Le , toutes les forces allemandes reçoivent l'ordre de rester sur leurs positions et de se rendre. Le maréchal Ferdinand Schörner, cependant, ordonne à ses troupes de forcer le passage à l'Ouest pour se rendre aux forces américaines. Or, les unités américaines ont atteint la ligne de démarcation prévue, et s'y sont arrêtées. Alors que les Soviétiques sont à plusieurs jours, les partisans cherchent à arrêter les Allemands, la plupart du temps sans succès. Ces derniers répliquent par des représailles sur la population. En plusieurs occasions, les unités de l'Armée Vlassov, qui tentent eux aussi de rejoindre les lignes américaines, ont des accrochages avec leurs anciens alliés allemands.
Le , une importante formation allemande atteint la zone des villages tchèques de Milín, Slivice(cs) et Čimelice, près de la ligne de démarcation. Dans cette formation, on trouve des éléments du Kampfgruppe Wallenstein, et de la 2e division SS, commandés par le général GruppenführerCarl Friedrich von Pückler-Burghauss. Les soldats allemands sont accompagnés par des civils allemands en fuite. Parce que la route qui les mènerait aux Américains est bloquée par des partisans locaux, Von Pückler-Burghauss ordonne la mise en place de lignes défensives.
Le , des groupes de partisans commandés par l'officier soviétique Evgueni Antonovitch Olesenski cherchent à attaquer les Allemands et sont décimés. C'est alors que les unités de l'Armée Rouge arrivent sur la zone, et préparent une attaque massive. Les Américains, de leur côté, repoussent les Allemands, conformément aux accords de capitulation.
L'attaque débute par un bombardement d'artillerie lourde et de roquettes soviétiques, soutenu par la 4e division blindée de la IIIe armée américaine du XIIe Corps. Les troupes du 1er front ukrainien, du front de la steppe et du 4e front ukrainien attaquent ensuite les positions allemandes.
Dans la nuit du au , les défenses allemandes s’effondrent et, à 3 h du matin le général Carl Friedrich von Pückler-Burghauss signe une capitulation. Comme les Américains refusent de le faire prisonnier, et qu'il craint manifestement des représailles de la part des Russes, il se suicide.