En 1795, l'hôtel de Poulpry est réquisitionné, après l'émigration de la marquise de Poulpry, pour y accueillir le siège de la dixième municipalité : construit en 1700, il donne à la fois sur la rue de l'Université (actuel no 66, anciennement no 374) et la rue de Poitiers (no 12). Au retour de sa propriétaire, en 1800, et à la levée du séquestre, la mairie s'installe au 238 rue Saint-Dominique (actuel no 244 du boulevard Saint-Germain), dans un hôtel construit vers 1710 par le président du Grand Conseil François Duret[note 5]. L'hôtel de Conti est démoli beaucoup plus tard, en 1861.
En 1804, la mairie se situe au 13 rue de Verneuil, à l'emplacement d'une académie de manège fondée en 1720, remplacée par l'hôtel de Bouville en 1780. Celui-ci est réquisitionné en 1793 et remis à l'hospice des Incurables qui le donne en location à la municipalité de l'arrondissement jusqu'en 1834. À cette date, la mairie s'installe dans des locaux plus vastes, aux no 7–9 de la rue de Grenelle, à proximité du carrefour de la Croix-Rouge, dans un hôtel construit dans les années 1770, qui appartenait en 1834 à la veuve du général de Lespinasse. L'immeuble devient naturellement en 1860 le siège de la mairie du nouveau 7e arrondissement, avant d'être détruit lors du prolongement de la rue des Saints-Pères cinq ans plus tard.
Sources : Lazare[2] - Almanach national, Almanach impérial, Almanach royal
Évolution
En 1860, le dixième arrondissement ancien disparaît dans le cadre de l'agrandissement de Paris et de son découpage en vingt nouveaux arrondissements, en application de la loi du [14]. Les quartiers des Invalides, des Ministères (ex Faubourg-Saint-Germain) et de Babylone (ex Saint-Thomas-d'Aquin) composent presque intégralement le nouveau 7e arrondissement ; le quartier de la Monnaie est intégré au 6e.
↑Nomination par un arrêté collectif du 18 ventôse an VIII (9 mars 1800)[7]. Aussi administrateur de l'Institution des sourds-muets. Il meurt de la petite vérole en 1800.
↑ ab et cNicolas Viton de Saint-Allais, La France législative, ministérielle, judiciaire et administrative, sous les quatre dynasties, t. I, Paris, P. Didot l'aîné, (lire en ligne), p. 323.