Après des études à Ouagadougou, il sort instituteur de l'École normale de Dakar. Directeur d'école en Haute-Volta et en Côte d'Ivoire, il est ensuite professeur à Bingerville.
Nazi Boni est un panafricaniste convaincu ; il est l'un des cofondateurs du Parti pour le regroupement africain. Son engagement lui vaut d'être exilé de 1960 à 1966[3].
Ouvrages
Il écrit en 1962 Le Crépuscule des temps anciens, dans le courant de la négritude. Le roman aborde le thème de la guerre du Bani-Volta. Son essai Histoire synthétique de l'Afrique résistante a été publié à titre posthume en 1971[4].
Décès
Il meurt le dans un accident de la circulation à Sakoinsé alors qu'il se rendait à Ouagadougou pour une conférence.
↑ a et bUne incertitude subsiste quant à la date de naissance, signalée dans le Dictionnaire des écrivains francophones classiques, p. 328. Selon les sources, la date fluctue entre le 31 décembre 1909 et 1912, cette dernière étant la plus souvent retenue.
↑Salaka Sanou, La Littérature burkinabé : l'histoire, les hommes, les œuvres, collection Francophonies, Presses universitaires de Limoges, 2000, (ISBN9782842871901), 220 pages, p. 62-73. extraits
Voir aussi
Bibliographie
Marie-Rose Abomo-Maurini, « Nazi Boni », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud, (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, océan Indien, éd. H. Champion, Paris, 2010, p. 328-332 (ISBN978-2-7453-2126-8)
Louis Millogo, Nazi Boni, premier écrivain du Burkina Faso : la langue bwamu dans « Crépuscule des temps anciens », 2002, éd. Presses universitaires de Limoges, 307p., (ISBN9782842872465)