Entre 1984 et 1994, il est chargé de recherches au CNRS sur la simulation des phénomènes électromagnétiques pour les circuits micro-ondes.
À partir de 1994, il est professeur des universités en électromagnétisme des circuits RF et micro-ondes à l'université de Bourgogne.
Parcours politique
Membre du PS depuis 1986, il devient adjoint au maire de Dijon en 2001, chargé de l'urbanisme et vice-président du Grand Dijon.
Il est surnommé « Monsieur Béton » par certains habitants de Dijon en raison de son engagement dans une politique de construction et de bétonisation massive dans la métropole[1].
De à , il a été député européen, en remplacement de Pierre Moscovici, élu à l'Assemblée nationale française. Il démissionne alors de son mandat d'adjoint au maire de Dijon, mais reste vice-président de l'agglomération. En 2008, il devient premier vice-président de celle-ci.
Animateur de la campagne de François Hollande sur la deuxième circonscription de la Côte-d'Or, il a été désigné candidat du Parti socialiste sur cette circonscription pour les élections législatives de 2012. Au second tour, il échoue avec 48 % des voix face au sortant Rémi Delatte (UMP).
Au cours de l'été 2015, il assure l'intérim à la présidence du Grand Dijon à la suite du décès d'Alain Millot. Candidat du PS aux législatives de 2017, il est éliminé dès le premier tour, en récoltant 5,7% des voix.
En 2020, il est reconduit dans ses fonctions locales.
Il fait partie des socialistes opposés à l'union de la gauche au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale, dont il critique le programme, notamment l’augmentation du Smic. Proche de Stéphane Le Foll, il se propose de construire avec lui une « nouvelle fédération à gauche »[2].