Cornouailles

Cornouailles
Blason de Cornouailles Drapeau de Cornouailles
Drapeau de saint Piran
Cornouailles
Administration
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Nation Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Région Angleterre du Sud-Ouest
Statut Autorité unitaire
Duché
Chef-lieu Truro
Démographie
Population 568 210 hab. (2019)
Densité 159 hab./km2
Population admin. 511 398 hab.
Densité 144 hab./km2
Géographie
Superficie 3 563 km2
Superficie admin. 3 547 km2

La ou les Cornouailles (en cornique : Kernow /ˈkɛrnɔʊ/[a] ; en anglais : Cornwall /ˈkɔːnwəl/[b]) est un comté du Royaume-Uni situé à l'extrémité sud-ouest de l'île de Grande-Bretagne. Sa capitale est Truro.

Limité à l'est par le fleuve Tamar, il a une superficie de 3 563 km2 et une population de 536 000 habitants, appelés Cornouaillais.

La Cornouailles a une identité culturelle marquée : c'est une des six nations celtiques, avec pour langue le cornique.

Le titre de duc de Cornouailles est traditionnellement porté par le fils aîné du souverain britannique.

Toponymie

Le comté a pour nom Cornwall (prononcé /ˈkɔrnwɔːl/ ou /ˈkɔrnwəl/) en anglais, Kernow (prononcé /ˈkɛrnɔw/) en cornique et Cernyw (prononcé /'kɛrnɨu/ ou /'kɛrnɪu/ en gallois. Kernou en breton (Kernev-veur est un néologisme).

Tous ces noms dérivent de celui du peuple brittonique des Cornovii, tribu locale, qui occupait la région dans l'Antiquité et au Haut Moyen Âge. Elle vivait dans la « Corne » des iles britanniques, qui donne le cornique Kernow. Le wall final vient du vieil anglais wealhas, « Celtes, Britons, Gaulois » (voir Wales, Wallonie).

Une étymologie éponymique rapportée par Geoffroy de Monmouth dans son Historia regum Britanniae fait dériver le nom du comté de celui de Corineus, un guerrier "troyen" de l'armée de Brutus de Bretagne.

En français, le nom propre Cornouailles peut être employé au singulier comme au pluriel, mais toujours avec le -s final. Il se distingue ainsi de la Cornouaille de Bretagne (en breton Kernev), qui s'emploie au singulier et s'écrit sans -s final.

Le nom antique de la « région péninsulaire » d'où le port d'Ictis exportait l'étain des Cassitérides, matériau extrait de la cassitérite locale mais principalement des sables alluviaires du Dartmoor, était Belérion ou Velérion[1], toponyme qui devait donc en outre inclure au moins le Devon voisin.

Histoire

Sous la domination romaine, la Cornouailles fait partie intégrante de la civitas des Dumnonii qui a alors pour capitale Exeter. Le peuple brittonique des Cornovii habite cette région dont la frontière est matérialisée par la rivière Tamar avant sa conquête au VIIe siècle par les Angles et les Saxons[2]. La population parlait alors une langue brittonique devenue plus tard le cornique. Le breton y est étroitement apparenté. De nombreux noms de lieux présentent d'ailleurs des analogies avec ceux que l'on trouve dans la partie bretonnante de la Bretagne continentale ; de nombreux saints médiévaux sont communs aux deux régions.

Initialement partie du royaume de Domnonée, la Cornouailles en fut détachée par la conquête de la partie orientale du royaume (l'actuel Devon) par les Anglo-Saxons du Wessex.

Guerre avec le Wessex

Avec la bataille de Dyrham en 577, la Domnonée, et partant la Cornouailles, fut séparée des autres états bretons du pays de Galles. Le royaume anglo-saxon de Wessex poursuivit son expansion par de fréquents conflits avec les Domnonéens. Selon les Annales Cambriae les Bretons de Cornouailles gagnèrent en 722 une bataille à "Hehil". Il semble que les Cornouillais combattirent alors une armée de Saxons de l'Ouest menée par le roi Ine de Wessex et son cousin, Nonna, à la suite de la précédente bataille de Lining, en l'an 710.

La Chronique anglo-saxonne stipule qu'en 815 "cette année le roi Ecgbryht a parcouru la Cornouailles d'est en ouest." Et apparemment l'a tenu depuis en duché annexé à son royaume du Wessex, mais sans l'incorporer stricto sensu. La même chronique a consigné la bataille qu'en l'an 825 les Gallois (Cornouaillais) firent aux Dévoniens (hommes du Devon) à Gafulforda. Selon un document plus tardif, le roi Ecgbert "disposa de leurs terres comme bon lui sembla, en donnant la dixième part à Dieu." En d'autres termes, il incorpora la Cornouailles dans le diocèse anglo-saxon de Sherborne, et investit Eahlstan, son évêque, qui avait pris part l'épée à la main à la campagne militaire, de vastes domaines dans la vallée du Tamar à Callington et Lawhitton, ainsi que Pawton près de Padstow.

En 838, les Cornouaillais et leurs alliés danois furent défaits par le roi Egbert à la bataille de Hingston Down ou Hengestesdune (probablement Hingston Down en Cornouailles). En 875, Dumgarth, dernier roi cornique connu, se serait noyé. Dans les années 880, des Anglo-Saxons du Wessex établirent de modestes tenures à l'est de la Cornouailles, comme Alfred le Grand qui y acquit quelques domaines. Guillaume de Malmesbury écrivait vers 1120 que le roi Athelstan d'Angleterre (924–939) fixa la frontière entre les peuples anglais et corniques sur la rive orientale du fleuve Tamar.

Géographie

Présentation

Carte de Cornouailles bilingue cornique - anglais.
Land's End est, selon la tradition, l'une des deux extrémités de la Grande-Bretagne, l'autre étant John o' Groats[c] (Écosse).
Mên-an-Tol, monument préhistorique.

Peu urbanisé, le comté ne compte pas de grande ville et est faiblement industrialisé. L'essentiel des revenus est tiré du tourisme et de l'agriculture. La ville de Truro est la capitale administrative et ecclésiastique (St Austell est la plus grande ville, avec 30 000 habitants, mais Camborne et Redruth forment ensemble une agglomération urbaine plus grande). L'exploitation des mines d'étain et de cuivre était importante au dix-neuvième siècle, mais elle s'est arrêtée vers 1990 : la dernière mine en activité était South Crofty.

C'est une grande région maritime avec de nombreux ports de pêche (Newlyn, Falmouth, Fowey, Looe et Penzance). La pêche à la sardine fut particulièrement importante pendant des siècles.

Les Sorlingues (Enesow Syllan/Scilly Islands) faisaient autrefois partie du comté administratif de Cornouailles, mais forment une unité administrative séparée (depuis avril 2009). L'archipel fait cependant toujours partie du «comté cérémonial» de Cornouailles.

Paysages

Le climat doux et la beauté des côtes rocheuses et des paysages vallonnés attirent une population de retraités venant de toute la Grande-Bretagne. La péninsule de Cornouailles, au long littoral accidenté, charme par son isolement et son aspect sauvage. Le sentier côtier de Cornouailles (430 km), très sinueux, serpente au-dessus de falaises abruptes et de criques dentelées. Le chemin est clairement balisé et, à l'intérieur des terres, de nombreux sentiers font office de raccourcis. Les haies construites aux bords des routes sont une particularité dans le paysage.

Climat

Malgré son climat doux, la région est exposée 250 jours par an à un ciel nuageux. Les vents de sud-ouest sont très fréquents, humides et très doux, ils apportent de la grisaille, de la pluie ou parfois même des dépressions se transformant en tempête. Les températures sont donc modelées par ce vent maritime, avec des températures hivernales allant de 5 à 15 °C et des estivales allant de 15 à 25 °C.

Politique et administration locale

Jusqu'en 2009, le territoire de Cornouailles possédait deux niveaux de représentation et d'administration : le conseil de Cornouailles et les conseils des six districts qui composaient le comté (Caradon, Carrick, Kerrier, North Cornwall, Penwith, and Restormel).

La réforme territoriale (en) entrée en vigueur le donne au comté de Cornouailles le statut d'autorité unitaire. Le comté est désormais administré par un unique conseil, composé de 123 membres élus par circonscription pour quatre ans.

Élections de 2009

Les 123 membres du premier conseil cornique sont élus lors du scrutin du . Quatre partis obtiennent des conseillers[3] :

Parti Nombre de voix (pourcentage) Nombre de sièges obtenus
Conservateurs 57 115 (33,8 %) 50
Libéraux-démocrates 47 701 (28,2 %) 38
Indépendants 39 093 (23,1 %) 32
Mebyon Kernow 7 290 (4,3 %) 3

Les travaillistes, qui n'ont jamais été très puissants en Cornouailles, finissent même derrière les conservateurs eurosceptiques de l'UKIP, avec 5 698 voix (3,4 %) contre 6 350 (3,8 %)[réf. souhaitée][4].

Des élections partielles sont tenues entre le scrutin de 2009 et celui de 2013[3] :

Date du scrutin Circonscriptions concernées Parti du conseiller sortant Parti du conseiller élu Pourcentage des voix
St Austell Bay Conservateurs Démocrates libéraux 48 %
Camborne North Labour and co-operative party Labour and co-operative party 32 %
Bude North and Stratton Démocrates libéraux Démocrates libéraux 61 %
Wendron Indépendants Mebyon Kernow 58 %
St Keverne and Meneage Indépendants Conservateurs 58 %

Élections de 2013

Les 123 membres du conseil cornique sont élus lors du scrutin du . Huit partis obtiennent des conseillers, ainsi que deux candidats dont l'affiliation n'est pas précisée[3] :

Parti Nombre de voix (pourcentage) Nombre de sièges obtenus
Libéraux-démocrates (23 %) 36
Indépendants (21 %) 35
Conservateurs (24 %) 31
UKIP (15 %) 6
Travaillistes (7 %) 6
Mebyon Kernow (5 %) 4
Labour and co-operative party (1 %) 2
Non précisé (1 %) 2
Parti vert (3 %) 1

Des élections partielles sont tenues depuis le scrutin de 2013[3] :

Date du scrutin Circonscriptions concernées Parti du conseiller sortant Parti du conseiller élu Pourcentage des voix
Wadebridge East Conservateurs Libéraux-démocrates 32 %
Illogan Conservateurs Libéraux-démocrates 24 %
Mabe, Perranarworthal and St Gluvias UKIP Conservateurs 33 %

Statut de minorité nationale

Au début de 2014, le gouvernement britannique a formellement reconnu le statut de minorité nationale aux Corniques[5].

Culture

Truro, la capitale.
Drapeau de saint Piran.

Le drapeau cornique — drapeau de saint Piran — est une croix blanche sur fond noir, les mêmes couleurs, mais inversées, que celles d'un des anciens drapeaux bretons.

La devise de Cornouailles est «Onan Hag Oll» (en français « Un et Tous », l'équivalent breton étant «Unan hag holl»).

Les Corniques sont un groupe ethnique minoritaire au Royaume-Uni[6].

Un mouvement politique « Mebyon Kernow » (Fils de Cornouailles) a obtenu quelques succès en militant pour une autonomie locale sur le modèle de la dévolution dont jouissent l'Écosse et le Pays de Galles.

Littérature

Jamaica Inn (scène du roman L'Auberge de la Jamaïque).

John le Carré a vécu dans les Cornouailles depuis les années 1970 jusqu'à son décès, à Truro, le 12 décembre 2020. Son vrai nom est David Cornwell, mais il utilise le patronyme d'un membre de sa famille descendant d'un lointain ancêtre breton, venu conquérir la Grande-Bretagne, avec les troupes de Guillaume le Conquérant.

Les Cornouailles ont inspiré deux grandes romancières anglaises, Daphne du Maurier (L'Auberge de la Jamaïque) et Virginia Woolf (La Promenade au phare inspiré par ses souvenirs d'enfance à St Ives). On peut se familiariser avec les légendes régionales avec les ouvrages suivants : Mysteries of the Cornish Coast de Ian Addicoat et Geoff Buswell, Cornish Legends de Robert Hunt. Cornwall's History de Philip Payton et King Arthur, Man or Myth ? de Paul White permettent une brève introduction historique.

Patrick Gale a également écrit deux romans ayant pour toile de fond la Cornouailles : Chronique d'un été en 2002 et Une douce obscurité en 2006.

Rosamunde Pilcher a également écrit des romans dont l'action se déroule en grande partie en Cornouailles (Retour en Cornouailles).

Il est précisé dans le premier tome que le pensionnat de jeunes filles fictif de la série de livres Malory School d'Enid Blyton se situe quelque part en Cornouailles.

Le comté des Cornouailles est aussi une région de l'Angleterre qui a beaucoup inspiré la romancière J.K. Rowling dans l'écriture de la saga Harry Potter, avec les lutins de Cornouailles, mais qu'on retrouve aussi citée dans son roman L'Appel du coucou.

L'histoire de Le Secret de Wilkie Collins se passe dans un manoir de Cornouailles.

Dans la mythologie celtique, comme mentionné dans Lancelot-Graal, la fée Morgane est la fille d'Ygraine et de Gorlois, duc de Cornouailles. De même, dans Tristan et Iseult, l'action est en partie située en Cornouailles.

Les romans historiques de la série Poldark se déroulent dans les Cornouailles du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.

Musique

La musique traditionnelle a été popularisée notamment par la chanteuse Brenda Wootton qui faisait partie de la gorsedd de Cornouailles.

Peinture

A Grey Note: Village Street, 1884
James Abbott McNeill Whistler
Glasgow, Hunterian Art Gallery

Le peintre impressionniste James Abbott McNeill Whistler a séjourné trois mois en Cornouailles en 1884, avec ses élèves Mortimer Menpes (1855-1938) et Walter Sickert (1860-1942). Il a peint une vue de l'atelier du Dr Slack dans Fore Street à St Ive dans « Une note grise : Village Street ». Il serait passé devant ce bâtiment chaque jour en allant de son logement à Barnoon au port. On pense que la façade de cette maison a été modifiée ultérieurement[7].

Cinéma et télévision

Le film sorti en 1971 Les Chiens de paille (Straw Dogs) de Sam Peckinpah avec Dustin Hoffman se déroule en Cornouailles.

Les Dames de Cornouailles (Ladies in Lavender) est un film de Charles Dance sorti en 2004, avec Judi Dench et Maggie Smith, dans lequel deux sœurs d'un âge avancé, vivant dans une petite ville tranquille sur la côte de Cornouailles, se trouvent bouleversées par l'apparition mystérieuse d'un jeune homme échoué sur la plage (interprété par Daniel Brühl).

Poldark, une série britannique de 2015, offre de magnifiques images sur les paysages de Cornouailles (côtes et littoral, falaises, lande et flore, constructions et patrimoine historique), ainsi qu’un descriptif de la noblesse de province anglaise et des classes populaire et ouvrière au 18e siècle.

Entre 2016 et 2019, Delicious, avec Dawn French, est une série tournée à Pentillie Castle principalement, Port Eliot, Boconnoc, Calstock.

La série britannique Wyclyffe avec Jack Sherperd, a été réalisée en 1993 et 1998. Une série d'enquêtes policières qui se déroulent dans toute la Cornouailles.

Représentation populaire

Le conte populaire Jack le tueur de géants montre les exploits d'un héros originaire des Cornouailles. Dans l'imagerie populaire en Grande-Bretagne, les Cornouailles sont associées à la piraterie. Sur le plan culinaire, elles sont connues pour leurs Cornish pasties (sortes de chaussons fourrés à la viande et aux pommes de terre).

Chaque 1er mai se tient à Padstow, une ville côtière du nord de la Cornouailles, la fête 'Obby 'Oss, une coutume populaire qui consiste en une déambulation de deux cortèges menés par des faux chevaux de traits[8].

Les Johnnies

La côte cornique étant proche de la côte bretonne, les Johnnies (« petits Jeans » en anglais), marchands d'oignons bretons de la région de Roscoff, débarquaient chaque année dans les ports corniques après une traversée qui durait quelques heures (si la mer était favorable), pour vendre leur cargaison en effectuant du porte-à-porte, puis repartaient pour la Bretagne.

Langue

L'anglais est la langue usuellement parlée en Cornouailles. Historiquement il a existé une langue de la famille des langues brittoniques appelée cornique. Au Moyen Âge, cette langue était presque identique au breton ; elle a évolué indépendamment, mais en est restée très proche. Presque disparue au commencement du XIXe siècle, elle revit par les efforts d'un mouvement culturel soutenu par plusieurs générations de linguistes. Bien que confidentielle aujourd'hui (environ 1 500 personnes la parlent), cette langue bénéficie du statut officiel de langue régionale du Royaume-Uni, ce qui autorise son enseignement dans les écoles et son financement par des fonds publics. Il existe actuellement plusieurs orthographes en concurrence, qu'un mouvement a entrepris de moderniser et de standardiser. La principale organisation de promotion du cornique est le Partenariat pour la langue cornique.

Domaine du prince William

Drapeau du duc de Cornouailles.

Le prince de Galles porte aussi le titre de duc de Cornouailles et tire une grande partie de ses revenus de ses possessions dans le duché, car l'héritier du trône ne perçoit aucune subvention personnelle de l'État britannique.

Le roi Charles III, jusqu'à son avènement au Trône, possédait un domaine de 52 000 hectares où il a fondé une ligne de produits bio, domaine dont les revenus remplaçaient sa liste civile. Fidèle à ses idées, un village modèle écologique de mille maisons traditionnelles en granit et ardoises y fut construit sous l'égide de la fondation Prince de Galles près de Newquay. Proche des plages les plus appréciées par les surfeurs, son nom est Surfbury. La fondation avait déjà construit le village de Poundbury, sur ce même modèle, près de Dorchester dans le comté du Dorset.

Le blason du duc de Cornouailles est " de sable à 15 besant d'or rangés en triangle ".

Économie

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en cornique retranscrite selon la norme API.
  2. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API. Voir (en) « Meaning of Cornwall in English », sur Cambridge dictionary (consulté le ).
  3. En réalité, le point le plus septentrional se situe à Dunnet Head, à quelques kilomètres de John o' Groats.

Références

  1. « Βελέριον », Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, t. V, 22.
  2. (en) Oliver Padel, « King Æthelstan and Cornwall », Offa's Dyke Journal, vol. 4,‎ (ISSN 2695-625X, DOI 10.23914/odj.v4i0, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c et d (en) « Cornwall council - Election results », sur Site du conseil de Cornouailles (consulté le ).
  4. (en) « Local Election Results 2009 : Cornwall », sur andrewteale.me.uk.
  5. « Cornish granted minority status within the UK - Press releases - GOV.UK », sur gov.uk (consulté le ).
  6. Anne Shepherd, « British Society for Population Studies - British Society for Population Studies - Research centres, societies and groups - Department of Social Policy - Home »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lse.ac.uk (consulté le ).
  7. Note grise, Whistler, Université de Glasgow
  8. (en) Ronald Hutton, The Stations of the Sun: A History of the Ritual Year in Britain, Oxford, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-820570-8), p. 81

Voir aussi

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Liens externes

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