Député de Paris en 1869, il assume dans le gouvernement de la Défense nationale les responsabilités de ministre de la Justice, puis, en remplacement de Gambetta, celle de ministre de l'Intérieur. Membre de l'Assemblée législative de 1871 à 1876, sénateur des Pyrénées-Orientales de 1876 à 1896, il est aussi ambassadeur à Berne de 1880 à 1894.
Élu sénateur inamovible, il en refuse la nomination. Il obtient 27 voix, sans être candidat officiellement, à l'élection présidentielle du qui voit le succès de Casimir-Perier[2].
Longtemps éclipsé dans la mémoire collective par la personnalité de son père François, Emmanuel Arago est remis en lumière par une biographie qui lui est consacrée en 2021 et la publication, en 2022, de son abondante correspondance, sur une période de 44 ans, avec George Sand.
Voir aussi
Bibliographie
Gérard Bonet, « Arago (François, Victor, Emmanuel) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN9782908866414)
Paul Baquiast et Bertrand Sabot, Emmanuel Arago, ou le roman de la République, Éditions du Félin, 2021.
Notre fraternité est scellée à jamais par des liens sacrés, correspondance d'Emmanuel Arago et George Sand, édition critique établie et présentée par Paul Baquiast et Bertrand Sabot, préface de Thierry Bodin, Editions Le Passeur, novembre 2022.