « The southern leg of the Druzhba pipeline supplies Slovakia, Hungary and the Czech Republic and has total capacity of over 400,000 bpd but is often under-used. » («La branche sud du pipelineDroujba fournit la Slovaquie, la Hongrie et la Tchéquie et a une capacité totale de 400 000 barils par jour, mais est souvent sous-utilisée. » FACTBOX - Russia's Druzhba pipeline, consulté le .
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Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des originaires et amis des pays tchèques et slovaque, consulté le
↑(en) « Stephen was crowned the first Hungarian king in 1000 and Hungary became an independent church province. Shortly after Stephen's coronation the Polish king Boleslaw the Great overpowered the territory of Slovakia and entrusted it to the administration of Michael's son Ladislas. This lasted even after Boleslaw's death, until 1029, when Stephen I took advantage of the Poles' weakening influence and took Slovakia for himself. » (« Étienne fut couronné premier roi de Hongrie en l'an 1000 et la Hongrie une province indépendante de l'Église. Peu après le couronnement d'Étienne, le roi de Pologne Boleslas le Grand vainc la Slovaquie et place Ladislas, fils de Michel, responsable du territoire. Ceci continua jusqu'après la mort de Boleslas, jusqu'en 1029, quand saint Étienne tira avantage de l'affaiblissement de l'influence des Polonais et reprit le contrôle de la Slovaquie. ») : The Visegrad Group: the Czech Republic, Hungary, Poland and Slovakia - Brief History of Slovakia, consulté le
↑ ab et c(en) Robert William Seton-Watson, A History of the Czechs and Slovaks, Hamden (Connecticut), Archon Books, , 413 p., p. 261 : The Slovaks under Hungarian Rule: Štúr, Hurban and Hodža.
↑(en) The realisation of this state doctrine resulted in steps taken by the ruling power which led to the abolition of Matica slovenská and the Slovak gymnazia in 1874-1875. Slovaks were left without opportunities for higher education in their mother tongue and an institution whose mission was to promote cultural activity, education and scientific learning. La réalisation de cette doctrine d'état résultant en l'abolition de Matica slovenská et des lycées slovaques en 1874-1875. Les slovaques se retrouvèrent sans opportunités d'éducation supérieure dans leur langue maternelle et sans institution qui avait pour mission de promouvoir l'activité culturelle, éducative et scientifique ») : The Visegrad Group: the Czech Republic, Hungary, Poland and Slovakia - Brief History of Slovakia, consulté le
↑(en) Ladislav Deák (trad. du slovaque), Trianon : Illusions and Reality, Bratislava, Porozumenie, , 32 p. (ISBN80-967427-2-8), p. 6-7 : The act of signing the peace with Hungary was only a symbolic ceremonial act, since the Entente powers has already recognized Czecho-Slovakia as an allied state almost two years before. The peace conference had already decided about frontiers, and from the end of 1918, the territory of Slovakia was already part of the Czecho-Slovak state. Only the signature of Hungary was lacking to give confirmation in international law to the dissolution of the old Kingdom of Hungary..
↑(en) « The left-wing Smer Party led by Robert Fico won nearly 30% of the votes, but not enough seats to govern alone, at general elections in June 2006. The president appointed M. Fico prime minister after he reached a coalition agreement with the centre-left Movement for a Democratic Slovakia (HZDS), led by Vladimir Meciar, and the right-wing Slovak National Party. The three parties together have 85 seats in the 150 seat parliament. » (« Le parti de gauche Smer de Robert Fico remporta 30 % des voix, mais pas assez pour gouverner seul, aux élections législatives en . Le président nomma M. Fico en tant que premier ministre après qu'il forma une coalition avec le Mouvement pour une Slovaquie démocratique de Vladimír Mečiar (de centre gauche), et le parti de droite Parti national slovaque. Ensemble, les trois partis on 85 des 150 sièges au parlement. »), BBC : BBC NEWS | World | Europe | Country profile: Slovakia, consulté le
↑(en) « The Government of the Slovak Republic (SR) is the head of the Executive. It is made up of the Prime Minister, presiding over it, his or her Deputies and Government Ministers. The Government is appointed by the President of the Slovak Republic on the recommandation of the Prime Minister. » (« Le gouvernement de la république slovaque est chargé du pouvoir exécutif. Il est composé du premier ministre, qui est à sa tête, ses adjoints et ministres. Le gouvernement est nommé par le président sur recommandation du premier ministre. ») « Government of the Slovak Republic »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
↑(en) « The system of courts is composed of: The Supreme Court of the Slovak Republic with its seat in Bratislava – and other courts (Article 143 of the Constitution SR), i.e. regional courts, district courts and military courts » (« Le système de tribunaux est composé de : la cour suprême de la République slovaque basée à Bratislava et d'autres, Article 143 de la constitution de la République slovaque). » Ministry of justice of the Slovak republic, consulté le
↑(en) « Under Chapter VII of the Constitution, judicial power in the Slovak Republic is exercised by the Supreme Court of the Slovak Republic and other courts. » (« Selon le chapitre 7 de la constitution, le pouvoir judiciaire de la république slovaque appartient à la cour suprême de la république slovaque et les autres cours. » « Ministry of justice of the Slovak republic »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ), consulté le
↑(en) « (1)The Constitutional Court shall consist of thirteen judges. (2) The President of the Slovak Republic shall, on the nomination of the National Council of the Slovak Republic, appoint the judges of the Constitutional Court for a period of twelve years. » (« (1) La cour constitutionnelle sera composée de 13 juges. (2) Le président de la république nommera les juges de la cour constitutionnelle pour 12 ans parmi les nommés du Conseil national de la République slovaque). » Constitutional Court of the Slovak Republic, consulté le
↑ a et b. Entrée à l'Organisation des Nations unies le , la Tchécoslovaquie était Membre fondateur de l'Organisation. Dans une lettre datée du , son représentant permanent a informé le secrétaire général que la République fédérative tchèque et slovaque cesserait d'exister le et que la Tchéquie et la République slovaque, États successeurs, demanderaient à être admis au sein de l'Organisation. Après réception de sa demande, le Conseil de sécurité a recommandé le à l'Assemblée générale d'admettre la Tchéquie et la République slovaque à l'Organisation. La République tchèque et la République slovaque sont ainsi devenues, le , des États Membres de l'Organisation des Nations unies États Membres - Nations unies> Slovaquie, consulté le
↑(en) « Bulgaria, Estonia, Latvia, Lithuania, Romania and Slovakia and Slovenia were invited to begin accession talks at the Alliance’s Prague Summit in 2002. On 29 March 2004, they officially became members of the Alliance, making this the largest wave of enlargement in NATO history. » (« La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie furent invités à commencer des discussions en vue d'une admission au sommet de l'Alliance à Prague en 2002. Le , ils devinrent officiellement membres de l'Alliance, faisant de cet élargissement le plus grand de l'histoire de l'OTAN. » NATO - Topic: Member countries, consulté le
↑« En signant la convention relative à l’Organisation de coopération et de développement économiques le , la République slovaque rejoignait l’OCDE et s’engageait à tout mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs fondamentaux. » OCDE : République slovaque, consulté le
↑(en) « Slovak Republic: Admission to the OSCE: 1 January 1993 » (« République slovaque, Admission à l'OSCE : ») OSCE: About - Participating States, consulté le
↑(en) « The Slovak National Party (SNS), a partner in the Meciar-led coalition government until it lost the 1998 general elections, is clearly an extremist nationalist party. (Le Parti national slovaque (SNS), partenaire dans la coalition gouvernementale menée par Mečiar jusqu'à sa défaite aux élections législatives de 1998, est clairement un parti extrémiste et nationaliste.) »Stephen Roth Institute: Antisemitism And Racism in Slovakia, consulté le
↑(de) « Die Österreichische Botschaft in der Slowakei besteht seit der Unabhängigkeit des Landes, 1993 » (L'ambassade autrichienne en Slovaquie a été établie à l'indépendance du pays, en 1993) Österreichische Botschaft in Bratislava - Vorwort, consulté le
↑Décision du Conseil de l'Union européenne du relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF] GU EU L 236 du 23.9.2003)
↑(en) « After the coming into existence of the Slovak Republic, the first Slovak coin to be released, at a nominal value of 10 Sk, was put into circulation on February 8, 1993 » (« Après la création de la République Slovaque, les premières pièces slovaques à être mises en circulation, avec une valeur nominale de 10 couronnes, apparurent le ») Slovak Coins - www.nbs.sk, consulté le
↑(en) « Till 16 January 2009 - Dual circulation: exchange of koruna cash for euro and withdrawal » (« Jusqu'au - double circulation, échange des couronnes en liquide pour des euro et retrait ») Timetable of the euro changeover in Slovakia - www.nbs.sk, consulté le
Catherine Servant et Étienne Boisserie, La Slovaquie face à ses héritages : Horizons critiques de la culture slovaque contemporaine, Paris, L'Harmattan, , 304 p. (ISBN2-7475-6073-2, lire en ligne)
(en) Robert William Seton-Watson, A History Of The Czechs And Slovaks, Archon Books, Hamden, Connecticut, 1965 (1re éd. Hutchinson & Co., Londres, 1943)