28-29 février : émeutes à Accra et dans d’autres villes de la Côte-de-l’Or[4]. Kwame Nkrumah et d’autres leaders nationalistes sont emprisonnés brièvement du 12 mars au 12 avril[5]. Le gouvernement britannique est contraint de mettre en place des réformes constitutionnelles (1950).
10 avril : création de l’UPC (Union des populations camerounaises)[8]. Elle milite pour l’acquisition de l’indépendance immédiate et la réunification des deux Cameroun et entretient des relations privilégiées avec le PCF.
13 juillet : accord entre le patriarcat copte et l’Église éthiopienne[14]. Le chef de l’Église, l’Abouna, traditionnellement un Égyptien nommé par le patriarche, sera désormais un Éthiopien, toujours approuvé par le Patriarcat, qui reçoit le pouvoir de consacrer des évêques.
22 juillet : procès à Antananarivo des dirigeants du MDRM. Six peines de mort sont prononcées (4 octobre), dont celles des députés Raherivelo Ramamonjy et Justin Bezara. Le député Rabemananjara est condamné aux travaux forcés à perpétuité[15]. Les condamnés à mort sont graciés le .
20 août : grève des dockers du port de Zanzibar pour obtenir une hausse de salaire[16].
Lancement à Luanda du mouvement culturel Vamos Descobrir Angola ! par le Movimento dos Novos Intelectuais d’Angola[20].
Fondation de la Communauté thérapeutique de Bregbo, à l’initiative du prophète et guérisseur harriste Albert Atcho. Elle se développe dans les années 1960 en basse Côte d’Ivoire et au Ghana[21].
8 février : les élections au Costa Rica opposent Calderón, soutenu par les communistes et l’Église, et l’opposition qui rassemble l’oligarchie des planteurs de café (cafetaleros) et la social-démocratie autour de trois pôles (anticommunisme, anticalderonisme et défense de la clarté du suffrage). Le candidat de l’opposition, le journaliste Ulate, est déclaré vainqueur. Il est accusé de fraude et le Congrès annule les élections[23].
9 avril : le libéral Gaitán, qui entraîne ses troupes d’une opposition à l’État conservateur à une opposition à l’État tout court, est assassiné à Bogotá, ce qui provoque des émeutes meurtrières pendant trois jours (Bogotazo). Les affrontements entre libéraux et conservateurs en Colombie ouvrent une période appelée La Violencia, qui fait plus de 150 000 morts (1 % de la population) entre 1948 et 1953[31].
19 avril, Costa Rica : vainqueur les 11-12 avril à Ochomogo, Figueres signe le pacte de l’ambassade du Mexique (ou pacte d’Ochomogo) qui met fin aux affrontements avec le dirigeant communiste Manuel Mora Valverde(es). Les communistes acceptent de déposer les armes si les garanties sociales sont préservées. Figueres répond qu’il entend étendre ces garanties[27].
30 avril : charte créant à Bogota l’Organisation des États américains (OEA) chargée du maintien de la paix et de la résolution pacifique des différends entre les pays du continent[32]. Signature d’un Traité américain de règlement pacifique (pacte de Bogotá), d’une convention économique, de deux conventions sur les droits politiques et civiques de la femme et de 46 résolutions, dont celle de « Préservation et défense de la démocratie en Amérique » qui indique clairement que le communisme est incompatible avec la démocratie.
1er mai : signature au Costa Rica entre les vainqueurs du pacte Ulate-Figueres en vue d’un retour à la normale[27]. Une junte dirigée par Figueres gouverne pendant 18 mois, planifie l’accession de Ulate au pouvoir et organise des élections pour une Assemblée constituante. Le parti communiste (Vanguardia Popular) et le parti de Calderón (Partido republicano nacional) se voient interdire leur participation aux élections de décembre[33].
27-29 octobre : soulèvement de la garnison d’Arequipa[37]. Coup d’État militaire au Pérou, réaction des riches planteurs de canne à sucre contre la politique de réorientation du modèle de développement mis en place par Prado (1939-1945) et Bustamante (1945-1948). Ce dernier est exilé de force à Buenos Aires et le général Manuel A. Odría, prend la tête de la junte militaire et exerce la dictature. Il s’empresse de remettre l’économie du pays sur les rails de la mono-exportation et met un terme à l’ouverture démocratique. L’Alliance populaire révolutionnaire américaine est mise hors la loi, son dirigeant Haya de la Torre se réfugie à l’ambassade de Colombie pour cinq ans. Le est élu légalement président du Pérou[38].
4 janvier : indépendance officielle de la Birmanie, qui refuse de faire partie du Commonwealth. U Nu (bouddhiste et neutraliste), devient le Premier ministre de l’Union birmane[41]. Début de l’exode des habitants d’origine indienne. Les groupes ethniques des Shans et des Karens sont inclus dans la république « fédérale ».
5 janvier et 12 septembre, guerre civile chinoise : offensives communistes visant à couper le nord de la Chine de la Mandchourie. Les communistes prennent le dessus après avoir vaincu les meilleures troupes nationalistes en Mandchourie[42]. Ils prennent la capitale de la Mandchourie le 20 octobre.
17 janvier : armistice signé à bord du navire américain Renville en rade de Surabaya. Le territoire de la République indonésienne est limité aux hautes terres de Sumatra et à la partie centrale de Java. Un blocus hollandais des territoires républicains provoque d’énormes problèmes économiques et ne fait qu’accroître le mécontentement populaire à l’égard de la politique de la République, qui négocie avec les Hollandais au lieu de les attaquer militairement. Les Hollandais multiplient les États autonomes dans les « possessions extérieures »[43].
30 janvier : Gandhi est assassiné par un brahmane extrémiste à Delhi[44]. Un million de personnes assistent le lendemain à sa crémation.
20 mars, Inde : convention de Nasik. Le Congress Socialist Party quitte le parti du Congrès et devient le Parti socialiste, dirigé par Jayaprakash Narayan[48]. Après la mort de Gandhi et la constitution adoptée à Bombay en avril[49], le Congrès se transforme en un véritable parti politique en interdisant à ses membres d’appartenir en même temps à une autre formation politique[50]. Il affirme une identité centriste, bien que cohabite en son sein une aile gauche qui s’inspire de Nehru et une aile droite dirigée par le sardar (commandant) Vallabhai Patel (1875-1950), qui occupe dans le gouvernement Nehru les portefeuilles de ministre de l’Intérieur et de vice Premier ministre. Le Congrès domine les autres partis. Seul le parti Communiste a une certaine influence.
28 mars, Birmanie : début de l’insurrection déclenchée par les communistes du Drapeau Blanc birman, avec 25 000 partisans, armés d’un équipement disparate. Le Drapeau Blanc établit son QG à Pyinmana (actuelle Naypyidaw) et un Front militaire à Pégou où il commence des embuscades ; en décembre, l’armée birmane chasse la guérilla communiste de Pyinmana. 3 000 partisans se rendent, ce qui porte un coup décisif à la guérilla[51],[52].
6 avril : le gouvernement indien présente sa première Résolution sur la Politique industrielle (Industrial Policy Resolution)[54]. Pour reconstruire l’économie de l’Inde sinistrée après la Seconde Guerre mondiale, Nehru favorise la mise en place d’une économie mixte basée sur le développement de l’industrie lourde et des infrastructures. La planification[55] et la protection du marché intérieur sont deux autres de ses priorités. Une réglementation assure le contrôle majoritaire des entreprises privées aux capitaux indiens.
12 juillet : état d’urgence en Malaisie[63]. L’insurrection communiste malaise se généralise. La guérilla se répand dans les campagnes (1948-1960). le Parti communiste malais (MCP), qui avait joué un rôle essentiel dans la résistance contre les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale commence la lutte armée. Le MCP veut l’indépendance immédiate. Opérant à partir de la jungle, 4 000 maquisards, en majorité chinois, harcèlent les Britanniques. L’état d’urgence est proclamé en juillet. Il faudra onze ans aux miliciens, formés par le général Templer, et aux contingents britanniques, australiens, néo-zélandais, pour réduire la guérilla malaise.
15 juillet : inauguration de l’Union des États de Patiala et du Pendjab oriental par le ministre de l’intérieur indien, le sardar Vallabhbhai Patel[64]. Il travaille à l’intégration dans l’Union indienne des 554 États princiers. Les 216 principautés les plus petites sont rapidement intégrées aux provinces voisines. Lorsque des régions entières sont constituées d’États princiers, l’autorité est confiée à un prince élu par ses pairs, le rajpramukh qui est l’équivalent d’un gouverneur de province. D’autres États sont, pour des raisons diverses, administrés directement par le pouvoir central. Les trois plus grands, le Hyderābād, le Mysore et le Cachemire subsistent comme entités distinctes.
9 septembre : création de la république populaire démocratique de Corée (la Corée du Nord) marquant la scission avec la Corée du Sud entraînant des tensions aboutissant à la guerre de Corée. Le 18 septembre, les Soviétiques annoncent l’évacuation par l’Armée rouge du nord de la Corée avant le 31 décembre[68]. Séoul est désignée comme capitale et le parti ne reconnaît le Sud que comme une province perdue. Des changements politiques et économiques important sont réalisés par le parti communiste. Déjà avant la fondation de la RPDC, les éléments modérés avaient été éliminés. Les Églises, les partis d’opposition sont interdits ou absorbés, le programme du parti est défini : réunification, collectivisation des terres et nationalisation des industries.
15 septembre, Inde : lancement du « développement rural communautaire » dans l’Uttar Pradesh, avant d’être intégré dans le premier plan[71]. Dans chaque village, un agriculteur rémunéré par l’administration doit se mettre au service du village et inciter les autres villageois à mettre bénévolement en œuvre des projets locaux de développement. Les résultats sont faibles.
25 septembre : loi retirant son privilège d’émission à la Banque de l'Indochine, transféré à « un Institut d’émission de l’Indochine » qui reste à créer. La banque continue à assurer le service de l’émission jusqu’à une date qui reste à fixer. Début du trafic des piastres, révélé en 1952[75] ; la piastre vaut officiellement 17 francs, mais on l’achète pour 7 à 8 francs. C’est 10 francs de bénéfice pour ceux qui peuvent la changer au cours officiel, règlementé.
6 novembre-, guerre civile chinoise : campagne de Huaihai, bataille décisive autour de Xuzhou, au désavantage des nationalistes[77]. Les forces nationalistes sont concentrées pour la défense de Pékin le 22 novembre. Depuis 12 jours l’état de siège est instauré à Shanghai. Le 18 décembre, les troupes communistes encerclent Pékin.
19 décembre : Operatie Kraai, deuxième opération de police en Indonésie. Ignorant les lignes de cessez-le-feu de l’ONU, les Hollandais attaquent à nouveau la République, capturant sa capitale Yogyakarta, arrêtant et exilant la plupart de ses hauts dirigeants, y compris Soekarno et Hatta. Malgré le succès de l’attaque hollandaise, la résistance de la guérilla républicaine et la pression de la communauté internationale (Ceylan, Inde, Pakistan) forcent les Hollandais à transiger[78].
Janvier - février, Palestine mandataire : l’essentiel des forces arabes sont concentrées dans la région de Jérusalem sous le commandement d’un neveu du mufti, Abd al-Kader al-Husseini. Le 8 janvier, une force auxiliaire de 1 500 volontaires, dépendant de la LEA et dirigée par Fawzi al-Qawuqji, prend position dans le nord de la Palestine[80]. Il n’y a aucune coordination avec les forces du mufti. Au total, les forces arabes représentent 8 000 combattants. La stratégie arabe consiste à rompre les communications entre les implantations juives. Les forces sionistes sont deux à trois fois plus nombreuses, mieux équipées et plus organisées (Irgoun, groupe Stern, légion juive, Haganah). Leur stratégie est défensive en attendant le retrait britannique prévu pour le 15 mai. Dès avril, les sionistes prennent l’avantage dans les principales villes. Les populations arabes fuient les zones de combat, et l’intervention des pays arabes parait inévitable[81].
15 janvier : une délégation irakienne conduite par Sayyid Salih Jabr(en) se rend à Londres et signe le traité de Portsmouth par lequel les Britanniques s’engagent à évacuer leurs bases militaires en échange de la poursuite de la coopération militaire avec l’Irak en cas de guerre. Le traité est accueilli avec hostilité en Irak et entraîne de violentes manifestations. Le régent renonce au traité et renvoie le gouvernement Jabr[80].
15 mars : nouveau traité d’alliance politique et militaire entre la Jordanie et le Royaume-Uni[80].
30 mars : le Conseil juif de Palestine forme un cabinet provisoire de 13 ministres sous la présidence de David Ben Gourion (jusqu’en 1953) et un Parlement temporaire de 37 membres, formant ainsi l’embryon de l’État d’Israël[83] tandis que la violence se développe entre militants sionistes et arabes. Pour assurer la sécurité des zones d’implantations juives, les sionistes conçoivent le plan Daleth qui préconise l’élimination des forces présentes dans la partie juive et dans les zones qui pourraient être annexées. « C’est dans le cadre du Plan Daleth qu'eurent lieu entre le 1er avril et le 15 mai 1948, treize opérations générales, dont les huit principales se déroulèrent hors des frontières juives du partage, dans le territoire en principe alloué aux Palestiniens » (Elias Sanbar)[84].
22 avril : Haïfa est prise après un bombardement massif de la ville par la Haganah qui a entraîné l’exode de la population organisé par les britanniques. Début mai, il ne reste que 4 000 arabes contre 70 000[81].
28 avril : début de l’opération Yiftah menée par le Palmah pour le contrôle du nord-est de la Galilée[89]. Safed est prise le 10 mai[87]. L’attaque de la Galilée permet de renforcer les positions face à l’intervention future des pays arabes. Les civils arabes fuient vers la Syrie et le Liban[81].
prise de Jaffa après un assaut violent de l’Irgoun arrêté par les Britanniques[80]. Massacre d’Arabes. Lors de la reddition, il ne reste que 5 000 Arabes sur 80 000[81].
massacre de 250 civils juifs au kibboutz de Kfar Etzion par les Palestiniens[90].
15 mai : début de la première guerre israélo-arabe (fin le ). Israël est envahi par les armées égyptiennes, irakiennes, libanaises, syriennes et transjordaniennes de la Ligue arabe (23 000 hommes contre 35 000 israéliens, puis 40 000 contre 73 000 israéliens en juillet)[87].
Devant la pression populaire et l’arrivée des premiers réfugiés palestiniens, Farouk Ier d’Égypte donne l’ordre d’entrer en guerre contre Israël sans en référer au gouvernement et malgré l’hostilité des militaires. L’armée est mal préparée et en dépit de quelques succès dans le Sinaï (Nasser), elle est battue. Attaquée sur son territoire, elle n’est sauvée que par la menace d’intervention britannique en cas de non-évacuation du Sinaï[81].
16 mai : l’armée syrienne enfonce les lignes israéliennes en Galilée et n’est contenue que le 20 mai. Au Sud, l’armée égyptienne occupe rapidement la région de Gaza, le Néguev et atteint la Cisjordanie. La progression vers Tel-Aviv est freinée par une forte résistance juive. L’armée irakienne prend position au nord de Jérusalem et menace le littoral[81].
17 mai : le nouvel État d’Israël est reconnu de jure par l’Union soviétique et de facto par les États-Unis[80]. Sous la pression américaine, un embargo sur les ventes d’armes est mis en œuvre, mais l’URSS et la Tchécoslovaquie livrent des armes à Israël[81].
19 mai : la légion arabe intervient à Jérusalem pour protéger les populations arabes. Après de violents combats, les Israéliens se replient[81].
20 mai : alors que le territoire israélien est coupé en deux par les armées arabes, le comte Folke Bernadotte est envoyé en Israël comme médiateur[92].
24-25 mai : opération Ben Nun. Échec de la première attaque israélienne contre Latroun pour désenclaver Jérusalem[95]. Aucun des cinq assauts lancés par les Israéliens ne leur permet de prendre la position qui reste sous contrôle jordanien.
26 mai : création de Tsva Haganah leIsrael (Tsahal) : « l’armée de défense d’Israël »[96] (naissance officielle le 31 mai[97]).
29 mai : les troupes irakiennes traversent le Jourdain et occupent Tulkarem, Naplouse et Netanya ; les Égyptiens prennent Ashdod ; les Jordaniens contrôlent le centre de Jérusalem[87].
9 juin : les Arabes et les Israéliens acceptent un cessez-le-feu, effectif le 11 juin. Cette trêve renforce les positions israéliennes avec l’arrivée des armes soviétiques (60 000 hommes, avec une aviation contre 35 000 arabes). Bernadotte propose un plan de partage de la Palestine (Cisjordanie annexée à la Jordanie, union économique entre Israël et la Jordanie, Jérusalem arabe et Haïfa port franc). Sa proposition est refusée par les deux parties[81].
10 juin : les Syriens opèrent une nouvelle progression en Galilée. Ils occupent Mishmar-Hayarden mais échouent à prendre Ein Gev et Ramot Naftali[99].
20 septembre : publication du plan Bernadotte[99] ; internalisation de Jérusalem, retour des réfugiés et échanges de territoires favorisant la formation de blocs plus homogènes), soutenu par les États-Unis et la Grande-Bretagne mais rejeté par les pays Arabes et Israël qui refuse de laisser le Néguev aux Arabes[81].
15 octobre : rupture du cessez-le-feu. L’armée israélienne lance une offensive contre l’armée égyptienne qui se terminera par l’occupation du Néguev[80].
20 février : accord franco-anglo-américain stipulant que toute la production sarroise de charbon reviendra à la France au [109].
23 février : début de la deuxième conférence de Londres (fin le 6 mars puis du 20 avril au 2 juin) ; elle recommande un gouvernement fédéral pour l’Allemagne de l’Ouest et son adhésion au plan Marshall, puis lors de sa deuxième cession autorise les Allemands à rétablir leur unité dans le cadre d’une forme de gouvernement libre et démocratique et de recouvrer progressivement leur pleine responsabilité gouvernementale[110].
17 - 18 mars : le Congrès du Peuple allemand réunit à Berlin-Est constitue le Conseil du peuple allemand (Volksrat), mené par le Parti socialiste unifié. Il organise un plébiscite pour l’unité allemande met en place un comité constituant sous la direction d’Otto Grotewohl[110].
20 mars : en désaccord avec les mesures prises dans les zones d’occupation occidentales, le délégué soviétique quitte le Conseil de contrôle interallié mis en place par la conférence de Potsdam et qui cesse désormais de fonctionner[110].
3 juin : publication des accords de Londres fixant le statut politique futur de l’Allemagne fédérale. Une Assemblée constituante et un gouvernement fédéral doivent être mis en place[113].
23 juin : début du blocus de Berlin par les Soviétiques à la suite de la réforme monétaire. Les communications ferroviaires entre Berlin et l’Allemagne de l’Ouest sont interrompues (fin le )[114]. Réforme monétaire en zone soviétique[110].
23 et 24 juin : conférence de Varsovie réunissant les ministres des Affaires étrangères de l’URSS, l’Albanie, la Bulgarie, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Yougoslavie. Une déclaration condamne la division allemande, demande le contrôle des quatre puissances occupantes sur l’industrie lourde de la Ruhr et la formation d’un gouvernement démocratique unique pour l’Allemagne et la signature d’un traité de paix conformément à l’accord de Potsdam[110].
26 juin : mise en place par les Occidentaux d’un pont aérien avec Berlin-Ouest pour contourner le blocus[114].
31 juillet : fin du procès Krupp. Alfried Krupp est condamné par le tribunal militaire américain de Nuremberg à douze ans de prison et à la confiscation de ses biens. Il est amnistié en par le haut-commissaire américain et sa fortune personnelle lui est restituée[116].
5 décembre : victoire des sociaux-démocrates aux élections municipales dans les trois secteurs occidentaux de Berlin. Les communistes appelaient au boycottage[118].
13 janvier : traité de collaboration et d’assistance mutuelle entre la république populaire de Roumanie et la république populaire de Hongrie, signé à Budapest[119].
À la suite du conflit au sein du gouvernement tchécoslovaque à propos de la nomination systématique de communistes au sein de l’administration et de la police, 12 ministres non communistes démissionnent du gouvernement pour provoquer une confrontation, mais la tentative échoue (20 février). Les communistes sont toujours en majorité au gouvernement et le contrôle qu’ils exercent sur la police et les milices ouvrières leur permettent d’organiser des manifestations de rue. Le Premier ministre Klement Gottwald et le ministre de l’Intérieur Václav Nosek mobilisent la police et proclament l’état de siège à Prague (23 février). Retournant la situation, ils exigent la démission des ministres non-communistes pour former un nouveau gouvernement. Le président Edvard Beneš, malade et effrayé des risques de guerre civile, capitule et nomme un nouveau gouvernement dominé par les communistes[120]. Nombre de dirigeants de l’opposition s’exilent, comme le ministre du Commerce extérieur Hubert Ripka.
10 mars : Jan Masaryk, le ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque, le seul qui n'est pas communiste, se suicide (les circonstances de sa mort sont controversées)[114].
23 avril : traité entre la république de Tchécoslovaquie et la république populaire de Bulgarie, signé à Prague[119].
28 avril : le Parlement de Tchécoslovaquie vote la nationalisation des usines de plus de 50 salariés et instaure un monopole d’État sur le commerce de gros et le commerce extérieur[128].
9 mai : nouvelle constitution tchécoslovaque[129]. La Tchécoslovaquie devient une « démocratie populaire » satellite de l’URSS. L’agriculture est collectivisée, les églises attaquées et soumises à des restrictions, l’éducation et la vie culturelle et intellectuelle réorganisée selon les principes marxistes. Le procès des criminels de guerre est l’occasion d’un amalgame entre fascistes et anticommunistes, qui sont emprisonnés ou envoyés dans des camps de travail. Entre 1949 et 1954 plus de 40 000 personnes seront jugées pour atteinte à la sûreté de l’État et 178 exécutées. L’Église, les Juifs, les intellectuels et les anciens chefs des partis bourgeois seront les premiers visés.
22 mai : opération Vesna (printemps). Les soviétiques lancent la plus grande déportation de Lituanie vers la Sibérie (43 300 personnes)[130].
29 mai : traité entre la Tchécoslovaquie et la Pologne[119].
30 mai, Tchécoslovaquie : des élections sur listes uniques donnent 89,5 % de voix au Parti communiste[131].
11 juin : loi de nationalisation des moyens de production en République populaire roumaine ; les entreprises des industries, des mines, des banques, des assurances et des transports de plus de 100 salariés[128] sont nationalisées[132]. 90 % de la production industrielle passe à l’État. Une Commission de planification d’État est mise sur pied le 21 juillet[133].
La rupture avec Tito marque le début d’une vague de purges en URSS et dans les États satellites (1948-1952)[137]. Tout dirigeant communiste qui a des velléités d’indépendance se voit accusé de titisme, considéré comme une dérive nationaliste et personnelle du communisme dangereuse pour l’unité de la Révolution mondiale. .
21 juillet : traité entre la Tchécoslovaquie et la Roumanie[119].
4 août : décret sur « le régime général des cultes » en République populaire roumaine. Toutes les confessions religieuses du pays sont placées sous le contrôle de l’État[138].
18 août : clôture de la conférence de Belgrade sur le Danube à laquelle participent les pays occidentaux et les pays sous influence soviétique. Le projet soviétique a été adopté, qui réserve aux États riverains le contrôle de la navigation. Une convention réorganise la Commission du Danube[139].
28 septembre : l’URSS puis ses alliés (la Roumanie le , la Pologne et la Hongrie le , la Bulgarie le et la Tchécoslovaquie le dénoncent les traités d’amitié avec la Yougoslavie[144] et lui interdisent d’entrer au Comecon.
2 octobre : un accord commercial entre la Hongrie et l’Union soviétique[146] prévoit la livraisons de matières premières soviétiques contre des produits agricoles et industriels hongrois.
27 octobre : vote du premier plan quinquennal pour le développement économique en Tchécoslovaquie, incluant des mesures pour l’industrialisation de la Slovaquie[129].
21 novembre, URSS : le Comité antifasciste juif est dissous sous prétexte qu’il est devenu un « centre de propagande antisoviétique », après l’assassinat de son président Solomon Mikhoels le 7 janvier. Les autorités soviétiques lancent une campagne pour liquider ce qui reste de la culture juive (1948-1952)[147].
Les écoles ecclésiastiques sont étatisées, les couvents supprimés et dans la foulée de la campagne qui précède le procès du cardinal Mindszenty, 225 prêtres catholiques et moines sont arrêtés et condamnés[150].
31 janvier, Portugal : arrestation de la Commission centrale de la MUD (Movimento de Unidade Democrática), organisation opposée au régime de Salazar. Le mouvement est déclaré illégal par le gouvernement le 24 mars[153].
6 avril : traité finlando-soviétique d’amitié, de bon voisinage et de coopération. La Finlande évite la satellisation et le stationnement de troupes soviétiques sur son territoire, mais s’engage à ne pas porter atteinte aux intérêts de son puissant voisin (finlandisation)[156].
5 juillet, Royaume-Uni : mise en application de la loi sur le Service national de santé (Aneurin Bevan). Nationalisation du secteur hospitalier qui est intégré dans un grand « service national de santé » qui dispense gratuitement tous les soins médicaux[160].
30 juillet : loi sur la nationalité britannique[161], accordant sans restriction le droit de résidence aux « citoyens du Royaume-Uni et des colonies » (entrée en vigueur le )[162].
26 octobre : le Conseil consultatif de l’Organisation du traité de Bruxelles décide d’instaurer un « Comité pour l’étude et le développement de l’unité européenne », dont les travaux aboutissent à l’institution du Conseil de l'Europe le [169]. Les cinq signataires approuvent le principe d’une alliance atlantique[170].
↑ a et bNelson Acosta Espinosa, Juan Carlos Pérez Toribio, María Eugenia Talavera, La cultura política del venezolano : I Coloquio de Historia y Sociedad, Universidad Catolica Andres, , 315 p. (ISBN978-980-237-226-3, présentation en ligne)
↑María Angélica Semilla Durán, Jorge P. Santiago, François Laplantine, Utopies, enchantements et hybridité dans la ville ibérique et latino-américaine, Paris, Archives contemporaines, , 283 p. (ISBN978-2-8130-0059-0, présentation en ligne)
↑Maristela Rodrigues Roget, Le système interaméricain et les principes démocratiques : l'évolution de son engagement, Paris, l'Harmattan, , 652 p. (ISBN978-2-296-09500-7, présentation en ligne)
↑Juan Rafael Quesada Camacho, Costa Rica contemporánea : raíces del estado de la nación, Editorial Universidad de Costa Rica, , 355 p. (ISBN978-9977-67-563-3, présentation en ligne)
↑Guillermo H. Vásquez Pérez, Lo que no sabemos sobre el palacio de Carondelet : Una explicación, fuera de lo común, del por qué de nuestros tradicionales males histórico-políticos, SKED CO, (ISBN978-9978-349-06-9, présentation en ligne)
↑Xavier De Weirt, Harry S. Truman et la fin de la Seconde Guerre mondiale : Le président le plus controversé des États-Unis, 50 Minutes, , 40 p. (ISBN978-2-8062-5446-7, présentation en ligne)
↑Christian Huetz de Lemps, Olivier Sevin, L'Asie-Pacifique des crises et des violences, Paris, Presses Paris Sorbonne, , 412 p. (ISBN978-2-84050-571-6, présentation en ligne)
↑Daniel Junqua, Marc Lazar et Bernard Féron, L'Histoire au jour le jour (1944-1985) : Les années froides (1944-1954), vol. 1, Le Monde, dossiers et documents (présentation en ligne)
↑Olivier Sevin, Migrations, colonisation agricole et terres neuves en Indonésie, Presses Universitaires de Bordeaux, , 931 p. (ISBN978-2-905081-39-1, présentation en ligne)
↑Constitution of the Indian National Congress as Adopted at the Bombay Meeting of the A.I.C.C., April 1948, All India Congress Committee, (présentation en ligne)
↑Martial Dassé, Les guérillas en Asie du Sud-Est : les stratégies de la guerre asiatique, Fondation pour les études de défense nationale, , 270 p. (ISBN978-2-7384-1449-6, présentation en ligne)
↑(en) Jinwung Kim, A history of Korea : from "Land of the Morning Calm" to states in conflict, Bloomington, Indiana University Press, (ISBN978-0-253-00024-8, présentation en ligne)
↑Jean Sutter, Les stérilisations et les avortements eugéniques au Japon, vol. 4, Institut National d'Études Démographiques, (présentation en ligne), p. 768-770
↑Bernard Béraud, La Gauche révolutionnaire au Japon, Éditions du Seuil, (présentation en ligne)
↑A. Rā Kulakarṇī, M. A. Nayeem, History of Modern Deccan, 1720/1724-1948 : Political and administrative aspects, vol. 1, Abul Kalam Azad Oriental Research Institute, (présentation en ligne)
↑Andrew Hardy, Les opinions de Paul Bernard (1892-1960) sur l'économie de l'Indochine coloniale et leur actualité, vol. 82, Revue française d'histoire d'outre-mer, (présentation en ligne), p. 315
↑Hugues Tertrais La piastre et le fusil, le coût de la guerre d'Indochine 1945-1954, vol. 2, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, (présentation en ligne)
↑Gabriel G. Tabarani, Israeli-Palestinian Conflict : From Balfour Promise to Bush Declaration : The Complications and the Road for a Lasting Peace, AuthorHouse, , 452 p. (ISBN978-1-4678-7904-0, présentation en ligne)
↑Motti Golani et Adel Manna, Two Sides of the Coin : Independence and Nakba 1948: [English - Arabic], Institute for Historical Justice and Reconciliation, , 320 p. (ISBN978-90-8979-083-5, présentation en ligne)
↑ a et bJean-Marc Delaunay, Aux vents des puissances : [recueil d'hommages rendus à Jean-Claude Allain], Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, , 408 p. (ISBN978-2-87854-420-6, présentation en ligne)
↑Motti Golani et Adel Manna, Two Sides of the Coin : Independence and Nakba 1948: [English - Hebrew], vol. 4, Institute for Historical Justice and Reconciliation, , 320 p. (ISBN978-90-8979-081-1, présentation en ligne)
↑Antoine Germa, Benjamin Lellouch et Éveline Patlagean, Les Juifs dans l'Histoire : De la naissance du judaïsme au monde contemporain, Éditions Champ Vallon, , 925 p. (ISBN978-2-87673-845-4, présentation en ligne)
↑Camille David, La guerre de Palestine de 1948 : Quand l’indépendance d’Israël fâche les nations arabes voisines, 50 Minutes, (ISBN978-2-8062-5416-0, présentation en ligne)
↑Paulgerhard Lohmann, The anti-Jewish racist mania of Hitler, the Jews in Fritzlar and its boroughs, and their few friends : Extended edition, BoD – Books on Demand, (ISBN978-3-7386-6975-6, présentation en ligne)
↑ a et bSylvie Lefèvre, Les relations économiques franco-allemandes de 1945 à 1955 : De l'occupation à la coopération, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 527 p. (ISBN978-2-8218-3700-3, présentation en ligne)
↑ abcdefgh et iJean-Paul Cahn et Ulrich Pfeil, L'Allemagne, 1945-1961 : de la "catastrophe" à la construction du Mur, vol. 1, Villeneuve-d'Ascq, Presses Univ. Septentrion, , 248 p. (ISBN978-2-7574-0056-2, présentation en ligne)
↑Jean-François Eck, Les entreprises françaises face à l’Allemagne de 1945 à la fin des années 1960, Institut de la gestion publique et du développement économique, (ISBN978-2-8218-2835-3, présentation en ligne)
↑Serge Berstein, Pierre Milza, Olivier Milza, Gisèle Berstein, Yves Gauthier, Jean Guiffan, Initial : Histoire du XXe siècle : Le monde entre guerre et paix (1945-1973), vol. 2, Hatier, , 508 p. (ISBN978-2-218-95192-3, présentation en ligne)
↑Laure Castin-Chaparro, Puissance de l'URSS, misères de l'Allemagne : Staline et la question allemande 1941-1955, Publications de la Sorbonne, , 395 p. (ISBN978-2-85944-473-0, présentation en ligne)
↑ a et bEmile C. Ciurea, « La vie politique et les partis en Roumanie après la seconde guerre mondiale », Revue française de science politique, vol. 7, no 4, , p. 880 (présentation en ligne)
↑Merkaz le-moreshet Ben-Guryon, Israel Studies : IS., vol. 10, Indiana University Press, (présentation en ligne)
↑Constantin Iordachi et Arnd Bauerkamper, The Collectivization of Agriculture in Communist Eastern Europe : Comparison and Entanglements, Central European University Press, , 568 p. (ISBN978-615-5225-63-5, présentation en ligne)
↑Stelian Neagoe, Istoria guvernelor României : de la începuturi-1859 până în zilele noastre--1999, Editura Machiavelli, , 285 p. (ISBN978-973-96599-7-0, présentation en ligne)
↑Ygael Gluckstein, Les Satellites européens de Staline, Les Iles d'or, (présentation en ligne)
↑Antonín Šnejdárek, Casimira Mazurowa-Château, op. cit, p. 159.
↑Elizabeth Du Réau, Europe des élites? Europe des peuples? : la construction de l'espace européen, 1945-1960, Presses Sorbonne Nouvelle, , 345 p. (ISBN978-2-87854-160-1, présentation en ligne)
↑Nicolas Werth, Histoire de l'Union soviétique de Lénine à Staline (1917-1953) : « Que sais-je ? » n° 2963, Presses universitaires de France, , 128 p. (ISBN978-2-13-062352-6, présentation en ligne)
↑Jamʻīyah al-Miṣrīyah lil-Qānūn al-Dawlī, Majallah al-Miṣrīyah lil-qānūn al-duwalī, vol. 8, Egyptian Society of International Law, (présentation en ligne)
↑Andras Kerestzy, The Reliable Book of Facts : Hungary, Budapest, Greger-Delacroix Publishing Company, (présentation en ligne)
↑Luce Pietri, André Vauchez, Jean-Marie Mayeur, Marc Venard, Histoire du christianisme. Guerres mondiales et totalitarismes (1914-1958), vol. 12, Fleurus, , 1152 p. (ISBN978-2-7189-0740-6, présentation en ligne)
↑Jean-François Muracciole et Guillaume Piketty, Encyclopédie de la Seconde Guerre mondiale, Robert Laffont/bouquins/segher, , 2154 p. (ISBN978-2-221-19175-0, présentation en ligne)
↑Russell Haywood, Railways, Urban Development and Town Planning in Britain : 1948–2008Transport and Mobility, Ashgate Publishing, Ltd., , 422 p. (ISBN978-1-4094-8825-5, présentation en ligne)
↑Danièle Beltran-Vidal, François Maniez, Les mots de la santé : influence des sociétés et des cultures sur la formation des mots de la santé, Presses Universitaires Lyon, , 252 p. (ISBN978-2-7297-0766-8, présentation en ligne)
↑Jean Petaux, L'Europe de la démocratie et des droits de l'homme : l'action du Conseil de l'Europe, Strasbourg, Council of Europe, , 379 p. (ISBN978-92-871-6506-0, présentation en ligne)
↑Christophe Gillissen, Une relation unique : Les relations irlando-britanniques de 1921 à 2001, Presses universitaires de Caen, , 322 p. (ISBN978-2-84133-464-3, présentation en ligne)
Carol Gattaz Gattaz in het tenue van Minas Tênis Clube (2018) Persoonlijke informatie Volledige naam Caroline de OliveiraSaad Gattaz Geboortedatum 27 juli 1981 Geboorteplaats São José do Rio Preto Nationaliteit Brazilië Lengte 192 cm Sportieve informatie Discipline volleybal Olympische Spelen 2020 Portaal Sport Caroline Carol de Oliveira Saad Gattaz (São José do Rio Preto, 27 juli 1981)[1] is een Braziliaans volleybalster die als middenaanvaller speelt. Ze won...
Het bisdom Bossangoa binnen de Centraal-Afrikaanse Republiek Het bisdom Bossangoa (Latijn: Dioecesis Bossangoensis) is een van de negen rooms-katholieke bisdommen van de Centraal-Afrikaanse kerkprovincie en is suffragaan aan het aartsbisdom Bangui. Momenteel is de zetel van het bisdom Bossangoa sede vacante. Geschiedenis 9 februari 1959: Oprichting als apostolische prefectuur Bossangoa uit een deel van het bisdom Berbérati 16 januari 1964: Promotie tot bisdom Bossangoa Leiderschap Mgr Nestor-D
This is a list of colleges and universities located in Sargodha, Pakistan.[1] Main entrance to The University of Sargodha Colleges and Universities in Sargodha University/College Type Location Established Website University of Sargodha Public University Road 2002 [2] University College of Agriculture Public Sargodha Bypass near Jhal Chakian 2002 University of Lahore, Sargodha Campus Private Lahore Road 2002 [3] University of Central Punjab, Sargodha Campus Private Laho...
138th season in existence of Arsenal F.C. Arsenal F.C. 2023–24 football seasonArsenal F.C.2023–24 seasonArsenal playing against Major League Soccer's All-Stars during pre-seasonOwnerKroenke Sports & EntertainmentCo-chairmenStan KroenkeJosh KroenkeManagerMikel ArtetaStadiumEmirates StadiumPremier League1stFA CupThird roundEFL CupFourth roundFA Community ShieldWinnersUEFA Champions LeagueRound of 16Top goalscorerLeague: Eddie NketiahBukayo Saka(5 each)All: Bukayo Saka (8)Highest home at...
Palazzo Mancini, Roma. Etsa oleh Giovanni Battista Piranesi, 1752. Palazzo Mancini merupakan sebuah palazzo di Roma, Italia.[1] Sejak 1737 hingga 1793 bangunan ini adalah rumah kedua Akademi Prancis di Roma. Palazzo Mancini terletak di Via del Corso, Roma, sekitar satu blok di utara Piazza Venezia. Referensi ^ Guerci, M. (2011) Palazzo Mancini. Istituto Poligrafico e Zecca dello Stato, Rome, 320 pp. ISBN 9788824010580 Pranala luar Interactive Nolli Map Website Lihat pula Wangsa Mancin...
Buses in Jyväskylä, old bus station in 1987 The following is a list of presently-operating bus transit systems in Finland with regular service. The list excludes charter buses and private bus operators, but includes demand-responsive transport systems. System Locale Central city or town Website HSL Greater Helsinki Helsinki [1] Nysse Tampere sub-region Tampere [2] Föli Turku sub-region Turku [3] Oulun joukkoliikenne Oulu sub-region Oulu [4] Koutsi Kouvola sub-region Kouvola [5] Linkki Jyv...
Political party in Turkey (1930) Liberal Republican Party Serbest Cumhuriyet FırkasıPresident and founderFethi OkyarGeneral SecretaryNuri ConkerFoundedAugust 12, 1930; 93 years ago (1930-08-12)DissolvedNovember 17, 1930; 93 years ago (1930-11-17)Split fromRepublican People's PartyHeadquartersAnkara, TurkeyIdeologyLiberalism[1]Liberal democracy[1]RepublicanismTurkish nationalismLaicismPolitical positionCentre-rightColours Bl...
1978 Italian adventure film Ms. StilettoDirected byBruno CorbucciScreenplay by Giorgio Cavedon Mario Amendola Elisabeth Forster[1] Story by Giorgio Cavedon Mario Amendola Elisabeth Forster[1] Based onIsabella, duchessa dei diavoliStarringBrigitte SkayCinematographyFausto Zuccoli[1]Edited byLuciano Anconetani[1]Music bySante RomitelliProductioncompanies I.N.D.I.E.F. Cinesecolo Houwer-Film, Film- und Fernsehproduktion[2] Release date 1969 (1969) ...
Ini adalah nama Batak Toba, marganya adalah Lumban Tobing.Artikel ini membutuhkan rujukan tambahan agar kualitasnya dapat dipastikan. Mohon bantu kami mengembangkan artikel ini dengan cara menambahkan rujukan ke sumber tepercaya. Pernyataan tak bersumber bisa saja dipertentangkan dan dihapus.Cari sumber: Ferdinand Lumban Tobing – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR (Oktober 2023)dr.Ferdinand Lumban Tobingdr. Ferdinand Lumban Tobing sebaga...
Polish racing driver This biography of a living person needs additional citations for verification. Please help by adding reliable sources. Contentious material about living persons that is unsourced or poorly sourced must be removed immediately from the article and its talk page, especially if potentially libelous.Find sources: Kuba Giermaziak – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (December 2014) (Learn how and when to remove this template mes...
Палестинская национальная администрацияараб. السلطة الوطنية الفلسطينية Флаг Герб Государственный гимн Палестинской национальной администрации Палестинская администрация осуществляет частичный гражданский контроль на 167 островах от Западного берега реки Иордан...
Retrato del Marqués de San Adrián de Francisco de Goya, que fue realizado al quinto marqués, José Mª Magallón y Armendáriz, en 1804. El marquesado de San Adrián es el título nobiliario español creado oficialmente el 13 de noviembre de 1729 por el rey Felipe V a favor de Joaquín Magallón y Beaumont de Navarra, señor de Monteagudo y de San Adrián (ambos en Navarra). El Real decreto del título había sido concedido por el rey Carlos II el 13 de octubre de 1696 al mismo titular Est...
Private college in Cavite, Philippines 14°19′37.5″N 120°56′39.3″E / 14.327083°N 120.944250°E / 14.327083; 120.944250 De La Salle Medical and Health Sciences InstituteFormer namesDe La Salle University-Health Sciences Campus (1995-2007) De La Salle Health Sciences Institute (2007-2017)MottoNurturing LivesTypePrivate, research, non-stock, coeducational higher education institutionEstablished1979; 44 years ago (1979)Religious affiliationChris...
Basic shapes represented in vector graphics Vector graphics consists of geometrical primitives In vector computer graphics, CAD systems, and geographic information systems, geometric primitive (or prim) is the simplest (i.e. 'atomic' or irreducible) geometric shape that the system can handle (draw, store). Sometimes the subroutines that draw the corresponding objects are called geometric primitives as well. The most primitive primitives are point and straight line segment, which were all that...
Fédération belge des femmes diplômées des académiesHistoireFondation 1921CadreSigle FBFDAType Association de femmesDomaines d'activité Situation des femmes, éducationPays BelgiqueOrganisationSite web www.fbfda.orgmodifier - modifier le code - modifier Wikidata La Fédération belge des femmes diplômées des académies est une association sans but lucratif créée en 1921. Elle s'inscrit dans les mouvements féministes belges des XIXe et XXe siècles et lutte contre ...
Structures such as the Niederfinow Boat Lift limit the dimensions of vessels. As of 2012[update] a second lift is being constructed to a larger size. The Classification of European Inland Waterways is a set of standards for interoperability of large navigable waterways forming part of the Trans-European Inland Waterway network within Continental Europe and Russia. It was created by the European Conference of Ministers of Transport (ECMT; French: Conférence européenne des ministres d...
Israeli lawyer and social activist Gonen Ben Itzhakגונן בן יצחקGonen Ben Itzhak at a protest in Haifa, 26 November 2020Born (1971-03-03) 3 March 1971 (age 52)NationalityIsraeliAlma materUniversity of Beer ShevaIDC HerzliyaTel Aviv UniversityOccupationlawyerYears active1996–presentKnown forWork in the Shin Betsocial activismentrepreneurshipprotests against Benjamin Netanyahu Gonen Ben Itzhak (Hebrew: גונן בן יצחק; born: 3 March 1971) is an Israe...
Hissène Habréحسين حبريHabré pada tahun 1987Presiden Chad ke-5Masa jabatan7 Juni 1982 – 1 Desember 1990Perdana MenteriDjidingar Dono NgardoumPendahuluGoukouni OueddeiPenggantiIdriss DébyPerdana Menteri Chad ke-1Masa jabatan29 Agustus 1978 – 23 Maret 1979PendahuluFrançois TombalbayePenggantiDjidingar Dono Ngardoum Informasi pribadiLahir(1942-08-13)13 Agustus 1942Faya-Largeau, Persekutuan Afrika Prancis Khatulistiwa (sekarang Chad)Meninggal24 Agustus 20...