Après les élections législatives des et , le groupe GDR est également reconduit avec onze députés communistes et cinq députés ultramarins[1],[2]. André Chassaigne est à nouveau président du groupe.
En 2022, douze communistes sont élus députés qui reconduisent le groupe GDR avec dix élus ultramarins, portant le groupe parlementaire à vingt-deux membres, avec André Chassaigne comme président pour un troisième mandat. Il fait partie de l'intergroupe de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) avec les groupes LFI, SOC et ÉCO.
À la suite des élections législatives de 1962, et pour la première fois sous la Ve République, un groupe parlementaire communiste est constitué à l'Assemblée nationale. Le Parti communiste avait obtenu 21,8 % des voix au 1er tour et avait gagné 41 sièges à l'Assemblée. Déjà en 1958, le PCF avait réuni 18,9 % des voix, mais avait obtenu, à cause du scrutin majoritaire, seulement 10 députés ce qui ne suffisait pas pour former un groupe. Les députés communistes faisaient donc entièrement partie des non-inscrits à l'Assemblée nationale jusqu'en 1962, ce qui est un fait unique dans l'histoire après la fin de la IIIe République.
Lors des élections législatives de 1967, le PCF recueille 22,5 % des voix exprimées au 1er tour, soit le meilleur score de son histoire, après les législatives de 1946. Finalement, le PCF obtient 71 députés après le 2d tour. Le groupe communiste compte dès lors un élu du Parti communiste guadeloupéen (PCG), en la personne de Paul Lacavé, et un progressiste apparenté avec Pierre Cot, soit au total 73 députés pendant cette législature d'un an seulement.
À l'occasion des élections législatives de 1968 anticipées après la dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République Charles de Gaulle pour répondre à la crise de mai 68, le PCF subit comme les autres partis de gauche une cuisante défaite et perd, avec un score de 20 % des voix exprimées, plus que la moitié de ses députés. Le groupe communiste ne compte alors plus que 34 élus.
Lors des élections législatives de 1973, le groupe regagne ses 73 députés, il est alors uniquement composé de députés du Parti communiste. Le communiste guadeloupéen, Hégésippe Ibéné, élu lors d'une élection partielle en , rejoint le groupe comme apparenté.
Lors des élections de 1978, le groupe atteint 86 députés, à la suite du bon score électoral du PCF qui obtient 20,5 % au 1er tour, soit son meilleur score sous la Ve République.
À la suite des élections législatives de 1988, les 24 députés PCF ne sont pas en mesure de reconstituer le groupe communiste, ils commenceront la législature dans les rangs des Non-inscrits. Le , le seuil de constitution des groupes est abaissé de 30 à 20 députés, permettant ainsi la reconstitution du groupe composé de 25 députés (24 PCF et 1 PCG).
À partir de 2002, le groupe communiste, dénommé officiellement groupe communistes et républicains, était composé majoritairement des élus du PCF, mais comptait avec Jean-Pierre Brard, leader de la Convention pour une alternative progressiste (CAP), et Jacques Desallangre, ancien député du Mouvement des citoyens (MDC)[8], aussi deux apparentés communistes qui étaient déclarés comme « membres » du groupe et non comme « apparentés » car un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale devait comprendre au moins 20 membres à cette époque. Le changement de nom était une suite de l'arrivée de Jacques Desallangre, ancien député du MDC.
Après les élections législatives de 2002, le groupe communiste prend le nom de groupe communistes et républicains, constitué de 22 députés (20 PCF, 1 CAP et 1 DVG)[9] :
Après avoir réclamé que le seuil de constitution d'un groupe soit abaissé de vingt à quinze députés, proposition alors rejetée par la majorité[10], les communistes décident de participer à un groupe « technique » regroupant à sa création quinze députés PCF, deux apparentés PCF, Maxime Gremetz, alors exclu du PCF, quatre députés verts, un député du Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM) et un du Parti communiste réunionnais (PCR).
Ce groupe devient le troisième de l'Assemblée nationale en termes d'effectifs, derrière les groupes UMP et socialiste. Le communiste Jean-Claude Sandrier est le premier de ses présidents. André Gerin décide de ne pas prendre part aux travaux du groupe, dont il reste membre[11].
En , Martine Billard, députée de la première circonscription de Paris, quitte les Verts et intègre le Parti de gauche en construction. Elle reste membre du GDR mais change d'étiquette en son sein.
Maxime Gremetz, député ex-PCF de la première circonscription de la Somme, est exclu du groupe le à cause de son comportement excessif. Il démissionne de son mandat de député le [14]. Son siège reste vacant jusqu'aux élections législatives de 2012.
L'accord conclu en début de législature par les membres du groupe GDR prévoit que la dernière présidence tournante du groupe revienne à un député écologiste, en la personne d'Yves Cochet. Or, à la suite de l'application du traité de Lisbonne, ce dernier est élu par ses pairs au parlement européen. Dans un contexte de dissensions entre le Front de gauche, Europe Écologie Les Verts et le Parti socialiste concernant les investitures aux législatives prochaines notamment en Seine-Saint-Denis, les tensions s'exacerbent au sein du groupe GDR. Refusant de céder la présidence du groupe aux communistes qui, largement majoritaires, souhaitent y élire leur porte-parole Roland Muzeau, les députés écologistes quittent le GDR le pour siéger avec les non-inscrits[15],[16], tandis que le siège d'Yves Cochet reste vacant jusqu'à la fin de la législature.
Du à la fin de la législature, le groupe GDR est donc composé de 19 députés Front de gauche (12 PCF, 3 PG, 3 FASE et 1 CAP) et de deux députés ultra-marins (PCR et MIM).
Le , André Chassaigne annonce que le groupe GDR pourra être reconduit et comprendra onze députés PCF et quatre députés ultramarins (le PCF n'ayant pas de structure dans les DROM-COM)[20]. Le groupe accueille un député ultra-marin supplémentaire[21], ce qui porte l'effectif à seize. Stéphane Peu, membre du Parti communiste, élu sous les couleurs de La France insoumise[22], a décidé de siéger dans le groupe GDR[23]. André Chassaigne est réélu président du groupe.
En 2022, douze candidats communistes sont élus députés. Le groupe GDR est reconduit avec six élus ultramarins[28], que préside André Chassaigne pour un troisième mandat[29]. Ils sont rejoints par quatre autres députés ultramarins, formant ainsi un groupe parlementaire de 22 membres[30].
Un groupe parlementaire doit être composé d'au moins quinze députés. Les groupes d'opposition ont signé une déclaration d’appartenance confirmant ce positionnement. Les groupes minoritaires sont les groupes les moins nombreux qui ne se sont pas engagés dans l'opposition.
Un groupe parlementaire doit être composé d'au moins quinze députés. Les groupes d'opposition ont signé une déclaration d’appartenance confirmant ce positionnement. Les groupes minoritaires sont les groupes les moins nombreux qui ne se sont pas engagés dans l'opposition.
Un groupe parlementaire doit être composé d'au moins quinze députés. Les groupes d'opposition ont signé une déclaration d’appartenance confirmant ce positionnement. Les groupes minoritaires sont les groupes les moins nombreux qui ne se sont pas engagés dans l'opposition.