Reprise de la ville de Lauban, en Silésie, par les unités allemandes déployées dans le cadre de l'opération Gemse[3].
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Franchissement du Rhin par les Américains par le pont de Remagen, seul pont sur le Rhin encore intact.
Bombardement nocturne de la Royal Air Force par 520 bombardiers Lancaster, déversant 1 700 tonnes de bombes incendiaires et explosives sur Dessau; tuant 700 personnes et détruisant 80 % de la surface construite.
Première expérience de Sendai avec des bombardements lorsque trois bombardiers B-29 Superfortress du Tokyo Air Raid ont largué leur bombe sur le mont Zaō pour des raisons inconnues, tuant 34 civils et deux autres bombardiers B-29 ont attaqué l'aéroport de Sendai causant des dommages mineurs.
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Bombardement massif sur Essen de la RAF. 1079 bombardiers lourds déversent 4661 tonnes de bombes sur l'usine Krupp qui sera totalement dévastée. Le bombardement fera 897 morts civils et de nombreux blessés.
Le premier raid aérien sur Osaka dure environ trois heures et demie de 23h57 le à 03:25. Un total de 274 bombardiers lourds B-29 attaquent Osaka. Dans un premier temps, 43 bombardiers de la 314th Air Division(en) décollent de l'île de Guam. C'est un raid nocturne de faible intensité, à une altitude d'environ 2 000 m visant les logements civils. Puis, 107 bombardiers de la 313th Air Division(en) arrivent de Tinian et attaquent l'arrondissement de Naniwa-ku. Finalement, 124 bombardiers de la 73rd Bombardment Wing en provenance de Saipan arrivent et attaquent les arrondissements de Kita-ku et de Nishi-ku. Ce raid occasionne 3 987 morts et 678 disparus.
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Libération de Forbach par les soldats du 276e régiment d'infanterie de la 70e division de la 7e armée américaine.
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Ivan Koniev déclenche une offensive en Haute-Silésie, destinée à conquérir le bassin industriel de Ratibor. La défense allemande sur la ligne de front tient trois jours avant de s'effondrer[6].
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Fin de l'opération Frühlingserwachen, échec après quelques succès initiaux. Les Soviétiques ont refoulé les troupes allemandes sur leurs lignes de départ.
La poche allemande de Prusse Orientale est définitivement tronçonnée : chaque unité allemande lutte davantage pour sa survie que dans le cadre d'un plan de défense coordonnée[7]
Japon: Dans la nuit du 16 au 17 mars; Kobe subit la plus grosse attaque de son histoire : 8 841 civils tués, 650 000 sans abris et un million de personnes touchées plus généralement. Plus de 20 % de la ville est détruite.
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Le pont de Remagen s'effondre, 10 jours après sa conquête. Mais le général Bradley a pu établir une solide tête de pont de l'autre côté du Rhin ; un pont sur pontons a été édifié à proximité pour pallier la fragilité du pont.
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Bombardement de Worms (après celui du 21 février) par des bombardiers de la 9e Air Force de l'USAF en douze vagues successives. Bilan: 141 morts.
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Décret du Führer de la terre brûlée, ordonnant la destruction de toutes les infrastructures dans les territoires encore contrôlés par les unités allemandes.
prise de Coblence par la 3e armée américaine (général Patton).
Japon: dans la nuit, Kobe subit un nouveau raid aérien par des B-29.
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Mandalay en Birmanie est libérée par la 19e division indienne de l'armée britannique.
Hitler consent à autoriser les unités engagées en Prusse orientales à se retirer vers Pillau et Rosenberg, petit port sur le Frisches Haff, en vue de leur évacuation : donné trop tard, cet ordre amplifie le désastre[5].
Formulation de la doctrine américaine des « deux coeurs » du Reich : pour ses promoteurs, le Reich a deux coeurs, un coeur politique, Berlin, un coeur économique, le bassin de la Ruhr ; sans le second, le premier est condamné par attrition[8].
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Début de l'opération Famine : minage des ports et voies fluviales japonais par l'armée de l'air américaine.
Constitution de la division Nibelungen, à partir des effectifs des étudiants de l'école SS de Bad Tölz : cette unité est la dernière division SS constituée durant la guerre.
Les Allemands tirent, à partir de La Haye, leur dernier missile V2 qui tombe sur Orpington, au sud-est de Londres, tuant une personne[9].
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Message de Dwight Eisenhower à Joseph Staline fixant les objectifs des troupes franco-anglo-britanniques dans le Reich : la ville de Berlin est tout simplement ignorée par le commandant en chef américain ; Eisenhower propose une jonction sur l'Elbe[10].
Staline accepte les principes d'une jonction sur l'Elbe
Départ définitif de Franklin D. Roosevelt pour Palm Springs (où il meurt le ) : cette vacance du pouvoir politique à Washington laisse à George Marshall et aux militaires la conduite de la guerre jusqu'au , date de l'investiture d'Harry Truman[5].
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Chute de Ratibor, dernière grand centre industriel encore à la disposition des Allemands après 4 heures de combat dans la ville[11]
Echanges de télégrammes entre Britanniques et Américains : les Américains assument auprès leur allié britannique l'abandon de Berlin aux Soviétiques. Les militaires américains planifient une jonction avec les Soviétiques en Saxe et le long de l'Elbe[10].
Jean Lopez, Berlin : Les offensives géantes de l'Armée Rouge. Vistule - Oder - Elbe (12 janvier-9 mai 1945), Paris, Economica, , 644 p. (ISBN978-2-7178-5783-2).