En 1861, il publie un ouvrage sur l'abolition de l'esclavage dans lequel il relate le démantèlement du système esclavagiste et salue les initiatives menées depuis 1822 par le prince Victor de Broglie et ses alliés, à savoir Alphonse de Lamartine, Hippolyte Passy, Victor Destutt de Tracy, Charles de Rémusat et Alexis de Tocqueville[2]. Il y écrit que « l'esclavage est avant tout la négation de la famille », l'esclave étant toujours séparé des siens[2]. Mais pour lui l'abolition ne saurait avoir une vocation purement philosophique et n'est pas séparable du divin. À ce titre, dans son livre, il reproche à la séance du 16 pluviôse an II-4 février 1794, qui marque la première abolition française de l'esclavage, d'avoir ignoré Dieu, complètement absent d'après lui du discours de l'intervenant principal, Danton[3].
↑Jean-Daniel Piquet, "Le discours abolitionniste de Danton (16 pluviôse an II)" Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuses, tome 90, n° 3, juillet-septembre 2010