Antibes est, en 2023, la deuxième ville la plus peuplée du département, après Nice.
Géographie
Les limites communales de Antibes et celles de ses communes adjacentes.
Situation
Antibes, située au bord de la mer Méditerranée, se trouve à 205 km à l'est de Marseille (chef-lieu de région), 23 km au sud-ouest de Nice (chef-lieu de département), 15 km au sud-est de Grasse (chef-lieu d'arrondissement) et environ 10 km à l'est de Cannes. Sa population la place en deuxième position du département des Alpes-Maritimes.
La ville se situe au nord du cap d'Antibes avec une façade maritime tournée vers la baie des Anges et Nice bien visible à l'est. La rive orientale du cap offre des plages de sable, appelées la Garoupe. Plus proches du centre-ville, la Salis, le Ponteil, et enfin la plage de la Gravette, nichée au pied des remparts. Au-delà du Fort Carré, s'étend jusqu'à Villeneuve-Loubet, la plage de galets du Fort. À l'ouest de ce cap, Juan-les-Pins, station balnéaire rattachée administrativement à Antibes, présente des plages de sable blond orientées plein Sud et une vue sur les îles de Lérins. Ce quartier balnéaire se prolonge vers l'Ouest jusqu'aux plages et port de Golfe-Juan.
La Brague se jette dans la Méditerranée sur le territoire de la commune d'Antibes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 848 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −4,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Statistiques 1991-2020 et records ANTIBES_SAPC (06) - alt : 32m, lat : 43°35'57"N, lon : 7°06'40"E Records établis sur la période du 01-07-1988 au 04-01-2024
Au , Antibes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10].
Quartiers
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Carte des quartiers d'Antibes.
Antibes, la vieille ville.
Antibes panneau d'entrée.
Entrée du quartier de « la commune libre du Safranier ».
Antibes a donné son nom antique, Antipolis, à une importante zone d'activités, Sophia Antipolis, située dans ses environs (sur cinq communes : Antibes, Biot, Mougins, Valbonne et Vallauris), où sont regroupées des entreprises de recherche et développement dans le domaine des nouvelles technologies. Depuis l'adoption de la loi Alur par décret (no 2013-392 du ), la commune d'Antibes est l'une des 60 communes des Alpes-Maritimes catégorisées en zone tendue[11].
l'autoroute (A8), desservant le nord d'Antibes Sophia Antipolis et Biot par la sortie 44 ;
la D 6007 (ex-nationale 7) traversant Antibes d'est en ouest en passant à proximité du centre ;
la D 35 (ou route de Grasse) permettant de relier le centre au quartier nord ;
la D 6035, construite en 2007, reliant le nord d'Antibes à Juan-les-Pins.
Autobus
Le réseau urbain de transport antibois a été créé en 1952 par Joseph Baptistin Coutellier et sa famille et a fonctionné jusqu'en 1990 en exploitation indépendante.
Les itinéraires des lignes sont restés inchangés jusqu'en 2003 et ont été modifiés avec l'apparition de l'intercommunalité et le réseau Envibus.
Depuis, les transports en commun sont assurés par la société Envibus sur le territoire de la CASA et par la TAM sur l'ensemble du département de Alpes-Maritimes.
Non cadencée, cette ligne est saturée, les trains devant souvent refuser des voyageurs malgré les TER à deux niveaux. En , une troisième voie est inaugurée entre Antibes et Cagnes-sur-Mer afin d'assurer un service de type RER cadencé au quart d'heure avec deux liaisons semi-directes intercalées à chaque heure[12]. La gare d'Antibes assure aussi des liaisons avec les autres métropoles françaises et les principales capitales européennes avec le TGV.
Bus-Tram
En 2013, la mairie d'Antibes a décidé la construction un bus-tram. Pour faire face à l'évolution prévisible et préoccupante des besoins en déplacements, la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis (CASA) lance son projet de bus à haut niveau de service (BHNS), dénommé bus-tram. Destiné à modifier en profondeur l'organisation des déplacements et à répondre aux défis du développement durable, ce bus-tram assure une desserte de proximité régulière entre le pôle d'échanges d'Antibes et Sophia-Antipolis. Afin qu'il ne soit pas gêné par les aléas de la circulation, des aménagements sont faits pôle d'échange d'Antibes aux Trois Moulins, puis vers le nord, en direction du quartier Saint-Philippe à Biot et vers l'ouest, en direction de la future zone d'activités des Clausonnes à Valbonne[13].
Peu après son inauguration, un accident dû au verglas fait une vingtaine de blessés le 13 janvier 2020[14]. Le service est alors temporairement arrêté.
L'aéroport de Nice rapproche la ville du monde entier, puisque l'essentiel de l'Europe, du Maghreb, de l'Amérique ainsi que le Moyen-Orient est relié à la capitale de la Côte d'Azur par des liaisons quotidiennes.
Avec 11,2 millions de passagers en 2012[15], la plate-forme aéroportuaire de Nice se hisse à la troisième place des aéroports français en nombre de voyageurs, après ceux de Paris. NCE est le code AITA de l'aéroport de Nice-Côte d'Azur.
LFMN est le code OACI de ce même aéroport.
Toponymie
D'après les travaux anciens, Antibes aurait été fondée au Ve siècle av. J.-C. ou au IVe siècle av. J.-C. par des Phocéens de Marseille, lesquels, selon le géographe Victor-Adolphe Malte-Brun, lui auraient donné son nom, Antipolis (la ville d'en face en langue grecque), en raison de sa « situation sur la côte en face de Nice ». Cette interprétation est erronée dans la mesure où Antipolis a été fondée avant Nikaia. D'après Paul Mejan, qui s'appuie sur les textes du IIe siècle de Scymnos de Chio et de Scylas[Qui ?], ce nom signifierait « ville sur la côte en face de la Corse », les Phocéens étant censés avoir emprunté une voie maritime passant par la Corse pour parvenir sur le littoral provençal[16]. Cette hypothèse ne semble pas plus vraisemblable que la précédente.
Des traces d'occupation remontant au premier âge du fer ont été identifiées dans les secteurs du château et de la cathédrale. Sous la chapelle Saint-Esprit ont été mis au jour les restes d'habitat en terre crue[18]. Le rocher d'Antibes semble indéniablement être à cette période le siège d'une communauté indigène entretenant des liens avec les populations méditerranéennes, notamment les Étrusques, comme le montre la présence de nombreuses amphores et de l'épave de la Love au large d'Antibes[19]. Cependant, c'est avec le monde grec, par l'intermédiaire des Phocéens de Marseille, que les échanges restent les plus importants.
Antipolis : une colonie de Marseille
Les recherches actuelles semblent montrer que la fondation d'Antipolis est relativement tardive.
Elle s'inscrit dans le contexte du redéploiement colonial de Marseille (à partir du ive siècle av. J.-C. qui cherche à assurer ses routes commerciales le long des côtes en installant des places fortes, comme Olbia à Hyères, ou des comptoirs, comme Antipolis et un peu plus tard Nikaia (Nice).
Lors de l’extension de la ZAC (zone d'aménagement concerté) du Bas-Lauvert, une fouille préventive a été menée, non loin du cœur de l’antique agglomération d’Antipolis où l'on a découvert un établissement agricole romain daté du Ier siècle av. J.-C.[20].
L'emplacement exact de la ville grecque est mal connu. Compte tenu des pratiques coloniales grecques, il est probable qu'elle ait été implantée au pied du rocher d'Antibes, sous la vieille ville actuelle[21]. Des traces d'occupation d'époque hellénistique ont été identifiées autour du château et de l'église paroissiale (ancienne cathédrale)[22], rue du Bateau, sous le cours Masséna et dans le jardin du Presbytère, rue de la République notamment[23]. Le mobilier mis au jour durant toutes ces fouilles montre la prépondérance de produits importés de la région de Marseille, associés à des céramiques campaniennes et des céramiques indigènes.
Au début du iie siècle av. J.-C.)[pourquoi ?], les tribusligures de la région, les Déciates et les Oxybiens, lancent des attaques répétées contre Antipolis et Nikaïa. Les Grecs de Marseille font appel à Rome, comme ils l'avaient déjà fait quelques années plus tôt contre la fédération des Salyens. En , le consulQuintus Opimius défait les Décéates et les Oxybiens et prend Aegythna, oppidum des Déciates. Malgré toutes les hypothèses émises depuis plus d'un siècle par les érudits locaux, on ne connaît ni le lieu de la bataille de ni le site d'Aegythna.
Les territoires « conquis » par les Romains sur les populations indigènes sont donnés aux Phocéens et administrés par l'intermédiaire de leurs colonies, Antipolis et Nikaïa jusqu'en En effet, Marseille ayant pris le parti de Pompée, César victorieux lui enlève ses colonies.
Antipolis à l'époque romaine
À la suite de la prise de Marseille, Antipolis (à la différence de Nikaïa) est détachée de sa métropole, Marseille. Sous l'administration de Lépide, Antipolis accède au statut de communauté autonome, probablement dès , puis, un peu plus tard sous Lépide ou Auguste, à celui de cité (civitas) de droit romain et est intégrée à la province de Gaule narbonnaise[24]. De minuscules monnaies de bronze sont émises à Antibes au nom de Lépide. Elles présentent sur une face la tête d'Athéna et au revers une allégorie de la Victoire avec les légendes LEPI pour Lépide, et ANT, ou ANTI, pour Antipolis[25].
Romanisation d'Antipolis
L'octroi du droit latin à Antipolis signifie l'accès des élites ou des notables locaux chargés de l'administration de la cité à la citoyenneté romaine quelle que soit leur origine, Grecs de Marseille ou indigènesceltes ou ligures. S'y agrège en outre une part de citoyens italiens ou originaires d'autres provinces.
L'épigraphie rend compte d'une rapide imposition du latin comme langue officielle dans le territoire d'Antipolis dès l'époque d'Auguste. La quasi-totalité des noms de personnes et de divinités gravés dans la pierre sont de consonance latine. Ceci ne signifie pas le remplacement des Grecs et des indigènes par des Italiens ou des Romains, mais la fusion des populations et l'adoption de noms latins et de la culture romaine[24].
Les limites de la ville et extension des nécropoles à l'époque romaine
On connaît tout aussi mal la ville romaine que la ville grecque en l'absence de travaux de grande ampleur. On peut toutefois envisager une extension un peu plus importante qu'à l'époque hellénistique et à peu près équivalente à celle de la ville moderne. En effet, lors de la destruction de l'enceinte Vauban à la fin du XIXe siècle, on a découvert des sépultures du Ier siècle au niveau du bastion Saint-André et de la rampe des Saleurs, des sépultures du IIe siècle au Ve siècle depuis la rive occidentale du port et autour de la chapelle Saint-Roch jusqu'au fort Carré, depuis la gare jusqu'aux Châtaigniers.
L'extension des nécropoles donne, en négatif, les limites de l'urbanisation antique d'Antipolis. Elle montre, en outre, la vitalité de la cité jusqu'au Ve siècle, au plus tôt[26].
Le port romain d'Antipolis
La rade d'Antibes a attiré les Grecs au Ve siècle av. J.-C., entre le site actuel du Fort Carré et le site de la vieille ville. Le littoral antique a été modifié, sous l'effet de l'action du Var, de la Brague et des courants côtiers. Il subsistait, à côté de la chapelle Saint-Roch, un monument maçonné antique appelé Table Saint-Roch dont les recherches sous-marines ont montré qu'il était placé à côté d'éléments d'un quai romain. Il était mis dans l'axe du chenal d'entrée du port. Les céramiques trouvées au cours des recherches, faites en 1970 ont permis de dater les constructions du IIe siècle[27].
Une ville romaine type
Antipolis se pare de tous les monuments constitutifs d'une ville de l'époque romaine.
l'aqueduc de Fontvielle prend sa source à Biot et longe le littoral en contrebas de la Route nationale 7, le terre-plein de la voie de chemin de fer au niveau du fort Carré. On peut encore en voir un tronçon conservé dans une résidence au fond de l'anse Saint-Roch[28]. Il a été retrouvé et restauré au XVIIIe siècle par le chevalier d'Aguillon pour alimenter la ville moderne en eau[29],[30] ;
l'aqueduc dit de la Bouillide ou des Clausonnes prend sa source dans la commune de Valbonne. Des vestiges monumentaux de ponts-aqueducs se trouvent au quartier du Fugeiret dans la forêt de la Valmasque et dans la commune de Vallauris. Il débouche vraisemblablement rue de la République. Il devait notamment alimenter la fontaine romaine du jardin du presbytère. Les travaux récents ont montré des parallèles avec l'aqueduc de Fréjus[31].
Théâtre et amphithéâtre d'Antibes
Comme la plupart des villes romaines, Antipolis possédait les indispensables bâtiments de spectacles et divertissements. Un théâtre romain est attesté par la stèle funéraire de l'enfant Septentrion. L'inscription indique, de façon explicite, qu'il dansa et fut très apprécié sur la scène du théâtre d'Antipolis[32]. Le théâtre était situé, comme l'amphithéâtre, entre la rue de la République et la rue de Fersen, près de la Porte Royale[33]. Le mur de fond étant sensiblement positionné à côté de la rue Fourmillère. Un mur rayonnant des gradins a été trouvé, du côté droit de la gare des autobus. Un plan du théâtre, dressé dans la seconde moitié du XVIe siècle est conservé dans la Bibliothèque nationale Marciana de Venise.
Les restes de l'amphithéâtre étaient encore visibles la fin du XVIIe siècle lors de la restructuration des fortifications de la ville d'Antibes[34],[35]. Des tracés font apparaître des ovales concentriques pouvant être des restes de l'amphithéâtre. Ils étaient encore visibles dans de nombreux plans du XVIIe siècle et dans le plan cadastral d'Antibes du début du XIXe siècle. Ces restes sont aujourd'hui recouverts par le Collège de Fersen.
Un réseau de domus
Quelques fouilles dans la vieille-ville ont permis la mise au jour de structures d'habitat bien conservées et montrant un certain luxe. Parmi elles, les plus monumentales sont celles du jardin du presbytère de la rue Clemenceau. Celles-ci montrent un plan comparable à celui des domus gallo-romaines telles que celles de Saint-Romain-en-Gal. De vastes pièces au sol de mosaïque s'organisent autour d'une cour intérieure possédant une fontaine de marbre. L'ensemble du mobilier permet une datation de la fin du IIIe siècle, bien qu'un état de la fin de l'époque hellénistique ou de la fin de la République romaine ait été identifié[36].
Une autre demeure pavée de porphyre et de pierre verte semble aussi avoir été fouillée rue des Palmiers et rue de la Blancherie. Le mobilier conservé au musée d'archéologie d'Antibes semble indiquer une occupation principale entre l'époque d'Auguste et le IVe siècle pour la première et du IIe siècle au IVe siècle pour la seconde. On doit noter que le mobilier de la fin de l'époque hellénistique ou de la fin de la République romaine est présent sur les deux sites.
Antipolis durant l'Antiquité tardive
Antibes fut le siège d’un évêché depuis le Ve siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse. Les fouilles sous la chapelle Saint-Esprit ont permis d'identifier une église paléochrétienne remontant au Ve siècle. D'après la croyance populaire, la cathédrale d'Antibes a été construite sur les fondations d'un temple consacré à Diane et à Minerve. Le premier évêque a été saint Armentaire, nommé par le pape saint Léon le Grand, en 442. Il a construit la première cathédrale qu'il a consacrée à la Vierge Marie. Elle semble avoir subi de nombreux remaniements jusqu'à l'époque carolingienne. La cathédrale a été reconstruite en 1124 après les incursions barbaresques. Le bâtiment actuel a été totalement reconstruit au XVIe siècle[18], puis en 1746, après le bombardement de la ville pendant la guerre de Succession d'Autriche. Louis XV a financé la construction de la façade qui a été modifiée au XIXe siècle[37].
C'est du Bas-Empire que l'on date habituellement la muraille qui sépare le sommet du rocher d'Antibes du reste de la Vieille-ville, ainsi que la porte encadrée de deux tours cours Masséna, la porte de l'Orme[34]. On ne peut, pour autant, conclure à une contraction de l'habitat urbain. En effet, les différentes fouilles dans la vieille-ville ont livré d'importantes quantités de mobilier de l'Antiquité tardive. C'est notamment le cas de la domus du jardin du presbytère de la rue Clemenceau qui semble occupée jusqu'au Ve siècle, au plus tôt[36], ainsi que celles de la rue des Palmiers et de la rue de la Blancherie.
Malgré la présence de quelques sépultures tardives isolées mises au jour dans le centre-ville, près du cours Masséna ou dans le jardin du presbytère, l'espace sépulcral privilégié autour du port continue de s'étendre autour de la chapelle Saint-Roch, comme l'ont montré les fouilles des années 1950. La présence de caveaux riches en mobilier et d'une sépulture contenant un coutelas autour de la cathédrale est à mettre en relation avec les pratiques funéraires paléochrétiennes : les morts ne sont plus rejetés hors du monde des vivants, mais enterrés au plus près des lieux sacrés autour desquels se regroupe aussi l'habitat[26].
Activités économiques d'Antipolis
Un relais commercial
On connaît assez peu de choses sur l'économie d’Antipolis durant l'époque grecque. La fondation de cette agglomération a certainement eu plus de raisons militaires (protéger les routes commerciales de Marseille) que coloniales. Il n'empêche qu’Antipolis a pu jouer un rôle certain dans la diffusion des productions des Grecs de Marseille ou des produits transportés par leurs navires. Cette fonction commerciale semble d'ailleurs précéder la fondation même d'Antipolis.
En effet, les différentes fouilles effectuées dans les secteurs du château Grimaldi, de la chapelle Saint-Esprit et de la cathédrale, dans des contextes indigènes, ont livré la plus importante collection de céramiques importées du VIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle av. J.-C. de la région (amphores étrusques, amphores de Marseille, céramiques grecques archaïques, céramiques attiques...). Ces produits se retrouvent dans des quantités extrêmement faibles sur les autres sites indigènes.
Des dragages effectués dans l'anse Saint-Roch dans les années 1960[38] et lors de la construction du port Vauban dans les années 1980[39] ont permis de vérifier la présence de plusieurs épaves et dépotoirs sous-marins. Ceux-ci montrent une activité intense depuis l'époque grecque jusqu'à l'Antiquité tardive. Les importations de cette dernière période sont particulièrement importantes, comme le montrent les collections conservées au Musée d'Archéologie d'Antibes. Elles sont essentiellement représentées par des amphores, des céramiques sigillées claires et des céramiques communes provenant de l'Afrique romaine.
La pêche et la fabrication de sauces de poissons
Pline cite Antipolis comme l'un des lieux de production de saumures réputés de l'Empire :
Scombros et Mauretania Baeticaeque etiam Carteia ex oceano intrantes capiunt, ad nihil aliud utiles. Laudantur et Clazomenae garo Pompeique et Leptis, sicut muria Antipolis ac Thurii, iam vero et Dalmatia.
(On pêche les maquereaux uniquement pour la fabrication du garum lorsqu’ils arrivent du large en Maurétanie et à Cardeia de Bétique [Gadès]. Sont également réputés pour leur garum Clazomènes, Pompéi et Leptis, de même qu’Antibes et Thurii pour leur saumure, ainsi que désormais la Dalmatie)[40].
Des amphores portant des inscriptions attestant l'origine d'une saumure antipolitaine et la qualité du produit sont conservées à Londres.
Cette industrie semble avoir laissé des traces archéologiques dans le sous-sol d'Antibes. Dans les années 1960-1970 on pouvait encore noter la présence de structures au fond de l'anse Saint-Roch[38] interprétées comme des bassins de macération des poissons.
Rue d'Aguillon, on a pu observer une série de cuves qui paraissent appartenir à une importante conserverie. Des parallèles ont pu être établis avec les conserveries ou ateliers d'Afrique du Nord[41].
Moyen Âge
Famille de Grasse
Pour remercier les participants à la lutte contre les Sarrasins, le comte de Provence a partagé les fiefs conquis entre eux. Rodoard a reçu la moitié du diocèse d'Antibes, vers 960. Il est le fondateur de la maison de Grasse. En 993, il est qualifié de comte d'Antibes. Jusqu'autour de 1100, l'évêché d'Antibes est tenu par un membre de la famille de Grasse. Vers 1100, Manfroi Grimaldi est élu évêque d'Antibes, ce qui va créer un conflit entre les deux pouvoirs. En 1124 la cathédrale d'Antibes est incendiée par les Sarrasins obligeant l'évêque à se réfugier à Grasse. Le comte de Provence Raimond-Béranger fit un don important pour reconstruire la cathédrale. Entre 1155 et 1181, les évêques d'Antibes ont obtenu, avec l'accord du comte de Provence Raimond-Bérenger III (ou IV), la suzeraineté sur tous les biens tenus par la famille de Grasse. Les deux tours d'Antibes (tour-refuge qui sert de clocher et tour du château) ont été construites vers 1213[42]. La branche aînée de la famille de Grasse est restée co-seigneur d'Antibes jusqu'à l'achat de ce qu'elle possédait à Antibes par l'évêque d'Antibes Bertrand d'Aix. Restée fidèle aux comtes de Provence en 1388, la maison de Grasse a perdu les biens qu'elle possédait dans le comté de Nice.
Évêques d'Antibes
Bertrand d'Aix, évêque d'Antibes entre 1217 et 1244(?), acheta tous les biens que la maison de Grasse possédait encore à Antibes. Il se fait céder ensuite la seigneurie par les comtes de Provence pour 30 000 sols raymondins, en 1238[43]. C'est le 19 juillet 1244 que l'évêché d'Antibes est transféré à Grasse à cause des incursions des pirates. Les évêques de Grasse ont conservé les juridictions spirituelle et temporelle jusqu'à l'époque du pape d'Avignon Clément VII. Le pape d'Avignon s'est emparé de la ville d'Antibes pour punir l'évêque de Grasse, Thomas de Gerente, de s'être prononcé en faveur du pape Urbain VI.
Famille de Grimaldi
Arrivent les Grimaldi, famille génoise alliée des Angevins et qui était de ce fait très présente en Provence orientale. Parmi ceux-ci, Luc et Marc Grimaldi, fils d'Antoine. Le pape d'Avignon Clément VII en a confié le gouvernement, le 26 mai 1384, à Marc et Luc de Grimaldi, de Gênes[44]. Le 26 janvier 1385, Clément VII donna la seigneurie d'Antibes à Antoniotto Adorno, doge de Gênes, pour le récompenser de services et à condition qu'il la tienne pour le pape et ne reconnaisse pas Urbain VI. Mais n'ayant pas tenu cette dernière condition, Clément VII lui retire Antibes et la donne à la chambre apostolique en novembre 1385. Luc et Marc Grimaldi prêtèrent 5 000 florins d'or de la monnaie de Gênes à la chambre apostolique, le pape leur assigna les revenus de la seigneurie d'Antibes jusqu'au remboursement, en novembre 1386. Marie de Blois a confirmé cette cession par lettres patentes, le 31 décembre 1386, Clément VII ayant eu à trois reprises 5 000 florins. N'ayant pu rembourser ces fonds le Pape d'Avignon, les frères Grimaldi reçurent le fief d'Antibes - le plus beau port de la région. Jacques Grailleri, élu évêque de Grasse mais ayant pris le parti d'Urbain VI, Marie de Blois le déclara déchu de ses droits sur la ville d'Antibes en janvier 1392. Louis II d'Anjou confirma par lettres patentes le 13 novembre 1399 l'engagement de Clément VII de la ville d'Antibes à Marc et Luc de Grimaldi et des privilèges accordés par les reines Jeanne et Marie. Le pape Jean XXIII confirma par une bulle le 20 octobre 1413 l'accord passé avec Clément VII. Il permit aux Grimaldi d'élire un ecclésiastique ayant la même juridiction dans la ville que l'évêque de Grasse. Les évêques de Grasse protestèrent contre cette usurpation de leurs droits d'abord avec succès, mais le pape Eugène IV cassa la sentence le 3 décembre 1439, sous la réserve que les seigneurs d'Antibes paient chaque année 50 ducats d'or à l'évêque de Grasse[45].
Antibes à la frontière du royaume de France
La reine Jeanne Ire de Naples, comtesse de Provence, n'ayant pas eu d'enfant, choisit successivement comme héritiers Charles de Duras puis Louis Ier d'Anjou. Après la mort de la reine Jeanne, tuée en 1381 par Charles de Duras, le conflit entre les héritiers va entraîner une scission du comté de Provence. L'ambition de la famille Grimaldi de Beuil va les rapprocher de Ladislas d'Anjou-Durazzo qui nomme Jean Grimaldi de Beuil sénéchal de Provence en 1387. Ce dernier, avec son frère Ludovic, va négocier avec Amédée VII, comte de Savoie, la dédition de Nice en 1388. La partie à l'ouest du Var reconnaît en 1387 Louis II d'Anjou comme comte de Provence. Après le renouvellement de l'hommage de Nice au comte de Savoie, en 1391, une frontière s'est mise en place le long du Var séparant le comté de Provence des nouvelles terres de Provence qui ne s'appellent pas encore comté de Nice. Par testament Charles V d'Anjou, comte de Provence depuis la mort de René d'Anjou, sans héritier direct, donne le comté de Provence au roi de France Louis XI qui en prend possession en 1482. Sur la mer Méditerranée, la frontière du royaume de France est alors déplacée le long du Var. Antibes devient une ville frontière du royaume et va en suivre les péripéties militaires.
Époque moderne
Au XVIe siècle, l'affrontement entre les rois de France, à partir de François Ier, et les Habsbourg va amener l'invasion de la Provence. Sous François Ier, elle est envahie à deux reprises par les troupes de Charles Quint , en 1524 et en 1536. La faiblesse des défenses va nécessiter de développer les fortifications de la ville avec la construction du fort Carré dont la base sera établie sur la tour Saint-Laurent, édifiée par Jean de Renaud, dit Saint Remy, qui avait déjà réalisé en Provence l'enceinte bastionnée de Saint-Paul-deVence en 1544.P[46]endant les guerres de religion en Provence, le duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier l'envahit, avec l'appui des ligueurs du parlement d'Aix, entre le 14 septembre 1590 et le 30 mars 1592[47]. Puis Henri IV entreprit de fortifier la ville. À partir de 1603 les remparts bastionnés de la ville ont été construits sur les plans des ingénieurs du roi en Provence de la famille de Bonnefons, Raymond, mort en 1607, puis son fils Jean, enfin son petit-fils Pierre[48],[49].
En 1648 commencent les travaux de construction de la jetée et du chenal du vieux port. Ils sont complétés par la construction du bastion du port du côté est en 1652. En 1681, à la suite d'une proposition d'Antoine (de) Niquet, Vauban, à la demande de Colbert, fait des propositions pour l'entretien du port qui s'ensable. Vauban visite les places fortes de Provence en 1682. En 1690 des travaux sont commandés pour la réfection de la tour de surveillance de la côte qui se trouve à Notre-Dame de la Garde au cap d'Antibes. Vauban est de nouveau à Antibes en 1693 où il étudie avec Niquet un projet d'amélioration des fortifications. En 1703, Vauban fait un dernier projet de fortification pour Antibes reliant les remparts de la ville au fort Carré, projet non exécuté.
La juridiction épiscopale a été rendue à l'évêque de Grasse par arrêt du conseil du . Le vicaire apostolique a été supprimé.
Louis d'Aguillon restaure en 1784 l'aqueduc romain de Font Vieille pour alimenter la ville en eau[51].
Détail du plan-relief d'Antibes, réalisé en 1754 (conservé au musée des Plans-Reliefs à Paris).
Vue générale de la rade d’Antibes en 1756.
Plan d'Antibes en 1785 avec la représentation de la nouvelle alimentation en eau de la ville.
Époque napoléonienne
Le 1er mars 1815, Napoléon Ier quitte l'Île d'Elbe où il était en exil et doit débarquer à Golfe-Juan, devant le refus d'Antibes de le laisser accoster.
Il espère que la garnison d'Antibes va se soulever contre Louis XVIII. Il envoie alors quelques hommes menés par le capitaine Lamouret pour aider les Antibois au soulèvement. Mais ceux-ci restent fidèles à leur roi, arrêtent l'avant-garde et l'emprisonnent dans la chapelle Saint-Esprit et dans les anciennes loges maçonniques rue des Casemates. Cette fidélité vaudra à Antibes que le roi Louis XVIII lui rende son statut de bonne ville en 1821, fidélité qui est rappelée sur son blason « Fidei Servandae Exemplum 1815 ».
D'après le géographe Victor-Adolphe Malte-Brun, la fin du XIXe siècle, la ville était peuplée de 6 752 habitants. L'économie était principalement agricole : jardins, vignes, vergers, en premier lieu, tournée vers la culture du tabac, mais aussi de l'olivier, du mûrier (pour la soie), de l'oranger et des fleurs et plantes odoriférantes.
Les activités commerciales concernaient le bois, le textile, les poissons salés, les vins, la parfumerie, l'huile d'olive, les oranges, les fruits.
Il citait quelques rares activités industrielles comme la production d'huile d'olive, la distillerie d'essences de fleurs, la fabrication de vermicelles et de pâtes alimentaires, la céramique, les salaisons et les articles de marine.
Le port recevait annuellement 50 à 60 navires, et son cabotage était de 150 à 200 navires jaugeant 7 000 à 8 500 tonneaux[52].
Le port a reçu pendant un temps des pétroliers qui accostaient au bout de la jetée du vieux port, après le chantier naval. Le carburant était transporté par un oléoduc longeant l'anse Saint-Roch jusqu'aux citernes située entre la route et la voie ferrée, en face du Fort Carré dans un espace appelé d'ailleurs encore aujourd'hui « ZAC des Pétroliers ».
Prémices de changements
Le démantèlement des fortifications d'Antibes commença au cours du XIXe siècle, parallèlement à une urbanisation croissante en direction de l'intérieur des terres et du cap d'Antibes. Dans le même temps se créait, en 1882, la station balnéaire de Juan-les-Pins.
Ces dernières décennies Antibes a connu une nouvelle dynamique de développement grâce à l'implantation à proximité de la technopole de Sophia Antipolis.
De même que l'ensemble de l'arrondissement de Grasse, Antibes a été détachée du département du Var en 1860, pour former avec le comté de Nice (cédé à la France par le roi de Sardaigne au cours de l'unification italienne) le département des Alpes-Maritimes : ceci explique pourquoi le département du Var est le seul département français portant le nom d'un cours d'eau qui ne le traverse pas.
La commune d’Antibes était, en 2016, la troisième ville du département par sa population. Le classement de l'INSEE de 2021 la place en deuxième place, dépassant de peu la population de la ville de Cannes[53].
Antibes est divisée en trois cantons, mais n'est le chef-lieu que des deux premiers :
le canton d'Antibes-Biot (conseiller général Éric Pauget), formé d'une partie d'Antibes et de la commune de Biot (35 410 habitants) ;
Antibes est constitutive, de même que huit autres communes, mais aussi le département, la région et l'État, du parc de Sophia Antipolis, créé en 1969, qui groupe 1 227 raisons sociales et 24 550 emplois directs répartis sur 2 300 hectares de zones d'activités.
Par ailleurs, sans rapport direct ni relation structurelle avec le parc, 16 communes de l'arrondissement ont créé, en , la communauté d'agglomération Sophia Antipolis (CASA).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 75 130 habitants[Note 5], en évolution de +0,34 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 35 016 hommes pour 40 114 femmes, soit un taux de 53,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,74 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,4
90 ou +
2,9
11,1
75-89 ans
14,4
17,3
60-74 ans
19,7
19,0
45-59 ans
18,9
20,2
30-44 ans
17,5
15,9
15-29 ans
13,6
15,0
0-14 ans
13,0
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2021 en pourcentage[I 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,6
9,5
75-89 ans
12,2
17,6
60-74 ans
18,7
20,3
45-59 ans
19,9
18,1
30-44 ans
17,5
16,5
15-29 ans
14,6
16,8
0-14 ans
14,4
Enseignement
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Juan-les-Pins entre dans la grande histoire du jazz le 7 juillet 1960, date de l'inauguration du « Premier Festival européen du Jazz ».
Cet évènement fut créé par Jacques Souplet en collaboration avec Jacques Hebey.
Cette manifestation sans précédent rassembla des orchestres venus de 13 pays d'Europe dans l'espoir d'être désignés meilleure formation de jazz européenne.
En 1960, pour cette grande première, les États-Unis, berceau du jazz, participèrent à ce festival en qualité d'invité d'honneur.
À l'origine, ce festival s'étalait sur neuf soirées. Le programme comprenait la Grande finale du Tournoi de Jazz 1960 organisée par la Radiodiffusion-Télévision française et qui se déroula la veille de l'inauguration. C'est le quintette français Arrigo Lorrenzi qui remporta la coupe du tournoi amateur, mais ne pouvant être présent pour recevoir son prix, il fut classé hors compétition.
Durant le Festival, les musiciens en compétition devaient se produire en deux lieux différents : dans l'enceinte du stade Fort Carré et dans la Pinède Gould. Mais dès la prestation du 10 juillet 1960 donné en hommage à Sidney Bechet dans la Pinède, les organisateurs comme les musiciens privilégièrent ce site. Ainsi toutes les prestations se déroulèrent à la Pinède.
Les vainqueurs de cette première édition furent le trio Pim Jacobs, Win Overgaauw et Rita Reys représentant la Hollande. Des prix furent attribués également aux orchestres des radio-télévisions yougoslave et hongroise.
En individuel, Raymond Court, de l'orchestre suisse Pierre Bouzu, remporta le titre de meilleur trompettiste européen de jazz.
Le Festival de Jazz de Juan-les-Pins va acquérir ainsi une notoriété mondiale, devenant le plus prestigieux après celui de Newport.
Devant le succès remporté par cette première édition, le Festival de Jazz de Juan-les-Pins fut reconduit tous les ans. La manifestation connut une récession dans les années 1971-1972, période durant laquelle la ville de Nice s'octroya le festival, mais dès 1973 le festival reprit à Juan-les-Pins. Depuis lors, il continue d'avoir lieu chaque année en juillet[66].
Cinq pôles France élites sont installés à Antibes Juan-les-Pins : la natation, la voile, la gymnastique, le trampoline et l’acrosport et la nage avec palmes.
Natation
Installé à Antibes Juan-les-Pins depuis 1983, le Pôle France regroupe une dizaine de nageurs d'un niveau international.
Les conditions climatiques de la région propices et la mise à disposition d'un bassin olympique performant, permettent aux nageurs de s'entraîner 365 jours par an, à l'extérieur s'ils le désirent.
Les résultats obtenus sont excellents puisque le Pôle France Natation d'Antibes Juan-les-Pins présente à tous les Jeux olympiques 1 ou 2 sélectionnés {{référence nécessaire}} .
De son côté, le club antibois (cercle des nageurs d'Antibes) qui n'a jamais quitté l'élite de la natation française travaille en étroite collaboration avec le Pôle, et lui propose régulièrement de nouveaux jeunes talents.
La figure emblématiques de ce club est Alain Bernard, recordman du monde sur 100 m en 2009[67]et 50 m nage libre en 2008[68]. Frank Esposito, figure emblématique du Club l'a quitté pour devenir assistant entrainer en 2021[69].
Rugby
Le Club a été créé en 1968 par Hubert Lacladère, rugbyman, militaire et maître d'armes, frère de Michel Lacladère, champion de France de Rugby en 1968. Une plaque a été gravée en mémoire d'Hubert Lacladère.
Gymnastique
Depuis 1973, Antibes Juan-les-Pins accueille au sein de ses installations, la gymnastique de haut niveau.
Près d'une quarantaine de gymnastes fréquentent à l'année, le Pôle France d'Antibes Juan-les-Pins. Aujourd'hui la gymnastique française fait partie des plus grandes nations (la France est championne d'Europe par équipes en 1998).
De son côté, le club, qui fournit chaque année de nouveaux éléments à l'équipe de France est devenu, en remportant un 19e titre national, l'un des clubs français les plus prestigieux, toutes disciplines confondues.
Lors des Jeux olympiques à Sydney, l’Antibois Benjamin Varonian a obtenu une médaille d’argent. Aux derniers championnats du monde de gymnastique, la France a terminé 4e par équipe, on notait la présence de deux antibois Sébastien Tayac et Florent Marée. Le 8 et 9 décembre 2001, le club de l’OAJLP Gymnastique a obtenu le 1er titre de champion d’Europe des Clubs.
Voile
Installé en plein cœur du site d'Antibes du CREPS PACA sur le port Vauban, le pôle France voile dispose de structures et de conditions météorologiques exceptionnelles qui permettent la pratique de la voile tout au long de l'année. Le pôle France d’Antibes est spécialisé en match racing. Chaque année depuis 1996 sont également organisées les Voiles d'Antibes, une régate de voiliers anciens.
Nage avec palmes
Créé en septembre 2002, le Pôle France de nage avec palmes accueille une petite dizaine de nageurs. C'est, à ce jour, le seul pôle France proposant cette discipline dans tout l’hexagone. La discipline dépend de la Fédération française des études et sports sous-marins. Elle peut se pratiquer en piscine et sur plan d'eau naturel.
Il fait partie de la vie des Antibois avec six courses organisées sur la commune : les 6 Jours d'Antibes, les 10 km du Rotary, le cross de l'ASOA, les montées de la Garoupe, les foulées des Semboules, la plus célèbre étant "Courir pour une fleur" réunissant plus de 2 000 coureurs.
Football
Le club de football de la ville, le FC Antibes - Juan les Pins évolua dans l'élite du football français durant la période de l'entre-deux-guerres. Aujourd'hui, le club se retrouve dans les divisions régionales.
La manche française du championnat européen des rallyes, le Rallye d'Antibes, inscrit de grands noms à son palmarès, tels Loeb, Jean-Joseph, Auriol, Darniche, Nicolas, Beguin, Baroni, Delecour...
Expositions marquantes
Les Monumentales est une exposition estivale à ciel ouvert[71]au cœur de la ville d'Antibes. Chaque année, des artistes comme Théo Tobiasse, David David ou Nicolas Lavarenne exposent leurs œuvres dans le paysage urbain de la ville[style à revoir], et ce, entre l'esplanade du Pré-des-Pêcheurs et le Port Vauban.
Santé
Antibes possède un hôpital (Hôpital de la Fontonne) et de nombreux cabinets médicaux et pharmacies.
Médias
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Eglise Protestante Evangélique d'Antibes (chemin de Saint-Claude Centre Galaxie)
Egilse antibes Côte d'Azur (ADD)
Culte israélite
Synagogue, Eliahou Hanabi, chemin des sables
Culte orthodoxe
La chapelle Saint-Séraphin, bd du 11 novembre
Culte musulman
La mosquée le Rappel, avenue châtaignier.
Logement
À Antibes, en 2021, le loyer d'une maison revient à environ 18,30 €.m2 alors que celui d'un appartement est légèrement plus cher, en moyenne 18,80 €.m2. Antibes étant une ville au bord de la mer Méditerranée, les prix de vente sont bien souvent plus élevés, comparé à une ville située en zone rurale.Le prix de vente des maisons est aux alentours de 5 470 €.m2 alors que le prix des appartements est légèrement plus bas, environ 4 210 €.m2. De 2014 à 2021, le prix du marché immobilier a augmenté de +32 %[72].
Économie
La technopole de Sophia Antipolis, implantée à proximité, est un grand pourvoyeur d'emplois sur Antibes qui dispose également d'un parc d'affaires nommé Nova Antipolis.
Espace Mer et Littoral de la Batterie du Graillon : La Batterie du Graillon, après un long passé militaire, est devenue en 2013 propriété du Conservatoire du Littoral. La Commune d’Antibes et le Conservatoire du Littoral ont souhaité y créer un véritable outil d’éducation à l’environnement permettant à chacun de découvrir les habitats et espèces marines et terrestres rencontrés dans ce coin de Méditerranée, et tout particulièrement dans le site Natura 2000 "Baie et Cap d'Antibes - Iles de Lérins". Depuis 2014, la Batterie du Graillon permet ainsi de faire découvrir, au travers d'expositions et d'animations, les richesses naturelles et les habitats marins du cap d'Antibes. En prolongement de ces visites, le public peut découvrir avec un guide naturaliste ces espaces naturels et leurs hôtes au travers d'un sentier subaquatique, d'une randonnée en kayak le long du cap d’Antibes ou d’une balade le long du chemin des Douaniers. Enfin, la Batterie du Graillon accueille un centre de soins dédiés aux tortues marines trouvées blessées sur le littoral. Une fois rétablis, les animaux sont relâchés dans leur milieu naturel. L’Espace Mer et Littoral s’inscrit ainsi dans un programme opérationnel de préservation d’espèces sauvages en danger.
Le musée de la Tour qui retrace l'histoire d'Antibes au XXe siècle
Le Fort Carré et les remparts Vauban du vieil Antibes
Le monument aux morts, représentant un poilu de la Première Guerre mondiale sculpté par Henri Bouchard[73], situé entre le- Fort Carré et le stade de football. La tombe du général Championnet est située juste derrière le monument, à un angle du Fort Carré
Le château Salé où séjourna Bonaparte et sa famille. Il est situé au fond d'une impasse derrière l'église de l'Assomption, avenue Philippe-Rochat
La maison des associations, construite sur l'ancienne chapelle Sainte-Claire
Le théâtre, construit sur l'ancienne chapelle de la Miséricorde
Le Grand hôtel, place du Général-de-Gaulle
L'ancienne herboristerie, place Nationale
La Porte de la bibliothèque Antiboulenc
Le lavoir, rue du Lavoir
Le Mémorial sur la caserne de gendarmerie mobile, escadron 24/6, rue Général-Vaudenberg
La Colonne de la place Nationale
La Porte des anciennes loges maçonniques (6 rue des Casemates).
La maison où fut posée par erreur la plaque indiquant l'endroit d'emprisonnement de la garde de Napoléon Ier, car cette dernière était en fait enfermée dans les loges maçonniques (4 rue des Casemates).
La plage de la Gravette, entre la vieille ville et le port Vauban
Maison où fut posée par erreur la plaque indiquant l'endroit d'emprisonnement de la garde de Napoléon Ier.
Plage de la Gravette.
Patrimoine civil
Le Fort Carré construit mi-XVIe siècle sous Henri II par Jean Renaud, dit "Saint Remy" et retouché fin XVIIe siècle sous Louis XIV par Vauban. Propriété de la ville d'Antibes depuis 1997, il est ouvert au public depuis 1998. Classé au titre des monuments historiques par arrêtés successifs des 7 novembre 1906 et 20 août 1913, modifiés par décrets des 17 octobre 1937 et 19 octobre 1976.
Les Fontaine et colonne romaine, rue Georges-Clemenceau (au milieu de la terrasse de café). Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 31 mars 1928
Le château des Grimaldi, abritant l'actuel musée Picasso. XVe et XVIe siècles. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 avril 1928
Les vestiges de l'aqueduc de Clausonnes, dans une propriété privée, au lieu-dit « vallon du Fugueiret », à cheval sur la commune de Valbonne. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 25 juillet 1936
Les vestiges de l'aqueduc romain de la Font Vieille[74] dont l'origine se trouve dans le vallon de la Brague, vers Biot. Certaines parties ont été réutilisées après une remise en état à la fin du XVIIIe siècle.
La Citerne romaine d'une capacité de 60 m3 récupérant l'eau de pluie, située dans la Montée Dor de la Souchère, retrouvée en 2009.
Les vestiges, non datés, d'une enceinte gréco-romaine, dans une propriété privée. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 16 février 1939
La Bastide du Roy et ses jardins, propriété d'une société privée, avenue Jules-Grec. Bâtiment datant du XVIIIe siècle, partiellement protégé. Inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 6 juin 1988. Jardins créés en 1927. Classés sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 8 février 1990 (Cad AE 84)[75].
Le phare de la Garoupe, au sommet de la presqu'île du cap d'Antibes. Édifié sur l'emplacement d'un ancien phare de 1837 détruit en 1944 par les Allemands. Répertorié par les monuments historiques, sans être protégé. Magnifique panorama à 360 °
Le Château Salé, caché au fond d'une impasse derrière l'église de l'Assomption et la cité Laval avenue Philippe Rochat. Bonaparte y séjourna en 1794 lorsqu'il commandait l'Armée d'Italie et le peintre Joseph Vernet réalisa son œuvre Port d'Antibes, visible au musée national de la Marine à Paris et copie proposée à Marineland, de cet endroit stratégique avant l'urbanisation de cette zone de la Côte d'Azur.
La fontaine érigée en reconnaissance au colonel Louis d'Aguillon, ingénieur des rois, ayant entrepris la restauration de l'antique aqueduc romain, apportant à nouveau l'eau potable en abondance à Antibes en 1785
La Porte marine.
La Porte de l'Orme avec des restes de l'enceinte gréco-romaine en partie inférieure.
Le Pont du Bourget, ou pont romain, sur la Brague ou pont du Moulin du Roy.
Le phare de la Garoupe.
Château des Grimaldi, abritant l'actuel musée Picasso.
Le fort carré, vu du sud.
Le château Salé.
Fontaine, rue de la Tourraque.
Fontaine Rostan.
Fontaine érigée en reconnaissance au colonel Louis d'Aguillon.
La fontaine de 1855
Porte marine.
Porte de l'Orme.
Bastion Saint-André.
Les remparts (loups)
Fontaine et colonne romaine, rue Georges-Clemenceau.
La grande roue
Ancien tribunal.
Cimetière militaire français.
Monument du débarquement.
Monument de la Grande Guerre.
Monument du souvenir.
Sculpture moderne.
Le kiosque, place Nationale.
Patrimoine religieux
La cathédrale de l'Immaculée-Conception qui fut siège épiscopal au Moyen Âge, autre nom : cathédrale Notre-Dame-de-la-Platea d'Antibes, rue Christian-Chessel.
L'église Notre-Dame de la Garoupe, XIVe siècle. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1926, célèbre pour ses nombreux ex-voto, rue du Phare.
L'église paroissiale : chapelle Saint-Esprit et tour Grimaldi. Édifiée au XIIe siècle, sur l'emplacement d'une église paléochrétienne, puis remaniée au XVIIe siècle. Partiellement classée au titre des monuments historiques par arrêté du 16 octobre 1945, rue Saint-Esprit.
La Chapelle Saint-Jean, XVIIe siècle. À cette époque, propriété de la confrérie de Saint Jean-Baptiste et de Notre-Dame-de-le-Garde. Située au croisement de la route de Saint-Jean et du chemin de Saint-Maymes. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 14 décembre 1989.
La Chapelle Saint-Bernardin, 14 rue Rostan. Partiellement du XVIe siècle. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 13 mars 1995. Chapelle des Pénitents Blancs. Remarquablement restaurée. (Messe le vendredi, visite le samedi)
L'église de l'Assomption, construite en 1959, avenue Philippe-Rochat.
Église Sainte-Thèrese, construite en 1932, route de Grasse.
Église Sainte-Jeanne d'Arc, commencée en 1943 et terminée en 1983 par manque de matériaux pendant la guerre, à Juan-les-Pins, avenue de Cannes.
Église Notre-Dame de la Pinède, construite en 1899 et ragrandit à plusieurs reprises, à Juan-les-Pins, rue Saramartel.
Église Saint-Joseph d'Azurville, construite en 1923, place Jean Aude.
Église moderne du Sacré-Cœur, construite en 1969, remplace l'église préfabriqué Notre-Dame-de-la-Route de 1958, rue du docteur Chaudon.
Église moderne Sainte-Marguerite, construite en 1985, aux Semboules, boulevard Guillaume-Apollinaire.
Église Saint-Benoît, construite en 1926, au cap d'Antibes, boulevard Francis-Meilland.
Chapelle du Mont-Calvaire, construite en 1652 pour les sœurs Bernardines, au cap d'Antibes, route de Phare.
Chapelle Notre-Dame-de-Lumière, à l'hôpital de la Fontonne, chemin des Quatre Chemins.
Chapelle Saint-Laurent au Fort Carré, XVIe siècle, sentier Fort Carré.
Chapelle Notre Dame de Bonté, 27 chemin Peyregoue.
Chapelle des anciens hospices Saint-Jacques, construite en 1843, clocher 1851, anciennement gérée par les religieuses de la Sainte-Trinité. Actuellement collège Fersen, rue Arazy.
Chapelle orthodoxe Saint-Roch, avenue du Onze-Novembre.
Chapelle castrale du château Caroline domaine du Tanagra, avenue du Châtaignier.
Temple de l'église Réformée, construite en 1908, rue Niquet.
Ancien temple au cap d'Antibes, avenue Messieurs-Beaumont.
Église évangélique, avenue du Châtaignier.
Synagogue, construite en 1990, à Juan-les-Pins, chemin des Sables.
La villa Sous Le Vent, propriété privée bordant la Baie des Milliardaires construite par l'architecte Barry Dierks, parc botanique méditerranéen remarquable. Le général de Gaulle occupa, un temps, cette propriété[80], fermée au public ;
Le domaine des Cocotiers, parc d'acclimatation ou Jacques Duval d'Eprémesnil (1827-1891) développe de nombreuses plantes tropicales. Ce domaine est loti à partir de 1936. C'est l'emplacement actuel du château de l'Aube[81].
1954 : Le Comte de Monte-Cristo. film franco-italien réalisé par Robert Vernay, Ce film a été diffusé en deux époques : 1) La Trahison, 2) La Vengeance. Vues d’Antibes au tout début du film (Porte marine, ruelle, etc.)
1967 : Les Cracks film d'Alex Joffé avec Bourvil. La scène de l'arrivée à San Remo de la course cycliste a été filmée dans l'enceinte du Fort Carré.
1969 : La Sirène du Mississipi, de François Truffaut, avec Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo. Une scène montre Belmondo passer du parapet devant la porte donnant vers la place du Revely pour entrer dans une fenêtre de l'immeuble à gauche de la porte, censé être un hôtel où loge Catherine Deneuve.
L'Orchestre d’harmonie Antibes Juan-les-Pins, créé il y a plus de 130 ans, regroupe toutes les familles d'instruments à vent.
Son répertoire comprend de la musique classique, de la musique légère et du jazz symphonique.
La cinquantaine de musiciens est un mélange de professionnels (professeurs, premiers prix de conservatoires) et d'amateurs, partageant une même passion « la musique d'ensemble ».
Faisant partie intégrante de la vie culturelle de la cité, l’orchestre se produit surtout dans des concerts de proximité[83].
Il fit l'ouverture dans les années 1990 du Festival Jazz à Juan.
Paul Arène (Sisteron 1843 - Antibes 1896), félibre, résida et travailla à Antibes dans les dernières années de sa vie. Il y écrivit entre autres La Chèvre d'Or, Le Canot des six Capitaines.
Joseph Victor Aubernon (1783-1851), homme politique, préfet de l'Hérault, député du Var (1830-1831), préfet de Seine-et-Oise. Il est le fils de Philippe Aubernon.
Richard Aurili (1864-1943), sculpteur du « Monument commémoratif à Albert Ier de Belgique », a vécu la dernière partie de sa vie à Antibes, 12 avenue Muterse.
Léon Barnaud, vice-amiral français et antibois (Antibes 1845-Antibes 1909).
Sidney Bechet (La Nouvelle-Orléans 1889-Paris 1959), musicien de jazz, s'est marié à Antibes le 17 août 1951 avec Elisabeth Ziegler. Mistinguett fut l'un des témoins. Un cortège de 3 kilomètres, avec pour les mariés un carrosse prêté par le prince Rainier de Monaco. C'est à Antibes que Bechet a composé certaines de ses mélodies comme Petite fleur, Les Oignons et Dans les rues d'Antibes. Un square de Juan-les-Pins, avec un buste du jazzman, porte son nom.
Jean-Maurice Bosc, Grand Prix de l'Humour noir 1970. Né à Nîmes en 1924. En 1965, il s'installe à la résidence des Fleurs, 13 rue Sadi-Carnot, à Antibes[84].
Le peintre Eugène Boudin est venu y soigner sa santé fragile dans les dernières années de sa vie[85].
M83, groupe de musique électronique fondé en 1999 dans un lycée d'Antibes par Anthony Gonzalez et Nicolas Fromageau.
William Somerset Maugham, dramaturge et romancier britannique a évoqué Antibes notamment dans sa nouvelle d'un humour subtil et incisif : Les Trois Grosses Dames d'Antibes.
Jérôme Maurand, prêtre antibois né au début du XVIe siècle à Antibes, fit de nombreuses découvertes, dessina et recensa les ruines et inscriptions romaines trouvées à Antibes et aux environs, et peut être considéré comme le « premier archéologue antibois », il participa, comme aumônier, à une ambassade à Constantinople qu'il relata son voyage dans Itinéraire d'Antibes à Constantinople. Une recherche historique lui a cependant été consacrée en 2007[88].
Éric Pauget (1970-), député des Alpes-Maritimes, conseiller municipal d'Antibes depuis 1995, premier adjoint au maire d'Antibes de 2012 à 2017, né à Antibes.
Pablo Picasso se vit offrir l'occasion d'installer ses ateliers au château Grimaldi en 1946. En 1957, Picasso reçoit officiellement le titre de « citoyen d’honneur de la ville d’Antibes ». En 1966, le château Grimaldi devient musée Picasso. On peut y trouver environ 245 œuvres de l'artiste.
Pablito Picasso (1949-1973), petit-fils de Pablo Picasso, est décédé à Antibes à la suite d'une longue agonie due à sa tentative de suicide[89].
Georgette Piccon (1920-2004), artiste peintre, a longtemps séjourné à Antibes, où étaient nés ses parents et a réalisé de nombreuses œuvres représentant la vieille ville, le port ou le cap.
Henri Proglio, né le à Antibes, est un dirigeant d'entreprises français. Il exerce actuellement les fonctions de président-directeur général d'EDF.
Louis Valentin (1930-2010), écrivain antibois, il a écrit deux ouvrages autobiographiques au sujet d'Antibes vu par un enfant sous l'Occupation.
Honoré Vial, né à Antibes le 22 février 1766, frère du général Jacques Vial, général de division, baron de l'Empire, tué à la bataille de Leipzig le 18 octobre 1813. Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Sud.
Jacques Vial, né à Antibes le 9 août 1774, frère du général Honoré Vial, général de division, baron de l'Empire, mort à Antibes le 20 mai 1855.
D'azur, à une croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lis d'or, au lambel à trois pendants de gueules, brochant sur la croix, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or[91].
Devise
Fidei servandae exemplum 1815.
Détails
L'origine des armoiries de la ville remonterait au XIe siècle, où les croisés seraient partis du port d'Antibes pour la première croisade avec un pavillon bleu à croix blanche.
Le chef, le lambel de gueules et les quatre fleurs de lys sont introduits à partir des armes de la maison d'Anjou-Sicile, à la tête du comté de Provence depuis le XIIIe siècle.
La bannière Fidei servandae exemplum 1815 qui surmonte le blason est accordée par Louis XVIII à sa « bonne ville d'Antibes », titre restitué à cette occasion (après avoir été retiré par Napoléon) pour avoir fermé ses portes à l'empereur, de retour de l'île d'Elbe, à son débarquement à Golfe-Juan en 1815. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Prononciation en français de France standard retranscrite phonétiquement selon la norme API.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (ISSN1278-3366, DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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