Il est élu pour la première fois conseiller municipal de Gonfreville-l'Orcher le et est nommé adjoint au maire chargé de la jeunesse et de la culture. Succédant à Marcel Le Mignot, il devient maire de cette ville le à 37 ans, et est réélu en 2001, 2008 et 2014 (avec 84,47 % des voix au premier tour)[5]. À la suite de son élection de député en 2017, il démissionne de sa fonction de maire et redevient conseiller municipal. Son successeur à la mairie de Gonfreville-l'Orcher est Alban Bruneau, ancien adjoint au maire chargé de la jeunesse[6].
En 2001, la Communauté d’agglomération du Havre (CODAH), dans laquelle se situe Gonfreville-l’Orcher, se constitue et propose une gouvernance géographiquement partagée à laquelle Jean-Paul Lecoq s’associe. Il en devient vice-président sous la présidence du maire du Havre de l’époque, Antoine Rufenacht, la même année[7]. Son mandat comprend la délégation aux risques majeurs et à l’environnement industriel, et se termine également à la suite de son élection en tant que député en 2017[8].
Il est élu conseiller régional de 1998 à 2007. Il devient vice-président du conseil régional de Haute-Normandie chargé de la santé entre 2004 et 2007. Il en démissionne en après avoir été élu député[7].
Aux côtés de plusieurs organisations politiques de la gauche au Havre et d’un comité d’engagement citoyen qui se créé à cette occasion, Jean-Paul Lecoq se déclare candidat aux élections municipales du Havre en 2020[10]. Il mène ainsi la liste divers gauche « Un Havre citoyen », qui rassemble le Parti communiste français, La France insoumise, Ensemble !, Décroissance Le Havre, Génération.s et le groupe Pour une nouvelle gauche au Havre[1].
Au premier tour des municipales, la liste obtient 35,9 % des suffrages exprimés, derrière la liste emmenée par le maire sortant et Premier ministre Édouard Philippe (43,6 %)[11],[12]. Il perd le second tour, avec 41,2 % des voix face à la liste de la majorité[13].
Aux élections législatives de 2012, il arrive en seconde position derrière la députée socialiste Catherine Troallic en faveur de laquelle il se désiste[15].
À l'Assemblée nationale, il intègre à nouveau le groupe de la Gauche démocrate et républicaine et redevient membre de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale[18].
Concernant les questions liées à l’emploi dans le bassin industriel et portuaire du Havre, il mène avec le conseil municipal de Gonfreville-l'Orcher des actions en faveur des salariés de la cimenterie Lafarge[24], de Sidel[25] et d'Isoplast[26],[27].
Il signale les problèmes de sous-effectifs au centre pénitentiaire du Havre[28],[29].
En , il envoie un courrier au Premier ministre et ancien maire du Havre Édouard Philippe lui demandant la nationalisation du groupe Lafarge afin de « préserver l’outil industriel et ses emplois en France » étant donné que « des éléments accablants mettent en lumière les liens entre le groupe industriel Lafarge et l’organisation terroriste Daech » et qu'en cas de poursuites le risque est grand d'une « dissolution de la personne morale »[30],[31].
Environnement
Le , la municipalité de Gonfreville-l'Orcher reçoit le prix Ville durable des Trophées Éco Actions de l’association Les Eco Maires pour la mise en place d’un chantier participatif visant à construire le local jeune de Gonfreville-l'Orcher avec la paille d’un agriculteur de la commune[32],[33].
Lecoq lance le débat sur la gratuité des transports scolaires au Havre avec une réunion publique organisée au Havre le [34],[35].
Le , alors qu’il projette de se rendre à Laâyoune, la capitale du Sahara occidental, afin de constater la montée des violences sur place, les autorités marocaines l'empêchent de quitter l'aéroport de Casablanca et l'expulsent vers la France le lendemain[36].
En 2011, il embarque sur la flottille qui tente de se rendre à Gaza afin de briser le blocus[41].
Il s’engage pour le rapatriement de Laurent Fortin, placé en résidence surveillée à Shanghai après avoir été pris dans une affaire de sécurité alimentaire dans une entreprise de boulangerie en Chine[44],[45]. Il se rend en Chine fin dans le cadre du déplacement officiel du président de la République, notamment pour porter cette affaire sur place[46].
Il fait partie des deux députés votant contre la proposition de résolution portant sur la reconnaissance et la condamnation de la grande famine de 1932-1933, connue sous le nom d'« Holodomor », comme génocide, par refus « de contribuer à la politisation des enjeux de mémoire et d’histoire »[47].
En 2022 et 2023, il est l'auteur d'un projet de résolution visant à faire reconnaître la situation en Palestine comme relevant du crime d'apartheid[48],[49],[40],[50].
↑« L’Assemblée nationale qualifie de génocide l’Holodomor, la famine meurtrière des années 1930 en Ukraine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).