En 1930, il adhère à la CGTU et devient secrétaire général de la CGT de la métallurgie[1],[2]. C'est à cette période qu'il adhère au Parti communiste (PCF)[1]. Titulaire d'un brevet de pilote de tourisme, il est l’un des responsables de la Fédération des sports aéronautiques[3].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier en Allemagne[2] et organise une lutte interne, en montant une cellule communiste à l'intérieur du camp[1].
À la Libération, il devient député PCF de l'Allier, de 1945 à 1958, puis de 1968 à 1973. À la suite de la perte de son mandat de député en 1958, il travaille pour EDF[1]. Il est le père de Jean Védrines, un romancierfrançais né à Montluçon en 1955.
Au sein du PCF, il est membre suppléant au Comité central de 1947 à 1956, puis titulaire de 1956 à 1967[1].
Il meurt le à Montluçon à l’âge de quatre-vingt-trois ans[3]. Son épouse Denise est décédée en 2020 à 93 ans.
↑ ab et cJean Maitron, Claude Pennetier, Jean-Noël Dutheil, « Védrines Henri, Jules », sur Le Maitron, le 5 octobre 2010, dernière modification le 2 novembre 2021.