Il compose ce titre emblématique de son œuvre, de style jazz bluesJazz Nouvelle-Orléans de sa Nouvelle-Orléans natale, revue avec son « style Sidney Bechet caractéristique » (avec un titre en français). Il l'enregistre pour la première fois à Paris le 21 janvier 1952 chez disques Vogue, avec son septuor de jazz « Sidney Bechet All Stars » (où il joue du saxophone soprano et de la clarinette, avec Guy Longnon (trompette), Jean-Louis Durand (trombone), Charlie Lewis(de) (piano), Totole Masselier(de) (contrebasse), Armand Molinetti (batterie), et James Campbell (chant)). Interprété en version instrumentale au saxophone soprano (dont le son est fréquemment confondu avec celui de la clarinette) ce standard de jazz devient (avec des paroles ajoutées en 1959) un des plus importants succès mondial de sa longue carrière de « légende du jazz ». « J'ai caché, mieux que partout ailleurs, au jardin de mon cœur, une petite fleur. Cette fleur, plus jolie qu'un bouquet, elle garde en secret, tous mes rêves d'enfant, l'amour de mes parents, et tous ces clairs matins, faits d'heureux souvenirs lointains. Quand la vie, par moments me trahit, tu restes mon bonheur, petite fleur... ».
La chanson est mentionnée dans la chanson Vingt Ans de 1987, de Pierre Bachelet « C'était Les Copains d'abord, et les premiers transistors, Sidney Bechet, Petite Fleur, les bleus sur le cœur... ».