Guerre civile en Dzoungarie. Amoursana, soutenu par le khan KazakhAblaï, s’oppose à Dawadji, khan de Dzoungarie. À la suite d’une défaite infligée par Dawadji, Ablaï pille le territoire oïrat et regagne l’empire russe. Amoursana doit fuir en Chine où il est accueilli par l’empereur Qianlong qui lui promet son appui pour conquérir le trône du khanat oïrate[4].
Création d’un mouvement Bachkir national et musulman animé par le Tatar Adbullah Miagsaldin qui veut « chasser les Russes avec l’aide de Dieu »… La répression sera terrible au point que de nombreux Bachkirs décideront de devenir les esclaves des Kirghiz (au sud) de peur d’être massacrés. Les survivants participeront à la révolte de Pougatchev[5].
Biton Coulibaly détruit Sunsana, la capitale des Massassi, et capture leur chef, Foulakoro qui est mis à mort à Ségou. Les Massassi, conduit par Sébamana (1754-vers 1758), se réfugient vers le Kaarta, qui couvre les anciens cercles de Nioro, Nara, Yélimané et Kita, où ils établissent leur hégémonie (fin en 1854)[6].
Les Indiens de la vallée de l’Ohio se rangent en grande majorité aux côtés des Français, qui sont avant tout des négociants et n’occupent pas effectivement les territoires indiens. En revanche, les Britanniques convoitent à l’évidence leurs terrains de chasse et leur espace vital.
29 avril : premier affrontement dans la guerre des Guaranis au Paraguay entre les troupes portugaises et les Indiens Guaranis (fin en 1756). Le 7 septembre, les Guaranis empêchent les troupes du général portugais Gomez Freire de passer le rio Jacuí et les Portugais se retirent le 21 novembre. Andonaegui, chef de la partie espagnole, quitte Buenos Aires le 2 mai et marche vers le Nord jusqu'au ruisseau de Guarupa, puis décide de se retirer en août devant les difficultés du terrain. En octobre, il subit une attaque des Guaranis. Il est de retour à Buenos Aires le [8].
19 juin-10 juillet : congrès d’Albany ; les représentants des colonies anglaises se réunissent pour discuter d’une alliance avec les tribus indiennes mais aussi décider de l’organisation des colonies[9].
1er janvier : création à Vienne d’une Académie orientale pour former les fonctionnaires au service de l’État à l’étranger, en particulier dans l’Empire ottoman[14].
↑Edward James Rapson, The Cambridge History of India, CUP Archive (présentation en ligne)
↑ a et bAuguste-Henri Dufour, Histoire de la guerre d'Orient, Barba, (présentation en ligne)
↑Joseph von Hammer-Purgstall, J.-J Hellert, Histoire de l'Empire ottoman, depuis son origine jusqu'à nos jours, vol. 3, Bellizard Barthès, Dufour & Lowell, (présentation en ligne)
↑Egor Fedorovitch Timkovski, Voyage à Péking, à travers la Mongolie, en 1820 et 1821, Dondey-Dupré père et fils, (présentation en ligne)
↑Charles E. O'Neill, Joaquín María Domínguez, Diccionario histórico de la Compañía de Jesús : AA-Costa Rica, vol. 1, Univ Pontifica Comillas, , 4110 p. (ISBN978-84-8468-037-6, présentation en ligne)