Aux termes de l'article R2512-1 du code général des collectivités territoriales (partie réglementaire), il porte également le nom d'« arrondissement de l'Hôtel-de-Ville »[1], mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.
La loi du sur le statut de Paris et l’aménagement métropolitain prévoit le regroupement des conseils et des services des quatre arrondissements centraux après les élections municipales de 2020. Cette nouvelle entité prend le nom de Paris Centre.
Historique
Les premières habitations sur l'île de la Cité datent peut-être de l'époque gauloise. À l'époque romaine, l'île de la Cité est reliée aux deux rives par des ponts se situant à l'emplacement de l'actuel Petit Pont et du pont Notre-Dame. Le tracé de la rue Saint-Martin correspond à celui de la principale voie romaine.
L'extension des habitations sur la rive droite remonte au Ve siècle avec la construction du sanctuaire de Saint-Gervais. Au IXe siècle, Saint-Gervais est protégé par une enceinte qui devait probablement se situer au niveau de la rue de Rivoli et s'étendre jusqu'à la Seine, de la rue des Barres à la rue de la Tacherie. Le bourg se développe autour du marché de Grève (actuelle place de l'Hôtel-de-Ville) à partir du XIe siècle.
En 1111, la Cité est pillée par Robert Ier, comte de Meulan, qui détruit les deux ponts de l'île. Louis VI décide de reconstruire plus à l'ouest le pont de la rive droite et de le protéger par un châtelet. La construction de ce nouveau pont à l'emplacement de l'actuel pont au Change entraîne l'apparition d'un nouveau quartier autour du Châtelet où se sont installés les bouchers.
L'île Saint-Louis, résultat de l'union au Moyen Âge de l'île Notre-Dame et de l'île aux Vaches, était jusqu'au début du XVIIe siècle un espace inhabité réservé au pâturage pour le bétail. Elle a été intégralement lotie sous le règne de Louis XIII (1610-1643). C'est à cette époque qu'elle a pris son nom actuel en l'honneur du roi.
Les limites actuelles du 4e arrondissement ont été fixées en 1860, sous le Second Empire, à la suite de la loi du donnant lieu à un nouveau découpage de Paris en 20 arrondissements.
Depuis la fin du XIXe siècle, le quartier du Marais est notamment côtoyé par une importante communauté juive ; la rue des Rosiers en est la place principale : on y trouve en grande partie des restaurants cachers et des magasins illustrant la culture juive. Ils sont de plus en plus remplacés par des magasins de vêtements depuis que la rue a été rénovée au début des années 2000.
Pierre-Charles Krieg, héros de la résistance, a été élu maire de l'arrondissement en 1983 sous l'étiquette du RPR. Réélu en 1989 et en 1995, il a démissionné quelques mois avant sa mort en . On lui doit notamment l'aménagement de l'espace des Blancs Manteaux qui porte son nom.
En 2006, la population était de 29 138 habitants pour 160 hectares, soit une densité moyenne de 18 211 hab./km2. La « population légale » avec doubles comptes, établie par l'Insee, valable à partir du est de 28 868 (ce qui correspond à la population estimée en 2007)[2].
Note : La population maximum du 4e arrondissement est en réalité atteinte avant 1861. Cependant, l'arrondissement ayant été créé en 1860, l'on ne dispose pas de données fiables avant cette date.
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 4e arrondissement de Paris sont les suivantes :
Le 4e arrondissement est également desservi par les lignes du réseau de bus RATP suivantes : 21, 27, 29, 38, 47, 58, 67, 69, 70, 72, 74, 75, 76, 85, 86, 87, 91 et 96.
↑Christine Henry, « Paris : Ariel Weil, nouveau maire du IVe - Le nouveau maire socialiste du IVe arrondissement succède à Christophe Girard. Il sera épaulé par une première adjointe communiste. », Le Parisien, édition d'Île-de-France & Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bÀ la fin de l'URL, remplacer 75056, le code Insee de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.