Le parti redevient cependant affilié aux Républicains en 2021, avec la réadhésion de Valérie Pécresse et des principaux élus du groupe aux Républicains. La même année, la page « L’équipe dirigeante » du site de Libres, est supprimée[6].
Histoire
Issu de Changer c'est possible (2008) et d'Action Île-de-France (2011)[7], Soyons libres est créé le par Valérie Pécresse[8]. Le lancement médiatique est fait lors d'une réunion comptant quelque 2 000 personnes à Argenteuil en [9],[10]. Soyons libres est reconnu comme mouvement associé à LR par Laurent Wauquiez en , lors d'un conseil national de LR[réf. nécessaire].
Valérie Pécresse se positionne comme une opposante à Laurent Wauquiez au sein de LR[11]. Tenante d'une ligne plus libérale[5], de centre droit[1],[2] et europhile[2], elle dénonce le rétrécissement de la base électorale du parti et de l'existence de « deux droites qu'il faut réconcilier » au sein du parti[12]. Son initiative vise à rassembler jusqu'au centre et à traiter des thèmes nouveaux comme l'écologie ou le numérique[13].
Valérie Pécresse quitte Les Républicains le [3], à la suite du mauvais score obtenu par la liste Les Républicains-Les Centristes aux élections européennes et avant la tenue d’une élection pour la présidence du parti pour laquelle elle était donnée possible candidate[16],[17]. Elle invoque l'impossibilité de former une organisation politique élargie, affirmant que « le parti est cadenassé de l’intérieur, dans son organisation et dans ses idées »[18]. Dans son sillage, plusieurs de ses proches quittent le parti, notamment Robin Reda et Florence Portelli[19].
Organisation
L'organisation repose sur une direction, des référents départementaux et référents départementaux jeunes. L'animation du parti est confiée aux référents des comités. De 2017 à 2021, Soyons libres organise sa rentrée politique à Brive-la-Gaillarde en Corrèze sur les terres de Jacques Chirac, image qu’elle donne pour montrer sa volonté de retrouver les origines de l’Union pour un mouvement populaire (UMP).[réf. nécessaire]