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Cet article est une ébauche concernant une commune d’Ille-et-Vilaine.
Saint-Aubin-du-Cormier est une commune française homologuée « petite cité de caractère », située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 145 habitants en 2022.
Saint-Aubin-du-Cormier est situé à 29 km au nord-est de Rennes et à 49 km au sud du mont Saint-Michel dans le pays de Fougères, dans le département d'Ille-et-Vilaine.
En venant de Fougères, on aperçoit de loin sa silhouette dentelant une longue crête et se détachant sur le ciel à 113 mètres d'altitude.
« Saint-Aubin-du-Cormier, la vieille ville étageant ses pignons pittoresques au versant de la montagne »
— Paul Féval (Blanchefleur)[réf. non conforme]
Les communes limitrophes sont Mézières-sur-Couesnon, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Georges-de-Chesné, Mecé, Livré-sur-Changeon, Liffré, Gosné, Ercé-près-Liffré et Gahard. Saint-Aubin et Mecé ne sont limitrophes que par un quadripoint.
La commune est traversée par l'Autoroute A84 desservant directement Rennes et Fougères en direction de Caen. La départementale D794 traversant également le territoire de Saint-Aubin-du-Cormier permet de relier la ville à Dinan et Vitré.
La commune est desservie en transport en commun par la ligne 9A du réseau de cars trans-urbains régionaux BreizhGo. Une navette intercommunale "La Coccinelle" dessert le territoire, opérée par la collectivité de Liffré-Cormier Communauté[1].
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Bretagne et Climat d'Ille-et-Vilaine.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fougères à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au 1er janvier 2024, Saint-Aubin-du-Cormier est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Aubin-du-Cormier[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,1 %), forêts (35,2 %), terres arables (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
On trouve la forme ancienne Sanctum Albinum de Cormerio (1308)[15].
Le nom de la commune est composé de l’hagiotoponyme « Saint-Aubin » et de l’arbre « cormier » (Sorbus domestica). On trouve plusieurs autres communes nommées « Saint-Aubin » dans les environs, la plus proche étant Saint-Aubin-d'Aubigné.
Son nom est Le Grand Staobin (graphie choisie par la municipalité)[16] / Le Graund-Saent-Aubein[17] ou Grand'St Aubin[réf. souhaitée] en gallo.
La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Sant-Albin-an-Hiliber en breton[18].
Le gentilé est Saint-Aubinais.
Saint-Aubin-du-Cormier est situé dans les Marches de Bretagne, ancienne zone frontalière qui séparait le duché de Bretagne du Royaume de France, au Haut Moyen-Âge, du temps où la Bretagne était indépendante.
Le Baillistre de Bretagne, Pierre Ier de Bretagne dit Pierre de Dreux ou encore Pierre Mauclerc construisit un château fort entre 1223 et 1225, à proximité d’un petit village. « L'emplacement fut choisi à même distance des châteaux de Fougères et de Vitré, non pas tant pour défendre la frontière bretonne que pour établir une sauvegarde en face de deux puissants vassaux dont le duc, non sans raisons, craignait les entreprises »[19]. En révolte contre le roi de France Louis IX, dont les troupes envahissent alors la Haute-Bretagne, Pierre Mauclerc signa en 1231 une trêve de trois ans, laissant en gage son château de Saint-Aubin-du-Cormier, et, en 1234, à nouveau battu, laissa encore ce château en gage pour trois autres[19].
Ce château devint un de ses lieux de résidence préférés, « à cause de la bonté de l'air et de la commodité de la chasse », selon Jacques Levron, mais la surveillance de la frontière et l'indiscipline des seigneurs de Fougères et de Vitré y étaient pour beaucoup. Selon Jean-Baptiste Ogée « comme ce Prince aim[ait] la chasse, il se plaisait beaucoup dans cette nouvelle habitation, qui rejoint la forêt du grand et petit Sevail, qui s'en trouve maintenant éloignée d'environ une demi-heure. Cette forêt se confondait, dans le même temps , avec celle de Rennes, dont elle est aussi séparée actuellement. Les arbres ont été coupés dans une assez grande étendue, et le terrain a été défriché, de sorte que ces forêts ne renferment maintenant qu'un très-petit espace, en comparaison de celui qu'elles occupaient. Le Duc Pierre de Dreux n'acheva que le donjon du château, le reste fut fait à plusieurs reprises »[20].
Bien que peu obéi, ce prince, que les Anglais appellent Mauclerc car il régentait le clergé, groupe à Nantes soixante-deux seigneurs qui signent, le 17 avril 1225, un édit accordant aux habitants des privilèges étendus : l'exemption d'impôts, la permission de négocier, l'usage du bois ; il suffit de payer cinq sous et de servir dans l'armée ; aux bourgeois le duc accorde une charte et aux colons la liberté. Ces privilèges sont confirmés par les ducs et les rois.
La ville était entourée de douves et de murailles. On en sortait par la Porte-Carrée, face au faubourg de la rue de l'Écu, et la porte Saint-Joachim, d'où la rue de la Garenne menait au Bourg-aux-Loups veillé par un vieux calvaire et un ancien manoir.
La première église, Saint-Malo, fut bâtie sur les rochers de Bécherel, par delà l'étang. Ruinée, on la remplaça par la chapelle Ducale, au Carroir. Saint-Aubin avait, dit-on, trois recteurs : celui désigné par l'évêque, le chapelain ducal et le prieur de Saint-Jean, maître de Bécherel. Un curé-doyen réside au presbytère, ancien hôpital Saint-Antoine.
Le marché, fondé en 1237 par le duc, était très fréquenté. Les auberges du Mauure, du Cheval-Blanc, de l'Écu et de la Tête-Noire grouillaient de monde car les affaires marchaient bon train comme l'atteste un guide au temps des diligences : « Fabriques de cuirs et de poterie de terre commune. Éducation des abeilles. Commerce considérable de beurre frais, de toiles, d'étoffes communes, miel, cire, sel, gibier, sarrasin, instruments aratoires ». La poste aux chevaux se trouvait rue de l'Écu, face à l'ancienne route de Fougères, au lieu-dit Grosse-Roche. On montre la prison du duc d'Orléans dans une cour de la rue Porte-Carrée.
Le 28 juillet 1488, la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier voit la défaite de l'armée bretonne face à l'armée royale[21]. Cette bataille est considérée par les nationalistes bretons comme le moment où la Bretagne perd son indépendance, malgré les trois années de campagne qui suivent ; elle est donc considérée comme un moment fort de l'histoire de la Bretagne.
Sous l’Ancien Régime, Saint-Aubin était chef-lieu d'une subdélégation, groupant une vingtaine de paroisses. On y trouvait une barre royale de justice, une prison et une potence.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Aubin-du-Cormier en 1778 :
« Saint-Aubin-du-Cormier ; petite ville qui relève du Roi, par la route de Rennes à Fougères ; à 5 lieues un tiers au Nord-Est de Rennes, son évêché. On y compte 1 200 communiants[Note 3] : la cure est présentée par le Roi. On y remarque une juridiction royale et une subdélégation. Il s'y tient un marché le jeudi, et cinq foires par an. Le territoire offre à la vue des terres en labeur, quelques prairies, des landes, et les bois de la Chaine et de Rumigon, qui appartiennent à Sa Majesté : le premier peut contenir cent arpents soixante ; et le deuxième deux cents soixante[20]. »
Pendant la Révolution française la ville s'appela Montagne-la-Forêt[22] et une commission militaire y siégea.
L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne de l’accueil favorable de la population locale aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur :
Pendant le mois de juin 1796, les chouans remportèrent une petite victoire sur les républicains au combat de Saint-Aubin du Cormier, près de la commune, lors de la Chouannerie.
Le 6 octobre 1799 des troupes républicaines repoussent une attaque des chouans contre le bourg de Saint-Aubin-du-Cormier.
Jusque vers le milieu du XIXe siècle, des halles s’élevaient au cœur de la ville (au centre de l'actuelle place Alexandre Veillard) d'une cité alors très commerçante. En 1848, un plan d’alignement entraîne la destruction de l’ancienne église, des halles et de maisons qui bordaient cette place abritant des boutiques. En 1877, de nouvelles halles furent construites à proximité de l’actuelle mairie[26].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Aubin-du-Cormier en 1853 :
« Saint-Aubin-du-Cormier (sous l'invocation de saint Malo, fêté au 13 novembre) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 2e classe ; chef-lieu de perception ; bureau d'enregistrement ; bureau de poste et relais ; résidence d'une brigade de gendarmerie à cheval. (..) Principaux villages : la Géorgeais, la Lande-aux-Oiseaux, les Grandes-Gâches, les Vallées, Tournebride, la Cointerie, la Belle-Cour, la Métairie, la Veillardière, le Haut et le Bas-Breil-Bernier, la Feillionnais; la Clerliais, la Boulais, la Haute et la Basse-Peignerie. Superficie totale 2 737 hectares 8 ares, dont (..) terres labourables 887 ha, prés et pâturages 206 ha, bois 306 ha, vergers et jardins 22 ha, landes et incultes 563 ha, étangs 7 ha (..). Moulis : 2. La ville de Saint-Aubin-du-Cormier, traversée par la route de Rennes à Fougères, est sur une éminence qui domine toute la partie sud de l'arrondissement [de Fougères]. Jadis on n'y abordait du côté nord que par une route abrupte et dangereuse ; une route nouvellement tracée va réparer cet inconvénient, mais aura sans doute le désavantage de déclasser les maisons de la ville actuelle, presque toutes groupées des deux côtés de la vieille route. Les ruines du donjon du vieux château de Saint-Aubin-du-Cormier sont encore debout et semblent résister miraculeusement aux efforts du temps. De la route, cette ruine présente un triste aspect ; mais de près elle offre un coup-d'œil ravissant. Le propriétaire de l'enceinte du château a su grouper avec art dans ces ruines un charmant jardin à la moderne (..). L'église de Saint-Aubin-du-Cormier présente quelques vitraux de couleur ; les parties principales de cet édifice sont du XVIe siècle. La commune contient à l'ouest la forêt de Haute-Sève, les bois d'Uzel et de la Chaine ; à l'est les bois et landes de Rumignon. La forêt de Haute-Sève n'est pas très étendue, mais elle mérite d'être visitée pour ses superbes chênes dont quelques-uns, qui n'ont pas moins de 12 ou 15 mètres, sous branches, s'élancent droits et légers comme de vigoureux sapins. Çà et là de jolis vallons ou des collines couvertes de rochers qu'enlacent les fougères et les lichens embellissent aussi la forêt de Haute-Sève et la rendent digne de l'attention d'un artiste. Une belle route y mène directement depuis Saint-Aubin-du-Cormier ; c'est le point par où elle est le plus accessible aux voyageurs. Il y a foire à Saint-Aubin-du-Cormier les deuxièmes jeudis des mois de mars, avril, mai, juillet, août, décembre et les troisièmes jeudis des mois de juin et octobre. Marché tous les jeudis. Géologie : quartzite. On parle le français [en fait le gallo'[27]. »
Selon un cliché photographique datant de 1891 « tous les ans, d'avril à octobre, les troupes de Vitré 70e et de Rennes 41e viennent faire les tirs à longue distance » au Camp de la Lande d'Ouée[28].
Le monument aux morts de Saint-Aubin-du-Cormier porte les noms de 87 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 9 sont morts en Belgique (Armand Trémion dès le 22 août 1914 à Virton, Louis Hochet le 4 novembre 1914 à Ypres, Joseph Lefeuvre et Jean Morel le 21 octobre 1914 à Langemarck, Jean Bocel et Valentin Richard le 11 novembre 1914 à Korteker, Amand Pigeon le 28 février 1915 à Langemarck, Jean Beaulieu le 25 août 1915 à Woesten, Emmanuel Moraine le 20 juin 2918 à Cherpenberg) ; Eugène Roussel est mort de maladie en 1915 alors qu'il était en captivité en Allemagne ; Jean Marie Bignon est mort le 19 octobre 1915 lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr (Turquie) ; Jean Loury est mort de maladie le 3 février 1917 en Suisse où il était interné[Note 4] ; 67 soldats sont morts sur le sol français (une incertitude concerne 8 soldats pour lesquels le lieu de décès n'est pas indiqué)[29].
Le monument aux morts de Saint-Aubin-du-Cormier porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles Eugène Descormiers et Hyacinthe Huet sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Albert Cormier est décédé le 28 mai 1941 à l'hôpital militaire d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) : Francis Seot est mort le 5 août 1944 en captivité en Allemagne ; Alexandre Veillard (père) et Alexandre Veillard (fils)[30], tous deux résistants agents du S.O.E., groupe Buckmaster, réseau Oscar Parson, sont morts en déportation au camp de concentration de Neuengamme, le premier le 7 avril 1945, le second le 28 février 1945[29].
Un soldat (Henri Le Brignonen) originaire de Saint-Aubin-du-Cormier est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie[29].
Saint-Aubin-du-Cormier appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Fougères-1.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis juin 2012 par Thierry Benoit (UDI).
À partir de 1994, la commune faisait partie intégrante de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier, aussi nommée COM'Onze. Cet Établissement public de coopération intercommunale regroupait un total de 11 communes, parmi lesquelles La Chapelle-Saint-Aubert, Gosné, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon, Saint-Christophe-de-Valains, Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Marc-sur-Couesnon, Saint-Ouen-des-Alleux et Vendel[31].
À la suite de la loi NOTRe de juillet 2015, les communes de Saint-Aubin-du-Cormier, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon et Gosné délibèrent et expriment unanimement le choix de rejoindre Liffré. Ces quatre communes représentent ensemble 65 % de la population de COM'Onze. Les sept autres communes de la communauté de communes COM'Onze, représentant 35 % de la population, expriment le choix de rejoindre Fougères Agglomération. Au 1er janvier 2017 les communes de Saint-Aubin-du-Cormier, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon et Gosné rejoignent le Pays de Liffré qui prend le nom de Liffré-Cormier Communauté.
Depuis le 1er janvier 2017, date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes de Liffré-Cormier Communauté et en est la troisième ville la plus peuplée[32].
Saint-Aubin-du-Cormier fait aussi partie du Pays de Fougères et de l'aire d'attraction de Rennes.
Depuis 1945, cinq maires se sont succédé à la tête de la commune.
Le maire actuel est Jérôme Bégasse, élu en 2014 et réélu en 2016 et 2020. Une élection municipale partielle a eu lieu le 24 janvier 2016 après la démission du maire et de la majorité municipale pour protester contre le projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait le rattachement de Saint-Aubin à la communauté d'agglomération de Fougères. Elle voit la victoire de la liste « Saint-Aubin, associons nos forces » conduite par le maire démissionnaire[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2022, la commune comptait 4 145 habitants[Note 5], en évolution de +8,91 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La ville possède deux écoles primaires : une école publique, Alix-De-Bretagne, et une école privée Sainte Thérèse. Deux collèges sont également présents sur la commune : le collège public Pierre De Dreux et le collège privé Sainte-Anne. Si Saint Aubin du Cormier possède un lycée professionnel rattaché au groupe privé sous contrat Jean-Baptiste le Taillandier, ainsi qu’un lycée agricole, les lycées de l'enseignement général les plus proches se trouvent à Liffré, Fougères et Rennes.
saint-aubin-du-cormier possède un club de foot,de tennis, gymnastique et plein d'autre sports!
Les richesses minérales sont peu exploitées, à part la belle pierre du pays, et pourtant il y a du fer, du zinc, du plomb, de l'antimoine et même de l'or. La baronne de Beausoleil avait annoncé l'existence du métal précieux et les analyses des savants ont révélé sa présence dans le quartz et les pyrites des deux carrières de la route de Sens…
Par arrêté 15 juin 2020 une partie du territoire communal est classé en site patrimonial remarquable en "considérant que la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur du centre historique de Saint-Aubin-du-Cormier, des faubourgs anciens et des secteurs paysagers accompagnant l'ensemble urbain, présentent un intérêt public du point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager en raison des qualités de son paysage urbain caractéristique du bâti haut-breton traditionnel."[réf. nécessaire]
La commune compte deux monuments historiques :
De nombreux autres édifices présentent un intérêt patrimonial :
Le monument aux morts de Saint-Aubin-du-Cormier est l’un des rares où la guerre d’Algérie soit nommée «guerre 1954-1962 » sans indication géographique.
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Aubin-du-Cormier fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 519 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 56 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 15 taxons protégés et 53 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[46]. La forêt de Haute-Sève en constitue un élément essentiel.
La commune est engagée depuis 2017 dans la promotion du gallo à travers la signature de la charte « du Galo, dam Yan, Dam Vèr ! »[47].
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