5 février : victoire britannique sur le nabab du Bengale qui tentait de reprendre Calcutta ; un traité signé le 9 février à Alinagar reconnait les dispositions prises en 1717 et permet aux Britanniques de fortifier Calcutta[1].
6 mai : le chef birman Alaungpaya (Alompra) s'empare de Pégou, la capitale môn, et contrôle la totalité de la Birmanie. Pégou perd toute importance politique[6].
juillet : canicule européenne, ressentie notamment en Angleterre et en France ; le , il fait 37,5 °C à Paris.
23 juillet : le navire britannique Onslow est immobilisé par les autorités chinoises à Chusan[8]. La même année, les Chinois réduisent l'influence européenne en limitant le commerce étranger au seul port de Canton.
12 000 hommes renforcent l’armée régulière britannique en 1757, 14 000 en 1758, 9 000 et 1759. Au Canada, Montcalm, ne peut s’appuyer que sur les colons et ne peut espérer que très peu de renforts à cause du blocus britannique. Pendant toute la guerre il ne peut engager que 9 000 hommes.
12 novembre : mort de Mulay Abd-Allah, sultan du Maroc[12]. Son fils Sidi Mohammed ibn Abd-Allah (Muhammad III) lui succède (fin de règne en 1790). Il rétablit l’ordre, réorganise l’armée en y introduisant des Arabes, mais ne parvient pas à contrôler tout le pays, en particulier les Sanhadja du Moyen-Atlas. Il signe un traité de commerce avec la France.
Le roi de SégouDikoro (Djékoro Coulibaly) est assassiné par des membres de sa garde personnelle (« tondjons ») lassés par ses exactions. Son frère cadet, Bakari Ali, accède au trône et se convertit à l’Islam. Il est à son tour tué par ses prétoriens qui se donnent pour souverain Tom Mansa (Ton-Massa Dembélé), assassiné à son tour en 1760[13],[14].
2 février ( du calendrier julien) : convention austro-russe[15]. Les signataires s’engagent à fournir 80 000 hommes en cas de guerre contre la Prusse.
23 février : émeute des taverniers de Porto pour protester contre les conséquences du monopole accordé à la compagnie des vins du Haut-Douro, durement réprimée par Pombal[18].
2 juillet : début du ministère whig du duc de Newcastle, Premier ministre de la Grande-Bretagne (fin en 1762)[24]. Pitt revient à la Guerre (29 juin)[19] comme secrétaire d’État (fin en 1761). Il tient le rôle de Premier ministre sans en avoir le titre. Il impose une énergique action maritime et coloniale. Il ordonne aux troupes du Hanovre, qui s’étaient engagées par serment après la défaite de Kloster-Seven () à ne pas combattre, à reprendre les armes. La Grande-Bretagne est alors favorisée dans la guerre contre la France par une fiscalité plus lourde.
Le manque de coordination entre les coalisés et leurs erreurs tactiques (conquête méthodique par le siège des places des autrichiens en Silésie), permettent à Frédéric II de conserver son armée intacte (41 000 hommes). Par des mouvements de rocade, il surprend l’armée franco-germanique de Soubise (64 000 hommes) à Rossbach, qui perd 7 700 hommes puis disperse avec 36 000 hommes les Autrichiens du prince Charles (80 000 hommes) à Leuthen, en Silésie.
Frédéric II utilise la tactique de l’ordre oblique : il déploie ses forces face à l’ennemi (ordre mince), et renforce, par un mouvement de rocade, l’aile où doit s’appliquer l’effort principal, réalisant sur un point une supériorité écrasante qui lui permet de rompre la ligne ennemie et de déboucher sur les arrières.
15 décembre : rupture de la convention de neutralité signé par le Hanovre à Kloster Zeven après la victoire prussienne à Rossbach[22].
↑ a et bÉtienne Taillemite et Denis Lieppe, La Percée de l'Europe sur les océans vers 1690-vers 1790 : actes du colloque du Comité de documentation historique de la Marine, vol. 1, Presses Paris Sorbonne, , 298 p. (ISBN978-2-84050-093-3, présentation en ligne)
↑Alfred Albert Martineau, Correspondance du Conseil supérieur de Pondichéry et de la Compagnie des Indes : 1755-1759, vol. 5, Société de l'histoire de l'Inde française, (présentation en ligne)
↑A.J.B. Johnston (trad. de l'anglais), 1758 La finale. Promesses, splendeur et désolation de la dernière décennie de Louisbourg, Québec, Québec, Presses Université Laval, , 436 p. (ISBN978-2-7637-9060-2, présentation en ligne)
↑Joseph von Hammer-Purgstall, J.-J Hellert, Histoire de l'Empire ottoman, depuis son origine jusqu'à nos jours, vol. 3, Bellizard Barthès, Dufour & Lowell, (présentation en ligne)
↑ abc et dChristophe Guillaume de Koch, Maximilian Samson Friedrich Schoell, Histoire abrégée des traités de paix, vol. 3, Bruxelles, Gide, (présentation en ligne), p. 24-48
↑George Walter Prothero, Stanley Leathes, Adolphus William Ward, John Emerich Edward Dalberg-Acton, The Cambridge Modern History, CUP Archive (présentation en ligne)
↑ abcde et fMaximilian Samson Friedrich Schöll, Cours d'histoire des états européens depuis le bouleversement de l'Empire romain d'Occident jusqu'en 1789, vol. 38, Berlin, Duncker et Humblot, (présentation en ligne)
↑Annuaire météorologique et agricole de l'Observatoire de Montsouris pour l'an 1875, Gauthier-Villars, (présentation en ligne)