Juin, Algérie : une sécheresse inhabituelle aggravée par une invasion de sauterelles cause la crise du blé. La métropole organise une aide humanitaire envers les départements français d’Algérie[5].
31 août : communiqué final de la conférence de Paris sur Tanger qui exige l'évacuation par l'Espagne de la zone de Tanger et établit un régime provisoire[7].
5 septembre : l’Association des colons du Cameroun (Ascocam), constituée le 15 avril à Yaoundé, réunit à Douala des états généraux de la colonisation. Ils réaffirment l’attachement des colons aux formes les plus rétrogrades de la colonisation en opposition avec les décisions de la Conférence de Brazzaville[8].
24 - 26 septembre : grèves à Douala. Des émeutes nationalistes éclatent dans la partie française du Cameroun et sont réprimées dans le sang[8].
15 - 21 octobre : le VeCongrès panafricain de Manchester proclame la « détermination des Africains à être libres »[9]. Kwame Nkrumah crée un Secrétariat National Ouest-Africain, activement soutenu par la WASU (West Africa Students Union) pour en appliquer concrètement les résolutions. Ce mouvement promeut l’idée d’une Fédération ouest-africaine, premier échelon vers la réalisation d’États-Unis d’Afrique.
20 décembre : création du franc CFA (Colonie française d’Afrique), avec une parité de 1 franc CFA pour 1,70 franc métropolitain, puis à partir du , de 100 francs CFA pour 200 francs français[13].
21 février-8 mars : conférence panaméricaine extraordinaire de Chapultepec, près de Mexico, réunissant 21 États du continent américain, qui vont tenter d’établir un traité sur la solidarité interaméricaine. La déclaration finale de la conférence proclame le principe de l’égalité des droits pour tous les hommes « quelles que soient leur race ou leur religion ». L’acte de Chapultepec recommande l’élaboration d’un traité d’assistance réciproque. Il est décidé que les pays qui n’ont pas encore déclaré la guerre aux forces de l’Axe le feraient afin de pouvoir adhérer aux Nations unies et ainsi de constituer un groupe américain puissant[16]. Entrée en guerre du Paraguay, de l’Uruguay, de l’Équateur (2 février), du Venezuela, du Chili et du Pérou (12 février). L’Argentine entre en guerre le 27 mars, un mois et trois jours avant le suicide d’Hitler[17].
15 mars : après plus d’un siècle de dictatures militaires, un réformiste, Juan José Arévalo, élu à la présidence en , prend le pouvoir au Guatemala (fin en 1951). Le même jour est promulguée une nouvelle Constitution démocratique, inspirée de celle du Mexique[19]. Un nouveau code du travail est mis en place (journée de huit heures, salaire minimum, droit de grève et de syndicalisation). Un institut de sécurité sociale est créé et une campagne contre l’analphabétisme est lancée.
31 juillet : démission du président colombien Alfonso López Pumarejo qui pense promouvoir un accord avec l’opposition[22]. En 1946 le pays entre dans une période d’extrême violence.
9 octobre, Argentine : le vice-président Juan Perón est relevé de ses fonctions par une fraction de l’armée qui lui est hostile[23].
18 octobre : au Venezuela, un coup d’État appuyé par le parti social-démocrate AD (Acción Democrática) destitue Isaías Medina Angarita[24]. Le leader de la junte, Rómulo Betancourt, élu président, établit la démocratie (trieno, 1945-1948) : suffrage universel, réforme agraire, révision des royalties payées par les compagnies pétrolières étrangères, lois favorables aux syndicats, arbitrage des conflits, etc. Forte de l’appui populaire, l’AD gagne toutes les élections partielles entre 1946 et 1948.
29 octobre, Brésil : le président Getúlio Vargas au Brésil est déposé par un groupe de généraux. Après la victoire des Alliés, Vargas décide l’élection d’un nouveau président et d’une assemblée constituante pour le 2 décembre. Les militaires inquiets, s’emparent du pouvoir. Vargas se retire dans le Rio Grande do Sul. Les officiers désignent José Linhares, président de la Cour suprême, pour diriger le gouvernement jusqu’aux élections. Le général Eurisco Dutra, candidat du Partido Social Democratico, fondé par Vargas, est élu avec une majorité PSD à l’Assemblée et au Sénat en décembre[25] (début de mandat le ).
30 janvier : raid de Cabanatuan ; 511 prisonniers de guerre détenus par les Japonais sont libérés par les Alliés aux Philippines[32].
Janvier - février : en Indochine française, pour fuir la terrible famine qui ravage le Tonkin, des populations entament un exode pour rejoindre les régions ayant censément connu une meilleure récolte. 50 000 personnes environ périssent durant les déplacements de population : le nombre de victimes de la famine se monte au minimum à plusieurs centaines de milliers[33].
3 février : début de la bataille de Manille aux Philippines[27]. Plus de 100 000 civils philippins trouvent la mort, victimes aussi bien des exactions japonaises que des bombardements alliés en zone urbaine. La ville est sous le contrôle des Alliés le 3 mars[34].
4 - 11 février : à la conférence de Yalta, les Alliés conviennent de placer la Corée sous le contrôle des États-Unis et de l’URSS pour veiller à la reddition et au désarmement des troupes japonaises. À Potsdam, les zones d’occupations sont fixées au niveau du 38e parallèle[35].
14 février, Java oriental : insurrection d’une unité de la Peta, force supplétive mise en place par l’occupant japonais[36].
Coup de force japonais contre les Français en Indochine[41]. Les Japonais renversent par surprise le pouvoir colonial français qui collaborait pourtant avec eux. Faible résistance des Français qui se solde par l’exécution de 460 prisonniers dont le général Émile Lemonnier. Des officiers français sont parachutés pour organiser des maquis.
les communistes de l’AIB (Armée nationale de Birmanie), sur les ordres de l’ex-collaborateur Aung San, se soulèvent contre les Japonais et prennent la capitale Rangoon, reprise le 3 mai par la 14e armée britannique. En été, la Birmanie est entièrement reconquise par les Britanniques[45].
1er avril : début de la bataille d’Okinawa. Les forces alliées convergent sur Okinawa. Plus de 500 000 soldats interviennent dans cette opération amphibie. L’île est conquise complètement le 21 juin (11 260 soldats américains sont tués, 34 000 sont blessés ; le Japon perd de 77 166 à 110 000 soldats ; de 40 000 à 150 000 civils sont tués)[40].
5 avril, Japon : le gouvernement de Kuniaki Koiso décide de négocier la paix, mais ne parvient pas imposer ses vues aux militaires et démissionne. Kantarō Suzuki lui succède le 7 avril, et Shigenori Tōgō, partisan de la paix, devient ministre des Affaires étrangères[47].
7 avril : opération Ten-Gō. L’aéronavale américaine coule le plus gros bâtiment de la marine japonaise, le cuirassé Yamato, envoyé dans une mission suicide devant Okinawa[48].
29 avril : les occupants japonais acceptent la formation d’une Commission d’enquête pour la préparation de l’indépendance de l’Indonésie[51]. Durant l’été, les mouvements de résistance contrôlent Java à l’exception des villes.
25 juin : échec de la conférence de Simla, réunie par le vice-roi Archibald Wavell pour étudier la formation d’un gouvernement intérimaire en Inde[56].
Nuit du 8 au 9 août : le nationaliste Son Ngoc Thanh devient Premier ministre du Cambodge[61]. Il affirme sa volonté de maintenir l’indépendance, mais est arrêté le 16 octobre après le retour des Français[62].
11 août : le maréchal japonais Terauchi annonce aux dirigeants nationalistes indonésiens Soekarno, Hatta et Rajiman, invités à Dalat, en Indochine, que l’indépendance de l’Indonésie serait accordée le 24 août[51].
12 août : occupation du Nord de la Corée par les Soviétiques[64]. L’URSS apporte son soutien à Kim Il-sung, qui rentre en Corée le 19 septembre avec un groupe de partisans antijaponais[65].
en Birmanie, lors d'une réunion publique, l’Organisation anti-fasciste devient la Ligue anti-fasciste pour la liberté du peuple (LAFPL) dont le but est de lutter contre le Royaume-Uni pour obtenir l’indépendance complète du pays et la tenue d’élections au suffrage universel[72]. Le secrétaire général de cette ligue, Thakin Than Tun, est le beau-frère du président Aung San qui rompt avec le marxisme.
21 août : capitulation officielle du Japon vis-a-vis de la Chine, sur l’aérodrome de Zhijiang dans le Hunan. Fin de la guerre sino-japonaise[73]. Communistes et nationalistes se retrouvent face à face. Mao Zedong domine le Nord, pénètre en Mandchourie occupée par les soviétiques. Tchang Kaï-chek regagne Nankin et récupère la plupart des grandes villes.
6 septembre : le « Comité pour l’indépendance » dirigée par Yo Unhyŏng réunit une assemblée constituante à Séoul qui proclame la République populaire de Corée[76]. Le lendemain, les États-Unis, par leur représentant le général Hodge, dissolvent les Comités de libération nationale[77]. Le 11 septembre, ils établissant un gouvernement militaire dirigée par Archibald Arnold, qui le 10 octobre déclare la république populaire illégale[78].
8 septembre : le Sud de la Corée est occupé par les États-Unis ; les forces japonaises en Corée du Sud capitulent le lendemain[64].
16 septembre : les forces britanniques débarquent en Indonésie pour participer au maintien de l’ordre contre les forces nationalistes indonésiennes qui essayaient d’empêcher le retour des Hollandais dans la colonie[51].
5 octobre : Leclerc débarque à Saïgon. En vertu des accords de Potsdam (2 août), les nationalistes chinois occupent le pays au nord du 16e parallèle et les Britanniques le sud de cette ligne. Cependant, à partir du 3 octobre, les troupes du général Leclerc débarquent à Saigon et relèvent rapidement les Britanniques[83].
9 octobre : Kijūrō Shidehara, Premier ministre du Japon[59]. Le gouvernement japonais reste en place à condition d’exécuter les instructions des vainqueurs (MacArthur, 11 octobre) : démilitarisation de la société, dissolution des zaibatsu (trusts enrichis par l’industrie de guerre), abolition de la police contrôlant l’opinion publique, réforme agraire, loi sur les unions ouvrières, suffrage universel féminin[84].
10 octobre : conférence de Pyongyang. le parti communiste de Corée (fondé en 1925) installe ses bureaux dans la zone occupée par l’Union soviétique. Fondation du parti révolutionnaire de la classe ouvrière coréenne qui devient le le parti du travail de Corée. Kim Il-sung en devient le premier secrétaire le 18 décembre[65]. La Corée du Nord fonctionne à partir de 1945 sur un schéma stalinien : l’économie est totalement socialisée et les habitants doivent vouer un culte de la personnalité au leader communiste Kim Il-sung.
25 octobre : le nationaliste Syngman Rhee fonde l’Association nationale pour la réalisation rapide de l’indépendance coréenne[78].
27 octobre - 20 novembre : bataille de Surabaya. Les troupes britanniques venues désarmer les forces d’occupation japonaise, prennent le contrôle de Surabaya, en Indonésie, malgré la résistance des soldats indépendantistes[85].
7 novembre : création du Masjumi (Conseil consultatif des musulmans d’Indonésie), parti musulman conservateur rassemblant les grands propriétaires et certains éléments de la bourgeoisie (commerçants et entrepreneurs)[86].
14 novembre : Sutan Sjahrir devient chef du gouvernement de la république d’Indonésie ; il refuse toute négociation avec les Pays-Bas sans la reconnaissance préalable de l’indépendance[87].
9 janvier, Égypte : le Premier ministre Ahmad Mahir Pacha organise des élections qui sont boycottées par le Parti Wafd. Les partis du gouvernement remportent la majorité des sièges parlementaires[89]. Le , l’Égyptien Mahir Pacha annonce son intention de déclarer la guerre aux puissances de l’Axe, entraînant le mécontentement des forces politiques radicales[90].
29 mai : après des manifestations réclamant l’indépendance promise, une véritable révolte éclate au Liban et en Syrie. Des affrontements sanglants ont lieu à Damas entre l’armée française et la police syrienne. Les Français bombardent Damas. le Royaume-Uni menace d’intervenir militairement. Un cessez-le-feu est proclamé et les troupes françaises rentrent dans leurs casernes[97].
21 juin : les gouvernements syrien et libanais réunis à Damas publient un communiqué commun dans lequel ils déclarent relever tous les Français de leurs services et de travailler en vue du retrait des troupes françaises (effectif en août 1946)[98].
13 août : dans une lettre au Premier ministre britannique Clement Attlee, Truman demande au Royaume-Uni qu’il délivre 100 000 certificats d’immigration en Palestine pour les rescapés de la Shoah[99]. Devant le refus de Londres, Truman décide de porter la question sur la place publique.
6 octobre : agitation estudiantine sans lendemain en Égypte à l’occasion de la reprise des cours[100].
2 novembre : le jour anniversaire de la déclaration Balfour, des manifestations antisionistes éclatent en Syrie, en Égypte, au Liban et en Irak[102]. En Égypte, les manifestations pour le retrait des troupes britanniques dégénèrent en actes de pillages et de violences ; à Alexandrie, au Caire, à Suez et à Port-Saïd, les émeutes anti-juives orchestrées par les Frères musulmans font douze morts et deux cent cinquante blessés[103].
4 janvier : des comités d’épuration sont mis en place en Hongrie. Le 25 janvier, un décret du Gouvernement provisoire hongrois institue des tribunaux populaires. Le 7 février, le ministre de la Justice publie une circulaire demandant d’établir des listes des criminels de guerre et des organisations fascistes. Le 21 juin, un décret confidentiel réglemente les internements administratifs et coordonne les rapports entre la police politique hongroise (l’ÁVO, puis ÁVH) et les tribunaux populaires[110]. L’action de la police politique s’exerce d’abord contre les criminels de guerre et les fascistes, puis contre tous les « ennemis intérieurs » et autres « suspects », désignés par la direction du Parti communiste.
20 janvier : le gouvernement provisoire hongrois soutenu par les Soviétiques signe l’armistice à Moscou, qui stipule une « reddition sans condition »[117]. La Hongrie est administrée par une Commission de contrôle alliée dirigée par le maréchal Kliment Vorochilov, qui arrive à Debrecen le 3 février[118].
6 mars, Roumanie : gouvernement de coalition dirigé par Petru Groza, sympathisant communiste formé sous la pression soviétique. Groza entreprend l’épuration de l’administration (90 000 personnes sont arrêtées). Les communistes occupent la plupart des postes clés, aux côtés des socialistes et des nationaux-libéraux. Dans les mois qui suivent, ils s’emploient à supprimer toute opposition[143].
gouvernement provisoire d’unité nationale du maréchal Tito en Yougoslavie. Il promulgue un programme de réformes sociales et économiques modérées[145].
8 mars : début de l’opération « bus blancs », conduite par la Croix-Rouge suédoise pour évacuer les détenus scandinaves des camps de concentration allemands[146].
23 mars : loi 187 sur la réforme agraire en Roumanie : expropriation sans indemnités des terres des « collaborateurs et criminels de guerre » et des propriétés de plus de 50 ha. La redistribution est confiée à des commissions paysannes souvent dirigées par des ouvriers communistes venus des villes. 1,5 million d’ha sont confisqués et plus d’un million redistribués à 800 000 paysans, le reste constituant des « domaines d’État »[143].
le gouvernement provisoire hongrois dirigé par Béla Miklós s’installe a Budapest. Il lance de grandes réformes, notamment en confisquant les propriétés féodales et ecclésiastiques (réforme agraire limitant la propriété à 57 hectare en juin-juillet)[117].
Tchécoslovaquie : Le programme de Košice adopte le principe d’une république où Tchèques et Slovaques seraient traités sur un pied d’égalité, avec un programme de nationalisations, une réforme agraire et la planification de l’économie[160].
Tito signe un accord avec l’Union soviétique permettant l’« entrée temporaire de troupes soviétiques sur le territoire yougoslave »[163].
début de l’insurrection géorgienne de Texel, rébellion des soldats soviétiques géorgiens capturés sur le front russe, qui avaient choisi de combattre pour les Allemands plutôt que de mourir dans les camps de prisonniers ; elle s’achève le 20 mai avec l’arrivée des Alliés[165].
10-28 avril : combats de l’Authion[170] ; les troupes d’infanterie alpine finissent par reprendre les forts des Alpes, dans lesquels s’étaient retranchées des troupes allemandes, mais au prix de durs combats.
le dictateur italien Benito Mussolini et sa compagne Clara Petacci sont fusillés par des partisans communistes, leurs corps nus sont pendus par les pieds sur la place Loreto, à Milan[185].
à 2 h 41 du matin, dans une école Reims (France), le général Alfred Jodl et l’état-major des troupes allemandes du front Ouest signent la reddition sans condition de l’Allemagne selon lequel l’ensemble des forces armées allemandes doivent cesser leurs opérations le à 23 h 01 (le à 00 h 01, heure de Moscou)[195].
arrêté par les Britanniques, Himmler, ministre de l’Intérieur du Reich et organisateur du système de répression, se suicide à Barnstedt (ou est liquidé par les Britanniques)[184].
5 juin : déclaration de Berlin sur le statut de l’Allemagne occupée. Elle sera divisée en zones confiées aux États-Unis, à l’Union soviétique, au Royaume-Uni et à la France, qui exercent l’autorité suprême. La région de Berlin, également découpée en zones, sera commandée par une commission de contrôle[207]. Les décisions concernant l’Allemagne entière seront prises à l’unanimité des quatre puissances.
28 juin : après la défaite allemande, une coalition organise un gouvernement polonais d’union nationale, fusion des gouvernements de Londres et de Lublin, présidé par le socialiste Edward Osóbka-Morawski et dominé par le Parti ouvrier polonais[117]. Ce gouvernement est officiellement reconnu le mois suivant par les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui ont obtenu des Soviétiques la promesse d’élections libres lors de la conférence de Yalta.
17 juillet - 2 août : conférence de Potsdam entre Truman, le Britannique Attlee et Staline. L’Union soviétique obtient des territoires de Prusse-Orientale, la frontière occidentale de la Pologne est fixée provisoirement par la ligne Oder-Neisse, les Allemands des territoires annexés seront expulsés[207]. L’Autriche ne paiera pas de réparations[169]. Les traités de paix seront préparés par les ministres des Affaires étrangères des cinq pays alliés (avec la Chine). Délimitation des quatre zones d’occupation en Allemagne. Staline refuse l’internationalisation des voies d’eau européennes. Le démantèlement de l’industrie lourde de l’Allemagne est prévu. La question des réparations est réglée à la satisfaction de l’URSS qui obtient à Potsdam le droit de prélever non seulement ce qu’elle veut dans sa zone d’occupation, mais encore un quart de l’équipement des zones occidentales. Condamnation du franquisme[210].
2 août : décret du président Beneš supprimant la citoyenneté tchécoslovaque pour les personnes d’origine ethnique allemande et magyare[216]. Les décrets du 21 juin et du 25 octobre confisquent sans indemnité tout le patrimoine des ressortissants germaniques et hongrois de Tchécoslovaquie[217]. Une série de décrets permettent l’expulsion de 2,5 millions d’Allemands des Sudètes (1945-1946). La majorité est dirigée vers la Bavière, une partie vers l’Autriche[218].
6 août : les Soviétiques établissent des relations diplomatiques avec la Roumanie[219], reconnaissant de facto le gouvernement Groza. Les 17 et 19 août, les Anglo-Saxons, qui veulent s’assurer de sa représentativité, informent le roi Michel Ier qu’ils ne reconnaissent pas le gouvernement Groza[220].
17 août : première réunion à Mexico des Cortes espagnols en exil. La Junte d’union nationale et la Junte espagnole de libération se regroupent en un gouvernement en exil présidé par José Giral et se préparent à entrer en Espagne. Diego Martínez Barrio est désigné comme président de la Seconde République espagnole en exil[223].
21 août : « Grève royale » en Roumanie. Le roi Michel Ier tente de se débarrasser de Petru Groza en formant un nouveau « gouvernement démocratique », incluant les partis libéral et paysan. Groza refuse de démissionner et le roi en appelle aux Alliés (coup d’État royal). Il se retire à Sinaia et refuse de signer les décrets du gouvernement[220].
8 octobre : autorisation du Mouvement d’union démocratique (Movimento de Unidade Democrática, MUD), parti d’opposition au Portugal[227]. Il n’aura aucun représentant à la chambre. Cette prétendue libéralisation politique permet à Salazar de surveiller les opposants.
création au Portugal du PIDE, Police internationale de défense de l’État (1945-1969)[229]. L’instruction des procès politiques est officiellement enlevée au juge pour être confiée à la police politique. Des tribunaux spéciaux (plenarios) sont créés à Lisbonne et à Porto.
4 novembre, Hongrie : le Parti des petits propriétaires, dirigé par Zoltán Tildy, remporte les élections législatives au détriment du parti communiste avec 57 % des mandats[117]. La république est proclamée en et Tildy élu président. Un gouvernement de coalition est formé, avec une participation disproportionnée des communistes.
9 novembre - 21 décembre : conférence de Paris sur les réparations imposées à l’Allemagne[232]. À l’issue de la conférence, les Soviétiques ont commencé les prélèvements dans leur zone. Les occidentaux recevront un certain pourcentage de biens d’équipements industriels.
11 novembre : élection d’une Assemblée constituante en Yougoslavie[145]. Les modérés, officiellement empêchés de présenter des candidats, boycottent les élections. Les candidats du Front populaire, contrôlés par les communistes, obtiennent 80 % des voix.
13 novembre, Pologne : le communiste Władysław Gomułka est nommé Ministre des territoires libérés, un poste créé pour l’administration des territoires cédés par l’Allemagne[233].
27 décembre : communiqué final de la conférence de Moscou réunissant les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’URSS du 16 au . Staline fait des concessions dans sa sphère d’influence : élections libres en Hongrie et en Autriche, retrait de l’Armée rouge de Tchécoslovaquie, élections acceptables en Bulgarie. En Roumanie, les Britanniques et les Américains exigent pour reconnaître le gouvernement Petru Groza l’inclusion de représentants du PNP et du PNL, ce qui est fait non sans réticence[88].
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↑Liliane Desjardins, The Imprint Journey : A Path of Lasting Transformation Into Your Authentic Self, Loving Healing Press, , 188 p. (ISBN978-1-61599-087-0, présentation en ligne).
↑ abc et dGilbert Krebs et Gérard Schneilin, L'Allemagne, 1945-1955 : de la capitulation à la division, Presses Sorbonne Nouvelle, , 319 p. (ISBN978-2-910212-05-6, présentation en ligne).
↑ a et bIsabelle Renaudet, Un parlement de papier : la presse d'opposition au franquisme durant la dernière décennie de la dictature et la transition démocratique, Casa de Velázquez, , 566 p. (ISBN978-84-95555-35-9, présentation en ligne).
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↑Fred Pfloeschner, Les Dispositions de la Constitution du 27 octobre 1946 sur la primauté du droit international et leur effet sur la situation des étrangers en France sous la IVe République, Librairie Droz, , 210 p. (ISBN978-2-600-04489-9, présentation en ligne).
↑Sylvie Lefèvre, Les relations économiques franco-allemandes de 1945 à 1955 : De l'occupation à la coopération, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 527 p. (ISBN978-2-8218-3700-3, présentation en ligne).
Input to a cryptographic primitive In cryptography, an initialization vector (IV) or starting variable[1] is an input to a cryptographic primitive being used to provide the initial state. The IV is typically required to be random or pseudorandom, but sometimes an IV only needs to be unpredictable or unique. Randomization is crucial for some encryption schemes to achieve semantic security, a property whereby repeated usage of the scheme under the same key does not allow an attacker to ...
Minor league baseball teamEl Paso ChihuahuasFounded in 2014 El Paso, Texas Team logo Cap insignia Minor league affiliationsClassTriple-A (2014–present)LeaguePacific Coast League (2022–present)DivisionEast DivisionPrevious leagues Triple-A West (2021) Pacific Coast League (2014–2020) Major league affiliationsTeamSan Diego Padres (2014–present)Minor league titlesLeague titles (1)2016Conference titles (2)20162017Division titles (5)20152016201720182022Team dataNameEl Paso Chihuahuas (2014...
Questa voce sull'argomento geografia della Tunisia è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Voce principale: Tunisia. Localizzazione della Tunisia. Carta geografica della Tunisia. La Tunisia è uno stato situato nel Nordafrica. La geografia della Tunisia è caratterizzata da contrasti regionali. Si tratta del paese più settentrionale del continente africano. È separata dall'Europa da 140 km nel Canale di Sicilia ed è attaccata al Maghreb...
RT-15 adalah rudal balistik mobile digunakan oleh Uni Soviet selama Perang Dingin. Itu diberi nama pelaporan NATO SS-14 Scamp (bergantian SS-14 Scapegoat) dan membawa penunjukan industri 8K96. Referensi Pranala luar Global Security: RT-15 Artikel bertopik senjata ini adalah sebuah rintisan. Anda dapat membantu Wikipedia dengan mengembangkannya.lbs
Plac Kopernika mit Solaris Center nach dem Umbau (2019) Der Plac Mikołaja Kopernika (deutsch Nikolaus-Kopernikus-Platz) ist ein Platz im Zentrum der Stadt Opole (dt. Oppeln) in der Woiwodschaft Oppeln. Er ist benannt nach dem Astronomen Nikolaus Kopernikus (1473–1543). Inhaltsverzeichnis 1 Geschichte 1.1 Vorgeschichte 1.2 Entstehung und Entwicklung bis heute 2 Literatur 3 Weblinks 4 Einzelnachweise Geschichte Platz um 1915 mit Brauerei Plac Kopernika gesehen vom Solaris Center in Rich...
Collectible card game Disney LorcanaDesignersRyan Miller and Steve WarnerPublisherRavensburgerRelease dateAugust 18, 2023; 3 months ago (2023-08-18)TypeTrading card gamePlayers2 or moreWebsitewww.disneylorcana.com Disney Lorcana is a collectible card game being released by Ravensburger in collaboration with The Walt Disney Company in late 2023.[1][2][3] It is Ravensburger's first trading card game[4] and features characters from throughout Dis...
Silvestre Varela Informasi pribadiNama lengkap Silvestre Manuel Gonçalves VarelaTanggal lahir 2 Februari 1985 (umur 38)Tempat lahir Almada, PortugalTinggi 1,80 m (5 ft 11 in)Posisi bermain GelandangInformasi klubKlub saat ini Parma (pinjaman dari Porto)Nomor 26Karier junior2000–2002 Pescadores2002–2004 Sporting CPKarier senior*Tahun Tim Tampil (Gol)2004–2008 Sporting CP 2 (0)2004–2005 → Casa Pia (pinjaman) 36 (11)2006–2007 → Vitória Setúbal (pinjaman) 45 (...
Кантон Франции (АЕ 3-го уровня)Сен-Пьервильфр. Saint-Pierreville 44°49′00″ с. ш. 4°29′16″ в. д.HGЯO Страна Франция Регион Рона — Альпы Департамент Ардеш Округ Прива Включает коммун 9 Центр Сен-Пьервиль Советник Lætitia Serre История и география Дата упразднения 21 марта 2015 П...
Indian politician Jagir KaurBorn (1954-10-15) 15 October 1954 (age 69)Bhutnura Lubana, Jalandhar, Punjab, IndiaNationalityIndianOccupation(s)Agriculture, social service, politicianSpouseLate. S. Charanjit SinghChildren2AwardsBhagirath AwardWebsitehttp://bibijagirkaur.co.in/ Bibi Jagir Kaur (born 15 October 1954) was the president of the Shiromani Gurdwara Prabandhak Committee (SGPC). She was the first woman to be elected president of the SGPC, and has been elected a total of three times....
Ṣànpọ̀nná - God of smallpox for the Yorubas This carved wooden statue of Sopona was one of approximately 50 created by a traditional healer as commemorative objects for the CDC, WHO, and other public health experts attending a 1969 conference on smallpox eradication. It is adorned with layers of meaningful objects such as monkey skulls, cowrie shells, and nails. Ṣọ̀pọ̀na (or Shapona) is the god of smallpox in the Yoruba religion.[1] The Yoruba people took their traditio...
vteDowntown Tunnel Legend to North Lamar Government Center/Capitol West Republic Square Congress Avenue Downtown Rainey/MACC Lady Bird Lake Auditorium Shores Blue Lineto AUS Orange Lineto Stassney For the tunnel under downtown Seattle, see Downtown Seattle Transit Tunnel. The Downtown Transit Tunnel was a planned light rail tunnel in Downtown Austin, Texas. It was a core feature of the proposed initial i...
Iranian resort island in the Persian Gulf Not to be confused with Qeshm Island. Place in Hormozgān Province, IranKish Island جزیرهی کیشKishClockwise from top: Marjan beach, Harireh old city, Morvarid Bazaar, Dariush Grand Hotel, Greek Ship, Toranj Marine HotelNickname: Pearl of the Persian GulfKish IslandShow map of IranKish IslandShow map of Persian GulfCoordinates: 26°32′N 53°58′E / 26.533°N 53.967°E / 26.533; 53.967CountryIranProvinceHormoz...
This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article contains content that is written like an advertisement. Please help improve it by removing promotional content and inappropriate external links, and by adding encyclopedic content written from a neutral point of view. (August 2023) (Learn how and when to remove this template message) This article contains wording that promotes t...
Раймон Пулидорфр. Raymond Poulidor Личная информация Полное имя фр. Raymond Poulidor Прозвище Пули, Пупу, Вечной второй Гражданство Франция Дата рождения 15 апреля 1936(1936-04-15)[1][2][…] Место рождения Мабаро-Меринья (департамент Крёз, Франция) Дата смерти 13 ноября 2019(2019-11-13)[3&...
József Halzl Información personalNacimiento 19 de diciembre de 1933 Győr (Hungría) Fallecimiento 13 de noviembre de 2020 (86 años)Nacionalidad HúngaraEducaciónEducado en Universidad de Tecnología y Economía de Budapest (hasta 1957) Información profesionalOcupación Ingeniero mecánico y activista político Partido político Foro Democrático de Hungría [editar datos en Wikidata] József Halzl (Győr, 19 de diciembre de 1933-13 de noviembre de 2020)[1] fue un p...
Tämä artikkeli käsittelee uutistoimittajan roolia. Elokuvasta katso Uutisankkuri: Ron Burgundyn legenda. Meksikolainen uutisankkuri Juan Becerra. Uutisankkuri tai uutistenlukija on radio-, televisio- ja nykyaikana myös internet-uutisissa esiintyvä toimittaja. Voidaan erottaa toisistaan uutistenlukijat, jotka etenkin aiemmin pelkästään lukivat toisten koostamia uutisia, sekä varsinaiset uutistoimittajat ja uutisankkurit, joilla on itsellään merkittävä vaikutus uutisten sisällön ...
Central government research unit in India This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article relies excessively on references to primary sources. Please improve this article by adding secondary or tertiary sources. Find sources: National Institute of Bank Management – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (March 2021) (Learn how and...
Circoncisione di Cristo (dettaglio) di Friedrich Herlin Il Santo prepuzio è una reliquia costituita dai presunti resti del prepuzio di Gesù, recisogli durante il rito della circoncisione; gli sono stati attribuiti eventi miracolosi e in vari momenti della storia, a volte anche contemporaneamente, varie città in Europa ne hanno dichiarato il possesso. Indice 1 Possesso del Santo prepuzio 2 Pratiche moderne 3 Allusioni e riferimenti storici al Santo Prepuzio 4 Note 5 Bibliografia 6 Voci corr...
Castel d'Agognastazione ferroviariaIl fabbricato di stazione nel 2015 LocalizzazioneStato Italia LocalitàCastello d'Agogna Coordinate45°13′49.08″N 8°41′41.5″E45°13′49.08″N, 8°41′41.5″E Lineeferrovia Mortara-Asti StoriaStato attualedismessa Attivazione1870 Soppressione2003 CaratteristicheTipoStazione passante in superficie Modifica dati su Wikidata · Manuale La stazione di Castel d'Agogna era una stazione ferroviaria della linea Mortara-Asti che fino al 2003 ser...