Il commence à enseigner à l'IEP de Paris en 1983. Au début des années 2000, il donne le cours d'introduction à l'économie à l'Institut d'études politiques de Paris. Il est remplacé par Dominique Strauss-Kahn[2].
Depuis le début des années 2000, il entend s'engager dans un travail de refondation anthropologique de la pensée politique et économique dont le premier opus La dissociété[4] est paru en 2006 (nouvelle édition en poche, Points-Seuil en 2008). Le second volet de ce travail (paru en 2009), Le socialisme néomoderne ou l'avenir de la liberté, s'efforce de fonder un nouveau socialisme — une alternative à la Dissociété de marché qu'il nomme « Société du progrès humain » —, en s'appuyant sur ce que l'ensemble des sciences de l'homme et des sciences sociales nous enseignent sur le fonctionnement de l'être humain et des sociétés humaines. Cet opus 2 fera l'objet d'une nouvelle édition en poche (Points-Seuil, ) sous un nouveau titre : L'autre société. L'opus 3 de sa « refondation anthropologique » paraît au Seuil en : La grande régression. Il fait partie des économistes ayant analysé les nouvelles stratégies boursières sacrifiant l'emploi à la rentabilité ayant rendu inopérant le Théorème de Schmidt.
Cocréateur de l'émission radiophonique L'Économie en questions sur France Culture, en 1998, il coproduit et anime cette émission avec Dominique Rousset, avant d'être évincé en 2002 après le retour de la droite au pouvoir[réf. nécessaire]. Il a été chroniqueur au mensuel Alternatives économiques, de 1999 à 2005. Il est par ailleurs directeur de collections aux Éditions du Seuil depuis 1991.
En 2016, il publie La Déconnomie[5], ouvrage critique de la pensée orthodoxe en économie dans lequel, selon le journal Marianne, « en faisant appel aux sciences humaines, il explique le fonctionnement des élites et l'aliénation du peuple, tout en traçant un chemin pour les en délivrer »[6].
Prises de positions
Prises de positions économiques
Il s'est opposé au néolibéralisme notamment dans son Manifeste pour l'économie humaine (2000) et dans Les Vraies Lois de l'économie (2001) qui a obtenu le prix lycéen du livre d'économie (réédité en poche, Points-Seuil en 2008).
Opposé au projet de Constitution européenne, il publie en 2005 au Seuil le Manuel critique du parfait européen : les bonnes raisons de dire non. Il est par ailleurs signataire de l'appel lancé par l'hebdomadaire Politis en faveur de l'organisation d'une alternative à gauche.
Engagement partisan
Le , il annonce qu'il quitte le Parti socialiste pour participer à la fondation du Parti de gauche (PG)[7], dont il devient membre du Bureau national et secrétaire national à l'économie.
Économie politique, t. 1 : Concepts de base et comptabilité nationale, Paris, Hachette, coll. « Les Fondamentaux », , 7e éd. (1re éd. 1991), 159 p. (ISBN978-2-01-140209-7).
Économie politique, t. 2 : Microéconomie, Paris, Hachette, coll. « Les Fondamentaux », , 7e éd. (1re éd. 1991), 159 p. (ISBN978-2-01-140300-1).
Économie politique, t. 3 : Macroéconomie, Paris, Hachette, coll. « Les Fondamentaux », , 7e éd. (1re éd. 1991), 157 p. (ISBN978-2-01-140301-8).
Une raison d'espérer : L'horreur n'est pas économique, elle est politique, Paris, Pocket, coll. « Pocket Agora », (1re éd. 1997), 193 p. (ISBN978-2-266-09968-4).