Appartenant à Rennes Métropole, et peuplée de 4 603 habitants[Note 1], cette ville se situe à l'est de la Bretagne, dans la deuxième couronne Rennaise.
Ses habitants sont appelés les Chapellois et les Chapelloise.
Géographie
Localisation
La commune de La Chapelle-des-Fougeretz est située en Ille-et-Vilaine dans la région Bretagne, sur l'ancienne route de Saint-Malo (actuellement route du Meuble) à 6 km au nord de Rennes. Couvrant une superficie de 871 hectares, la commune est située sur un plateau oscillant entre 41 et 95 mètres d'altitude. La Chapelle-des-Fougeretz est limitrophe de Montgermont au sud, Pacé à l'ouest, Saint-Grégoire à l'est, Melesse au nord-est et La Mézière au nord.
La commune est traversée par le Champalaune (Source IGN), aussi dénommé ruisseau du Moulin Neuf (rg), 6,1 km, qui coule jusqu’à la commune de Pacé, où il va se jetter dans la Flûme.
Transports
La commune est raccordée à la RD 137 (ex RN 137), 4 voies entre Rennes et Saint Malo, par l'échangeur de La Brosse (fin des travaux fin 2010)[1].
La commune est accessible par l'ancienne Route de Saint Malo, D 637.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Rheu à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , La Chapelle-des-Fougeretz est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (38,4 %), terres arables (37,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,1 %), zones urbanisées (10,9 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour La Chapelle-des-Fougeretz et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 6],[I 7].
Le logement à La Chapelle-des-Fougeretz en 2017
La Chapelle-des-Fougeretz
Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations)
2 020
546 440
Part des résidences principales (en %)
95,0
86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
0,6
6,9
Part des logements vacants (en %)
4,4
6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
66,8
59,8
Planification de l'aménagement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
La Chapelle-des-Fougeretz dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019[10]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Projets d'aménagements
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Secteur Sud de la commune est en cours d’aménagement par Giboire et Launay, depuis 2020. Les premières maisons sont livrées en 2023[11].
densification du centre bourg. Plusieurs immeubles sont livrés depuis 2021.
transformation d’ancien zone artisanale sur la route de Pacé et construction d’un ensemble d’immeubles.
Création d’un Pôle socioculturel à proximité de l’étang du Matelon. Concours d’architecte initié en par la majorité municipale en 2018, ayant désigné l’agence Guinée-Potin comme lauréat[12]. Une longère en bauge, typique des bâtis du pays de Rennes, propriété de la commune, est réhabilitée[13]. Livraison attendue en 2025.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme La Chapelle des Fougerois en 1397[14].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Antiquité
Sanctuaire gallo-romain
La Chapelle-des-Fougeretz est connue au sein de la communauté scientifique, dans la littérature grise, comme un site à fort potentiel. De nombreux débris de poteries se trouvent facilement dans les couches superficielles de la commune.
En 1984, le site du sanctuaire gallo-romain avait été identifié par des survols et photographies aériennes[17]. Des sondages avaient eu lieu, mais le site n’a jamais fouillé de manière exhaustive.
Les fouilles archéologiques initiées en par l’INRAP mettent en évidence l'existence d'un important sanctuaire gallo-romain ayant fonctionné du Ier siècle av. J.-C. au IVe siècle apr. J.-C.
Plusieurs urnes datées de la fin du premier âge du Fer (-500 avant J.-C.) ont été retrouvées sur le site. Le site aurait été occupé avant la conquête et l'assimilation de la Gaule par l'empire Romain[18].
Implantation géographique
Positionné sur une hauteur, à 10 km à peine de Condate, le sanctuaire, d'une surface de 7 hectares, était visible de très loin. À l’ouest, il domine la vallée de la Flume, au sud le bassin de Rennes et à l’Est la grande voie romaine qui relie Condate (Rennes) à Corseul et Aleth (Saint-Malo).
Description
Si son implantation montre l’importance qu’il occupe dans l’organisation de la vie antique, sa découverte renseigne sur la manière dont les populations celtes locales, les Riedones, intègrent progressivement les pratiques religieuses et sociales romaines.
Sanctuaire :
Le sanctuaire aurait été fondé après la conquête de la Gaule en 52 avant J.-C. par les armées de César, et fonctionne durant au moins cinq siècles, jusqu’au IVe siècle de notre ère.
Une galerie à colonnades enferme un espace carré qui contient deux temples de type fanum. Parmi le mobilier retrouvé lors de cette fouille figure une statuette à l'effigie de Mars, laissant supposer que l'un des temples était consacré à cette divinité.
Autre objet sacré mis au jour, une remarquable coupe en bronze présente un décor à la thématique jupitérienne (aigle et foudre figurés sur les deux anses).
Le volume d'objets découverts étant important et la nature de ceux-ci très variée, cela montre une fréquentation régulière sur une longue période.
Le site contient plusieurs puits pour les dépôts d’offrandes qui ont été fouillés, notamment des épées
Contrairement aux dépôts celtes où les armes sont volontairement rendues inutilisables, la dizaine d'épées mises au jour a la particularité d'être préservées intactes mais cependant, dont l'origine reste à préciser[19].
Thermes:
Non loin de là, les vestiges d’un thermes romains sont mis au jour ; d'une surface de 120 m2, ils se caractérisent par la présence d'une pièce chauffée par un système d'hypocauste[20].
L'édifice est constitué de cinq pièces et présente un parcours thermal classique: le baigneur accédait au bâtiment depuis une galerie qui servait de vestiaire (apodyterium). Une fois dévêtu, il se dirigeait vers les salles chauffées.
Il pénétrait d’abord dans une pièce tiède (tepidarium) afin de réaliser un nettoyage corporel puis accédait ensuite à la salle chaude (caldarium) où la température permettait la sudation.
Le parcours se terminait par une pièce froide équipée d’un bassin dans lequel le baigneur subissait un choc thermique destiné à raffermir la peau. Les bains étaient alimentés en eau par un puits situé à quelques mètres[21].
Zone d’habitation:
Un ensemble de constructions, en contrebas du sanctuaire, à proximité du ruisseau, est interprété comme le village destiné au logement du personnel chargé du service du sanctuaire[22].
Nécropole de l’Antiquité tardive:
Une nécropole, datant du IVe ou début du Ve siècle, avec une quarantaine de fosses.
Le site du sanctuaire est destiné à la construction d'un lotissement[19].
Époque moderne
Selon Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne de 1778, par M. Jean-Baptiste Ogée (1728-1789), Ingénieur Géographe:
"La CHAPPELLE-DES-FOUGERAIS, ou SAINT-GREGOIRE, à 2 lieus au nord nord ouest de Rennes, son évéché et sa sub délégation. Cette paroisse, où l'on compte 700 communiants, a une haute justice, qui ressorti au piedestal de Rennes: La cure est en la présentation d'un chanoine de l'église cathédrale de la meme ville. Le Roi possède plusieurs fiefs dans ce territoire. C'est un pays plat, uni, & couvert d'arbres fruitiers : des grains de toutes espèces, de bons cidres, du beure excelent, des châtaignes, du lin, & des pâturages abondants, telles sont les richesses et les production du terroir de Saint-Grégoire; on y voit aussi quelques landes. Le Plessis-Beaucé, maison noble."[23]
« la commune actuelle de La Chapelle-des-Fougeretz était, en 1400, trève de Saint-Grégoire, qui comptait, en outre, les chapelles fondées du Chêne-Macé, route de Melesse, de Launaye, attenante à l'église, des Masselin, route d'Antrain : toutes trois sont détruites aujourd'hui [en 1853]. Les chapelles privées étaient celles du Chênay-Beauregard, de Launay-Legonidec, du Vivier, de la Robinardière et de la Saudraye »[24].
Chouannerie
Le , lors de la Chouannerie, des soldats républicains massacrent 9 villageois du hameau des Quatre-Vents, dont 2 hommes, 3 femmes et 4 enfants, qui sont brûlés vifs dans leur habitation[25].
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux morts, inauguré le 11 juin 1922, est érigé sur le parvis de l'église. Il porte les noms des 33 soldats de la commune morts pour la Patrie durant la 1ere guerre mondiale.
Le bombardier codé BZ 296, bimoteur anglais (42-33051), code RH-H, s’envole avec trois jeunes soldats britanniques à bord :
Sydney Oliver, Pilot Officer, radio, 23 ans,
Walter Angus Patterson, Flying Officer, pilot, 20 ans.
Leslie Charles Brown, Navigateur/Observateur, 22 ans
Les bombardiers embarquent tous dans leurs soutes le même chargement, soit quatre bombes MC (de moyenne capacité), de 500 Ib = 250 kg. TD (Time Delay 0.25 second). Bombe à retardement de 0.25 secondes[26].
Venant de l’Ouest, l’escadron avait pour objectif des dépôts de la Kriegsmarine, route de Lorient, à l'ouest de Rennes, ainsi que ligne de chemin de fer Rennes-Brest.
Le moteur de tribord et l'aile prennent feu, et, aussitôt le pilote ordonne d'abandonner l'avion.
Après avoir viré au Nord, au dessus de Rennes, l’avion se trouve aux alentours de Saint-Grégoire.
Leslie Charles Brown, se parachute dans un champ au lieu dit « Le bas Val »[26] sur la commune de Saint-Gregoire, à l'Est de la commune de La Chapelle des Fougeretz, à proximité de la ferme de la famille Gabillard.
Le Douglas Anglais vient s’écraser dans un champ sur les hauteurs de la commune de La Chapelle-des-Fougeretz, à proximité de la ferme du Haut-Plessis.
Deux membres de l'équipage décèdent :
- Sydney Oliver, Pilot Officer, radio, 23 ans, tué dans le crash.
- Walter Angus Patterson, Flying Officer, pilot, 20 ans. Disparu.
Leslie Charles Brown, Navigateur/Observateur [27], troisième membre d’équipage ayant sauté juste avant le crash, a survécu. Il sera nourri par la famille Gabillard et se cache une nuit près du lieu dit "Le bas Val". Il lui a fallu trois mois pour traverser la France occupée. Il se rend en Espagne, passe par Barcelone et descend jusqu'à Gibraltar, d'où il prend un avion qui le ramène chez lui à Beverley (Yorkshire). Il se marie et aura 2 enfants. Il meurt en 1982.
Une stèle retrace la mémoire des trois aviateurs Anglais:
La commune appartient à Rennes Métropole depuis sa création le . La Chapelle-des-Fougeretz faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le . Par ailleurs, elle est membre du Syrenor (Syndicat de recherche et d'études du Nord-Ouest de Rennes), établissement public de coopération intercommunale créé en 1999, regroupant les communes de Clayes, Gévezé, Montgermont, Pacé, Parthenay-de-Bretagne, Saint-Gilles et Vezin-le-Coquet.
Enfin, La Chapelle-des-Fougeretz fait partie du Pays de Rennes.
Les 27 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le à l'issue du premier tour, celui-ci ayant été organisé dans un contexte particulier, lié à la pandémie de Covid-19. Actuellement, il est réparti comme suit[29] :
La commune de la Chapelle des Fougeretz voit son endettement exploser entre les années 2000 et 2012.
L'annuité de la dette (remboursement du capital + intérêts) et charges financières (intérêts d'emprunts seuls) sont parmi les plus élevés de la strate départementale.
La municipalité souscrit des crédit toxiques à taux variables auprès de Dexia Crédit Local, indexés sur le Franc Suisse (CHF).
En 2007, avec la crise financière mondiale, et la crise du crédit, les intérêts d'emprunts a taux variables mettent les finances communales dans le rouge.
Le 29 Octobre 2008, un ensemble de crédit toxiques Dexia sont réaménagés en urgence par la municipalité.
Code et désignation : 2008115 - Réaménagement de la Dette
Montant : 1.447.470 €
Durée : 216 mois
Fréquence: Trimestriel
Taux d'intéret : 4,59% (fixe)
Echéance : Décembre 2026
Montant total des intérêts dus: 486.029 €
D'autres crédits Dexia, jugés moins toxiques, sont conservés. Ils sont a taux variables, ou a taux révisable, indexés sur l'Euribor 3 mois, ou 12 mois. Ils maturent entre 2029 et 2034.
La Chapelle-des-Fougeretz est jumelée avec la commune de Kalchreuth (3 055 habitants), en Allemagne, non loin de Nuremberg. Par ce jumelage, les deux communes sont étroitement liées et procèdent ainsi à des échanges scolaires, sportifs, culturels ou sociaux.
En 1997, la commune s'est jumelée avec Lechlade, au Royaume-Uni (sud-ouest), ville de 2 850 habitants, traversée par la Tamise. Ce jumelage est animé par l'association TY TIME.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2022, la commune comptait 4 603 habitants[Note 5], en évolution de −4,1 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La Chapelle-des-Fougeretz est au cœur d'une zone économique dynamique et en pleine expansion[réf. souhaitée] :
La Route du Meuble qui traverse la commune ;
Saint-Grégoire, zone tertiaire Alphasis, et centres commerciaux E. Leclerc et Super U ;
Pacé, son centre commercial Opéra et sa grande surface Ikea ;
La Mézière et l'espace commercial Cap Malo (Méga CGR 12 salles, bowling center 24 pistes, soccer six terrains (football à 5 contre 5), karting 700 mètres, Castorama, Jardiland, et de nombreux restaurants : Le bistrot de nos terroirs, Ker Soazig, Buffalo Grill, Canadian Steak House, McDonald's, Tablapizza, Burger King, et un hôtel Escale Océania 3 étoiles.
D'autre part la commune possède quatre zones d'activités :
ZA Les Longrais ;
ZA La Brosse: Station service Total, Boulangerie, Restaurant Le Réverbère, Garage Moraine ;
ZA La Croix Rouge ;
ZA du Haut Danté.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
On ne trouve aucun monument historique protégé à La Chapelle-des-Fougeretz. Selon la base Mérimée, il y a cependant 81 bâtiments inventoriés[48]. La base Glad du conseil régional possède 178 fiches d’inventaire sur la commune[49].
Le Manoir du Haut Plessix (lieu dit Le Haut-Plessis), dit aussi le Plessis Beaucé, Patrimoine.bzh est mentionné dès 1388, il relevait directement du roi. C´est une grande maison, de plan en T, à toit élevé, conservant une belle porte avec une archivolte en accolade dont l´extrados est orné de six choux frisés et d´un fleuron à trois lobes ; un quadrupède et un dragon soutiennent l´archivolte ; au-dessous de celle-ci se voit un écusson en pointe aux armes des de Beaucé (un aigle barré aux ailes déployées), possesseurs du manoir au 15e et 16e siècles[53].
Le Logis-Porche, ou bâtiment-porche, en pans de bois et torchis, construit à partir du XVème siècle. Patrimoine BZH.
Une croix de cimetière du XVe siècle se trouve place de l'église[54].
Le pont « romain » contrairement à ce que laisse penser son nom, date du XVe siècle. Le pont enjambe le ruisseau en contrebas du double temple gallo-romain ayant fonctionné du ier siècle, des termes, et des vestiges du village fouillé par l’INRAP en 2022.
Le jardin marocain de 2 000 m2, réalisé par les employés communaux et des bénévoles, en ce qui concerne l'aménagement du terrain. Trois artisans de Fès étant venus sur place réaliser les zélliges (mosaïques des chemins d'eau et entourage de la fontaine)[55].
L'église paroissiale Saint-Joseph.
La croix de cimetière du XVe siècle près de l'église.
Le jardin marocain.
Activité et manifestations
Depuis 1997, la fête des confitures, organisée chaque année le premier dimanche de septembre à l’étang du Matelon[56]
Depuis 2000, l'Échappée Nature, course pédestre organisée par l'échappée des fougeretz[57]
Depuis 2022, concours de photographie amateur organisé par la commune[58].
Héraldique
Les armes de La Chapelle-des-Fougeretz se blasonnent ainsi : d’argent à la bande d’azur chargée de quatre besants d’or.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Rennes, il y a une ville-centre et 15 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ogée, Jean, 1728-1789, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne : dédié à la Nation Bretonne, vol. 2, , 566 p. (lire en ligne), p. 282
↑Ogée, Jean, revu et augmenté par A. Marteville et P.Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, Rennes, Deniel (Rennes), Molliex (Rennes), (lire en ligne), pages 760-761
↑Karin Cherloneix, « Municipales à La Chapelle-des-Fougeretz. Anne Le Floch, maire avec plus de voix que prévu », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« À Chantepie, Ève Schoumacker, élue vice-présidente de Rennes métropole. », Ouest-France, (lire en ligne)
↑Karin Cherloneix, « La Chapelle-des-Fougeretz. Les nouveaux élus se sont réunis pour leur premier conseil municipal », Ouest-France, (lire en ligne).