René Lioret naît le à Chagny (Saône-et-Loire). Il commence à travailler en 1976 aux laboratoires Lederle, laboratoire pharmaceutique de américain, spécialisé en antibiothérapie, cancérologie et psychotropes[1],avant de rejoindre, en 1984, les laboratoires Urgo, en qualité de directeur des opérations en charge du circuit pharmaceutique. Entreprise qu'il quitte en 2018 en prenant sa retraite[2].
Il se présente à deux reprises aux élections législatives dans la cinquième circonscription de la Côte-d'Or. Une première fois en 2017, où il s'incline au premier tour avec 7 120 voix, soit 17,14 % des votes exprimés. Il se présente également en 2022, où il arrive en deuxième position à l'issue du premier tour avec 10 005 voix (23,7 %) puis perd au second tour avec 16 897 voix (45,76 %). En 2024, il est à nouveau candidat aux élections législatives anticipées avec l'étiquette du RN, toujours dans la cinquième circonscription de la Côte-d'Or. Durant la campagne, il promet de ne pas expulser les travailleurs saisonniers étrangers, « maillon essentiel du secteur » viticole local[2].
Il remporte l'élection au second tour avec 50,04 % des voix, face au député sortant EnsembleDidier Paris, malgré le retrait du candidat du Nouveau Front populaire. Il compte seulement 42 voix d'avance sur son adversaire. Il devient le premier député RN de l'histoire de la Côte-d'Or[2].
Il adopte des positions climatodénialistes, en assurant le que « tous les scientifiques n'approuvent pas le GIEC »[7]. Il appuie son propos sur une publication d'un blog d'extrême droite datant de 2014[8]. Enfin, il partage en ligne « des publications de comptes complotistes et révisionnistes » relève France Bleu, bien qu'il nie l'être lui-même, affirmant ignorer les détails des comptes republiés[2].
Commentant l'agression filmée d'un élève handicapé du lycée professionnel Donation-Robert-et-Nelly-de-Rothschild de Saint-Maximin (Oise), il déclare le : « Les racailles africaines, c’est toujours à 3 ou 4 contre 1. C’est à ça qu’on les reconnaît ! »[13].
Le , il réagit à un tweet de Bruno Attal sur le supposé massacre d'un chameau en Afrique avec le message suivant : « Aucun doute n’ est possible ! Nous avons bien à faire à des barbares . Si l’ U.E. compte sur “Ça” pour repeupler le vieux continent… »[14].
↑« Législatives : exclusion du groupe ou clémence, quel sort pour les députés "brebis galeuses" du Rassemblement national ? », Francebleu, (lire en ligne)
↑Tristan Berteloot, Maxime Macé, Anaïs Moran et Pierre Plottu, « Parmi les investis, un florilège de propos problématiques », Libération, no 13375, , p. 3-4 (ISSN0335-1793, lire en ligne, consulté le ).