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Hydrographie
Romillé se trouve intégralement dans le bassin de la Vilaine et se partage entre le sous-bassin du Meu et celui de la Flûme. La Vaunoise (affluent du Meu) prend sa source au nord sur la commune d’Irodouër sous le nom de ruisseau du Bois Rouget. Elle rejoint le ruisseau du Pont ès Pies pour former l’étang de la Perronnaye à l’ouest du bourg avant de couler vers le sud[1].
Transport
Romillé est traversé d’est en ouest par la D 28. La D 21 part du bourg vers le sud jusqu’à L'Hermitage.
Depuis le , à la suite de son entrée dans Rennes Métropole, la commune est desservie par les lignes de bus 81 et 82 du réseau STAR.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Rheu à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Romillé est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Romillé[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (54,3 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (10,9 %), zones urbanisées (5,7 %), forêts (3,7 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Romillé et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 6],[I 7].
Le logement à Romillé en 2017
Romillé
Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations)
1 639
546 440
Part des résidences principales (en %)
92,7
86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
0,6
6,9
Part des logements vacants (en %)
6,7
6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
71,0
59,8
Morphologie urbaine
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Ecclesia de Romeliaco en 1152 et Ecclesia de Romelleio en 1185[11].
Origine gallo-romane ; de Romilius[12] et du suffixe de localisation -acum.
À Romillé se trouve un lieu-dit « Launay-Pas de l’Oie ». Le ruisseau du Temple passe tout près de ce lieu qui devait être planté d’aulnes. Il est probable qu’il y ait eu un gué, d’où « le passage de l’eau (l’oie) »[Note 4].
Histoire
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La seigneurie et l'ancien manoir du Perron à Romillé appartiennent successivement à la famille Colin, au XVe siècle, à Pierre de La Douesnellière, seigneur du Fail, en 1500 et à Thomas Trémaudan en 1677. Le Manoir de la Durantaye à la famille Aubaud depuis 1180 à Pierre Aubaud. (dans l'armoirie générale imprimé d'Hozier donne en tome 1, sa généalogie pour l'évêché de St Malo) Jehan Aubaud ,écuyer, figure en 1371 et 1378 dans des montres du vicomte de Dinan et d'Eon de Baulon, compagnon de Bertrand Duguesclin. Puis Guillaume Aubaud prête serment parmi les nobles de St Malo en 1437, Les 5 et Pierre Aubaud sieur de la Durantaye demeurant dans la paroisse de Romillé comparut en qualité d'archer en brigandine, bien monté et armé et ayant avec lui un page à la montre de cet évêché. Le Blason de la famille Aubaud (d'argent à l'aigle déployé de sable , armée d'or) que l'on retrouve en base du blason de Romillé. La branche ainé a fini avec Gilette Aubaud par son mariage avec Olivier de St Gilles (contrat de mariage du reçu à Rennes). L'ancien manoir de la Durantaye qui possédant jadis une chapelle et un colombier avait un pouvoir de haute justice.
Par son mariage en 1567 avec Gillette Aubault ,seule héritière de branche du Perron et de la Durantay, Olivier Charles Gilles de Saint-Gilles seigneur du Perronnay, fait entrer Romillé dans la famille de Saint-Gilles et ceci jusqu'en 1789.
Agriculteur à la retraite (Cousin de la précédente et frère de Pierre, maire de 2001 à 2014)[22]
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2022, la commune comptait 4 154 habitants[Note 5], en évolution de +6,76 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑C’est l’aqua latine qui est à l’origine de notre eau. Ses variantes sont nombreuses comme le montre l’extrait ci-contre. La forme « oie » peut être rapprochée de l’iaugallèse encore usitée de nos jours dans les campagnes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[PDF] « L’élection au suffrage universel », bulletin municipal d'information n° 83, juillet 2015 (lire en ligne)
↑[PDF] « Les maires de Romillé au XIXe siècle (La saga de la famille Lemoine) », bulletin municipal d'information n° 98, septembre 2020 (lire en ligne)