Depuis le , à la suite d'une consultation[4],[5] réalisée en par courrier et par Internet, les habitants de Seine-Maritime sont appelés les Seinomarins et Seinomarines[6],[7].
Le département de la Seine-Inférieure est créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province de Normandie.
En 1800 sont créés 5 arrondissements : Dieppe, Le Havre, Neufchâtel, Rouen et Yvetot.
Pendant Mai 68, le département est celui des premières usines en grève. Chez Renault-Cléon, jeudi à 5 heures, l'équipe du matin trouve portes fermées, la grève ayant été déclenchée le mardi à 15 heures[10]. Plusieurs centaines de salariés de l'équipe de nuit restent enfermés dans les bâtiments administratifs et le directeur de l'usine refuse de quitter l'entreprise.
De gueules à la fasce ondée d'argent, accompagnée de deux léopards d'or armés et lampassés d'azur[11].
Commentaires : Armoiries proposées par Robert Louis en 1950[12]. Ce sont les armes de la Normandie avec une fasce évoquant la Seine.
Géographie
La Seine-Maritime, baignée par la Manche de l'estuaire de la Seine jusqu'à l'embouchure de la Bresle, fait partie de la région Normandie. Elle est limitrophe des départements de la Somme, de l'Oise, du Calvados et de l'Eure.
Le plateau crayeux du pays de Caux occupe la majeure partie du département, qui comprend aussi, à l'est, le Petit Caux et le pays de Bray, ainsi qu'au sud, la vallée de la Seine.
Le climat de la Seine-Maritime est océanique. Il existe des différences de températures entre le littoral et l'intérieur du département. En hiver, les températures enregistrées sur la côte sont plus douces que celles relevées plus à l'est. L'effet inverse est notable en été. Les terres du pays de Bray, situées plus en altitude, connaissent quelques épisodes neigeux en hiver. Les vents dominants viennent du sud-ouest ou de l'ouest. Ils peuvent souffler en tempête en automne et en hiver.
Interventions publiques
En 2017, le département dispose d'un budget de 1,8 milliard d'euros[13].
L'encours de la dette du département de la Seine-Maritime est de 989 millions d'euros au . Il a décru de plus de 247 M€ entre le et le .
Développement économique
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Emplois, revenus et niveau de vie
Quelques statistiques :
le taux de chômage est de 9,7 % en 2006[15], 11,1 % en 2015 et 9,8 % en 2019[16] ;
la répartition de la population active par secteur économique[Quand ?] est de 3,5 % pour le secteur primaire, 22 % pour le secteur secondaire et 71,5 % pour le secteur tertiaire.
Élevage : pays de Bray (élevage laitier), pays de Caux (viande, lait).
Commerce
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Industrie
Les zones industrielles, dans la vallée de la Seine, se répartissent sur trois pôles principaux : l'estuaire (zone industrialo-portuaire du Havre), la zone Lillebonne/Notre-Dame-de-Gravenchon en amont du pont de Tancarville et Rouen.
L'axe Paris - Rouen - Le Havre est l'axe de transport majeur du département, construit autour de la Seine navigable et parcouru par les autoroutes A13 et A131 et par la ligne ferroviaire majeure de Paris-Saint-Lazare au Havre. Les ports du Havre et de Rouen sont deux des plus importants ports maritimes français, et jouent un rôle majeur dans l'économie du département et sa physionomie.
Tourisme
Le tourisme est diversifié entre Rouen, la vallée de la Seine, les stations balnéaires du littoral (Étretat[17], Fécamp, Dieppe, Le Tréport). On peut également évoquer les ports, parmi lesquels, notamment, Saint-Valery-en-Caux pour la plaisance. La Seine-Maritime dispose de huit passages d'eau entre Rouen et l'embouchure de la Seine, permettant la traversée de celle-ci par des bacsamphidromes, en complément des ponts.
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Données de 2008
Selon le recensement général de la population du , 3,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires en 2017[19].
Ce tableau indique les principales communes de la Seine-Maritime dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :
En décembre 2005, un sondage a été mené pour déterminer le nom à donner à ses habitants. Depuis, les habitants de la Seine-Maritime sont officiellement appelés les Seinomarins/Seinomarines[6].
En 2022, le département comptait 1 260 205 habitants[Note 1], en évolution de +0,35 % par rapport à 2016 (France hors Mayotte : +2,11 %).
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
762 039
769 450
789 988
792 768
790 022
798 414
814 068
833 386
839 876
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
837 824
853 883
863 879
877 383
880 671
885 299
905 278
915 628
846 131
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
941 684
1 035 844
1 113 977
1 172 743
1 193 039
1 223 429
1 239 138
1 243 834
1 251 282
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
1 255 755
1 255 918
1 260 205
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[20] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[21] puis population municipale à partir de 2006[22].)
Le conseil départemental édite : Seine-Maritime Le magazine.
Exécutifs des instances politiques départementales de la Seine-Maritime
De 2004 à 2014, le président du conseil départemental[23] est Didier Marie. En application de la réglementation régissant le cumul des mandats en France, Didier Marie (sénateur par suite de la démission de Marc Massion) abandonne la présidence le . Son successeur, Nicolas Rouly, a été élu lors de l'assemblée plénière le même jour.
Le , Pascal Martin est élu président du conseil départemental avec 36 voix en sa faveur contre 28 pour Nicolas Rouly et 2 pour Hubert Wulfranc. Deux conseillers départementaux ont voté blanc.
Élu sénateur du département le à la suite de la démission de Charles Revet, il abandonne la présidence du conseil départemental le même jour.
Le , Bertrand Bellanger succède à Pascal Martin en tant que président de la majorité divers droite. Il est élu par 38 voix pour 70 inscrits et 44 votants[24]. Bertrand Bellanger a été élu conseiller départemental du canton de Mont-Saint-Aignan en , aux côtés de Catherine Flavigny. Accompagnant le changement de majorité à la tête du Département de la Seine-Maritime, il devient alors vice-président chargé de l’arrondissement de Rouen.
Découpage administratif
La Seine-Maritime est composée de 35 cantons.
Avant le redécoupage cantonal de 2014, la Seine-Maritime comptait 69 cantons[25]. Rouen comptait sept cantons, ce nombre est ramené à trois par la réforme.
Découpage électoral
Le département est divisé en 10 circonscriptions législatives :
Le département de Seine-Maritime est traditionnellement considéré comme de gauche, avec une forte présence communiste dans certains secteurs comme Le Havre, Dieppe, Le Tréport ou Saint-Étienne-du-Rouvray. C'est d'ailleurs en Seine-Maritime que le Front de gauche a réalisé son meilleur score au niveau national lors l'élection régionale de 2015.
Le département a basculé de justesse à droite lors de l'élection départementale de 2015, mais est en revanche le seul département normand à avoir voté majoritairement à gauche lors de l'élection régionale de 2015[26].
Les établissements scolaires du département de la Seine-Maritime dépendent tous de l’académie de Normandie, ils sont sous la direction de l’inspection académique de la Seine-Maritime.
Santé
La santé et le social sont deux secteurs d'intervention qui entrent dans les compétences du conseil départemental. À ce titre, il est chargé de coordonner les actions en faveur des personnes âgées, des personnes en situation de handicap, des enfants, des familles et des personnes en difficulté. Il dispose aussi d’un droit de regard dans la gestion des établissements publics de santé présents sur le territoire départemental.
Sécurité et justice
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Gestion des déchets
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Jumelage et coopération
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Notes et références
Notes
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Salih Akin, « Comment dériver un gentilé à partir d'un toponyme ? Les potentialités signifiantes de Seine-Maritime », Cahiers de sociolinguistique, no 11, , p. 63-80 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jacques Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale. La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010, p. 11 (carte de Gilles Pécout).
Jean Benoît Désiré Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Répertoire archéologique de la France »,
Joseph Bunel et Albert Tougard, Géographie du département de la Seine Inférieure, coll. « La Mémoire normande », 1875-1879 (réimpr. 1975)
Michel de la Torre, Guide de l'art et de la nature, Seine-Maritime, Paris, Berger-Levrault,
Esther Baumann (dir.), Sabine Bledniak, Clotilde Brégeau et al., Le patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Flohic Éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN2-84234-017-5)
Daniel Delattre, La Seine-Maritime, les 745 communes, Grandvilliers, , 344 p. (OCLC53292170)
Michel de Boüard, Histoire de la Normandie, Privat, Toulouse, Rennes, Éd. Ouest-France, , 540 p. (ISBN2-7089-1707-2)
Marie-Hélène Desjardins, Des peintres au pays des falaises : 1830-1940, Fécamp, Éditions des Falaises, , 224 p. (ISBN2-84811-016-3)
Frédéric David et Didier Mouchel (photogr. Louis Chesneau), La Seine-Maritime, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, coll. « Il y a bientôt 100 ans », , 116 p. (ISBN2-84253-050-0)
Francis Cormon, Au-dessus de la Seine-Maritime, PTC, , 96 p.