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Le premier comptoir est installé à Surate en 1668 par la Compagnie française des Indes orientales, puis c'est le tour de Pondichéry en 1673, de Chandernagor en 1686, de Mahé en 1721, de Yanaon en 1725 et de Karikal en 1739, constitués en districts d'un même territoire, auxquels s'ajoutent les comptoirs (ou loges) de Balasore, Cassimbazar, "Yougdia" (près de Sandwip)[Note 1], Dacca, Patna, Machilipatnam (Masulipatam), Kozhikode (Calicut) et Surate.
L'apogée de l'Inde française se situe vers 1750, sous Dupleix (1697-1763), pendant le règne de Louis XV, où la France gère des colonies, sur la côte de Coromandel (séparées par Madras, colonisée par les Anglais), et des protectorats avec des statuts divers dans l'intérieur des terres (dont Hyderabad, une grande partie du Deccan, etc.). Avec la bataille de Plassey (1757), le royaume de France commence à perdre ses possessions en Inde, pendant la guerre de Sept ans, et ces pertes sont actées par le traité de Paris, en 1763, après lequel la France ne conserve plus que cinq comptoirs en Inde.
En 1936, la population est estimée à 298 851 habitants (la grande majorité étant constituée d'indigènes), dont 187 870 (63 %) pour Pondichéry, dont 70 français permanents (administrateurs, négociants, et religieux) et un peu moins de 130 occidentaux d'origine européenne (dont Britanniques), américaine ou australienne[1].
Chandernagor est rendue à l'Inde dès 1950, le reste devenant indien en 1954. La superficie de ces possessions est alors de 492 kilomètres carrés en 1954 (contre 510 kilomètres carrés, en 1949, avec Chandernagor), dont 293 km2 pour Pondichéry.
Histoire
La France est la dernière puissance maritime européenne du XVIIe siècle à fonder une compagnie des Indes orientales pour commercer avec l’Orient. Alors que les compagnies anglaise et néerlandaise des Indes orientales sont fondées en 1600 et 1602 respectivement, la Compagnie française des Indes orientales n'est formée qu’une soixantaine d’années plus tard. En 1626, Richelieu tente bien de « faire de grandes Compagnies » pour commercer avec les autres continents et sous son impulsion des compagnies plus ou moins actives voient le jour pour commercer avec l’Afrique et l’Amérique mais, face à la grande réticence des négociants des villes portuaires, son projet échoue complètement en ce qui concerne l’Orient[2]. Il revient finalement à Colbert en 1664 de créer d’autorité la Compagnie française des Indes Orientales afin de « procurer au royaume l’utilité du commerce des Indes et empêcher que les Anglais et les Hollandais n’en profitassent seuls ». Le Roi, qui nomme tous les directeurs, est le premier actionnaire de la nouvelle compagnie dont les assemblées et les activités sont et restent étroitement contrôlées par l’État[3].
Le 1673, Bellanger de L'Espinay, un officier français de l'escadre de Perse, prend résidence dans la loge danoise de Pondichéry : c'est le début de la période française de Pondichéry. En 1674, François Martin, le premier gouverneur, commence la construction de la ville et sa transformation d'un port de pêche en un port important. Les Français sont alors en conflit constant avec les Néerlandais et les Britanniques. En 1693, les Néerlandais prennent et fortifient Pondichéry. Les Français regagnent la ville en 1699 par le traité de Ryswick signé le .
Jusqu'en 1741, les objectifs français — comme britanniques — sont purement commerciaux. Durant cette période la Compagnie française des Indes orientales acquiert pacifiquement Yanaon (Yanam), Mahé et Karikal en 1739.
Apogée
Au début du XVIIIe siècle, la ville de Pondichéry est dotée d'un plan en damier et s'accroît considérablement. Des gouverneurs comme Pierre-Christophe Lenoir (1726-1735) et Pierre-Benoît Dumas (1735-1741) agrandissent la ville. Les Français étendent leur influence à la cour du nawab du Bengale et augmentent leur volume de commerce dans ce pays.
L'expansion de l'Inde française commence vers 1740 et dure jusqu'au départ de gouverneur Dupleix en 1754[7].
De 1747 à 1753, la majeure partie de la péninsule indienne au sud de la plaine indo-gangétique est tombée dans la mouvance française. L'ensemble de la superficie est égale à deux fois la France, et est peuplée d'environ 30 millions d'habitants[8].
Déclin
En 1756, les Français encouragent le nawab Siradj al-Dawla à attaquer et conquérir le fort William britannique à Calcutta. Cela débouche sur la bataille de Plassey en 1757 au cours de laquelle les Britanniques battent le nawab et ses alliés français, avant d'étendre leur emprise sur tout le Bengale.
Lors de la Guerre de Sept Ans, la Compagnie nomme comme gouverneur général Lally-Tollendal[9]. Après des succès initiaux – le fort Saint-David à Cuddalore est rasé – il perd la région de Hyderabad, la bataille de Wandiwash et le siège de Pondichéry en 1760. En 1761, Pondichéry est rasée par les Britanniques et reste à l'état de ruines pendant quatre ans. Les Français perdent ainsi leur emprise sur l'Inde du Sud.
L'incendie et la démolition de Pondichéry en 1761 sont une grande perte pour les historiens, car l'essentiel des archives relatives à la colonisation de l'Inde par la France entre 1675 et 1761 sont détruites. Ainsi, par exemple, on ignore en partie de nombreux aspects de la colonisation française, comme les rapports des colons ou militaires français avec la population, la vie culturelle, l'administration, etc.
En 1765, Pondichéry est rendue à la France après un traité de paix avec la Grande-Bretagne. Le gouverneur Jean Law de Lauriston rebâtit la ville. En 1769, la Compagnie française des Indes orientales endettée est dissoute par la Couronne, puis refondée en une nouvelle compagnie, la Compagnie des Indes orientales et de la Chine, qui prend la responsabilité de l'administration des colonies françaises en Inde ; elle disparaît en 1793. Entre 1770 et 1814, Pondichéry change plusieurs fois de mains entre la France et la Grande-Bretagne. Elle est occupée par les Britanniques de 1774 à 1776, et de 1778 à 1783, puis, de 1785 à 1787, avec les 4 autres comptoirs.
Du XIXe siècle au XXe siècle
Les 5 comptoirs sont tous occupés par les Britanniques sous la révolution française et l'Empire, soit entre 1793 à 1816. La France ne reprend possession des comptoirs qu'à partir du début de l'année 1817, avec l'arrivée d'un gouverneur et d'un administrateur.
En 1816, après la fin des guerres napoléoniennes, les cinq établissements de Pondichéry, Chandernagor, Karikal, Mahé et Yanaon ainsi que les loges de Machilipatnam, Kozhikode et Surate sont rendus à la France. Cependant Pondichéry a perdu beaucoup de sa gloire passée et Chandernagor perd de son importance commerciale au profit de Calcutta.
À partir de 1868, les Français abandonnent tout espoir de reconquêtes en Inde, et se tournent vers l'Indochine, où ils font la conquête de Saïgon et de la Cochinchine.
Après 1870, et surtout, à partir de 1883, l'attention des Français en Asie se tourne pratiquement exclusivement vers la construction de l'Indochine Française. Les comptoirs français sont dès lors vus comme un « boulet » par l'administration coloniale française, qui souhaitait plutôt placer l'argent de la gérance des comptoirs français en Inde en Indochine Française, pour consolider le nouvel espace colonial. Un échange des comptoirs était souhaité, mais n'aboutit pas. Une cession de facto des comptoirs était envisagée, mais en 1905 et 1906, avec l'entente cordiale, et l'alliance des Français avec les Britanniques, les Français vont faire le choix de rester symboliquement en Inde.
À la même époque, et depuis 1919, les Britanniques étaient confrontés à des vagues de nationalisme, en Inde, qui demandaient l'indépendance et le départ immédiat des Anglais. Le leader indépendantiste pacifiste Gandhi commence à être connu. Les Britanniques refusaient le départ des Français, et un éventuel abandon des comptoirs français, ce qui aurait été vu comme un acte de faiblesse des Européens, et ceci aurait accentué le nationalisme indien. Mais pour le ministère des Colonies français, les problèmes vont rester les mêmes, et ces comptoirs vont toujours coûter aussi cher à administrer, alors que cet argent pouvait servir en Indochine, qui à la même époque, aussi, commençait à connaître des mouvements nationalistes. Avec la crise économique des années 1930, le ministère des Colonies constate que le statut de zone franche des comptoirs ne va favoriser que quelques Européens fortunés, majoritairement Britanniques, ou Américains, ce statut n'apportant strictement rien à la métropole, alors qu'en 1940 les Japonais menaçaient d'envahir l'Indochine française.
Entre 1900 et 1940, les comptoirs français en Inde, dont surtout Chandernagor, vont voir les séjours de nombreux nationalistes indiens, dont par exemple : Charu Chandra Roy, Sarala Devi Ghosal, et Aurobindo Ghosh. L'asile des nationalistes indiens par les autorités coloniales françaises était l'un des rares aspects où l'on pouvait déceler la souveraineté française en ces enclaves, quand de nombreux observateurs ou visiteurs voyaient une présence symbolique de la France une présence de façade, ou sa quasi-absence en Inde.
Quand l'Inde devint indépendante en 1947, la France se trouva dans un douloureux jeu de géopolitique : si elle restituait immédiatement les 5 comptoirs à l'Inde, elle n'allait que renforcer la position des nationalistes en Indochine, qui se battaient pour leur indépendance. En conservant les 5 comptoirs, elle se mettait à dos non seulement l'Inde, mais aussi les États-Unis, la Chine, ainsi que de nombreux pays des Nations unies. Si elle conservait les 5 comptoirs, c'était pour montrer qu'elle restait une grande puissance mondiale, même si les cartes étaient en train de changer.[réf. nécessaire].
Le mythe de « notre immense empire des Indes »
Dès le milieu du XIXe siècle se cristallise en France la croyance que les cinq comptoirs récupérés en 1816 n’étaient que les lambeaux de l'immense empire jadis acquis par Dupleix. « Notre immense empire des Indes se réduisait à cinq comptoirs » écrivait Paul Leroy-Beaulieu[10]. Un atlas des années 1930 les qualifie de « reliques du grand empire colonial que la France avait créé dans l'Inde au XVIIIe siècle »[11]. Plus récemment, un historien de l'Inde française après 1815 qualifie ces petites enclaves de « débris d'un empire » et de « derniers vestiges d'un immense empire à jamais perdu »[12]. Pourtant la France n'a jamais possédé dans l'Inde beaucoup plus que les cinq comptoirs. L’historien et archiviste Alfred Martineau, qui fut gouverneur de l'Inde française, fait remarquer au sujet de la cession du commandement de la côte du Carnatic à Dupleix en 1750, qu'elle « n'entraînait pas le droit de l'exercice de la souveraineté, ainsi que l'ont écrit presque tous les historiens; Dupleix ne devenant en réalité que le lieutenant, ou naëb, du soubab; celui-ci conservait le pouvoir éminent et pouvait à sa convenance retirer sa délégation »[13]. Philippe Haudrère, spécialiste de l'histoire de la Compagnie française des Indes, fait remarquer à son tour que si « Dupleix mène une grande politique visant à contrôler un vaste territoire, il s'agit bien de contrôle et non d'annexion, ni même de protectorat; c’est un ensemble compliqué reposant sur une série de traités et d'alliances et sur l'installation de garnisons commandées par des officiers français. [...] C'est un système très souple de caractère presque féodal »[14].
Malgré ces mises au point par des historiens de renom, on continue à enseigner dans les manuels scolaires qu'avec le Traité de Paris de 1763, la France « perdait le Canada et l'Inde ». À cet égard, Gabriel Piesse fait observer que l'époque la plus fastueuse de l'Inde française, celle de Dupleix et de Bussy « contribua à placer Pondichéry dans l'inconscient collectif du peuple français, plus en fonction de la grandeur de ses rêves que l'éclat de la réalité. De l'épopée de Dupleix, il reste un songe : au XVIIIe siècle, l'Inde a failli être française... »[15].
Intégration à l'Inde
La fin du Raj britannique et la proclamation de l'indépendance de l'Inde en lance le processus de réunion des Établissements à la nation indienne constituée en fédération.
Les Établissements sont alors insignifiants en ce qui concerne la population et le territoire par rapport à l'Inde. Dispersés sur les côtes du pays, leurs frontières avec l'Inde devenue indépendante ne sont pas nettes et leurs capacités de résistance militaire si l'Inde avait souhaité les annexer sont faibles voire nulles. Le ralliement du Parti socialiste des Établissements, et notamment d'Édouard Goubert, maire de Pondichéry, joue également un rôle important dans l'intégration.
Un accord entre la France et l'Inde en 1948 permet un vote dans les possessions françaises afin que celles-ci déterminent leur avenir.
L'administration de Chandernagor est cédée à l'Inde le avant que la ville intègre le Bengale-Occidental le .
Le , les membres de l'exécutif municipal, le maire de Pondichéry et sept communes attenantes proclament leur décision de fusionner avec l'Union indienne sans passer par un référendum. Toutes les communes de Karikal font de même. Cette décision devait être confirmée par l'Assemblée représentative, mais au moment où les membres du Parti socialiste de l'Inde française veulent passer cette résolution au vote, le gouverneur ajourne la séance. Les dirigeants socialistes décident de prendre les communes avoisinantes l'une après l'autre puis de revenir à Pondichéry. Suivant ce plan, des dirigeants du parti socialiste hissent le drapeau national indien sur le poste de police de Nettapakkam le et y installent un gouvernement provisoire.
Dans la nuit du , à la conférence de Kandamangalam, le consul général indien, Kewal Singh, conclut que « pour libérer les colonies, il faudrait attaquer l'un des quatre principaux Établissements français » puisque les Français se moquent du gouvernement provisoire installé à Nettapakkam. Suivant son idée, le consul demande à M. Dadala de préparer un plan pour la libération de Yanaon, dont la population et la superficie sont modestes. Cela aboutit au coup d'État de Yanaon.
Un piquet de grève du mahajana sabha sous la direction d'I. K. Kumaran à Mahé, le force l'administrateur colonial à remettre la ville à ses habitants.
En , les quatre établissements de Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon sont transférés de facto à l'Inde[16]. L'intégration de jure des établissements à l'Inde a lieu en 1956[17]. En raison du caractère sensible de cette cession, alors que la France traverse les fortes turbulences de la décolonisation, ce n'est qu'en 1962, au moment où survient l'indépendance de l'Algérie, que la cession devient effective en droit français lorsque l'Assemblée nationale ratifie le traité de 1956[18]. L'Inde attend jusqu'à 1963 avant de créer le Union Territory of Pondicherry (Territoire de Pondichéry) englobant les 4 anciens établissements français.
Le droit colonial français à Pondichéry s'est développé et a été pratiqué tout le long de l'histoire de la colonisation de l'Inde française du XVIIe siècle au XXe siècle. Deux tribunaux principaux y étaient établis, nommés la Chaudrie et le Conseil Supérieur. Les colonisateurs y ont accordé une attention particulière à l'administration du droit local par la justice française. Une école de droit y fut aussi fondée.
La défense et la police des établissements sont d’abord assurées par un corps de miliciens indiens, les cipayes, dissous en 1907 et remplacé par une gendarmerie locale, qui prend en 1943 le nom de « Forces publiques de l’Inde », composée d’une section de gendarmes auxiliaires indigènes et d’une compagnie de cipayes.
Les membres de cette force étaient récompensés par la Médaille d’honneur des Forces publiques de l’Inde.
Dans Chandernagor, chanson aux connotations érotiques, le chanteur Guy Béart évoque les cinq comptoirs français de l'Inde[20].
Cinéma
Dans le film Le Retour du héros (2018), le protagoniste se démène pour faire croire à ses proches qu’il a servi à Pondichéry.
"Rani" est une mini-série télévisée française en 8 épisodes de 52 minutes, réalisée par Arnaud Sélignac1 et diffusée à partir du 14 décembre 2011 sur la chaîne France 2. Avant d'être diffusée en France, la série l'a été en Belgique, sur La Une, à partir du 27 août 2011.
La série est basée sur un scénario original de Jean Van Hamme. La série raconte les aventures d'une une jeune femme belle, insoumise et sensuelle, qui, en 1743, est condamnée pour un meurtre qu'elle n'a pas commis, et envoyée aux Indes françaises, où elle est vendue aux enchères à une maison de prostitution. Dans la suite, Le conflit anglo-français pour le contrôle des Indes, lors de la guerre de Sept Ans est longuement évoqué.
Littérature
L'Inde française a suscité peu de chefs-d'œuvre littéraires, du moins chez les écrivains français. Pourtant, dès le début du XVIIIe siècle, des récits d'aventuriers, plus ou moins romancés, sont imprimés[21]. Au début du XIXe siècle, des chaires de sanscrit et d'histoire de l'Inde ouvrent à Paris, tandis qu'Alfred Assolant, avec ses Aventures (merveilleuses mais authentiques) du capitaine Corcoran publiées en 1867 connaît un succès de librairie retentissant qui évoque à peine l'Inde française, auquel répond Jules Verne, dix ans plus tard, avec Les Indes noires, qui lui, situe entièrement l'action en Écosse. Avec L'Inde (sans les Anglais) (1903), Pierre Loti compose l'un des premiers récits de voyage moderne. En 1912, Alfred Martineau fonde la Revue historique de l’Inde française, (1916-1936, tome I-VI) et dresse l'inventaire des archives des comptoirs français depuis l'origine, qui suscite chez le journaliste Claude Farrère une analyse, qu'il conclut par un « nous avons perdu l’Inde parce que, tout bien réfléchi, nous ne tenions pas à la gagner » (L'Inde perdue, 1935). Dans la foulée, apparaissent deux types de récits fictionnels : des romans d'imagination d'un côté, souvent assez délirants et xénophobes[22], et de l'autre des textes nourris par une expérience réelle de l'Inde et des établissements français. Les auteurs sont peu nombreux, citons : Maurice Magre, qui y vécut dix ans, Francis de Croisset, assez mondain, Maurice Dekobra qui l'exploite dans un registre d'aventure sulfureuse, ou Henri Michaux avec Un barbare en Asie, sans parler de René Daumal, reporter atypique[23].
↑Marie-José Baumelle et Danièle Giraudy (dir.) (préf. Jean-Claude Gaudin), Les belles de mai, deux siècles de mode à Marseille : Impressions de Marseille, indiennes et falbalas (catalogue d'exposition), Marseille, éditions Alors Hors Du Temps, coll. « textiles du musée du Vieux Marseille », , 195 p., 26 cm (présentation en ligne, lire en ligne), p. 35.
↑Jean de Viguerie, Histoire et dictionnaire du temps des Lumières: 1715 - 1789, Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN978-2-221-04810-8), p. 1040
↑Jean de Viguerie, Histoire et dictionnaire du temps des Lumières: 1715 - 1789, Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN978-2-221-04810-8), p. 1041
↑Paul Leroy-Beaulieu, De la colonisation chez les peuples modernes, Librairie Guillaumin et Cie (2e édition, 1886), p. vi
↑Kathryn Dale, France’s Lost Empires. Fragmentation, Nostalgia and la fracture coloniale, edited by Kate Marsh and Nicola Frith, Lexington Books, (2010) p. 37
↑Jacques Weber, Les établissements français en Inde au XIXe siècle (1816-1914), Librairie de l'Inde Éditeur (1988), p. 24-25
↑Alfred Martineau, Dupleix, sa vie et son œuvre, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris 1931) p. 168-169
↑Philippe Haudrère, Présence française en Inde et dans l’Océan indien, dans Présences françaises outre-mer (XVIe – XXIe siècles), Philippe Bonichon et al., Karthala (2012), tome 1, p. 245
↑Gabriel Piesse, Le transfert des comptoirs de l'Inde, 1954-1963 - Présentation (1), Centre d’information et de documentation de l'Inde francophone, cidif2.go1.cc/index.php/lettres-du-c-i-d-i-f/38-lettre-n-26-27/160-26-013.
↑Accord franco-indien du 21 octobre 1954. Article 1er. Le Gouvernement de l'Inde prend en charge à la date du 1er novembre 1954 l'administration du territoire des Établissements français de l'Inde.
↑Traité de cession des Établissements français de Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon. Article 1er. La France cède à l'Inde, en pleine souveraineté le territoire des Établissements de Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon. [...] Fait à New Delhi le 28 mai 1956.
↑Décret no 62-1238 du 25 septembre 1962. Le président de la République décrète : Article 1er. Le traité de cession des Établissements français de Pondichéry, Karikal, Mahé et Yanaon, signé le 28 mai 1956, faisant suite à l'accord entre la France et l'Inde du 21 octobre 1954, dont les instruments de ratification ont été échangés le 16 août 1962, est publié au Journal officiel de la République française.
Philippe Fabry, La relève de l’Escadre de Perse - Journal de bord d’un vaisseau français aux Indes Orientales sous Louis XIV, Montreuil, Ginkgo Édition, 2004.
Douglas Gressieux : Les Comptoirs de L'Inde. Pondichéry, Karikal, Mahé, Yanaon et Chandernagor, Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2004 (ISBN2-84910-072-2)
Anne Kroell, L'Inde et la France. Deux siècles d'histoire commune, XVIIe – XVIIIe siècle. CNRS Édition, Paris, 1995.
Jacques Weber, Pondichéry et les comptoirs de l'Inde après Dupleix, la démocratie au pays des castes, collection L'aventure coloniale de la France, Denoël, 1996 (ISBN2-207-24208-0)
http://www.liv.ac.uk/frenchbooksonindia (bibliographie en ligne libre accès avec plus de 1200 ouvrages recensés. Des hyperliens permettent la consultation du livre complet par l'intermédiaire de Gallica.fr).
Hugues Jean de Dianoux, Les Loges françaises dans l'Inde et au Bangladesh et les îles Spratly, Académie des Sciences d'Outre-Mer, Paris, 1986
Les comptoirs sont évoqués, en oubliant Chandernagor, dans le 93e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.
(en) Sri Dadala Raphael Ramanayya, My Struggle for freedom of French Provinces in India, autobiographie
(en) Arghya Bose(ed.), The Revolution and the French Establishments in India, Setu Prakashani, Calcutta, 2019
(en) Ibid., A Wrinkle in Empire: Reflections on Colonial and Nationalist Imaginations of Territoriality in French Chandernagor, Avenel Press, Calcutta, 2019
(en) Ibid., Chandernagor: Recognizing Alternative Discourses on the Colonial, Avenel Press, Calcutta, 2017