Le mont baigne dans la baie du Mont-Saint-Michel, ouverte sur la Manche et s’élève dans une grande plaine sablonneuse. L’îlot atteint 92 mètres d’altitude et offre une superficie émergée d’environ 7 ha, la partie essentielle du rocher étant couverte par l’emprise au sol de l’abbaye du Mont-Saint-Michel et de son domaine.
À l'origine, il était connu sous l'appellation de in monte qui dicitur Tumba vers 850 (mont Tombe) : le mot tumba, « tombe », rare en toponymie, est à interpréter dans le sens de « tertre », « élévation »[1]. Le nom de la localité est attesté sous les formes Montem Sancti Michaelis dictum en 966, loco Sancti Archangelis Michaelis sito in monte qui dicitur Tumba en 1025 et, en 1026, Saint Michiel del Mont au XIIe siècle[2], au Moyen Âge, il est couramment appelé « mont Saint-Michel au péril de la mer » (en latin : Mons Sancti Michaeli in periculo mari)[3].
Son nom aurait pour origine un petit oratoire en forme de grotte construit en 708 (ou 710) par saint Aubert, évêque d'Avranches[a] et dédié à l'archange saint Michel. Les restes de cet oratoire ont été retrouvés et sont encore visibles dans la chapelle Notre-Dame-sous-Terre, c’est-à-dire sous la terrasse qui prolonge la nef de l’abbatiale[b].
Vue aérienne du mont Saint-Michel : le rocher (sans les bâtiments) présente une base grossièrement elliptique de 950 m de circonférence pour une superficie de 28 ha, et mesure 91 m de haut[6].
Le mont sur une carte postale de 1900.
Le mont en 2004.
Le mont en 2014 avec sa passerelle.
Aux grandes marées le mont redevient île
Les marées dans la baie du mont Saint-Michel ont une amplitude de près de treize mètres les jours de fort coefficient, la mer se retire à grande vitesse sur une dizaine de kilomètres, mais revient aussi vite. L’expression consacrée est « qu’elle revient à la vitesse d’un cheval au galop ». Le mont Saint-Michel n’est entouré d'eau et ne redevient une île qu’aux grandes marées d'équinoxe, cinquante-trois jours par an, pendant quelques heures. Mais c’est un spectacle impressionnant qui attire de nombreux touristes ces jours là.
L'ancienne digue
La construction de la digue-route insubmersible qui relie le mont au continent, de 1878 à 1879, est une nouvelle étape de la poldérisation de la baie qui ne prend fin qu'en 1936. Longue de 1,8 km, cette chaussée-digue accélère le colmatage de la baie par des sédiments que ne peuvent plus enlever ni les fleuves ni les marées[7].
Le , François Mitterrand inaugure les travaux de démolition de la digue (submersible) de la roche Torin et du rétablissement du caractère maritime. Le projet, appelé jusque dans les années 1990 « désensablement du Mont », est rebaptisé « rétablissement du caractère maritime du mont Saint-Michel » car il s'agit d'un processus naturel, la marée montante (vitesse du courant de flot : 1 m/s par coefficient de marée moyen, soit 3,6 km/h) ayant un flux plus élevé que celui de la marée descendante (vitesse du courant de jusant : 0,75 m/s, soit 2,7 km/h)[9].
En 1995, les études sont déclarées honnêtes ; la puissance des ordinateurs a augmenté ainsi que les codes de calcul : on peut monter la commission[précision nécessaire] du Mont-Saint-Michel, qui doit préserver son insularité et faire arriver des touristes payants régulés.
Il s'en déduit les éléments suivants du projet[10] :
suppression du parking : un autre parking est construit au sud du barrage de la Caserne sur le Couesnon (barrage qui est reconstruit) à 2,5 km du mont (planté de 45 000 arbres et arbustes, ce parking situé dans la zone commerciale La Caserne propose plus de 4 000 places de stationnement). Des navettes spéciales (à moteur et à cheval type maringotte) amènent les visiteurs par une nouvelle digue sur les herbus (levée de terre empierrée longue de 1 085 m et haute de 9,50 m). Cette digue est prolongée par un pont-passerelle (long de 760 m). Cette « jetée » sur pilotis en acier enfoncés dans des pieux de béton de 30 m de profondeur jusqu'à la roche est scindée en trois branches : deux cheminements piétonniers recouverts d’un platelage de chêne et une chaussée centrale en béton armé réservée à la circulation de navettes) et un terre-plein d'ancrage (permettant l'accès aux secours) au pied des remparts surmonté d’un gué en béton submersible lors des grandes marées (120 m), permettant au mont de conserver son insularité 20 jours par an lors des grandes marées ; dans le futur, une gare SNCF sera construite sur le continent, avec des trains directs depuis Paris-Vaugirard (Montparnasse-3)[réf. à confirmer] ;
côté île : le Couesnon doit être chenalisé de part et d’autre du mont Saint-Michel, 2⁄3 à l’Ouest et 1⁄3 à l’Est, le barrage servant de barrage de chasse de 700 000 m3. Des échelles à poissons sont prévues, pour les anguilles (catadromes) comme les saumons (anadromes). La construction du barrage sur le Couesnon est officiellement lancée le .
Le projet de liaison ferroviaire est actualisé, mais de nombreuses incertitudes demeurent. Dans un rapport[11], le Conseil général des ponts et chaussées détaille les options possibles, en omettant la liaison ferroviaire établie entre 1901 et 1938.
À partir de 2006, l'État, seul concepteur du projet, se désengage de sa réalisation opérationnelle. Les travaux sont alors confiés exclusivement aux collectivités territoriales locales, déjà regroupées depuis 1997 dans un syndicat mixte, le syndicat mixte « Baie du Mont-Saint-Michel »[12].
En , les quatre premières vannes sont opérationnelles dans la partie ouest du nouveau barrage du Couesnon, fonctionnant en portes à flots en attendant la livraison des quatre autres en cours de montage. L'ancien barrage est détruit en [13]. Le nouveau barrage-passerelle est mis en service en [14] et ouvert au public en [15]. La retenue d'eau constituée à marée montante est lâchée à marée descendante, générant un effet « chasse d'eau » qui doit permettre le désensablement de la baie du Mont-Saint-Michel[16].
Le projet de rétablissement du caractère maritime de 200 millions d'euros, notamment le stationnement et le transport des visiteurs attribué à l’automne 2009 à la délégation de service public Veolia Transdev, suscite de vives polémiques, tant au niveau de son suivi financier que de ses choix techniques et économiques (prix du parking, suppression de la navette gratuite « Montoise » qui transporte les habitants du Mont et les 600 employés saisonniers), comme le révèle un rapport de la chambre régionale des comptes de Normandie[17],[12].
Depuis le , les visiteurs peuvent se rendre au mont par les nouveaux ouvrages d'accès créés par l'architecte Dietmar Feichtinger. Une nouvelle digue et une passerelle sur pilotis laissant passer l'eau en dessous desservent désormais l'île. L'ancienne digue a maintenant été totalement démolie[18].
Caractéristiques
Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 150 mètres au-dessus du rivage.
Le mont Saint-Michel est le seul lieu en Normandie qui ne tomba jamais aux mains des Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Il fut assiégé à plusieurs reprises durant la dernière phase du conflit, notamment en 1424 et 1425 puis en 1434 tout en subissant un blocus continu de la part des Anglais de 1417 à 1434 au moins. Une plaque commémorative disposée dans le transept de l'abbatiale liste les 119 gentilshommes ayant pris part à la défense du mont en 1434 sous les ordres de leur capitaine Louis d'Estouteville. La liste fut dressée par l'abbé Dom Huysnes au XVIIe siècle.
Un village, implanté sur le mont dès 709, voit vers le milieu du siècle suivant sa population s'accroître à la suite semble-t-il des raids vikings qui incitent les populations habitant des établissements ruraux et des villages voisins au mont, à s'y réfugier. Il se développe tout au long du Moyen Âge à l’ombre de son abbaye[23]. Au nord de l’église paroissiale Saint-Pierre, le bâtiment double appelé La Merveille est un chef-d’œuvre de l’architecture gothique. Il est construit sur trois niveaux à flanc de rocher.
L’économie du mont a donc été tributaire, pendant douze siècles, des nombreux pèlerinage du mont Saint-Michel, notamment jusqu’à la Révolution française, la population locale s'installant pour proposer gîte et couvert aux miquelots. Le pèlerin, appelé michelet[24], venait de toute l’Europe : depuis l’Angleterre, la France du nord et de l’ouest, etc. Un réseau de routes montoises a été récemment étudié et remis en valeur, notamment à cause de l’attrait touristique important que représente le site et sa baie. À la suite de la tempête de fin , les vestiges d'un ancien atelier de plombs de pèlerinage sont mis au jour[25].
Les habitants du mont vivent aussi du XVe au XIXe siècle grâce à la prison en hébergeant ses gardiens et en accueillant ses visiteurs. La dernière prison ferme en 1863. La construction d'une digue-route en 1879 puis d'une voie ferrée reliant Pontorson permet l'essor du tourisme de masse qui vit notamment grâce à la vente d'articles de souvenir de pèlerinage[23].
Le temps du tourisme
Déjà depuis le XIXe siècle, les auteurs et peintresromantiques venaient au mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tels Guy de Maupassant. À la fin du siècle, plusieurs hôtels sont établis au Mont.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la mutation du site en un lieu de visite de rang mondial a fait de la petite commune normande l’une des premières destinations touristiques de France.
La fréquentation du site et de l'abbaye est concentrée dans le temps. Elle est la plus forte au cours de la période estivale et de certains week-ends printaniers qui concentrent le tiers des visiteurs du Mont-Saint-Michel, avec une moyenne journalière approchant les 12 000 visiteurs et des pics dépassant les 16 000 visiteurs par jour, avec un flux de visiteurs de moins en moins dense au fur et à mesure de l'ascension vers l'abbaye, un tiers des visiteurs seulement montant jusqu’à l’abbaye. Le temps moyen de visite est de deux à trois heures. « Au cours d’une journée, c’est entre 11h et 16h que la densité de visiteurs sur le site est la plus forte »[30].
Le mont connaît un déclin de fréquentation depuis le début du XXIe siècle, passant de 3,5 millions de visiteurs à 2,3 millions en 2014. Le site pâtirait en effet des nouvelles conditions de desserte de l'îlot et de la mauvaise réputation du Mont-Saint-Michel qui fait payer cher des prestations médiocres[31].
Les prisons
Des prisons furent établies sur le mont Saint-Michel durant une très longue période de son histoire[32],[33],[34]. Après que les moines furent chassés lors de la Révolution française, le mont Saint-Michel fut transformé en prison pour prêtres réfractaires en 1793 et son nom changé en Mont Libre[35] ; puis en 1811 en maison de force pour prisonniers de droit commun et prisonniers politiques jusqu'en 1863.
Soixante-et-un immeubles situés sur l'îlot sont protégés au titre des monuments historiques[20], par plusieurs campagnes de protection, réalisées notamment en 1928 et 1934.
D’une dimension hors norme, les travaux de rénovation de l’immense bâtiment du XIIIe siècle, lancés fin 2020, devraient durer jusqu’en 2023[36].
Trois grandes familles se partagent les principaux commerces de la commune, et se succèdent à l’administration de la ville : Éric Vannier, propriétaire du groupe de la Mère Poulard détenant la moitié des restaurants, commerces et hôtels de la commune intra et extra-muros, ainsi que trois musées ; Jean Yves Vetelé, PDG de Sodetour (hôtels et campings) et Patrick Gaulois, propriétaire de plusieurs hôtels et commerces sur le mont et à proximité.
En 2013, on compte cinquante commerces pour trois millions de touristes[d] qui dépensent 80 millions d'euros chaque année, alors que la commune compte 44 résidents (20 dans les polders, 24 intra-muros) et 99 électeurs. Intra-muros travaillent 54 commerçants et résident 24 Montois, une famille de deux parents et deux enfants, une commerçante, l'administrateur du monument, deux pompiers, un agent de sécurité, cinq moines, sept moniales et trois prêtres[44].
À la suite des travaux de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel mis en œuvre localement par un syndicat mixte et commencés en 2006, les groupes hôteliers du mont se livrent à une guerre commerciale, notamment à propos du chemin pédestre qui relie depuis 2012 les parkings au départ des navettes touristiques pour le mont, Jean Yves Vetelé et Patrick Gaulois accusant Éric Vannier d'avoir usé de son statut de maire pour peser sur un vote en 2009 du syndicat mixte au sujet du point de départ des navettes qui a été fixé au milieu de deux établissements gérés par Vannier[46],[47]. Le maire du Mont-Saint-Michel, Éric Vannier, est finalement condamné en correctionnelle à 30 000 euros d’amende, dont 20 000 avec sursis, pour prise illégale d'intérêts[48].
Le mont Saint-Michel se situe à l’embouchure du Couesnon. Côté terre, des aménagements de digues déjà anciens ont permis jusqu’à aujourd’hui de gagner sur la mer des terrains consacrés à l’agriculture et à l’élevage (dont celui des ovins, qualifiés de moutons « de pré-salé »). Le mouton ou l’agneau de pré-salé, appelé grévin[49] est ainsi une spécialité normande, à déguster de préférence grillé au feu de bois.
Une grande activité médiatique, à laquelle a participé de facto le dessinateur Christophe avec sa famille Fenouillard entoure la préparation de l’omelette de la mère Poulard (du nom du restaurant situé dans le village et réputé pour cette spécialité). Celle-ci est faite d’œufs et de crème fraîche, abondamment battus en neige dans une bassine de cuivre avec un long fouet sur un rythme spécial que peuvent entendre les passants avant d’être cuite dans une poêle de cuivre sur un feu de bois.
Références culturelles au mont Saint-Michel
Dans la peinture
Le mont Saint-Michel fait fréquemment l'objet de représentations dans les manuscrits enluminés du Moyen Âge. La plus célèbre est sans doute celle des Très Riches Heures du duc de Berry, illustrant la fête de l'archange dans le livre d'heures. La miniature est attribuée à l'un des frères de Limbourg, qui l'a peinte entre 1411 et 1416. Le mont est également représenté dans au moins sept autres livres d'heures du XVe siècle comme celui de Bruxelles à l'occasion de l'illustration d'une fuite en Égypte (vers 1400), dans les Heures du Maréchal Boucicaut (musée Jacquemart-André) au folio 11v (vers 1405), dans le Livre d'heures Sobieski conservé au château de Windsor, (f.204v) et attribué au Maître de Bedford, le Livre d'heures à l'usage de Nantes conservé à la Bodleian Library (1450-1455)[50].
En 1887, dans Le Horla, récit fantastique de Guy de Maupassant, le personnage principal termine son voyage thérapeutique au mont Saint-Michel[53]. C'est également là que le héros de son roman Notre cœur (1890) retrouve la femme dont il est épris, Michèle de Burne.
En 1984, le ministère de la Culture publie le livre découpage du créateur François Rouillay, permettant de revivre mille ans d'histoire et d'architecture du mont Saint-Michel, préfacé par Françoise Chandernagor.
En 2003, Da Vinci Code (The Da Vinci Code) de Dan Brown fait référence au mont Saint-Michel.
En 2010, le roman de Fantasy historique Le Dragon des Arcanes, troisième tome du cycle Les Lames du cardinal écrit par Pierre Pevel, commence son histoire au mont Saint-Michel, siège de l'ordre des Sœurs de Saint-Georges.
En 2011, le roman de science-fiction L'Ère du Vent de Pierre Bameul, donne le mont Saint-Michel comme siège d'un Nouveau Vatican post-apocalyptique.
En 2015, Au péril de la mer, de Dominique Fortier, est à la fois une méditation sur le mont Saint-Michel et un roman se déroulant au XVe siècle.
Dans la bande dessinée
En 1999 et 2000, le mont Saint-Michel est le cadre des Aventures de Vick et Vicky ; Bruno Bertin publie aux Éditions P'tit Louis deux bandes dessinées jeunesse, Les Archanges du Mont-Saint-Michel : Le Testament (tome 1) et La Malédiction (tome 2).
En 2008, la bande dessinée Le Diable & l’Archange, texte et dessin de Guillaume Néel, couleur de Julien Gondouin, reprend une légende médiévale sur la création du Mont-Saint-Michel ; en accompagnement, un livret pédagogique permet de mieux comprendre le Diable et l’Archange, l’historique du Mont, la ville.
Dans la musique
En 1996, le compositeur anglais Mike Oldfield publie l’album Voyager, dont un des titres est consacré au mont Saint-Michel.
En 1998, le compositeur français Patrick Broguière publie sous le titre Mont Saint-Michel un concept album de rock progressif entièrement consacré aux légendes du mont Saint-Michel.
En 1999, le harpiste breton Kirjuhel publie l’album Echo of Mont-Saint-Michel.
En 2001, le musicien anglais Aphex Twin, originaire de Cornouailles, publie l’album de musique électronique Drukqs, dont le titre Mt Saint Michel + St Michael's Mount est inspiré à la fois par le mont Saint-Michel et le St Michael's Mount, situé en Cornouailles.
2017 : The Package (더 패키지, Deo Paekiji), série télévisée sud-coréenne, où le groupe de touristes y fait une étape lors de leur voyage en France.
En philatélie
Dès 1930 la poste a émis un timbre de 5 Francs brun.
En 1966, un nouveau timbre de 25 centimes, noir, vert et rouge sur paille est émis à l'occasion du millénaire de l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
En 1998, nouveau timbre de 3 francs, multicolore. Ce timbre sera élu plus beau timbre de l'année.
En 2006, la poste dans une émission commune avec les Nations unies de Genève émet deux timbres dont l'un est le mont Saint-Michel et son abbaye (Manche) dont la valeur est de 90 centimes d'euro. Le thème était : Monuments. Patrimoine mondial[54].
Le mont Saint-Michel est représenté dans Onimusha 3.
Le mont Saint-Michel est une des merveilles mondiales qu'il est possible de construire dans le jeu Civilization VI.
Le mont Saint-Michel est représenté à l'époque de la Renaissance dans Assassin's Creed Brotherhood, jeu vidéo édité par Ubisoft Montréal. La ville est en effet proposée comme terrain de jeu (« carte ») pour des parties multijoueurs dans le premier contenu téléchargeable sorti en [55],[56].
↑Le mont Tombe est mentionné dans l’ancien diocèse d’Avranches aux alentours du IVe siècle.
↑L’actuelle chapelle Saint-Aubert, accessible à marée basse, située au nord-ouest de l’abbaye, ne fut édifiée qu’au XVe siècle.
↑Les personnes visitant la Merveille de l'abbaye sur le mont ne forment qu'un tiers des visiteurs du mont. En comptant tous les visiteurs qui accèdent au rocher, le site remonte dans les classements nationaux, et notamment dans les statistiques de fréquentation des sites touristiques en France de Wikipédia.
↑40 % des visiteurs du site montois sont étrangers.
↑Pierre Bouet, O. Desbordes, Les manuscrits du Mont Saint-Michel : textes fondateurs, Presses Universitaires de Caen, 2009, p. 67.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Tome 3, 1998 (ISBN2600028846), page 1584.
↑Millénaire monastique du Mont Saint-Michel, Volume 2, 1967, page 412.
↑Chantal Bonnot-Courtois, La Baie du Mont-Saint-Michel et l'Estuaire de la Rance : environnements sédimentaires, aménagements et évolution récente, Technip, , p. 15-20.
↑Paul Gout, Le Mont-Saint-Michel, Armand Colin, , p. 51.
↑« L'intérêt d'un tel ouvrage apparaissait multiple lors de l'élaboration du projet, sous le Second Empire. En établissant le calme dans les eaux, l'ouvrage favoriserait le colmatage en arrière et la navigation dans le Couesnon. De plus, la digue-route faciliterait le halage des navires et l'accès terrestre au Mont. Cet ouvrage … suscita de nombreuses controverses dès sa construction ». Cf Fernand Verger, « Colmatage et génie civil aux environs du Mont-Saint Michel », Mappemonde, vol. 63, no 3, , p. 25 (DOI10.3406/mappe.2001.1678).
↑ a et bOlivier Mignon, Guide secret du Mont-Saint-Michel, Éditions Ouest France, , 143 p. (ISBN978-2-7373-5779-4).
↑Les coquilles se rencontrent ainsi dans les blasons de familles françaises appelées Michel, Michiel, Michelet, Michelin, Michelon, Michelet, Le Michel.
↑Sophie Bourdon, « Quelques représentations médiévales inédites du Mont-Saint-Michel », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, tome 106, no 2, 1999, p. 9-32 [lire en ligne (page consultée le 02 octobre 2011)]
↑Charles Nodier, Contes de Charles Nodier. La fée aux miettes. Le songe d'or. La légende de la Sœur Béatrix. La combe de l'homme mort : illustrés de gravures sur acier par Tony Johannot, (lire en ligne)
↑Paul (1816-1887) Féval, La fée des grèves : œuvres de Paul Féval soigneusement revues et corrigées, (lire en ligne)
↑Guy de Maupassant, Le Horla : Guy de Maupassant, (lire en ligne)