Longtemps terre démocrate-chrétienne, le département d'Ille-et-Vilaine a progressivement basculé vers la gauche au cours de ces quarante dernières années. Les élections municipales de mars 1977 en sont l'une des principales illustrations tout comme celle de l'élection du premier président socialiste du conseil général en 2004.
Lors des scrutins présidentiel et législatifs de 2017, l'Ille-et-Vilaine fait partie des départements où Emmanuel Macron et le mouvement « En Marche ! » ont obtenu leurs meilleurs résultats[1]. Le président Macron remporte ainsi 30,26 % des suffrages au premier tour de la présidentielle, et 77,67 % au second, et la majorité présidentielle décroche six sièges de députés sur huit.
Histoire politique et rapports de force
À l’instar des autres départements bretons, l'Ille-et-Vilaine a longtemps été une terre acquise à la droite. Conservateur sous les IIIe et IVe République, le département est largement dominé par le courant démocrate-chrétien, et par le mouvement gaulliste dans une moindre mesure, jusqu’à la fin des années 1970.
D'importantes figures, comme Henri Fréville, Michel Cointat ou Yvon Bourges, illustrent cette domination, tout comme la représentation parlementaire entre 1958 et 1981, les six sièges de députés et les trois sièges (quatre à partir de 1980) de sénateurs étant remportés par des élus de droite. Il en est de même pour l'assemblée départementale : de 1951 à 1973, la gauche en est même absente.
L'Ille-et-Vilaine glisse progressivement vers le socialisme au cours des trois décennies suivantes.
Libération et après-guerre
À la Libération, si dans près de la moitié des communes, les maires nommés par le régime de Vichy sont maintenus, on assiste à des révocations ou à des recompositions au sein des conseils municipaux[2].
En 1945, le paysage politique se transforme. Sept sièges sont en jeu dans le département lors des élections constituantes et le scrutin proportionnel voit la victoire de la liste du Mouvement républicain populaire (MRP) de tendance démocrate-chrétienne devant celle de la SFIO, socialiste, puis viennent les listes de la Fédération républicaine (FR), classée à droite, et de l'Union républicaine et résistante, proche des communistes. Albert Aubry, premier député socialiste d'Ille-et-Vilaine – de 1919 à 1924 –, retrouve à cette occasion les bancs de la chambre basse.
À l'issue des élections cantonales, on remarque une domination des partis de droite et de centre droit : 13 MRP, 12 URD et 7 républicains indépendants sont ainsi élus. La gauche et le centre gauche obtiennent quant à eux 11 sièges avec neuf représentants pour les radicaux-socialistes (Abel Bourgeois à Combourg, Georges Le Cornec à Guichen, Émile Bodard à La Guerche, Armand Chabot à Hédé, Amand Brionne à Saint-Aubin-d'Aubigné, Pierre Morel à Saint-Aubin-du-Cormier, Jules Besnard à Pleine-Fougères, Jean-Marie Douëssin au Sel et Alphonse Pellé à Tinténiac) et deux pour la SFIO (Jean-Marie Trocherie à Antrain et Eugène Quessot à Rennes-Sud-Est). Jules Besnard vient renforcer les rangs socialistes quelques mois plus tard.
Marcel Ménager, conseiller général MRP de Fougères-Nord et adjoint au maire de Fougères, en devient le premier président d’après-guerre.
Lors des municipales, Yves Milon à Rennes – à la tête d'une liste antifasciste de large rassemblement – et Henri Rebuffé à Fougères conservent leurs fonctions tandis que Paul Delacour à Saint-Servan, qui avait remplacé le maire pétainiste début 1944, se retrouve dans le fauteuil de maire. Pas de changement non plus à Vitré, Redon, Dol, Janzé ou encore Louvigné-du-Désert. À Saint-Malo, René Delannoy succède à Alphonse Gasnier-Duparc, président de la délégation spéciale et premier édile de la cité corsaire de 1912 à 1941, et à Combourg, Eugène Legendre est remplacé par Abel Bourgeois : dans ces deux communes, il n'y a pas de changement de majorité, les maires élus et leurs prédécesseurs étant radicaux-socialistes. Par contre, Cancale, Dinard et Paramé, toutes trois remportées par le MRP, basculent.
Les municipales de 1947 montrent une nouvelle fois une carte politique départementale dominée par les indépendants de droite et les démocrates-chrétiens. La gauche et le centre gauche sont quand à eux cantonnés à quelques communes moyennes comme Montauban et Saint-Jacques-de-la-Lande avec les socialistes Joseph Hamon et Jean Pont ou Combourg et Dol-de-Bretagne avec les radicaux-socialistes Abel Bourgeois et François Roptin.
En novembre 1948, la progression des gaullistes permet au fil des ralliements un changement de majorité au conseil général avec l’élection de Marcel Rupied (PRL-RPF) à la présidence. Ce dernier retrouve un fauteuil qu'il avait occupé avant guerre, de 1937 à 1942.
L'année suivante, les cantonales voient l'alliance des indépendants de droite, du RPF, du PRL et du CNIP dépasser les partis de la « Troisième Force » (MRP, SFIO et PRRRS). Outre ces deux blocs, on compte un conseiller général, anciennement radical-socialiste, de l'URR. Marcel Rupied est par ailleurs reconduit à la tête de l'hémicycle départemental avec une majorité renforcée.
Lors des élections cantonales, les socialistes de la SFIO perdent le seul canton qu'ils détenaient jusqu'alors, celui d'Antrain : le républicain populaire Fernand Aupinel succède ainsi à Jean Trocherie qui n'était pas candidat à sa réélection. Il faudra attendre le scrutin de 1973 pour voir à nouveau une représentation des socialistes au sein de l'hémicycle du conseil général.
L'année 1956 est marquée par des élections législatives : on assiste lors de ce scrutin à une progression des poujadistes et des dorgéristes à l'extrême-droite, à une stabilité de la gauche et à un recul de la droite et du centre droit, plus marqué pour les listes des indépendants et des républicains sociaux (RS) qui se sont apparentées. La liste MRP de Pierre-Henri Teitgen arrive en tête et gagne 2 sièges, talonnée par celle d'apparentement de droite entre le CNIP et les RS et conduite par Pierre de Bénouville, qui remporte un siège puis viennent les listes des socialistes d'Alexis Le Strat apparentée aux radicaux-socialistes d'Abel Bourgeois, celles de l'UFF de Poujade dirigée dans le département par Robert Nerzic – qui dépasse les communistes –, de l'Union progressiste et des communistes d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie et enfin, la liste dite de réforme de l'État d'Henri Dorgères.
Les élections municipales de 1953 et 1959 sont toutes les deux marquées par une grande stabilité : la plupart des premiers édiles sortants sont réélus et le Mouvement républicain populaire (MRP) et le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) détiennent l'immense majorité des communes de plus de 3 500 habitants. En 1953, Henri Fréville est élu maire de Rennes (avec le soutien des conseillers municipaux SFIO) et permet au MRP de prendre la ville-préfecture détenue depuis la Libération par le gaulliste Yves Milon, tandis que de nouveaux maires s'installent à Saint-Servan et Dinard. Six ans plus tard, on remarque un recul du CNIP et une progression de l'UNR, ces derniers remportant les communes de Dol et Saint-Servan et conservant Vitré où Louis Giroux succède à Marcel Rupied, qui était maire de la ville depuis 1939 et qui ne se représentait pas.
Le référendum constitutionnel de 1958 marque l'avènement de la Ve République. En Ille-et-Vilaine, 87,37 % des électeurs votent en faveur de la nouvelle constitution. En novembre, dans un nouveau mode de scrutin qui conduit à la création de six circonscriptions dans le département, les élections législatives voient le MRP remporter les circonscriptions de Rennes-Nord (1re), Vitré (3e) et Saint-Malo (6e), le CNIP Rennes-Sud (2e), l'UNR Fougères (5e) et l'Entente démocratique, celle de Redon (4e). Parmi les députés sortants élus en 1956, seul Alexis Méhaignerie parvient à être reconduit dans ses fonctions parlementaires.
Années 1960
Début 1961, dans le département, près de 86 % des votants répondent positivement au référendum sur l'autodétermination en Algérie, soit 11 points de plus qu'au niveau national.
La même année, un référendum constitutionnel portant sur l'élection au suffrage universel direct du président de la République est organisé et voit une large victoire du oui avec 77,94 %, faisant de l'Ille-et-Vilaine un des départements métropolitains les plus favorables à cette réforme.
Au conseil général, le CNIP est majoritaire et Robert de Toulouse-Lautrec succède en 1961 à Marcel Rupied à la présidence. En 1964, au scrutin cantonal suivant, le CNIP n'est plus le premier parti, supplanté par le MRP. Maurice Audrain, de centre gauche, devient alors président de l'assemblée départementale. Décédé l'année suivante, il est remplacé par le conseiller général du canton de Rennes-Nord-Est et député-maire de Rennes Henri Fréville, qui est reconduit dans ses fonctions après les cantonales de 1967 avec une majorité renforcée.
Lors des élections municipales de 1965, le MRP demeure la première force politique dans les dix-sept communes de plus de 3 500 habitants. Si les républicains populaires remportent Redon avec Joseph Ricordel, ils perdent Bain-de-Bretagne et Cancale, respectivement au profit d'un indépendant et d'un UNR. On remarque par ailleurs des changements de majorité à Saint-Malo et Saint-Servan-sur-Mer. La droite et le centre droit sont largement majoritaire, Combourg étant la seule commune dirigée par un maire de centre-gauche, membre du Parti radical-socialiste.
Les législatives de 1967 marquent une progression des gaullistes : cinq sortants sur six (dont deux gaullistes) sont réélus mais dans la cinquième circonscription, celle de Fougères, le MRP Jean Le Lann perd son siège de justesse face au candidat UD-VeMichel Cointat. Cette progression du courant gaullien se confirme nettement l'année suivante après la dissolution décidée par le général de Gaulle et qui fait suite aux événements de mai 1968. Dans la 1re circonscription, Henri Fréville est défait par Jacques Cressard tandis que dans la circonscription de Vitré, Pierre Méhaignerie est battu par Henri Lassourd et ne parvient pas à succéder à son père Alexis, qui ne se représentait pas.
En avril 1969, le président de la République organise un référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation : si le oui est majoritaire au niveau départemental, le non l'emporte au niveau national. Désavoué, Charles de Gaulle quitte ses fonctions et une élection présidentielle anticipée est organisée les 1er et 15 juin. Comme dans le reste de la France, elle voit la victoire de Georges Pompidou mais en Ille-et-Vilaine, celle-ci est amplifiée, l'ancien premier ministre étant majoritaire (52,53 % contre 44,47 % au niveau national) dès le premier tour et remportant 62,40 % des suffrages au second tour.
Lors des scrutins législatifs de 1973 et 1978, la gauche est en progression, passant au premier tour de 29,48 % (contre environ 20 % en 1968) à 35,62 %. Au second tour, si l'union de la gauche fait du surplace en 1973, elle culmine à 42,65 % l'élection suivante.
Lors des municipales de 1983, la gauche perd Saint-Malo – Marcel Planchet retrouve son siège six ans après sa défaite face à Louis Chopier – et Betton mais remporte Liffré, Redon et surtout Fougères, où la liste de Jacques Faucheux bat celle du député et ancien ministre Michel Cointat, figure importante de la droite en Ille-et-Vilaine.
La progression de la gauche observée en 1981 se confirme lors des élections législatives de 1986, les seules à se dérouler au scrutin proportionnel : si la liste UDF « Entreprendre et réussir l'Ille-et-Vilaine » conduite par Pierre Méhaignerie arrive en tête, elle est talonnée par celle du PS, qui parvient à élire trois de ses représentants, Edmond Hervé, Jean-Michel Boucheron et Clément Théaudin. Les premières élections régionales organisées le même jour voient là aussi l'UDF être la première force politique devant le PS et le RPR.
Lors de la présidentielle de 1988, François Mitterrand arrive largement en tête avec 37,61 % des voix contre 20,95 % pour Jacques Chirac, au coude à coude avec Raymond Barre (20,40 %). Au second tour, le président sortant bat largement le candidat du RPR. Par rapport à 1981, Mitterrand améliore substantiellement son score électoral. Les élections législatives qui suivent ne modifient que très peu le rapport de forces, puisque la droite gagne 5 sièges (4 UDF, 1 RPR) et la gauche, 2.
Le 20 septembre 1992, le traité de Maastricht est soumis à référendum par le président François Mitterrand. Après une campagne passionnée qui a cassé les clivages politiques traditionnels, le « oui » l'emporte très largement en Ille-et-Vilaine avec 62,76 % des voix – en France métropolitaine, seul le Bas-Rhin fait mieux (68,59 %) – alors qu'au niveau national, le résultat est bien plus serré.
La présidentielle de 1995 est marquée par la fin de l'ère Mitterrand et un duel fratricide à droite. Dans le département, le trio de tête diffère quelque peu : si comme au niveau national, le candidat socialiste Lionel Jospin arrive en première position avec 25,64 % des suffrages, c'est Édouard Balladur qui est second devant Jacques Chirac (22,47 contre 21,04 %). Le duel de second tour est remporté par ce dernier avec un résultat plus serré que dans le reste de l'Hexagone.
À la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale par le président Jacques Chirac, des législatives sont organisées les et et voient la victoire de ce que l'on a appelé la gauche plurielle. En Ille-et-Vilaine, on assiste à cette occasion à un rééquilibrage : l'UDF conserve quatre sièges sur sept et le PS en remporte trois, soit deux de plus qu'en 1993. Ainsi, Jean-Michel Boucheron est réélu dans la première circonscription, Edmond Hervé retrouve son siège dans la deuxième et Marcel Rogemont enlève la circonscription de Rennes-Montfort (3e).
Années 2000
La création de l'Union pour la majorité présidentielle (devenue Union pour un mouvement populaire par la suite) et la réélection de Jacques Chirac dans un contexte particulier marquent l'année 2002. Dans le département, le président sortant arrive en tête devant Lionel Jospin tandis que Jean-Marie Le Pen, qui accède au second tour, termine en troisième position. Au second tour, le président Chirac écrase le dirigeant d'extrême-droite en obtenant 89,82 % des voix.
Aux législatives, le succès de la droite se confirme : la nouvelle formation politique remporte 5 des 7 sièges de députés et le PS en perd un, après la défaite de Marcel Rogemont face à Philippe Rouault dans la circonscription de Rennes-Monfort.
En 2004, la gauche remporte les élections régionales et cantonales. Lors du scrutin régional, la liste « Bretagne à gauche, Bretagne pour tous » (PS-PCF-PRG) conduite par Sylvie Robert au niveau départemental obtient 36,64 % des suffrages au premier tour contre 26,30 % pour la liste « Faire gagner la Bretagne » dirigée par Marie-Thérèse Boisseau (UMP, majorité sortante). Au second tour, avec 58,59 %, l'union de la gauche remporte 16 sièges et l'union de la droite et du centre (UMP-UDF), 7. Les cantonales marquent quant à elles le basculement historique du conseil général à gauche et voient notamment la défaite de Marie-Joseph Bissonnier, président sortant du département, dans le canton de Plélan-le-Grand. Jean-Louis Tourenne devient alors président du conseil général.
Lors des scrutins présidentiel et législatifs de 2007, l'Ille-et-Vilaine se distingue : au premier tour de la présidentielle, Ségolène Royal vire très légèrement en tête devant Nicolas Sarkozy (28,22 % contre 28,13 %) et au second tour, le département est l'un des rares à donner une majorité de ses suffrages à la candidate socialiste. Les législatives confirment cette tendance puisque le PS reprend la 3e circonscription et conquiert celle de Redon, dans laquelle Alain Madelin ne se représentait pas. Pour la première fois, le rapport de forces entre la droite et la gauche s’inverse, avec 4 sièges pour le PS contre 2 pour l'UMP et 1 pour l'UDF-MoDem : dans la circonscription de Fougères, Thierry Benoit bat la candidate UMP et députée sortante Marie-Thérèse Boisseau.
Années 2010
À la présidentielle de 2012, comme au niveau national, François Hollande remporte la majorité des suffrages dans le département. Avec 31,77 % des voix au premier tour, il distance le président sortant Nicolas Sarkozy de plus de six points et au second, le candidat socialiste bat largement son adversaire de l'UMP.
À la suite du redécoupage électoral, dû à la forte croissance démographique du département, une huitième circonscription est créée. À l'issue du scrutin législatif, les socialistes remportent 5 des 8 sièges en jeu tandis que la droite conserve ceux de Vitré, Fougères et Saint-Malo.
En 2015, les premières élections départementales ont lieu et remplacent les élections cantonales : dans chacun des 27 nouveaux cantons, un binôme paritaire est élu. Si le PS et le PRG remportent la majorité des sièges à l'issue des élections, l'union de la droite et du centre arrive légèrement en tête en voix au niveau départemental. La majorité sortante de gauche est ainsi reconduite et Jean-Luc Chenut accède à la présidence du conseil départemental.
2017 marque un nouveau tournant avec l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, puisque le département fait partie de ceux qui ont donné le meilleur score au nouvel élu. Celui-ci est confirmé lors des législatives avec la victoire de quatre LREM (Rennes-Sud, Redon, Vitré et Rennes-Ouest), un MoDem (Rennes-Est) et un socialiste (devenu divers gauche par la suite) apparenté LREM (Montfort-Combourg).
Années 2020
Les élections municipales de 2020 marquent un coup d’arrêt pour La République en marche. Ses candidats sont pour la plupart largement battus. À Rennes, Carole Gandon arrive en troisième position au premier tour, derrière la maire sortante Nathalie Appéré et le candidat écologiste Matthieu Theurier. Dans l'agglomération rennaise, Auguste Louapre à Bruz est battu par Philippe Salmon tandis que Grégoire Le Blond (AC-UDI) à Chantepie est défait par le socialiste Gilles Dreuslin. Seul le maire sortant de Mordelles Thierry Le Bihan parvient à se faire réélire. Ces élections municipales marquent aussi un renouvellement générationnel et une féminisation : Isabelle Le Callennec devient maire de Vitré, Laurence Besserve succède à Michel Gautier à Betton et Marie Ducamin est élue à Saint-Jacques-de-la-Lande, à la suite d’Emmanuel Couet, aussi président de Rennes Métropole, qui a décidé de quitter la vie politique.
En septembre de la même année, lors du scrutin sénatorial, on assiste à une poussée écologiste avec l'élection de Daniel Salmon (EELV). Celle-ci se fait au détriment du PS qui perd un siège. Les deux sénateurs sortants de la droite et du centre, Françoise Gatel et Dominique de Legge, sont quant à eux réélus.
La poussée écologiste observée en 2020 se confirme lors des élections régionales et départementales de 2021 : aux régionales, si le candidat investi par le Parti socialiste, Loïg Chesnais-Girard, arrive en tête aux deux tours de scrutin, la tête de liste écologiste et régionaliste Claire Desmares-Poirrier termine en seconde position, talonnée par la candidate LRIsabelle Le Callennec. Pour la majorité présidentielle, ces élections constituent une nouvelle déconvenue puisque la liste « Nous la Bretagne » conduite par Thierry Burlot dépasse péniblement les 13 % dans le département et finit quatrième. Quant au RN, il est en recul et perd la moitié de ses représentants bretilliens au conseil régional.
Aux élections départementales, la majorité socialiste et radicale de gauche sortante remporte 11 cantons sur 27 (perdant les cantons de Betton et Janzé mais remportant ceux de Bain-de-Bretagne et Châteaugiron) tout comme l'opposition de droite et du centre conduite par Pierre Breteau, tandis que les écologistes gagnent 5 des 6 cantons rennais. Si le conseil départemental reste à gauche, le président de l'assemblée Jean-Luc Chenut doit composer avec les dix élus EÉLV et UDB, ce dernier n'ayant pas obtenu la majorité absolue des sièges. Quelques jours plus tard, il conclut un accord avec les écologistes[4] et est réélu le 1er juillet 2021.
Modéré politiquement, le département voit une représentation non négligeable des radicaux de gauche et à l'inverse, de faibles performances du Parti communiste.
Lors des scrutins de 2022 (présidentiel et législatifs), la majorité macroniste cède du terrain : si à la présidentielle, le président sortant progresse de quatre points par rapport au premier tour de 2017 – tout comme Jean-Luc Mélenchon (qui recueille plus de 22 % des suffrages et termine une nouvelle fois en deuxième position) et Marine Le Pen (qui gagne près de trois points) –, aux législatives, la coalition « Ensemble » perd trois sièges. Ceux-ci sont tous remportés par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES). Ainsi, dans la première circonscription (Rennes-Sud), l'insoumis Frédéric Mathieu remporte le siège laissé vacant par Mustapha Laabid, dans la quatrième (Redon), Mathilde Hignet bat Anne Patault, ancienne suppléante de Gaël Le Bohec, qui ne se représentait pas et dans la huitième (Rennes-Ouest), le premier questeur Florian Bachelier est défait par le maire du Rheu, Mickaël Bouloux. Dans les cinq autres circonscriptions, les sortants sont tous reconduits : Laurence Maillart-Méhaignerie, Christine Cloarec-Le Nabour et Thierry Benoit pour la majorité présidentielle, Claudia Rouaux – qui avait succédé en 2020 à François André, décédé en fonction – pour la NUPES et Jean-Luc Bourgeaux – qui a remplacé Gilles Lurton en à la suite de son élection comme maire de Saint-Malo et dont il était le suppléant – pour Les Républicains.
En 2024, lors des élections européennes, le Rassemblement national arrive pour la première fois en tête au niveau départemental avec 22,25 % des voix, suivi de la liste « Réveiller l'Europe » (Parti socialiste et Place publique) conduite par Raphaël Glucksmann avec 18,71 % et celle de Valérie Hayer (Ensemble) intitulée « Besoin d'Europe » avec 17,84 %. Ces résultats constituent un véritable séisme dans un département à la tradition modérée et marquent une lourde chute pour la majorité présidentielle qui perd plus de neuf points par rapport au précédent scrutin européen.
Au soir du scrutin européen, le président Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale et des élections législatives anticipées sont convoquées pour les 30 juin et 7 juillet 2024. Au premier tour, le Nouveau Front populaire (NFP, gauche) arrive en tête dans les 1re, 2e, 3e et 8e circonscription, où le socialiste Mickaël Bouloux est réélu avec 52,84 %, la coalition Ensemble pour la République (ENS, majorité présidentielle) dans les 5e et 6e circonscription, Les Républicains dans la circonscription de Saint-Malo (7e) et le Rassemblement national, dans celle de Redon (4e). Dans les sept circonscriptions non pourvues, des triangulaires peuvent se tenir mais dans quatre d'entre elles, les candidats arrivés en troisième position se désistent. Au second tour, le NFP réélit ses deux députées sortantes – la socialiste Claudia Rouaux et l'insoumise Mathilde Hignet –, conserve la première circonscription (Rennes-Sud) avec la victoire de Marie Mesmeur tandis que Tristan Lahais ravit la deuxième (Rennes-Est) à la majorité sortante. Les députés EnsembleChristine Le Nabour (Vitré, 5e) et Thierry Benoit (Fougères, 6e) sont reconduits tout comme Jean-Luc Bourgeaux (Saint-Malo, 7e) pour les Républicains.
Géographie politique
Si l'agglomération rennaise est largement acquise à la gauche, qui est par ailleurs plutôt bien implantée à l'ouest du département, la droite est puissante à l'est et sur le littoral. Vitré, dont Pierre Méhaignerie a été le maire pendant plus de 40 ans, Saint-Malo dirigée pendant un quart de siècle par René Couanau et actuellement par Gilles Lurton, La Guerche ou encore Dinard constituent ainsi des places fortes.
À la suite du redécoupage des cantons de 2014, les circonscriptions législatives ne sont plus composées de cantons entiers mais continuent à être définies selon les limites cantonales en vigueur en 2010. Les circonscriptions sont ainsi composées des cantons actuels suivants :
8e circonscription : Rennes-1(centre-ville, quartiers de La Bellangerais, Saint-Martin et La Motte-Brûlon), Rennes-2(quartiers Thabor et Saint-Hélier), Rennes-4(centre-ville, quartiers Colombier et Chézy-Dinan), Rennes-5(quartiers Cleunay, Arsenal-Redon, Bourg-l'Evêque et Moulin du Comte), Rennes-6(quartiers Beauregard et La Touche), Le Rheu(6 communes), commune de Saint-Gilles
À l'issue du scrutin de septembre 2020, la liste d'union de la droite et du centre « Territoires d'avenir, unis pour l'Ille-et-Vilaine » conduite par Françoise Gatel conserve ses deux sièges tandis que la liste socialiste « L'Ille-et-Vilaine : Terre d'harmonie sociale et écologique » dirigée par Sylvie Robert perd un siège et la liste « Écologie et solidarités, une urgence pour nos territoires » (EÉLV-UDB-ND) de Daniel Salmon en gagne un. Pour la première fois, un écologiste est élu sénateur[9].
Le conseil régional de Bretagne compte 83 membres élus pour six ans dont 24 représentant l'Ille-et-Vilaine (soit un de moins qu'en 2015). Dans le détail, la liste d'union de la gauche « La Bretagne avec Loïg » a obtenu 11 sièges, l'union de la droite (« Hissons haut la Bretagne ») 4, l'union à gauche avec des écologistes (« Bretagne d'avenir ») 4, l'union du centre (« Nous la Bretagne ») 3, et le Rassemblement national (« Une Bretagne forte ») 2.
Le 1er juillet 2021, à la suite des élections départementales, Jean-Luc Chenut est réélu pour un deuxième mandat par 32 voix contre 20 pour Pierre Breteau (Union du centre, Du cœur pour l'Ille-et-Vilaine)[13]. On compte par ailleurs 2 bulletins blancs.
Répartition par groupe politique des conseillers départementaux d'Ille-et-Vilaine (au 22 juillet 2021).
En , Jeanne Larue (Rennes-3) annonce qu'elle quitte Europe Écologie Les Verts et le groupe Écologiste, fédéraliste et citoyen, s'inscrivant désormais dans la majorité départementale mais sans appartenir à l'un des deux autres groupes qui composent celle-ci[21],[22]. Elle rejoint La France insoumise le mois suivant[23].
En , Régine Komokoli-Nakoafio (Rennes-6) quitte à son tour EÉLV et le groupe écologiste tout en continuant à faire partie de la majorité départementale[24],[25].
Plusieurs communes ont vu un changement de premier édile en cours de mandat :
Période 2020-2026
Bain-de-Bretagne : Dominique Bodin, démissionnaire pour raisons de santé, est remplacé le 30 septembre 2024 par Myriam Gohier, ancienne adjointe en charge de la culture[N 4].
Le Rheu : élu député de la huitième circonscription en juin 2022, Mickaël Bouloux quitte ses fonctions de maire et est remplacé par son ancienne première adjointe, Chantal Pétard-Voisin, le [N 5].
Saint-Grégoire : à la suite du décès de Pierre Breteau, premier édile depuis 2008, une élection municipale partielle est organisée en janvier 2024 et voit la victoire de la liste conduite par Laëtitia Remoissenet, ancienne première adjointe, qui est élue par le conseil municipal le 12 janvier 2024.
Vitré : en quatrième position sur la liste LR-LC« La droite pour faire entendre la voix de la France en Europe », Isabelle Le Callennec est élue eurodéputée lors du scrutin du 9 juin 2024[N 6] et est remplacée le 3 juillet 2024 par Pierre Léonardi, ancien troisième adjoint chargé du logement, de l'urbanisme et de la communication.
Période 2014-2020
Châteaugiron : Jean-Claude Beline est élu maire de la commune nouvelle le à la suite de la démission de Françoise Gatel[N 7].
Dinard : Jean-Claude Mahé succède à Martine Craveia, démissionnaire et battue lors de l'élection municipale partielle des et .
Liffré : élu président du conseil régional de Bretagne le , Loïg Chesnais-Girard quitte ses fonctions et cède son siège à Guillaume Bégué[N 8].
Thorigné-Fouillard : première adjointe au maire, Pascale Jubault-Chausé succède à Jean-Jacques Bernard lors du conseil muncipal du .
Entre 2014 et 2020, le nombre de communes brétiliennes est passé de 353 à 333, à la suite de la création de treize communes nouvelles qui regroupent 33 communes déléguées. La plupart d'entre elles élit un maire délégué.
Au 1er janvier 2024, le département ne compte plus que 332 communes, après la création de La Chapelle-Fleurigné.
Hormis 1981 et 2007, l'Ille-et-Vilaine a toujours voté pour le futur élu. On remarque aussi un poids plus faible de l'extrême-droite et du Parti communiste français, et a contrario, des scores généralement plus élevés qu'au niveau national pour l'extrême-gauche et le courant écologiste.
PACE - Parti des citoyens européens, pour l'armée européenne, pour l'Europe sociale, pour la planète ! Parti des citoyens européens et La France a des Elles
(1) Condamné à trois ans d’inéligibilité pour abus de confiance, il démissionne le 6 septembre 2021. [28] (2) Décédé le 11 février 2020, François André (app.LREM, ex-PS) est remplacé par sa suppléante Claudia Rouaux (PS).
(3) Élu maire de Saint-Malo le 3 juillet 2020, Gilles Lurton démissionne de son mandat, afin de respecter la loi sur le non-cumul, et Jean-Luc Bourgeaux, son suppléant, lui succède.
(4) Daniel Prévost, suppléant de Marie-Thérèse Boisseau, devient député à la suite de la nomination de cette dernière au gouvernement Raffarin II le 17 juin 2002.
(5) Nommé ministre des Entreprises et du Développement économique dans le gouvernement Balladur, Alain Madelin est remplacé par Jean-Gilles Berthommier à partir du 2 mai 1993. Ce dernier démissionne le 2 septembre 1995 et une élection législative partielle est organisée : Alain Madelin est réélu dès le premier tour.
(6) La suppléante de Pierre Méhaignerie, Danielle Dufeu, fait son entrée au Palais-Bourbon le 2 mai 1993 et reste députée jusqu'au 1er mars 1995, date où elle présente sa démission. Pierre Méhaignerie retrouve son siège à l'issue de l'élection partielle organisée le 18 juin de la même année.
(7) Élus sur la liste UDF « Entreprendre et réussir l'Ille-et-Vilaine », Alain Madelin et Pierre Méhaignerie cèdent leurs places à René Couanau et Marie-Thérèse Boisseau, après leur nomination au gouvernement Chirac II le 1er avril 1986.
(8) Clément Théaudin remplace Edmond Hervé à partir du 24 juillet 1981, ce dernier étant nommé ministre de la Santé du gouvernement Mauroy I.
(9) Reconduit dans ses fonctions de ministre de l'Agriculture dans le gouvernement Barre III, Pierre Méhaignerie est remplacé par son suppléant Maurice Drouet à partir du 6 mai 1978.
(10) À partir du 3 novembre 1980, Paul Le Ker remplace Michel Cointat, nommé ministre du Commerce extérieur du gouvernement Barre III.
(11) Reconduit dans ses fonctions de ministre de la Défense dans le gouvernement Barre III, Yvon Bourges est remplacé par son suppléant Jean Hamelin à partir du 6 mai 1978.
(12) À la suite de la démission de Jean-François Deniau le 12 janvier 1976, Pierre Méhaignerie est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture du gouvernement Chirac I : Maurice Drouet, son suppléant, le remplace alors.
(13) Édouard Simon remplace Isidore Renouard après le décès de ce dernier le 18 avril 1975.
(14) Nommé ministre de la Défense du gouvernement Chirac I le 31 janvier 1975, Yvon Bourges est remplacé par Jean Hamelin.
(15) Augustin Beauverger devient député le 8 février 1971 après la nomination de Michel Cointat comme ministre de l'Agriculture du gouvernement Chaban-Delmas. Il le demeure jusqu'à son décès le 14 septembre 1972. À partir de cette date, le siège est vacant.
(16) Yvon Bourges, nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères du gouvernement Chaban-Delmas le 13 août 1968, est remplacé par son suppléant Jean Hamelin.
(17) À partir du 8 mai 1967, Jean Hamelin remplace Yvon Bourges, nommé secrétaire d'État chargé de la Coopération du gouvernement Pompidou IV.
(18) Yvon Bourges, nommé secrétaire d'État à la Recherche scientifique du gouvernement Pompidou II, est remplacé par son suppléant Jean Hamelin le 24 mars 1965.
IVe République
Liste des députés élus d'Ille-et-Vilaine sous la IVe République
Parti breton - Indép. Notre chance, l'indépendance
Olivier Berthelot
1 790
0,53
Inscrits
713 690
100,00
713 591
100,00
Abstentions
360 652
50,53
319 054
44,71
Votants
353 038
49,47
394 537
55,29
Blancs
8 683
2,46
12 163
3,08
Nuls
6 117
1,73
8 664
2,20
Exprimés
338 238
95,81
373 710
94,72
Conseillers régionaux élus
Union de la gauche (16) : Loïg Chesnais-Girard (PS) - Anne Patault[N 48] (PS) - Sébastien Sémeril (PS) - Claudia Rouaux (PS) - Éric Berroche (PCF) - Évelyne Gautier-Le Bail (PS) - Martin Meyrier[N 49] (PS) - Lena Louarn (REG) - André Crocq (DVG) - Isabelle Pellerin (PS) - Stéphane Perrin (PRG) - Hind Saoud[N 48] (PS) - Bernard Pouliquen (DVG) - Catherine Saint-James (DVG) - Hervé Utard (PS) - Laurence Duffaud (PS)
Union de la droite et du centre (5) : Bernard Marboeuf (UDI) - Delphine David (LR) - Bertrand Plouvier (LR) - Claire Guinemer (LR) - Pierre Breteau (UDI)
↑ a et bListe n'ayant pas distribué de bulletins de vote et ayant appelé à voter nul.
↑ a et bÉlues sous l'étiquette Parti socialiste et membres du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates de Bretagne, Anne Patault et Hind Saoud rejoignent le groupe La Bretagne en marche et apparentés - Bremañ fondé en 2020 par des conseillers régionaux ayant rejoint La République en marche.
↑Élu vice-président en juin 2017, il quitte ses fonctions pour raisons personnelles en août 2020. [5] Il est remplacé par Katja Krüger (PCF).
↑Remplacé par Nicole Gargam (PCF) à partir du 30 septembre 2008.
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[39].
↑Premier édile depuis 2020, Dominique Bodin quitte ses fonctions en septembre 2024 pour raisons de santé et est remplacé par Myriam Gohier, son adjointe à la culture. [6]
↑En décembre 2004, Joseph Guilloux démissionne de ses fonctions et son premier adjoint Jean-Claude Vigour lui succède.
↑Quelques semaines après sa réélection, François du Boberil décède en fonctions le 15 mai 1983.
↑Maire depuis juin 1974, à la suite du décès de Félix Berthelot, Jean Bossard et son premier adjoint présentent leur démission en mai 1978.
↑Le 23 avril 1978, Noël Lecossois quitte ses fonctions de maire pour raisons de santé et est remplacé par Jean Raquidel.
↑Premier édile de Cesson-Sévigné depuis le 28 mars 1971, Roger Belliard démissionne le 20 octobre 2000 et cède son siège à Joseph Roze.
↑André Bonnin, élu depuis mars 1977, décède en cours de mandat en décembre 1993.
↑Françoise Gatel est élue maire de la commune nouvelle de Châteaugiron le 9 janvier 2017 mais doit quitter ses fonctions quelques mois plus tard à la suite de sa réélection au Sénat. [7] Son premier adjoint Jean-Claude Beline est élu par le conseil municipal le 22 septembre 2017. [8]
↑Une série de démissions au sein du conseil municipal conduit à la convocation d'une élection anticipée les 26 mars et 2 avril 2017. [9] Candidate à sa réélection, la maire sortante Martine Craveia-Schütz est battue au second tour par Jean-Claude Mahé, qui est élu officiellement le 10 avril. [10]
↑Maire de Dinard depuis le 19 mars 1989, Marius Mallet annonce sa démission au début de l'année 2010. [11] Son épouse Sylvie devient première édile le 23 janvier. [12]
↑Jean Hamelin, maire de Dol depuis le 28 mars 1971, décède le 19 décembre 1987. Michel Esneu le remplace un mois plus tard.
↑Se retirant progressivement de la vie politique, Jacques Faucheux quitte ses fonctions de maire de Fougères le 29 juin 2007 et passe le relais à son premier adjoint Louis Feuvrier. [13]
↑Thierry Beaujouan est élu maire de la commune nouvelle, issue de la fusion de Guipry et Messac, le 8 janvier 2016. [14]
↑Devenu député de la 8e circonscription lors des élections législatives de 2022, Mickaël Bouloux est remplacé le 4 juillet 2022 par Chantal Pétard-Voisin, jusqu'alors première adjointe.
↑À la suite de son élection comme président du conseil régional de Bretagne, en remplacement de Jean-Yves Le Drian, Loïg Chesnais-Girard démissionne le 22 juin 2017 et Guillaume Bégué, maire par intérim et ancien premier adjoint, devient premier édile le 23 septembre de la même année après sa victoire à l'élection municipale partielle. [16]
↑Élu en 1972, à la suite du décès de son prédécesseur Joseph Faramin, Yves Delahaie démissionne en octobre 1998. Claude Bazin lui succède dans cette fonction.
↑Jean-Jacques Heuzé est élu maire de la commune nouvelle, issue de la fusion de Châtillon-sur-Seiche et Noyal-sur-Seiche, en janvier 1993.
↑Élu député de la 3e circonscription, Philippe Rouault quitte ses fonctions de maire le 6 septembre 2002 et est remplacé par Paul Kerdraon, son premier adjoint.
↑Jean-Michel Bollé dècede en cours de mandat le 7 juillet 2007 des suites d'une longue maladie. [18] Son premier adjoint Vincent Bourguet lui succède onze jours plus tard. [19]
↑Maire de la commune depuis mars 2008, Pierre Breteau décède en fonction le 23 octobre 2023. [20]
↑Premier édile depuis mars 1971, Paul Ruaudel démissionne le 30 janvier 1999 et cède son siège à René David, élu lors d'un conseil municipal extraordinaire.
↑Désigné en mars 2007 comme tête de liste d'union de la gauche à l'élection municipale de Rennes, Daniel Delaveau quitte ses fonctions en septembre de la même année et son adjoint à l'urbanisme Emmanuel Couet accède au fauteuil de maire. [21]
↑Vainqueur des élections municipales et à la tête de Saint-Malo depuis le 27 mars 1977, Louis Chopier voit son élection invalidée par le Conseil d'État. Le 13 avril 1978, une délégation spéciale est installée, avec Paul Antonin à sa tête. À l'issue de l'élection municipale partielle, qu'il remporte largement, Louis Chopier retrouve son fauteuil le 1er juin 1978.
↑Jean-Jacques Bernard démissionne de ses fonctions le 7 janvier 2017 mais reste conseiller municipal et vice-président de la métropole. [22] Pascale Jubault-Chaussé, première adjointe chargée de l’urbanisme et du personnel, lui succède à la mairie. [23]
↑Claude Raulet est élu maire de la commune nouvelle, issue du rattachement de Fouillard à Thorigné-sur-Vilaine, le 17 février 1982. Il succède à André Meneu qui avait démissionné afin de provoquer un scrutin municipal.
↑Quelques jours après sa victoire à l'élection municipale partielle, convoquée à la suite de la démission d'une partie du conseil municipal, Didier Moyon succède à Jean-Claude Haigron le 22 septembre 2012. [24]
↑Gérard Le Cam, maire de Vezin depuis le 21 mars 2008, décède en cours de mandat le 31 mai 2012. [25] Jean Roudaut, alors premier adjoint et seul candidat à la succession, est élu par le conseil municipal le 22 juin 2012. [26]
↑Élue députée européenne, Isabelle Le Callennec quitte ses fonctions de maire et présidente de l'intercommunauté pour cause de cumul de mandats et est remplacée le 3 juillet 2024 par Pierre Léonardi.
Références
↑« CARTE. Présidentielle : où Macron et Le Pen ont-ils réalisé leurs meilleurs scores ? », Sud Ouest, (lire en ligne)
↑« En Ille-et-Vilaine, en février 1945, 176 municipalités sur 361 ont été maintenues (48,7 %) mais 185 ont été réorganisées avec 3 % de délégations spéciales dans les villes »[27]
↑Yann-Armel Huet, « Départementales en Ille-et-Vilaine. PS et EELV ont trouvé un accord pour former une majorité », Ouest-France, (lire en ligne)« Après un peu plus de deux jours de négociations, les socialistes et les écologistes sont parvenus à un accord pour former « une majorité de gauche et écologiste » au conseil départemental d’Ille-et-Vilaine. Le résultat de ces discussions doit être présenté à Rennes, ce mercredi après-midi 30 juin. »
↑« Le préfet », sur Préfecture d'Ille-et-Vilaine et de la Région Bretagne
↑« Un sénateur écologiste élu en Ille-et-Vilaine », Ouest-France, (lire en ligne)« La liste UDI-LR arrive largement en tête avec Françoise Gatel et Dominique de Legge, tous deux réélus. Surprise en revanche à gauche où le PS n’obtient qu’un siège avec Sylvie Robert. Pour la première fois en Ille-et-Vilaine, il y aura sénateur écologiste avec Daniel Salmon (EELV, UDB et Nouvelle Donne). »
↑Coline Paistel, « Françoise Gatel, nouvelle ministre déléguée de la ruralité : "L'heure est au travail" », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Jarnigon, « PORTRAIT. Qui est Jean-Luc Chenut, réélu président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine ? », Ouest-France, (lire en ligne)« "Un homme impliqué, rigoureux et fiable". Le socialiste Jean-Luc Chenut, 61 ans, a été réélu ce jeudi 1er juillet président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine. Marié et père de trois enfants, il a commencé sa carrière de fonctionnaire avec l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault. »
↑Pascal Simon, « Ille-et-Vilaine. Les délégations officiellement retirées à Christophe Martins au Département : La rupture politique était consommée entre le vice-président aux finances et Jean-Luc Chenut, le président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine. Ce dernier l’officialise dans un communiqué, diffusé ce vendredi 1er juillet. », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Pascal Simon, « Ille-et-Vilaine. Contournements routiers arrêtés : le vice-président confirme sa démission », Ouest-France, (lire en ligne)
↑Olivier Berrezai, « Ille-et-Vilaine. Au conseil départemental, un binôme préside désormais l'opposition : Suite au décès de Pierre Breteau, le groupe d'opposition de l'Union du centre et de la droite (UCD) était orphelin d’un président. L’ancien maire de Saint-Grégoire vient d’être remplacé par un binôme, avec Jeanne Féret et Paul Lapause. », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
Jacqueline Sainclivier, L'Ille-et-Vilaine, 1918-1958. Vie politique et sociale, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Histoire », 1996, 479 p. (ISBN978-2-86847-176-5)
Christian Bougeard, Les forces politiques en Bretagne. Notables, élus et militants (1914-1946), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Histoire », 2011, 388 p. (ISBN978-2-7535-1434-8)