Le numéro 53 de la 52e rue faisait partie d'une rangée de brownstones où des clubs occupaient les sous-sols. Dernier club de jazz encore en activité de la 52e rue, le bâtiment, tout comme les autres brownstones au nord de la rue, est démoli en 1962 pour permettre la construction du nouveau CBS Building. CBS avait offert neuf mille dollars à Jimmy Ryan pour son déménagement[3],[4]. Le club appartenait aux deux associés Matthew C. (Matty) Walsh (1914-2006) et Jimmy Ryan (1911-1963).
Matthew Walsh, le beau-frère de Jimmy Ryan, resta propriétaire du club après le décès de Ryan en au French Hospital de Manhattan. Gilbert J. Pincus (1907-1980), portier de 1942 à 1962 à l'adresse d'origine puis de 1963 jusqu'à sa mort en 1980, était connu comme « the mayor of 52d Street »[1],[5],[6],[7].
Style musical
Dans les années 1940, trois discothèques new-yorkaises se distinguèrent dans le jazz traditionnel : le Jimmy Ryan's, le Nick's à Greenwich Village et le club d'Eddie Condon à quelques rues de là[8]. Le Jimmy Ryan's resta fidèle à son orientation musicale alors que les autres clubs de la 52e rue s'étaient orientés vers le bebop. Walsh disait de son club : « Les gens viennent ici en sachant à quoi s'attendre [...] Ils veulent entendre Roy [Eldridge] jouer. Ils aiment pouvoir parler avec les musiciens, s'asseoir et boire un verre avec eux. ». Contrairement aux autres clubs de la rue, le club ouvrait tôt le matin et était un bar de proximité durant la journée[1].
Artistes interprètes
Parmi les musiciens résidents des années 1940, on compte :
↑(en) John S. Wilson, Gilbert J. Pincus, 73 ans, portier du jazz club et « Mayor » de la 52e rue, The New York Times, 7 février 1980.
↑(en) Biography Index, A cumulative index to biographical material in books and magazines, volume 12, septembre 1979 – août 1982, H.W. Wilson Co., New York (1983) (OCLC83009305 et 50355220)
↑(en) Arnold Shaw, The Street That Never Slept, New York's Fabled 52d St., McCann & Geoghegan, New York (1971) (OCLC205864)
↑(en) William P. Gottlieb, The Golden Age of Jazz, p. 13, Pomegranate Communications, Inc. (1995)