Écrivain de langue française, auteur notamment de Sur les marches du soir, il est l'une des grandes figures du monde politique et littéraire de Madagascar, et un héros de l'indépendance malgache. Cofondateur du MDRM (Mouvement démocratique de la rénovation malgache)[3], élu député de Madagascar en 1946[3], Jacques Rabemananjara est condamné aux travaux forcés[3],[4] pour l'insurrection de 1947 dirigée par le MDRM. Puis il est amnistié en 1956. Il ne regagne son île qu'en 1960, après l'indépendance[3]. Il y devient alors député, ministre et vice-président sous le régime de Philibert Tsiranana, avant de s'exiler à nouveau en France après la révolution de 1972[2].
Il poursuit, parallèlement à cette activité politique, une carrière de poète, de dramaturge et d'essayiste[5].
Jean-Paul Dzou, La création mythologique chez le poète Jacques Rabemananjara, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC), 1989, 352 p. (thèse)
Paulin Joachim, « Jacques Rabemananjara ou la passion de la liberté », in Lettres africaines, décembre 1988, p. 221-225, [lire en ligne]
Jean-Paul Koenig, Le théâtre de Jacques Rabemananjara, Présence africaine, 1989, 103 p. (ISBN2-7087-0526-1)
Martine Mathieu Job, « Jean-Jacques Rabemananjara », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud, (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Éd. H. Champion, Paris, 2010, p. 373-378 (ISBN978-2-7453-2126-8)
Julien Naiko, Jacques Rabemananjara : écrivain et homme politique malgache : de l'ethnicité au cosmopolitisme, Université de la Réunion, 2004, 2 vol.(376 + 166 p.), (thèse)