Aux termes de l'article R. 2512-1 du Code général des collectivités territoriales, il porte également le nom d'« arrondissement de Batignolles-Monceau »[1], mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.
Historique
Historique des quartiers et villages
Épinettes
Le quartier des Épinettes était situé à l'emplacement actuel du secteur de La Fourche. Ce quartier devait son nom à un lieu-dit créé en 1693 dont l'origine devait être un terme de viticulture car l'épinette blanche est un cépage aujourd'hui appelé pineau blanc qui, comme à Montmartre, y était peut-être cultivé. Après le lotissement de ce quartier en 1860, il fut le plus dense de tout l'arrondissement.
Batignolles
Le quartier des Batignolles, au nord de Monceau, était le quartier le moins peuplé et appartenait à la commune de Clichy. L'origine de son nom n'est pas connue avec certitude, mais il pourrait dériver de bastillole ou de bastidiole, petite bastide ou petite maison de campagne. Ce lieu-dit commença à se développer au Premier Empire avec la construction par la « Société des entrepreneurs Navarre et Rivoire » de petites maisons de campagne avec jardinet, puis de grands immeubles destinés à des personnes encore plus modestes. En 1827, le quartier qui faisait alors partie de la commune de Clichy était surpeuplé. Ses habitants demandèrent alors de faire sécession afin de se constituer en commune. Cela leur sera accordé en 1830 par un édit de Charles X qui crée une nouvelle commune baptisée « Batignolles-Monceau ». Celle-ci sera finalement annexée en grande partie à la ville de Paris et intégrée à l'arrondissement, tandis qu'une autre portion de son territoire réintègrera la commune de Clichy.
Plaine Monceau
La Plaine Monceau provient du nom d'un petit village qui, au IXe siècle était un lieu-dit très répandu tirant son nom soit de « Mons Calvus » (Mont chauve, désert), soit de « Monticellum » (petit mont), soit de « Muscelli » (terrain couvert de mousse), noms qui formèrent Mousseaux, Monceaux puis Monceau. Sous l'Ancien Régime, l'actuelle Plaine de Monceau était un important lieu de chasse. En 1791, les habitants excédés par les ravages de leur cultures que faisaient les animaux échappés des remises de gibiers, détruisirent ces remises, symboles de l'Ancien Régime. L'agglomération resta peu peuplée avec 450 habitants à la Révolution. L'actuel quartier s'est construit pendant le XIXe et le début du XXe siècle, est caractérisé par de grandes artères aérées et des rues très larges (souvent boisées) ; c'est l'un des quartiers de Paris où la concentration d'immeubles haussmanniens est la plus importante. C'est aujourd'hui l'un des quartiers les plus chers et les plus cotés de Paris.
Ternes
Ce quartier comprend la célèbre avenue des Ternes, avenue très commerçante où est installé le magasin de la Fnac des Ternes (dans les locaux des anciens Magasins réunis Étoile).
Le quartier des Ternes est aussi parsemé de nombreux appartements de type haussmannien ; il se situe à une dizaine de minutes environ (à pied) de l'arc de triomphe de l'Étoile et de l'avenue des Champs-Élysées.
Intégration des villages dans Paris
Jusqu'en 1860, les villages formant l'actuel 17e arrondissement sont en dehors des limites de Paris. En effet, l'enceinte de Thiers, construite dans les années 1840, s'étend le long de l'actuel boulevard de Courcelles. Par la loi du , certains faubourgs de Paris sont annexés à la ville et le 17e arrondissement est créé[2],[3]. Sont rattachées au nouvel arrondissement :
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 17e arrondissement de Paris sont les suivantes :
au titre de la liste d'Union de la gauche : Karen Taïeb et Karim Ziady.
Conseillers d'arrondissement
Depuis l'élection municipale de 2020, les conseillers d'arrondissements sont :
au titre de la liste d'Union de la droite : Hugues Charpentier, Aline Bessis, Benjamin Mallo, Agnès Toury, Christophe Ledran, Géraldine Rouah, Philippe Guerre, Athénaïs De la Morandière, Atanase Perifan, Aurélie Assouline, Scévole de Livonnière, Michel Terrioux, Fernandes Lourdes, Pierre-François Logereau, Sonia Hazarabedian, Jamila Serfati, Kobon-Monnet Georgina et Olivier Bouet ;
au titre de la liste d'Union de la gauche : Jean-Luc Dumesnil, Karina Perez, Mariam Maman, et Fabrice Dassie ;
au titre de la liste de la majorité présidentielle : Bertrand Lavaud.
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La loi du ratifie l'ordonnance du , laquelle détermine la répartition des sièges et la délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés.
L'arrondissement est alors intégré dans deux circonscriptions : la 3e circonscription de Paris, qui inclut une partie du XVIIIe arrondissement et la 4e circonscription de Paris, qui inclut le nord du XVIe arrondissement.
Liste des députés successifs de la 3e circonscription de Paris (17e nord)
En 1999, le 17e arrondissement compte 45 297 ménages d'une personne, 22 112 de deux personnes, 8 683 de trois personnes, 6 195 de quatre personnes, 2 510 de cinq personnes et 997 de six personnes et plus.
Il y a également 114 personnes âgées de 100 ans et plus dont 90 femmes et 24 hommes.
Le 17e arrondissement, à la jonction des quartiers bourgeois de l'ouest parisien et des quartiers populaires du nord-est, présente une sociologie hétérogène et peut être divisé schématiquement en trois zones :
une zone mixte entre l'avenue de Clichy au nord et la rue de Tocqueville au sud, attirant notamment des jeunes couples urbains : quartier des Batignolles ;
une zone de grands immeubles haussmanniens à l'ouest de la rue de Tocqueville, avec une sociologie proche de celle du 16e arrondissement voisin : quartiers de la Plaine Monceau et des Ternes.
Communauté juive libérale franco-anglophone Kehilat Gesher (7, rue Léon-Cogniet)
Culte musulman
Pas de présence de lieu de culte officiellement référencé dans l’arrondissement.
Installations sportives
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4 stades et plaines de jeux
2 piscines
2 bassins écoles
7 gymnases
8 salles de sport
4 centres municipaux de tennis représentant 18 courts
2 terrains d'éducation physique
2 centres d'animation
7 terrains de jeux de boules
1 boulodrome
7 aires de jeux à ballons
5 pistes de rollers
Espaces verts
16,9 hectares de jardins et promenades, dont 4,5 hectares d'espaces verts non accessibles au public.
4,9 hectares de pelouses dont 51 % ouverts au public.
0,8 hectare de massifs floraux.
4,2 hectares de massifs arbustifs.
7 hectares de surfaces diverses (minérales, aires de jeux, pièces d'eaux et locaux).
8 455 arbres (6 078 sur la voirie, 2 377 dans les jardins dont 29,45 % de platanes, 13,4 % de marronniers, 8,47 % de tilleuls, 7,15 % de sophoras, 6,46 % d'érables, 21,37 % d'essences diverses.)
473 arbres plantés dans les cours des écoles de l'arrondissement.
Selon l'Observatoire des inégalités, le 17e arrondissement de Paris est l'une des communes abritant la population aux plus hauts revenus de France. Le 17e arrondissement de Paris se classe au 9e rang des communes de plus de 20 000 habitants en France où « les riches sont les plus riches » avec un niveau de vie annuel (revenus après impôts pour une personne seule) minimum des 10 % les plus riches de 82 620 euros en 2019[19].
Le 17e arrondissement est traversé ou bordé par plusieurs modes de transports qui le desservent par l'intermédiaire des lignes, stations et gares ci-après.
Un certain nombre de lignes du réseau de bus RATP desservent le 17e arrondissement.
D'une part des lignes qui traversent l'arrondissement en le reliant avec les communes ou arrondissements voisins : 20, 21, 22, 28, 30, 31, 43, 52, 54, 66, 73, 74, 82, 84, 92, 94 et 341 ;
D'autre part, des lignes de banlieue en rabattement sur les pôles de correspondances (principalement Porte de Clichy et Porte de Champerret) : 163, 164, 165, 173 et 274.
Vélib'
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Personnalités célèbres
Personnalités nées ou décédées dans l'arrondissement
Léopold Sédar Senghor (Joal, Sénégal, - Verson, France, ), poète, écrivain et homme politique sénégalais, a été le premier président du Sénégal (1960-1980) et fut aussi le premier Africain à siéger à l'Académie française.
↑Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois [lire en ligne]
↑ a et bÀ la fin de l'URL, remplacer 75056, le code Insee de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
↑Rang-Ri Park-Barjot, La Société de construction des Batignolles: Des origines à la Première Guerre mondiale (1846-1914), Presses Paris Sorbonne, 2005, (ISBN978-2-84050-389-7), (Google Livres)
↑« Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le )
↑Note parvenue aux archives centrales de la préfecture de police de Paris, le 16 octobre 1940, publiée par Patrick Thiébaut dans Guy Môquet, un symbole, Centre national de la documentation pédagogique, octobre 2007.