2 - 17 juin : une escadre française, commandée par le comte du Chaffault bombarde Salé en répression contre les prises de navires marchands par les corsaires[4].
10 octobre : suspension d'armes entre la France et le Maroc, signée à Mogador par Moulay Driss, ministre et cousin du sultan Mohammed III et Jean-Jacques Salva, un négociant français établi à Safi[7].
22 mars : vote du Stamp Act[8] (taxe sur journaux, documents officiels, polices d’assurances, almanachs, cartes à jouer, jeux de dés, etc.), tentative du ministère des finances britannique de soumettre les américains du Nord à l’impôt direct, qui provoque la protestation des colonies. Les colonies du nord, les plus touchées, prennent la tête d’un mouvement d’opposition aux décisions de la métropole et réussissent à entraîner l’ensemble des colonies.
14 août : émeute à Boston contre le Stamp Act conduite par le cordonnier Ebenezer MacIntosh. Le domicile d’un riche marchand, Andrew Olivier, est détruit[9]. Deux semaines plus tard le domicile de Thomas Hutchinson est pillé.
Formation du « comité de Boston » ou comité des Fils de la Liberté[11], constitué par des avocats, hommes de presse et commerçants des classes aisées (James Otis, Samuel Adams, Royall Tyler(en), Oxenbridge Thacher…), qui s’efforce de contribuer à forger l’opinion des classes laborieuses[12].
19 janvier : institution à Parme par le ministre Guillaume du Tillot de la Real Giunta della giurisdizione, qui veille aux rapports avec l’Église[15]. Les biens de l’Église sont soumis aux mêmes impôts que les biens laïcs. Les confréries et les monastères les plus désertés sont fermés.
25 janvier : mariage de l'archiduc-hériter Joseph, Roi des Romains avec la princesse Josépha, sœur de l'Electeur de Bavière.
11 mars ( du calendrier julien) : alliance défensive entre la Russie et le Danemark. Premier pas vers le système du Nord, une alliance de la Russie, du Danemark et de la Grande-Bretagne[19].
21 mars, Pologne : premier numéro de la revue socio-politique et littéraire Monitor, créée par Ignacy Krasicki et Franciszek Bohomolec[22]. Le roi de PologneStanislas Poniatowski y expose son programme de réformes : il veut encourager la tolérance religieuse, le développement de l’industrie et l’amélioration de l’agriculture.
15 juillet : pragmatique établissant la liberté du commerce et des prix des grains en Espagne[26].
5 août : Mariage de l'archiduc Pierre-Léopold, fils cadet du couple impérial, héritier du grand-duché de Toscane avec l'infante Marie-Louise qui lui donnera 12 enfants.
Novembre : création du Conseil suprême d’Économie, chargé de faire des études et des propositions sur le renouveau de l’économie lombarde[33]. Réformes en Lombardie de 1765 à 1775. Pietro Verri, nommé conseiller au Conseil suprême d’Économie, s’attache par une enquête fiscale à démonter l’existence d’un déficit dans les comptes de l’État lombard, ce qui lui vaut d’être chargé par Kaunitz de mettre en place un bilan précis[34].
15 décembre : un projet de règlement est présenté au conseil général de Genève par les ambassadeurs de France, de Berne et de Zurich, dont on a sollicité la médiation à la suite de troubles où les « natifs » (familles habitant la ville depuis plus de deux siècles) veulent se faire reconnaître des droits politiques. Il est rejeté à une grande majorité[35]. Les « bourgeois » (corps électoral) sont cependant obligés de faire des concessions par le compromis du , et permettent à cinq familles de « natifs » par an d’accéder à la bourgeoisie.
Jacquerie en Transylvanie. Les révoltés se plaignent de l’augmentation des jours de corvée par rapport à la période ottomane. Le gouvernement hongrois doit concéder une patente dite urbárium (du hongrois urber qui désigne la redevance seigneuriale). Elle affirme le droit inaliénable du serf à sa terre, en déterminant la superficie, interdisant de les transformer en réserves, définit les obligations du tenancier en argent et en nature et fixe jusqu’à trois jours par semaine le nombre des corvées. L’urbárium est vivement contesté par les seigneurs[36].
Le chanoine janséniste Ignace Müller devient confesseur de Marie-Thérèse (fin en 1780)[37].
↑Publications de l'Institut des hautes études marocaines, vol. 42, E. Leroux, (présentation en ligne)
↑Jean Cornuault, Un panorama de la Marine, de Louis XV à Charles X, en passant par la Révolution et l'Empire, par un témoin essentiel, l'amiral François de Rosily-Mesros, officier de marine de 1762 à 1826, Paris, Éditions L'Harmattan, , 319 p. (ISBN978-2-296-05821-7, présentation en ligne)
↑Arnold Hermann Ludwig Heeren, Cours d'histoire moderne, Attinger, (présentation en ligne)
↑Tomás Robles y Navarro, Ensayo de la Sociedad Bascongada de los Amigos del Pais : año 1766 : dedicado al Rey N. Señor, por Thomás de Robles, (présentation en ligne)
↑Francisco José León Tello, María M. Virginia Sanz Sanz, Estética y Teoría de la Arquitectura en Los Tratados Españoles Del Siglo XVIII, CSIC-Dpto. de Publicaciones, , 1363 p. (ISBN978-84-00-07389-3, présentation en ligne)
↑Poznańskie Towarzystwo Przyjaciół Nauk. Komisja Historyczna, Prace, vol. 5, Państwowe Wydawnictwo Naukowe, (présentation en ligne)
↑Karl Heinrich Joseph von Coeckelberghe-Dützele, Histoire de l'empire d'Autriche, vol. 6, Gerold, (présentation en ligne)
↑Uniwersytet Wrocławski im. Bolesława Bieruta, Acta Universitatis Wratislaviensis : Romanica Wratislaviensia, vol. 25, Państwowe Wydawn. Naukowe, (présentation en ligne)
↑Pavel Nikolaevich Mili︠u︡kov, Charles Seignobos, Louis Eisenmann, Histoire de Russie : Les successeurs de Pierre le Grand : de l'autocratie appuyée sur la noblesse à l'autocratie bureaucratique, vol. 2, E. Leroux, (présentation en ligne)