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	Unterseeboot UB-85
	; L'UB-148 en mer, un U-boot similaire à l'UB-85
Type	Sous-marin côtier
Classe	UB III
Histoire
A servi dans	Kaiserliche Marine
Constructeur	AG Weser, Brême
Commandé	23 septembre 1916
Quille posée	24 janvier 1917
Lancement	26 octobre 1917
Commission	24 novembre 1917
Statut	Coulé le 30 avril 1918 par le HM Drifter Coreopsis II
Équipage
Équipage	3 officiers, 31 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur	55,85 m
Maître-bau	5,80 m
Tirant d'eau	3,72 m
Déplacement	516 tonnes en surface; 647 tonnes en plongée;
Propulsion	2 moteurs Diesel 6 cylindres à 4 temps Daimler de 1050 ch (780 kW); 2 moteurs électriques Brown, Boveri & Cie de 780 ch (580 kW); 2 arbres d'hélice;
Vitesse	13,4 nœuds (24,8 km/h) en surface; 7,5 nœuds (13,9 km/h) en immersion;
Profondeur	50 m
Caractéristiques militaires
Armement	5 tubes lance-torpilles de 500 mm (4 à l’avant, 1 à l’arrière); 10 torpilles; 1 canon de pont de 8,8 cm;
Rayon d'action	8180 milles marins (15150 km) à 6 nœuds (11 km/h) en surface; 50 milles marins (93 km) à 4 nœuds (7,4 km/h) en immersion;
Pavillon	Empire allemand
Localisation
Coordonnées	54° 47′ nord, 5° 23′ ouest
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni	Unterseeboot UB-85
	Unterseeboot UB-85
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Cet article est une ébauche concernant les sous-marins, l’Empire allemand et la Première Guerre mondiale.

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L'Unterseeboot UB-85 est un sous-marin (U-Boot) allemand de type UB III utilisé par la Kaiserliche Marine pendant la Première Guerre mondiale. Commandé le 23 septembre 1916, le sous-marin a été construit au chantier naval AG Weser à Brême et mis en service le 24 novembre 1917, sous le commandement du Kapitänleutnant Günther Krech^[2].

Conception

Article détaillé : Unterseeboot type UB III.

Comme tous les sous-marins de type UB III, l'UB-85 avait un déplacement de 516 tonnes en surface et de 647 tonnes en immersion. Ses moteurs lui permettaient de naviguer à 13,4 nœuds (24,8 km/h) en surface et à 7,5 nœuds (13,9 km/h) en immersion. Il avait une autonomie de 8180 milles marins (15150 km) à sa vitesse de croisière. L'UB-85 transportait 10 torpilles et était armé d’un canon de pont de 8,8 cm. L'UB-85 avait un équipage pouvant compter jusqu’à 3 officiers et 31 hommes^[4].

Historique des services

L'UB-85 a été construit par AG Weser à Brême. Après un peu moins d’une année de construction, il a été lancé à Brême le 26 octobre 1917 et mis en service plus tard la même année.

Lors de sa deuxième patrouille, il a rencontré le 30 avril 1918 le HM Drifter Coreopsis II au large de Belfast, en Irlande du Nord. Alors qu’il tentait d’échapper à l’attaque du navire britannique, l'UB-85 a été partiellement inondé par une écoutille laissée à moitié ouverte^[2]. La voie d'eau ne pouvait pas être circonscrite, car un appareil de chauffage électrique avait été installé dans le carré des officiers, sur ordre du Kapitänleutnant Krech, et ses câbles d’alimentation passaient à travers une porte étanche, empêchant de verrouiller celle-ci^[5]. Le sous-marin a été forcé de remonter à la surface et il a été abandonné par son équipage alors qu’il était sous le feu ennemi. Aucun des 34 membres d’équipage n’a été perdu, et ils ont tous été faits prisonniers de guerre^[6].

Relation avec la cryptozoologie

Lors de son interrogatoire, le capitaine aurait déclaré que le sous-marin avait refait surface la nuit précédente pour recharger ses batteries et qu’il avait été attaqué par une grande créature marine, un « monstre étrange » qui a surgi des flots et a endommagé le navire, le rendant incapable de plonger. L’équipage avait tiré avec ses armes individuelles sur la créature^[7]^,^[8].

Épave

Des ingénieurs travaillant sur un câble électrique, le Western HVDC Link, ont découvert en octobre 2016 au large de Galloway l’épave presque intacte d’un sous-marin de classe UB-III, que l’on croit être l'UB-85 ou l'UB-82^[9]. Le Dr Innes McCartney, qui a identifié l’épave, a déclaré : « Nous sommes certainement plus proches de résoudre le soi-disant mystère de l'UB-85 et la raison de son naufrage - que ce soit une défaillance mécanique commune ou quelque chose de moins facilement explicable^[7] ».

Affectations

V Flottille : du 10 février au 30 avril 1918

Commandants

Kapitänleutnant Günther Krech^[10] : du 24 novembre 1917 au 30 avril 1918

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « SM UB-85 » (voir la liste des auteurs).

↑ Rössler 1979, p. 55.
↑ ^{a b et c} (en) Guðmundur Helgason, « UB 85 - German and Austrian U-boats of World War One - Kaiserliche Marine », sur Uboat.net (consulté le 23 août 2024).
↑ ^{a b et c} Gröner 1991, p. 25-30.
↑ Gröner 1991, p. 59.
↑ (en) Dwight R. Messimer, Verschollen: World War I U-boat Losses, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, 2002 (ISBN 978-1557504753, lire en ligne), p. 210.
↑ (en) « NOTICE OF INTENDED DISTRIBUTION OF NAVAL PRIZE BOUNTY MONEY », The London Gazette, n^o 32515,‎ 11 novembre 1921, p. 8942 (lire en ligne).
↑ ^{a et b} (en) « Experts move a step closer to uncovering the mystery of the German submarine "attacked by a sea monster" in WWI », sur New Zealand Herald, 19 octobre 2016 (consulté le 23 août 2024).
↑ (en) James B. Sweeney, Sea Monsters: A Collection of Eyewitness Accounts, D. McKay Co., 1977, 88 p. (ISBN 0679204245, EAN 978-0679204244).
↑ (en-GB) « Wreck of German U-boat found off coast of Stranraer », sur BBC, 19 octobre 2016 (consulté le 23 août 2024).
↑ (en) Guðmundur Helgason, « Kapitänleutnant Günther Krech - German and Austrian U-boats of World War One - Kaiserliche Marine », sur Uboat.net (consulté le 23 août 2024).

Bibliographie

(de) Harald Bendert, Die UB-Boote der Kaiserlichen Marine 1914-1918. Einsätze, Erfolge, Schicksal, Hambourg, Verlag E.S. Mittler & Sohn GmbH, 2000 (ISBN 978-3-8132-0713-2).
(en) Erich Gröner, Dieter Jung et Martin Maass, German Warships 1815–1945, vol. 2 : U-boats and Mine Warfare Vessels, Londres, Conway Maritime Press, 1991 (ISBN 0-85177-593-4).
(de) Eberhard Rössler, Die deutschen U-Boote und ihre Werften: eine Bilddokumentation über den deutschen U-Bootbau; in zwei Bänden, vol. I, Munich, Bernard & Graefe, 1979 (ISBN 3-7637-5213-7, lire en ligne).